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Un centre d’études pour encourager la recherche sur le bouddhisme en France

2 participants

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papy

papy

Un centre d’études pour encourager la recherche sur le bouddhisme en France
Mahrukh Arif, le 07/03/2017

Tout juste créé, le Centre d’études interdisciplinaire sur le bouddhisme est un projet commun entre l’Inalco, l’EPHE et le Collège de France.

Tête de Bouddha, enserrée dans les racines d’un arbre, dans les vestiges de l’ancienne cité d’Ayutthaya, en Thaïlande.
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Tête de Bouddha, enserrée dans les racines d’un arbre, dans les vestiges de l’ancienne cité d’Ayutthaya, en Thaïlande. / Jorge Silva/Reuters

« Apporter une connaissance de qualité » sur le bouddhisme. C’est ce souhait que porte depuis près de deux ans Catherine Despeux, professeur émérite à l’Institut national des langues et civilisations orientales. Avec ses collègues Jean-Noël Robert et Anne Cheng, du Collège de France), Vincent Goossaert, Sylvie Hureau de l’École pratique des hautes études et Ji Zhe de l’Institut universitaire de France, elle y est parvenu : un centre d’études interdisciplinaire « exclusivement dédié aux études bouddhiques » vient de voir le jour.

l’intérêt universitaire pour le bouddhisme a augmenté

Fruit d’un travail intensif et laborieux, il a plusieurs objectifs, et en particulier soutenir les vocations de chercheurs sur le bouddhisme. Depuis quelques années, l’intérêt universitaire pour le bouddhisme a considérablement augmenté. « Le but est de croiser les approches philosophique, anthropologique, politique concernant le bouddhisme, dans une perspective historique mais aussi contemporaine », explique Catherine Despeux. Cette sinologue, spécialiste du taoïsme et du taï-chi-chuan, un art martial chinois qui peut comporter une dimension spirituelle, se réjouit de l’accroissement récemment observé du nombre de « chercheurs potentiels sur le bouddhisme, notamment plusieurs doctorants intéressés par le sujet ».

Des subventions de l’Asie

Dans le monde académique, où la rareté des fonds tend à décourager les étudiants, ce centre se charge également de coordonner et financer des projets de recherche individuels ou collectifs. Un appel à candidatures pour des bourses doctorales et postdoctorales ne tardera pas à être lancé quelque temps après l’inauguration, prévue le 22 mars. Actuellement rattaché à l’équipe ASIEs de l’Institut national des et civilisations orientales, le CEIB sera financé par plusieurs fondations privées et recevra également des subventions venues d’Asie.

À LIRE : Au Tibet, la destruction du plus grand centre de formation bouddhiste se poursuit

« La création de ce centre est une très bonne nouvelle pour nous. Il est important de ne pas négliger l’importance culturelle du bouddhisme en France », appuie Eric Vinson, enseignant et chercheur français spécialiste du sujet. « Depuis les années 1970, on constate un énorme déficit d’experts dans ce domaine. La recherche française semble être absorbée par les questions islamologiques, dont l’importance n’est pas négligeable, mais il faut également s’occuper du reste. » Le centre accueillera des chercheurs de tous horizons pour une série de conférences. Un moyen de bénéficier de la dynamique internationale dans les études bouddhiques..
http://www.la-croix.com/Religion/Bouddhisme/Un-centre-detudes-pour-encourager-la-recherche-sur-le-bouddhisme-en-France-2017-03-07-1200829970

Josué

Josué
Administrateur

En France, l’intérêt croissant des universitaires pour le bouddhisme
Claire Lesegretain, le 23/03/2017 à 16h40 Envoyer par email
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Le Centre d’études interdisciplinaires sur le bouddhisme (CEIB), inauguré à Paris du 22 au 25 mars, veut encourager les recherches sur les différents courants du bouddhisme, en Asie et en Occident.

Moines et laïcs reçoivent l'enseignement du bouddhisme au monastère Nalanda, à Labastide-Saint-Georges dans le Tarn, en septembre 2016.
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Moines et laïcs reçoivent l'enseignement du bouddhisme au monastère Nalanda, à Labastide-Saint-Georges dans le Tarn, en septembre 2016.

/ Olivier Donnars/CIRIC

« Alors que, depuis deux siècles, il y a en France une grande tradition d’études historiques et philologiques sur les textes anciens et les images bouddhiques, depuis quelques années, des chercheurs travaillent aussi sur le bouddhisme d’un point de vue anthropologique, sociologique et politique », constate le sociologue Ji Zhe.

En tant que directeur du tout nouveau Centre d’études interdisciplinaires sur le bouddhisme (CEIB), Ji Zhe veut accompagner ce « phénomène nouveau », tout en conservant cette longue tradition française. Les conférences inaugurales du CEIB, entre le 22 et le 25 mars à Paris, sont significatives de cette volonté d’honorer les deux types de recherche.

Le matin du 22 mars, le professeur américain Stephen Teiser a parlé de la « culture thérapeutique dans le bouddhisme chinois médiéval », tandis que l’après-midi le professeur Teng Weijen a évoqué un « monastère taïwanais ultra-moderne » avec un système éducatif pour moines et laïcs.

Mondialisation et modernisation

« Au CEIB, nous proposerons chaque année une bourse doctorale sur le bouddhisme », annonçait le 22 mars Ji Zhe, par ailleurs maître de conférences à l’Institut des langues et civilisations orientales (Inalco) et membre junior de l’Institut universitaire de France depuis 2014.

Selon Ji Zhe, cette nouvelle tendance de la recherche universitaire sur le bouddhisme va de pair « avec la mondialisation et la modernisation » de cette religion depuis les années 1950.

En vue de travailler en ambassade ou en ONG

« Depuis quelques années, l’intérêt universitaire pour le bouddhisme contemporain a considérablement augmenté », constate de son côté Fabienne Jagon, enseignant chercheur à l’École française d’Extrême Orient (Efeo) et à l’ENS de Lyon, et spécialiste de la politique et des religions dans le Tibet contemporain. Ses étudiants, inscrits surtout en sciences politiques et en histoire et qui se destinent à travailler dans les ambassades ou les ONG, sont désireux de « posséder quelques rudiments de bouddhisme et curieux de comprendre certaines notions, comme celle de la réincarnation ».

« En cours optionnel de licence 3 à l’Inalco, j’ai une trentaine d’étudiants », ajoute Ji Zhe avec satisfaction. Il supervise également deux doctorants : l’un qui travaille sur le philosophe politique chinois Zhang Taiyan (1868-1936), et l’autre sur l’engagement caritatif des moniales de Pushou, le plus grand institut bouddhiste pour femmes en Chine, sur le mont Wutai dans le Shanxi.

Ji Zhe, qui continue de travailler sur l’évolution du bouddhisme dans la Chine du XXIe siècle, a d’ailleurs consacré sa thèse (1) à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) au bouddhisme chan contemporain, en comparant le Temple Chan Bailin reconstruit sous le régime post-maoïste en Chine populaire, la Société Chan Moderne fondée à Taipei (Taiwan) dans un environnement urbain, et le Village des Pruniers, centre bouddhique international en Dordogne.

Sans se laisser enfermer dans des frontières artificielles

« Nous voulons contribuer au renforcement des collaborations scientifiques, en accueillant des chercheurs et spécialistes de tous les courants et de toutes les cultures bouddhistes, sans se laisser enfermer dans des frontières artificielles », déclarait encore Ji Zhe le 22 mars.

Un engagement confirmé par Catherine Despeux, professeur émérite à l’Inalco qui est à l’origine du CEIB. « Le but est de croiser les approches philosophiques, anthropologique, politique concernant le bouddhisme dans une perspective historique mais aussi contemporaine », expliquait, lors de la création du CEIB, cette sinologue, spécialiste du bouddhisme chan et du taoïsme.

À LIRE : Autour ou au-delà du dalaï-lama, l’éveil du bouddhisme en France

Et si le CEIB a été placé sous le patronage de Lin Li-kouang (1902-1945), c’est parce que les travaux de ce Chinois, qui a enseigné à l’Inalco pendant douze ans, apparaissent comme porteur d’une volonté interdisciplinaire et d’échanges entre l’Asie et l’Occident.

Claire Lesegretain
(1) « Religion, modernité et temporalité », éd. CNRS Alpha, 2016, 348 p., 27 €.

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