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Religion et terrorisme, quelle relation?

4 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Religion et terrorisme, quelle relation? Le politologue français Olivier Roy y répond
HuffPost Tunisie avec TAP
Publication: 29/03/2017 11h37 CEST Mis à jour: 29/03/2017 11h37 CEST DAECH
Spécialiste de l'Islam, le politologue français Olivier Roy est revenu, lundi, dans le cadre d'une conférence tenue à la foire internationale du livre de Tunis et ayant pour thème “la religion, la politique et l’extrémisme dans le monde islamique,” sur la question d’extrémisme et de radicalisation. Selon lui, les actes violents commis partout dans le monde ne sont pas systématiquement d’ordre religieux mais se nourrissent à la base de facteurs d’ordre psychique, social et idéologique.

Il revient jusqu’aux années 80, période de la montée des “opérations djihadistes” chez les jeunes musulmans partis en guerre en Afghanistan. Ces volontaires essentiellement maghrébins- libyens, algériens-, irakiens et saoudiens, en plus des turques et des kurdes “n’étaient pas des terroristes qui cherchaient le suicide mais des djihadistes militaires”.

Pour Olivier Roy, considéré parmi les premiers à avoir évoqué la question de la “fin de l’islam politique comme solution politique et idéologique”, cette question du combat avait disparu avec l’assassinat du palestinien Abdullah Al Azam. “Al Qaida” sous la conduite de son remplaçant Oussama Ben Laden avait cédé la place à une nouvelle tendance à la violence terroriste et la globalisation de l’action, bien que l’héritage du djihadisme est encore présent, explique Roy.

Le conférencier revient aussi sur les origines de l’attentat-suicide qui a été tout d’abord adopté par les chiites du Liban et n’est arrivé chez les sunnites que dans les années 90. Pour Olivier Roy, “ces modèles de passage à la violence qui existent aujourd’hui sont des modèles récents”.



Le problème n'est pas un problème de connaissance mais de fascination

"Un jeune qui décide de faire partie de Daech et de commettre un attentat-suicide ne commence pas par lire le Coran," a indiqué le spécialiste. Il a expliqué que leur connaissance religieuse est si limitée, et parfois même absente. "Ce n'est pas un problème de connaissance mais de fascination par le jihad," a-t-il dit.

Les auteurs des attentats ne sont justement guère socialisés et aucun, comme d’ailleurs la plupart de leurs prédécesseurs, n’a de passé religieux, à part le tueur de Londres, Khalid Masood, a, d'autre part, expliqué Roy, dans une contribution publiée par Le Monde.


“Il n’y a pas une généalogie islamique dans cette notion de violence"

Avec la venue du printemps arabe et le déclenchement de la guerre dans certaines zones de conflits et d’instabilité politique, sont apparues de “nouvelles techniques violentes d’attentat-suicides pratiquées par Daech”, selon Roy. Pour lui, “il n’y a pas une généalogie islamique dans cette notion de violence”, même si “les radicaux ont cherché à puiser dans le texte coranique pour trouver des justifications théologiques pour leurs actes”. Dans ce sens, il avance une “notion imaginaire mystique apocalyptique qui servait d’arrière plan pour Daech” qui, dit-il “si elle était une organisation purement politique, elle n’aurait pas eu cet écho auprès de la jeunesse, fascinée par son mode opératoire”.

Quelle différence entre la radicalisation religieuse et la radicalisation djihadiste?

Auteur du livre “Le Djihad et la mort” (2016), le politologue précise qu’il existe “une différence entre la radicalisation religieuse et la radicalisation djihadiste”. Les “terroristes” vivant en Europe sont majoritairement des jeunes de la seconde génération de l’immigration dont la vision religieuse n’a rien à voir avec le djihadisme. A son avis, “ces radicalisés sont animés par des raisons d’ordre social et psychologique et non par de véritables convictions religieuses”. Chez la grande majorité de ces jeunes “le problème n’est pas théologique mais un problème de quête d’un aspect spirituel qu’ils pensent trouver dans cette image fascinante que leur transmet Daech”.

La Tunisie en tête des pays pourvoyeurs de terroristes en Syrie

Dessinant les contours de la carte des pays les plus pourvoyeurs de terroristes en Syrie, Roy montre que la Libye, la Tunisie et le Kosovo sont en tête. Par contre pour un pays comme l’Inde avec plus de 200 millions de musulmans, aucun ressortissant n’est sur la liste. Et même la cellule récemment trouvée au Kerala en Inde est totalement composée de convertis à l’islam, dit-il.

La radicalisation est à l’origine de la déculturation des religions

Parmi les djihadistes de l’espace franco-belge, il cite un chiffre de 30 pc de convertis. Ce même pourcentage est également enregistré aux USA et en Allemagne, alors que les convertis dans le Royaume-Uni et les Pays Bas sont autour de 25pc. Sa conclusion est : si la radicalisation était une action de population musulmane par rapport à des pressions politique, stratégique ou autre, que viendraient faire les convertis? Pour lui, “la radicalisation est à l’origine de la déculturation des religions…C’est quand le religieux cesse d’être vécu comme dans une continuité culturelle”.
http://www.huffpostmaghreb.com/2017/03/28/olivier-roy_n_15658652.html

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Mais malheureusement les fait sont quand même la!

Yacoub

Yacoub
surveillant
surveillant

Barcelone, Cambrils, Alcanar... la chronologie des événements

Deux attentats ont frappé coup sur coup la côte catalane.

 18/08/2017 11:55 CEST | Actualisé il y a 7 minutes

TERRORISME - La Catalogne émerge d'une nuit terrifiante. Une nouvelle attaque a été perpétrée ce vendredi 18 août peu après minuit à Cambrils, blessant au moins six civils et un policier, après un premier attentat perpétré jeudi après-midi sur la très touristique artère des Ramblas de Barcelone. L'attaque au camion-bélier, revendiquée par le groupe jihadiste État islamique, a fait au moins treize morts et une centaine de blessés.

Les enquêteurs catalans, considérant d'ores et déjà que les deux attaques sont liées, remontent petit à petit le fil des événements macabres de ces dernières heures, qui ensanglantent une Espagne déjà touchée par le terrorisme islamiste à Madrid en 2004. Ils s'intéressent notamment à l'explosion d'une maison, survenue la veille de l'attaque de Barcelone, à plusieurs dizaines de kilomètres de la capitale catalane.

Mercredi 16 août, 23 h 15, Alcanar

Dans la nuit de mercredi à jeudi, peu avant minuit, une très forte explosion défigure un logement de la petite commune d'Alcanar, dans la province de Tarragone (voir notre carte en bas de l'article), à quelque 200 kilomètres au sud de Barcelone.

Les enquêteurs retrouvent une vingtaine de bouteilles de gaz dans les décombres. Ils évoquent la piste d'un accident domestique dû au gaz.

Jeudi 17 août, 17 h, Barcelone

Vers 16 h 50, toujours à Alcanar, une deuxième explosion, entendue de très loin, a lieu à l'endroit de la déflagration de la veille. Elle fait encore plusieurs blessés. D'après La Vanguardia, elle pourrait avoir été déclenchée par le passage d'une pelleteuse chargée de désencombrer les lieux après la première explosion.

À 17 heures, à Barcelone cette fois-ci, une camionnette blanche descend à toute allure l'allée centrale des Ramblas, une longue avenue bondée de touristes, fauchant les passants par dizaines et percutant un kiosque à journaux. Le conducteur descend du véhicule et s'enfuit en courant, sans dire un mot.

Au moins treize personnes sont mortes et plus d'une centaine ont été blessées. Les victimes sont d'au moins 34 nationalités différentes. 26 Français font partie des blessés, ce qui amène le parquet de Paris à ouvrir une enquête antiterroriste.


Après l'attaque, alors que la foule déserte des Ramblas meurtries, la confusion règne: le conducteur a-t-il été appréhendé? La police indique en fait qu'il est toujours recherché. Un témoin a décrit "un homme très jeune, d'une vingtaine d'années, au visage mince".

Le groupe jihadiste État islamique, qui a déjà revendiqué des attentats similaires à Nice, Londres et Berlin, revendique l'attaque en début de soirée.

Deux hommes sont arrêtés dans la soirée, dont aucun n'avait d'antécédents judiciaires. L'un d'eux, le Marocain Driss Oukabir, est lié à la fourgonnette utilisée dans l'attentat. D'après les médias espagnols, elle aurait été louée à son nom. Il a été arrêté à Ripoll, dans le nord de la Catalogne.

L'autre personne interpellée est un Espagnol né à Melilla, une enclave espagnole au Maroc. Il a été arrêté à Alcanar, où ont eu lieu les deux explosions liées à des bonbonnes de gaz.

La police fait le rapprochement: lors d'une conférence de presse jeudi soir, le chef de la police catalane, Josep Lluis Trapero, indique que les enquêteurs ont établi un lien "clair" et comportant "peu de doute" entre les explosions d'Alcanar et l'attaque de Barcelone. "Nous soupçonnons qu'ils (les occupants du logement) préparaient un engin explosif", dit-il.

Vendredi 18 août, entre minuit et 00 h 30, Cambrils

Les autorités étaient toujours en train de recenser les victimes de l'attaque des Ramblas quand l'alerte a été donnée à Cambrils, à mi-chemin entre Barcelone et Alcanar sur la côte espagnole, peu après minuit.

Une Audi A3 vient de foncer sur la promenade de bord de mer, renversant les passants. Elle a percuté une voiture des Mossos d'Esquadra, la police catalane, et une fusillade a éclaté. "Cinq terroristes présumés" sont tués, un policier et six civils blessés par les assaillants, dont un dans un état critique, indique la police. Les "terroristes présumés" portaient de fausses ceintures d'explosifs, a annoncé le chef du département de l'Intérieur.

D'après La Vanguardia, les policiers effectuaient un contrôle lorsque l'Audi A3 est arrivée à leur niveau. Un seul agent a tué quatre terroristes, qui ont tenté de l'attaquer avec des armes blanches (poignards, machettes, haches). Un cinquième terroriste a blessé un passant au visage avec un couteau en prenant la fuite, avant d'être abattu par un autre agent.

Vendredi 18 août, 9 h, Ripoll

Dans la matinée, les Mossos d'Esquadra annoncent avoir arrêté un troisième homme à Ripoll, la commune où a été arrêté le suspect marocain.

http://apostats-de-lislam.xooit.org/index.php

Josué

Josué
Administrateur

Les musulmans de Barcelone craignent de perdre leur Espagne tolérante
Publié le dimanche 20 août 2017 à 15h48 à Barcelone (AFP)


L'imam Raja Miah du quartier de Raval à Barcelone a croisé moins de fidèles depuis les attentats en Catalogne. L'importante communauté musulmane du quartier se fait discrète, craignant de ne plus vivre l'harmonie entre communautés religieuses qui règne en Espagne.

"Les gens ont vraiment peur", explique le jeune Raja Miah, assis dans une pièce minuscule tandis qu'à côté, des enfants étudient le Coran dans cette modeste mosquée proche des Ramblas, l'avenue endeuillée par l'attentat où 13 personnes ont trouvé la mort jeudi.

"Dès qu'ils sortent, les gens ont peur. Ils sont peu nombreux à venir prier. D'habitude nous sommes une quarantaine, mais hier soir, nous étions quinze et ce matin, dix", expliquait samedi le jeune religieux de 23 ans, arrivé il y a neuf ans dans la capitale catalane.

La communauté musulmane du pays avait la sensation jusqu'à présent de vivre dans une petite oasis d'entente.

En Espagne, les partis d'extrême droite sont isolés. La société accepte bien la différence. Seuls 4% des citoyens estiment que l'immigration constitue un problème, selon les études d'opinion du Centre de recherches sociologiques (CIS).

Après la vague d'attentats du groupe Etat islamique (EI) en Europe, le nombre d'actes islamophobes a tout de même flambé, passant de 48 à 534 entre 2014 et 2015, selon la Plateforme citoyenne contre l'islamophobie.

- Quelque chose a changé -


Mais au Raval, où la moitié de la population est immigrée, avec de grandes communautés pakistanaise, bangladaise et marocaine, on vivait plutôt bien.

"Les Espagnols nous traitent bien, ils nous aident, ils nous font nous sentir chez nous", explique Raja.

Après les attentats cependant un silence un peu plus lourd qu'à l'accoutumée régnait dans les rues habituellement grouillantes du quartier populaire et densément peuplé.

Quelques minutes après l'attentat de Barcelone, l'imam a senti que quelque chose avait changé.

Alors qu'il avait pris peur en entendant la panique entraînée par le passage de la camionnette meurtrière, il a tenté de quitter le quartier lui aussi, mais la police l'a arrêté pour un contrôle.

"C'est normal, ils ont vu ma barbe, ma tunique, ils m'ont fouillé. Tu te sens mal", raconte-t-il.

"Ce qui se passe en France, au Royaume-Uni ou ailleurs fait peur", témoigne aussi, en évoquant la montée des partis d'extrême droite, Islam Zahid, 22 ans, gérant d'une supérette dans une petite rue où seuls résonnent les cris d'enfants jouant au football.

En remontant les Ramblas avec sa fille pour rejoindre une manifestation de musulmans condamnant les attentats, Marzouk Rouj, un Marocain de 39 ans, avoue être "submergé" par la tristesse.

Au début de l'allée touristique, en plein coeur de la ville, il rejoint une centaine de personnes, les yeux humides. "Ils ne sont pas musulmans, ils sont terroristes", "l'islam c'est la paix", scande le groupe. Certains ont déposé une couronne de fleurs en hommage aux victimes.

"J'ai passé plus de temps ici que dans mon pays. Mes enfants sont scolarisés ici et je ne veux pas qu'on les regarde de travers à cause de ces barbares", s'énerve Marzouk, qui a quitté Nador, au nord-est du Maroc, quand il avait 16 ans.


"En fin de compte, nous, les musulmans, sommes les principales victimes, aussi bien parce que nous sommes les plus nombreux à être tués dans ces attentats qu'à cause de la pression sociale", se lamente aussi Xantal Genovart, vice-présidente de l'association des femmes musulmanes de Catalogne.

Cette région du nord-est de l'Espagne, où vit un quart de la population musulmane du pays, soit un demi-million de personnes, constitue l'une des principales zones de radicalisation, selon les experts.

Mounir Benjelloun, président de la Fédération espagnole des groupes religieux islamiques, se veut optimiste : "Je pense que l'Espagne saura faire la part des choses et ne pas nous assimiler aux coupables, afin que le message xénophobe ne se répande pas".

Vendredi, certains à Barcelone semblent lui avoir donné raison: quand une vingtaine de militants anti-islam ont tenté de manifester sur l'avenue, des passant les ont repoussés à coups de "Non aux racistes !"
http://www.lalibre.be/dernieres-depeches/afp/les-musulmans-de-barcelone-craignent-de-perdre-leur-espagne-tolerante-5999935acd706e263f7f554b

samuel

samuel
Administrateur

Cela ne va pas arrangé les choses pour les musulmans dans ce pays et bien d'autres.

Yacoub

Yacoub
surveillant
surveillant

samuel a écrit:Cela ne va pas arrangé les choses pour les musulmans dans ce pays et bien d'autres.

Les espagnols musulmans n'ont rien à redouter. La majorité des Espagnols sont des fervents catholiques donc ils pardonneront les crimes mahométans.

http://apostats-de-lislam.xooit.org/index.php

Josué

Josué
Administrateur

Yacoub a écrit:
samuel a écrit:Cela ne va pas arrangé les choses pour les musulmans dans ce pays et bien d'autres.

Les espagnols musulmans n'ont rien à redouter. La majorité des Espagnols sont des fervents catholiques donc ils pardonneront les crimes mahométans.
C'est pas ce que dit cet article.
Être musulman en Catalogne
Pierre Cochez, à Barcelone et Vic (Espagne), le 23/08/2017 à 18h31 Envoyer par email

REPORTAGE. Les Catalans croyaient avoir réussi l’intégration de leurs immigrés musulmans.
Ils découvrent les faiblesses de l’organisation de l’Islam qui laissent le champ libre à toutes les dérives.

Manifestation de musulmans lundi à Barcelone : « Pas en notre nom, nous sommes Barcelone », peut-on lire.

Manifestation de musulmans lundi à Barcelone : « Pas en notre nom, nous sommes Barcelone », peut-on lire. / Matthias Oesterle/ZUMA/REA/

Une semaine après l’attentat, les habitants de Barcelone continuent à vivre, souvent en silence, le traumatisme des Ramblas. Certains s’apprêtent à manifester, samedi 26 août, à la suite du Roi d’Espagne et des officiels.

Quelque chose s’est brisé dans le rêve d’une capitale catalane qui se revendique « ville monde ». En haut de la ville, dans les quartiers bourgeois, des Catalans revenus de vacances ont pu participer dimanche à « l’eucharistie pour la paix et la concorde », dans la Sagrada Familia.

Le lendemain, en bas, les musulmans du quartier du Raval étaient appelés à manifester. Ils étaient deux mille à scander « les musulmans ne sont pas des terroristes » le long des Ramblas, où sont posés les lumignons rappelant les morts de jeudi.

Le père Jaume Flaquer, jésuite, spécialiste des relations avec le monde musulman, était avec eux. « La condamnation du terrorisme m’a paru sincère. Mais, elle a mobilisé peu de gens, quand on connaît l’ampleur de la population du Raval », estime-t-il. Il se souvient que la motivation était plus importante « pour manifester à l’époque des caricatures de Mohammed ou du discours de Ratisbonne de Benoît XVI. Nous avons alors réussi à les dissuader de descendre dans la rue. »

Les Marocains, première communauté musulmane de Catalogne

Les musulmans de Catalogne sont un demi-million, pour une population de la communauté autonome de 7,5 millions de personnes. Les Marocains d’origine sont les plus représentés, avec 400 000 personnes, suivis par 70 000 Pakistanais et 30 000 Sénégalais.

« Cette immigration a commencé dans les années 1970 pour s’accélérer jusqu’à la crise économique de 2008 », précise Yolanda Aixelà, anthropologue à l’institut Mila i Fontanals. Elle explique cette origine marocaine par les échanges historiques entre l’Espagne et le royaume chérifien. « Il s’est aussi développé des relations privilégiées entre la Catalogne et la région du Rif qui se sentait différente du pouvoir central. De nombreux marocains installés en Catalogne en sont originaires. »

DIAPORAMA : A Barcelone, la Rambla proclame la paix

Pendant l’euphorie économique des années 1980 et 1990, quand d’autres régions espagnoles ouvraient leurs portes à des Latino-Américains, la Catalogne a continué à accueillir des Marocains. Certains estiment que les Catalans ne voulaient pas une arrivée trop nombreuse de migrants parlant castillan, préférant apprendre leur langue catalane aux Marocains.

Le père Josep Marie Jubany, responsable de l’aide religieuse aux immigrés, n’est pas d’accord : « Nous avons aussi beaucoup de Latino-Américains, mais il est vrai que pour travailler dans l’administration, par exemple, il faut parler le catalan. » Il estime que « la Catalogne a su mieux que la France, par exemple, intégrer ses immigrés de religion musulmane. D’ailleurs, la majorité fait le maximum. Les adultes parlent castillan, les jeunes parlent catalan. »

Le Raval, une société bigarrée

Ici, en Catalogne, pas de « banlieues comme chez vous. Les immigrés vivent plutôt dans les centres-villes désertés par les Catalans », estime Yolanda Aixela.

On entre dans le Raval par les Ramblas. Ce vaste quartier central aux rues rectilignes et étroites arrive à rassembler, dans une même artère, des boutiques branchées, un hôtel de luxe pour touristes, quatre ou cinq supérettes tenues par des Pakistanais, des restaurants « au roi d’Istanbul », une salle de prière surpeuplée donnant sur la rue, des immeubles où les propriétaires tentent d’expulser des locataires immigrés ou dealers pour louer à la semaine à des touristes.

À LIRE : Des musulmans ont défilé contre le terrorisme à Barcelone

Dans cette société bigarrée, Fatima nettoie des bureaux. Elle vit ici depuis 19 ans, ne porte pas de voile et fume tranquillement dans l’uniforme blanc de sa société de nettoyage, avant d’aller à la plage. « C’est mieux de ne pas porter de foulard. L’autre jour, dans le métro, des Catalans regardaient fixement ma mère qui en porte un. Je leur ai demandé : “tu veux une photo de ma mère ?” ». Les deux enfants de Fatima apprennent aussi l’arabe dans un centre communautaire du Raval.

« Notre concept de laïcité n’est pas anti religieux »

Il existe en Catalogne environ 300 salles de prière, aux devantures de petits commerces, et « cinq mosquées bâties dans les trois dernières années, en dehors de Barcelone. La visibilité du culte musulman est très faible », constate Jordi Moreras, chercheur à l’université Rovira i Virgili de Tarragone.

En Catalogne, il n’existe pas d’interdiction du voile intégral, ni de porter le voile dans les administrations. Le père Jaume Flaquer résume : « en Espagne, les signes religieux ne sont pas un grand problème. Notre concept de laïcité n’est pas anti religieux. D’ailleurs, une aide directe économique aux institutions religieuses est possible ». En Catalogne, « la société a toujours été très sécularisée », souligne pour sa part le père Josep Marie Jubany.

LIRE AUSSI : « L’islam de l’Espagne d’aujourd’hui n’est plus celui d’Al Andalous »

En clair, les questions linguistiques ont jusqu’à présent beaucoup plus occupé les esprits que les problèmes religieux. Ce que résume ainsi Yolanda Aixela : « Gerd Baumann, un chercheur hollandais, disait qu’en Catalogne, 10 % de la population musulmane qui demande des droits, ce n’est pas un problème, mais que 5 % de la population de langue espagnole qui demande quelque chose, c’est une crise multiculturelle. »

Cette légèreté pourrait avoir disparu avec les attentats d’il y a une semaine. Ils ont été commis par « des jeunes qui n’étaient pas des marginaux, avaient fait des études et étaient épaulés par la population », insiste le père Jaume Flaquer.

À Vic, « depuis les attentats, quelque chose s’est brisé. »

À Vic, ville de 40 000 habitants à une heure de route de Barcelone et proche de Ripoll, la bourgade d’où venaient les jeunes terroristes, l’identité catalane est visible partout. Dans les commerces comme aux fenêtres. Sur la plaza mayor, on ne compte plus les drapeaux sang et or, les « Si » (« Oui ») en référence au référendum sur l’indépendance organisé dans un mois.

À LIRE : Après les attentats, un accord feint entre Barcelone et Madrid

Les habitants de cette ville prospère cohabitent depuis des années avec des immigrés musulmans travaillant dans l’agriculture ou les zones industrielles proches. Carmen, une jeune retraitée, prend le frais en face d’une famille marocaine. « Depuis les attentats, quelque chose s’est brisé. », avoue-t-elle.

Plus loin, on croise un prêtre de Vic. Il est plus net : « on a anesthésié le peuple avec des bons mots. Ce que dit la maire de Barcelone sur le mélange des gens, le melting-pot, c’est un conte. Un musulman ne s’intégrera jamais. Au mieux, il peut nous supporter. C’est tout. »

Aller plus loin que les scansions

Face à ce désarroi, Jordi Moreras alerte : « on doit donner un message à cette opinion publique blessée. La diversité demande toujours un compromis. Nous devons rendre compatibles nos diversités. » Le chercheur estime que les musulmans doivent aller plus loin que de scander « ces attentats ne sont pas mon islam ! »« Le problème de fond, dit-il, est la faiblesse institutionnelle de l’islam en Catalogne. »

Le père Josep Marie Jubany constate que « les imams ont souvent un savoir religieux très limité, fait de trois ou quatre certitudes dont ils arrivent à faire un prêche ». Il reconnaît « que, de toute façon, les jeunes terroristes n’allaient pas à la mosquée. »

Les jeunes absorbent une « grande quantité d’informations en langue arabe sur Internet, qui décrivent l’Occident comme opprimant leur religion », explique le père Jaume Flaquer. Il constate aussi la présence d’un courant salafiste. « Cette idéologie radicale est financée par des familles argentées du royaume saoudien. Pour elles, un non musulman est un ennemi. »

LIRE AUSSI :Attentats en Catalogne, la une de « Charlie Hebdo » crée la controverse

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REPÈRES

L’islam en Espagne

L’Espagne rassemble plus d’un million de musulmans selon le dernier recensement du Pew Research Center (2010). Elle compte 1 400 lieux de prières musulmans (21 % de tous les lieux de culte), selon l’Union des communautés islamiques d’Espagne (Ucide).

Depuis 1967, les musulmans d’Espagne disposent d’un cadre juridiqueleur permettant de s’organiser en associations et fédérations, au niveau local ou national. Créée en 1992, la « Commission islamique espagnole » (CIE) est l’interlocuteur direct du gouvernement. Elle est chargée de surveiller et de garantir les pratiques et espaces religieux musulmans dans le pays.

En son sein, deux fédérations se disputent la représentativité de la communauté musulmane espagnole : l’Ucide, qui réunit la majorité des musulmans espagnols d’origine marocaine ou syrienne, et la Fédération espagnole des entités religieuses islamiques (FEERI), plutôt composée d’Espagnols convertis.

Pierre Cochez, à Barcelone et Vic (Espagne)
http://www.la-croix.com/Religion/Islam/Etre-musulman-Catalogne-2017-08-23-1200871470?from_univers=lacroix

Yacoub

Yacoub
surveillant
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Ce sont des mauvais chrétiens, en toute logique chrétienne, ils auraient du tendre l'autre joue à leurs frères musulmans possédés par Satan le lapidé qui leur fait faire des actions qui les plongera dans le désespoir quand ils embrasseront la foi de Jésus.

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Josué

Josué
Administrateur

Au Nigeria, l’Église veut être dédommagée des dégâts dus aux attentats de Boko Haram
Lucie Sarr (avec Fides et AED), le 25/08/2017 à 17h19 Envoyer par email

Au Nigeria, les lieux de culte catholiques ont été fortement endommagés par les attentats de Boko Haram, ces dernières années. Mgr Matthew Man-oso Ndagoso, archevêque de Kaduna, au nord du pays, réclame un dédommagement de l’État.

Mgr Matthew Man-oso Ndagoso, qui s’exprimait mardi 22 août, au nom des sept évêques de sa province ecclésiastique, a dénoncé le manque d’assistance de l’État nigérian à l’Église face aux attaques de Boko Haram qui ont détruit de nombreux biens de l’Église.

« Au cours de ces six dernières années, les rebelles ont attaqué des églises et autres lieux chrétiens dans le nord du pays, mais le gouvernement fédéral doit encore dédommager les victimes », a-t-il dénoncé.

Selon l’agence Fides, c’est au terme de deux jours d’assemblée plénière, que les évêques de cette province ecclésiastique ont exprimé leur mécontentement. « Je désire vous informer que l’Église catholique n’a reçu aucune aide de la part du gouvernement fédéral suite aux dommages subis », a insisté Mgr Man-oso Ndagoso.

Destruction de lieux de culte

L’ONG Aide en l’Église en détresse (AED) estime que depuis 2009, plus de 200 églises et stations extérieures, de nombreuses écoles, presbytères, dispensaires et couvents appartenant à l’Église ont été détruits par les djihadistes. De nombreux chrétiens, notamment ceux des villages des États du Nord, sont ainsi privés de lieux de culte. Les chrétiens sont également la cible de récurrentes attaques de Boko Haram et leurs biens, pillés.

En 2016, l’ONG chrétienne Portes Ouvertes estimait que 695 chrétiens avaient été tués du fait de leur appartenance religieuse. Ce chiffre était de 4 000 en 2015. En août 2017, cette ONG d’aides aux chrétiens persécutés estime que les attaques de Boko Haram ont chassé de nombreux chrétiens des États du Nord de leur domicile, faisant d’eux des déplacés internes. Cette situation serait aggravée par la famine qui menace le pays.

Lucie Sarr (avec Fides et AED)
http://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Monde/Au-Nigeria-lEglise-veut-etre-dedommagee-degats-dus-attentats-Boko-Haram-2017-08-25-1200871982

Yacoub

Yacoub
surveillant
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"Vous n’êtes pas qualifié de critiquer le Coran car vous n'avez pas la maîtrise de l'arabe." L'éternelle rengaine.


Combien de musulmans connaissent cette langue et parmi ceux qui la connaissent combien sont-ils à avoir lu le Coran dans le texte ?


Combien ont-ils accès à la lecture dans leur propre langue maternelle quand on sait qu'analphabétisme et l'illettrisme sont la norme dans les pays musulmans ?


Combien de pratiquants connaissent le sens des mots des versets qu'ils citent comme des perroquets lors de leurs prières ?


Est-ce qu'on fait passer des tests de connaissance de la langue arabe aux nouveaux soumis à l'islam qui leur suffit de bafouiller la shahada pour être admis dans l'oumma ?


Quand ça va dans le sens de leur s intérêts, la langue arabe est laissée aux portes des mosquées, mais dès que l'on met à mal leur croyance et se trouvent dos au mur et pour occulter le débat ils brandissent le carton rouge de la langue arabe. Alors qu'eux-mêmes ils n'ont aucune connaissance du sens littérale du mot islam ni l'étymologie du mot masjed, mosquée.


Ils ont tout faux car les démystificateurs les plus en vue de leur dogme ceux pour qui le Coran n'a pas de secret dans sa langue liturgique.


De même que certains passages du Coran ne prêtent guère à confusion quelle que soir la langue dans laquelle on les lit et qui sont très édifiants sur la nature ultra-violente et haineuse du Coran.
Au cas où les vierges effarouchées de l'islam l'ignorent de nombreuses traductions du Coran ont l'aval d'al-Azhar.


Je lisais ce matin que seuls les titulaires de doctorats en théologie peuvent se livrer à l'exégèse du Coran pour noyer le poisson sur le sa nature incréée.
Combien d'exégètes musulmans possèdent ce prérequis ou comme si leurs imams illettrés en ont la capacité ?


Faire un parallèle entre l"islam et les deux autres religions monothéistes n'est pas une science exacte et inaccessible aux communs des mortels.

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