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William Tyndale

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Marmhonie
Josué
chico.
Coeur de Loi
samuel
9 participants

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1William Tyndale Empty William Tyndale Lun 13 Fév - 11:05

samuel

samuel
Administrateur

William Tyndale
https://www.jw.org/fr/publications/videos/william-tyndale-attachait-valeur-bible-extrait/

2William Tyndale Empty Re: William Tyndale Lun 13 Fév - 11:57

Coeur de Loi

Coeur de Loi

Oui bonne extrait vidéo historique qui montre bien les adversaires de la Bible = Babylone la grande

Version complète :
https://www.jw.org/fr/publications/videos/servet-tyndale-aimaient-les-verites-bibliques/

3William Tyndale Empty Re: William Tyndale Mar 14 Fév - 10:15

chico.

chico.

La Bible Tyndale se refere aux traductions de généralement Différents livres de la Bible par William Tyndale DANS LES ANNEES 1500. Son travail is Credite d'être la première anglaise Translation de l'origine hébreu Et Les textes grecs et La Première Translation biblique English Qui Était produit en masse à la suite de Nouveaux Progrès Dans l'art de l'imprimerie. Tyndale n'à jamais also juin Bible complète avant fils exécution, il n'à Comme terminé Translation du Nouveau Testament et à peu près la Moitié de l'Ancien Testament. Cependant, les traductions de Tyndale Ont grandement INFLUENCE Presque each Tranhttp://www.biblestudytools.com/tyn/slation moderne de l'Écriture.

4William Tyndale Empty Re: William Tyndale Jeu 2 Mar - 19:52

Josué

Josué
Administrateur

William Tyndale le père de la Bible anglaise

Nous aimerions aujourd'hui évoquer le souvenir d'un géant de la foi dont on parle peu sur le continent européen et qui a cependant joué un rôle décisif pour la cause de la Parole de Dieu: William Tyndale, le père de la Bible anglaise, qui a été condamné au bûcher par Charles Quint à Vilvoorde (Belgique) le 6 octobre 1536.

"Je défie le pape et toutes ses lois, et si Dieu me prête vie, je ferai qu'en Angleterre le garçon qui pousse la charrue connaisse l'Ecriture mieux que le pape lui-même." Ainsi s'exprimait William Tyndale à Cambridge, vraisemblablement en 1522. Et il tint parole.

Brillant érudit, il parlait l'hébreu, le grec, le latin, l'anglais, l'italien, l'espagnol et le français, "si bien que chacune de ces langues aurait pu être sa langue maternelle". Tyndale avait rencontré Erasme et découvert son Nouveau Testament grec-latin. Saisi par le message de l'Ecriture, il s'était mis à le traduire en anglais. D'abord, il rechercha la protection de Tunstall, évêque de Londres, mais lorsque ce dernier apprit ses intentions, il lui refusa l'accès à son palais. Comment poursuivre cette tâche en Angleterre, alors que les autorités ecclésiastiques emprisonnaient et même condamnaient au bûcher les possesseurs des écrits de Luther?

En 1524, Tyndale quitte sa patrie qu'il ne reverra plus. Il achève sa traduction à Hambourg et la remet à un imprimeur. Des ouvriers trop bavards en informent le prêtre Cochlaeus, qui s'apprête à mettre la main sur l'édition. Tyndale se précipite à l'atelier, saisit ses précieux manuscrits et les emporte à Worms. Son Nouveau Testament y paraîtra en 1525.

Cependant, Cochlaeus a alerté l'évêque de Londres; Tyndale sait donc que les précieux volumes seront saisis à leur arrivée en Angleterre. Pour déjouer l'étroite surveillance qui s'exerce dans les ports, les Nouveaux Testaments sont cachés dans des ballots d'étoffe ou des barils de vin. Beaucoup d'exemplaires sont néanmoins confisqués. Leurs destinataires sont astreints à défiler à cheval, le visage tourné vers la queue de l'animal, et portant visiblement le livre défendu; ils devront le jeter eux-mêmes au feu devant tous, et faire pénitence. Mais les efforts de l'évêque de Londres sont voués à l'échec: la Parole de Dieu est toujours plus ardemment désirée. Chacun veut prendre connaissance de l'ouvrage proscrit et s'ingénie à l'obtenir au mépris des menaces. En désespoir de cause, l'évêque de Londres prie Packington, un négociant de la cité, de mettre à profit ses relations commerciales avec le port d'Anvers, pour accaparer à la source toute l'édition de Tyndale. Muni d'une forte somme d'argent, Packington se rend sur le continent. L'évêque a cru "mener Dieu par le bout du doigt", écrit un chroniqueur de l'époque. Mais en cette entreprise, il ne réussira pas mieux que dans les précédentes. L'adversaire de Dieu fait souvent une oeuvre qui le trompe. Packington, ami secret de Tyndale, arrive chez le traducteur:
– Maître Tyndale, je vous ai trouvé un bon acquéreur pour vos livres.
– Et qui donc?
– L'évêque de Londres!
– Mais, si l'évêque veut ces livres, ce ne peut être que pour les brûler!
– Eh bien qu'importe! D'une manière ou d'une autre l'évêque les brûlera. Il vaut mieux qu'ils vous soient payés; cela vous permettra d'en imprimer d'autres à leur place!
http://www.bible-ouverte.ch/messages/series-etudes-bibliques/84-bible-et-reformation/678-traductions-bible-2.html

5William Tyndale Empty Re: William Tyndale Jeu 2 Mar - 19:55

Josué

Josué
Administrateur

TYNDALE

et la traduction de la Bible en anglais King James


Par FRANÇOIS-JEAN MARTIN1
François-Jean Martin
La version de la Bible en anglais, King James, a été produite en Angleterre en 1611. Nous venons donc de fêter le 400ème anniversaire de cette traduction. Elle a été extrêmement influente dans l’élaboration de nombreuses langues, de la littérature, des métaphores et des idiomes par son utilisation pour d’autres traductions. Il y a aussi de grandes controverses et polémiques autour de cette version de la Bible. Il est impossible aussi de retracer l’histoire de cette version sans parler de celle de Tyndale.

WILLIAM TYNDALE
tyndale
« Je défie le pape et toutes ses lois, et si Dieu me prête vie, je ferai qu’en Angleterre le garçon qui pousse la charrue connaisse l’Écriture mieux que le pape lui-même. »
Ainsi s’exprimait William Tyndale à Cambridge, vraisemblablement en 1522. Et il tint parole. Brillant érudit, il parlait l’hébreu, le grec, le latin, l’anglais, l’italien, l’espagnol et le français. Tyndale avait rencontré Erasme et découvert son Nouveau Testament grec-latin. Saisi par le message de l’Écriture, il s’était mis à le traduire en anglais. D’abord, il rechercha la protection de Tunstall, évêque de Londres, mais lorsque ce dernier apprit ses intentions, il lui refusa l’accès à son palais. À cette époque trouble, les autorités ecclésiastiques emprisonnaient et condamnaient même au bûcher les possesseurs des écrits de Luther et refusaient toute autre version que la traduction en latin de la Bible : la Vulgate. Comment alors poursuivre cette tâche en Angleterre ? En 1524, Tyndale quitte sa patrie qu’il ne reverra plus. Il achève sa traduction à Hambourg et la remet à un imprimeur. Des ouvriers trop bavards en informent le prêtre Cochlaeus, qui s’apprête à mettre la main sur l’édition. Tyndale se précipite à l’atelier, saisit ses précieux manuscrits et les emporte à Worms. Son Nouveau Testament y paraîtra en 1525.

Cependant, Cochlaeus a alerté l’évêque de Londres ; Tyndale sait donc que les précieux volumes seront saisis à leur arrivée en Angleterre. Pour déjouer l’étroite surveillance qui s’exerce dans les ports, les Nouveaux Testaments sont cachés dans des ballots d’étoffe ou des barils de vin. Beaucoup d’exemplaires sont néanmoins confisqués.
Leurs destinataires sont astreints à défiler à cheval, le visage tourné vers la queue de l’animal, et portant ostensiblement le livre défendu ; ils devront le jeter eux-mêmes au feu devant tous, et faire pénitence. Mais les efforts de l’évêque de Londres sont voués à l’échec. Ce traitement public fait connaître à tous l’existence d’une version en langue anglaise et comme la Parole de Dieu est toujours plus ardemment désirée, chacun veut prendre connaissance de l’ouvrage proscrit et s’ingénie à l’obtenir au mépris des menaces.

Un bûcher (autodafé) que l’évêque de Londres organise plus tard, devient une publicité inespérée pour la deuxième édition du Nouveau Testament Tyndale, imprimé cette fois en petit format, pour faciliter la dissimulation des volumes et mieux échapper aux perquisitions. L’homme mortel ne peut lutter contre le Tout-Puissant ni s’opposer à ses plans ! La Parole divine se répand de plus en plus en Angleterre.

Mais les adversaires de la Bible ne désarment pas. Ils tendent un piège à Tyndale. Trop confiant, le traducteur accepte une invitation à un repas chez de prétendus amis ; on met la main sur lui et on l’enferme au château de Vilvoorde en Belgique. Mais Dieu n’abandonnera pas Son serviteur, qui bénéficiera alors d’une extraordinaire faveur – un miracle, – il obtiendra en prison le matériel nécessaire à la traduction de l’Ancien Testament en anglais.

On a retrouvé la lettre que Tyndale adressa de sa cellule au gouverneur de la ville, le marquis de Bergen :

« Je souffre gravement du froid, et je suis affecté par un catarrhe perpétuel, qui s’est beaucoup développé dans mon cachot humide. J’aurais besoin d’un habit plus chaud, car celui que je possède est très mince. Mon manteau est complètement usé, mes chemises sont déchirées ; il me faudrait également un pardessus plus épais. De même, je sollicite de votre part la permission d’avoir une lampe le soir, car il m’est fastidieux de m’asseoir seul dans les ténèbres pendant les longues veilles de l’hiver. Mais ce que je vous demande par-dessus tout, et ce que je sollicite de votre clémence en tout premier, c’est une Bible hébraïque, une grammaire hébraïque et un dictionnaire hébreu, afin que je puisse passer mon temps à étudier. »

En traduisant, Tyndale accomplit sa tâche, étant assuré du secours constant du St-Esprit. Comment pourrait-il la mener à bien sans cette aide, alors qu’il travaille dans des conditions presque inhumaines, dans un donjon humide, exposé aux courants d’air et infesté de vermine, et que sa santé est déjà gravement compromise ? Ce n’est pas sans douleurs qu’est enfantée la Bible anglaise, cette Bible qui, pendant quatre siècles, se répandra plus qu’aucune autre sur la surface du globe.

TYNDALE SUR LE BUCHER
tyndale-2Condamné par Charles Quint, Tyndale monte sur le bûcher le 6 octobre 1536. Ceux qui assistent à son supplice entendent sa dernière prière, prononcée au moment où les flammes lèchent déjà son visage : « Seigneur, ouvre les yeux du roi d’Angleterre… »

Cette ultime requête sera exaucée deux ans plus tard. Les amis de Tyndale ont recueilli sa traduction faite en prison ; ils la complètent et la font imprimer. Il aurait été beaucoup trop dangereux d’indiquer le nom du traducteur sur la page de garde ; aussi cette édition est-elle désignée comme la « Bible de Matthieu » (Matthew’s Bible), selon le prénom de l’imprimeur.

En 1538 donc, un exemplaire de cette édition est remis au roi Henri VIII. Bouleversé par la beauté du texte et la profondeur de son message, le monarque, qui s’est déjà distingué par ses actes d’indépendance à l’égard du pape, passe outre une nouvelle fois les interdictions ecclésiastiques et décrète que cette Bible doit être lue par tous ses sujets. Exauçant la prière de Tyndale sur son bûcher, le Seigneur avait ouvert les yeux du roi d’Angleterre.


La version de King James


King-JamesCette première mesure officielle de tolérance à l’égard de l’Écriture sainte profita à d’autres éditions de la Bible anglaise qui sortirent de presse à la même époque. Le succès de ces versions de la Bible fut éclipsé par une quatrième, la « Bible de Genève » (Geneva Bible, 1560), qu’éditèrent des chrétiens réfugiés dans la ville de Calvin. Ils avaient fui les persécutions ordonnées par Marie Tudor, dite la Sanglante (1553-1558). Cette édition se répandit très largement en Angleterre, dès le moment où la liberté religieuse fut rétablie sous Elisabeth 1ère (1558-1603). Durant un demi-siècle, elle joua un rôle déterminant dans la propagation de la foi et l’édification des croyants, au point qu’on en oublia presque totalement la version de Tyndale. Cependant, la Geneva Bible avait une particularité : son texte était abondamment commenté. Or, plusieurs annotations, rédigées sous le coup de la persécution, contestaient le principe de l’autorité. Il était recommandé aux fidèles de ne pas se soumettre aux rois et aux gouvernements si ces derniers entravaient le libre exercice de leur foi.

En 1603, le roi Jacques VI d’Écosse occupe le trône d’Angleterre, sous le nom de Jacques 1er. Malgré l’éducation presbytérienne qu’il avait reçue, son caractère autoritaire le poussait à préférer le régime épiscopal, et il persécuta les dissidents. Cette accession marque la formation du Royaume-Uni de Grande- Bretagne. Or, le souverain craint que les notes ajoutées à la Geneva Bible ne sapent son autorité auprès de ses sujets, ce qui le conduit, en 1607, à prendre une initiative historique : il charge 54 savants et ecclésiastiques de Londres de procéder à une révision du texte sacré, et d’en préparer une édition qui pourra être recommandée et confirmée du sceau royal.
En se penchant sur les versions existantes, ces érudits redécouvrent la Bible de Tyndale et en reconnaissent toute la valeur. Elle représentera 80 ou 90 % du nouveau texte qui, en 1611, sortira de presse sous la désignation de Version Autorisée du roi Jacques. Au début, son succès sera relatif. Mais la qualité de ce chef-d’oeuvre ne tardera pas à s’imposer, éclipsant toutes les éditions existantes.
Pour certains, fêter les quatre cents ans de sa création semble exagéré à plus d’un titre.

Ainsi, dans l’Histoire de la Grande-Bretagne (Armand Colin, 1980), Roland Marx rappelle qu’à sa création en 1611, la Bible du roi Jacques est un symbole d’absolutisme et de répression. En effet, le roi (1603 – 1625) exige en 1604 « une seule doctrine et une seule discipline, une seule religion dans les dogmes et les rites ». Imposer une traduction unique de la Bible en anglais pour toutes les Églises participe à la construction d’une monarchie absolue. Le roi concentre alors tous les pouvoirs ! Dès 1610, Jacques I instaure donc une monarchie épiscopalienne : la fréquentation dominicale de l’Église paroissiale est obligatoire sous peine d’amende ! Comme des dissidents baptistes, congrégationalistes, presbytériens, puritains, et autres indépendants prétendent avoir le droit d’exister, les contrôles et la répression sont renforcés et aggravent les tensions. Fêter bruyamment l’anniversaire de la Bible « King James » n’est-ce pas, dès lors, un peu audacieux ?



Conclusion


En fait cette histoire nous apprend un principe important. Dieu n’agit pas seulement en dépit des circonstances adverses, mais aussi au travers d’elles. Dieu choisit de travailler par ces moyens afin de démontrer que le progrès de l’Évangile vient de lui plutôt que des capacités humaines. Tout comme Paul qui, dans l’épître aux Philippiens, n’est pas surpris que Dieu ait changé son emprisonnement et la jalousie de ses rivaux en moyens de faire avancer l’Évangile, soyons capables de discerner même au travers des adversités, la seigneurie du Christ à qui rien n’échappe. Bien que les traductions de Luther et d’Olivétan n’aient pas été faites en prison, elles ont été faites dans des périodes de persécution alors que leurs auteurs sont accueillis dans des refuges.

Il est vrai que cette version a été conçue comme un instrument de pouvoir mais, là encore, Dieu reste souverain et il a utilisé cette version de façon puissante. Pendant 350 ans, la Version Autorisée fut, dans les pays anglo-saxons, le best-seller en librairie. On peut dire que la Version Autorisée a modelé le langage et la mentalité de la nation britannique. Songeons un instant à l’extension de la langue de Shakespeare dans le monde, puis au nombre de missionnaires d’expression anglaise qui partirent sous toutes les latitudes pour traduire la Parole divine en dialectes indigènes, au départ de la Version Autorisée. Pensons aux innombrables commentaires, dictionnaires ou concordances de la Bible, conçus selon cette version : et rappelons-nous surtout ce que fut le christianisme en Écosse et en Angleterre, les pays de la Bible, puis aux Etats-Unis actuellement. C’est la Bible de Tyndale qui a édifié ces millions de croyants en leur communiquant le message divin. Par son moyen, le voeu du martyr de 1536 s’est accompli : « Le jeune garçon qui pousse la charrue connaît mieux l’Ecriture que le pape lui-même… »

F-J.M.
NOTE

1. Ce texte est un résumé de mon cours sur la Réforme protestante que je donne pour la formation des guides et conférenciers des villes et pays d’art et d’histoire. Ce cours est ponctué de portraits des réformateurs pour le rendre plus vivant. Ce travail a été fait à partir de nombreux ouvrages, nous citerons ici deux d’entre eux : pour le cadre général le Précis d’Histoire de l’ Église J.M. Nicole Ed. Institut Biblique Nogent sur Marne, 1972 et pour Tyndale, L’histoire de la Bible, J.H.Alexander, La Maison de la Bible, 1973
http://www.servir.caef.net/?p=7346

6William Tyndale Empty Re: William Tyndale Jeu 2 Mar - 20:00

Josué

Josué
Administrateur

Voila comment et traduit Jean 1:1
1 In the beginnynge was the worde and the worde was with God: and the worde was God.
http://www.biblestudytools.com/tyn/john/1.html

7William Tyndale Empty Re: William Tyndale Jeu 9 Mar - 0:34

Invité


Invité

C'est quoi deja l'histoire de Tyndale?
(Je la connaîs tu sais)

8William Tyndale Empty Re: William Tyndale Jeu 9 Mar - 1:58

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

L'influence de William Tyndale sur les traductions à venir


William Tyndale Img_8426-51c95f0

À lire en anglais
http://www.tbsbibles.org/pdf_information/238-1.pdf

Encyclopædia Universalis
TYNDALE WILLIAM
(1494-1536)
Réformateur anglais, mort martyr, traducteur de la première Bible imprimée en anglais, William Tyndale (Tindal, Tindale) appartenait à une famille du pays de Galles, marquée par l'influence de Wyclif. Il étudie à Oxford puis à Cambridge où il se consacre principalement à l'apprentissage des langues bibliques ; se promettant que désormais « en Angleterre le jeune garçon qui pousse la charrue connaîtrait l'Écriture mieux que le pape », il entreprend une traduction anglaise du Nouveau Testament. Ne pouvant la publier en Angleterre, il s'embarque, en 1524, pour Hambourg et la fera imprimer en 1525 à Cologne, puis à Worms l'année suivante. Entre-temps, il rencontre Luther à Wittenberg et il se montre définitivement acquis aux idées de la Réforme. Réfugié aux Pays-Bas où il poursuit son œuvre de traduction, il fait figure de chef des premiers luthériens contre lesquels Henri VIII tente de mobiliser Érasme et auxquels s'en prend Thomas More dans un Dialogue concerning Tyndale (1528) et dans The Supplication of Souls (1529). À la réponse de Tyndale, Answer to Sir Thomas More's Dialogue (1530), More réplique à son tour par une Computation of Tyndale's Answer (1532). Cependant, les copies que Tyndale envoie en Angleterre de son Nouveau Testament sont interceptées par Tunstall, évêque de Londres, qui en fait ainsi brûler 18 000 environ. Entre-temps, Tyndale avait entrepris de traduire l'Ancien Testament ; il fit paraître le Pentateuque en 1530 et en 1531, après avoir publié deux ouvrages Parable of the Wicked Memmon (1528) et Obedience of a Christian Man (1528) qui posent les deux grands principes de la Réforme anglaise : ceux de l'autorité des Écritures et de la suprématie du roi dans l'État.

Mais Tyndale est arrêté à Anvers en 1535. Convaincu d'hérésie, il est emprisonné au château de Vilvorden, près de Bruxelles, et condamné au supplice. En octobre 1536, sur l'ordre de Charles Quint, il est saisi dans la cour du château et étranglé, puis l'on fait brûler son corps. Mais l'année suivante, une nouvelle confession de foi est publiée en Angleterre qui prescrit que chaque église aura désormais une Bible anglaise. Or, l'édition qui fut utilisée pour cette universelle diffusion fut préparée par Cranmer et par Miles Coverdale, un collaborateur de Tyndale, à partir de la version de ce dernier. Ainsi la Great Bible attachée à un pilier dans chaque église paroissiale fut-elle, selon le vœu de Tyndale, régulièrement lue aux fidèles de sorte que les enfants eux-mêmes se familiarisèrent avec elle, jusqu'à en apprendre par cœur de longs passages.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

9William Tyndale Empty Re: William Tyndale Jeu 9 Mar - 1:59

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Les prédecesseurs de William Tyndale


735 :Bède le Vénérable traduit l'év. de Jean à partir de la Vulgate, juste avant de mourir.

1382: John Wycliffe traduit la Bible du latin. C'est la première Bible complète en anglais.

1538: Version William Tyndale: Il s'exile à Worms pour éditer son NT (1525). Il traduit ensuite une grande partie de l'AT jusqu'à ce qu'il soit arrêté et condamné au bûcher. Sa traduction est basée sur les textes hébreux et grecs. Ses amis terminent son travail et l'AT sort de presse 2 ans après sa mort.

1611: "Version autorisée du roi Jacques" dont la majeure partie est constituée par le texte de Tyndale.
Cette Bible a été la plus répandue dans le monde.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

10William Tyndale Empty Re: William Tyndale Jeu 9 Mar - 6:34

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Comment Tyndale traduit Jean 1:1 car c'est une question posé par un membre et aussi Luther et je sais Marmonhie que tu connais ses langues.
D'avance merci.

11William Tyndale Empty Re: William Tyndale Jeu 9 Mar - 16:05

papy

papy

Mikael a écrit:Comment Tyndale traduit Jean 1:1 car c'est une question posé par un membre et aussi Luther et je sais Marmonhie que tu connais ses langues.
D'avance merci.
voici la question posé sur Tyndale.
https://meilleurforum-net.1fr1.net/t10854-kiya-apelete-daniel

12William Tyndale Empty Re: William Tyndale Jeu 9 Mar - 17:28

samuel

samuel
Administrateur

papy a écrit:
Mikael a écrit:Comment Tyndale traduit Jean 1:1 car c'est une question posé par un membre et aussi Luther et je sais Marmonhie que tu connais ses langues.
D'avance merci.
voici la question posé sur Tyndale.
https://meilleurforum-net.1fr1.net/t10854-kiya-apelete-daniel
Et c'est dommage que Daniel ne vient plus pour en parler.

13William Tyndale Empty Re: William Tyndale Mer 15 Mar - 14:41

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Le nouveau testament traduit par TYndale à eté interdit pour une des raisons qui a traduit Colosiens 1:24 le mot congrégation au lieu d'église , il ne voulait sûrement pas s'assimiler à l'église catholique.

14William Tyndale Empty Re: William Tyndale Mer 15 Mar - 15:34

Invité


Invité

Bon point!
Bravo William!

15William Tyndale Empty Re: William Tyndale Jeu 16 Mar - 10:37

chico.

chico.

Patrice1633 a écrit:Bon point!
Bravo William!
Il en est mort suite a cette traduction.

16William Tyndale Empty Re: William Tyndale Dim 19 Mar - 16:28

papy

papy

William Tyndale Tyndal10

17William Tyndale Empty Re: William Tyndale Mar 4 Juin - 15:24

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Il a dit ses paroles.
Si Dieu me prête vie, je ferai qu'en Angleterre  le jeune garçon qui pousse la charrue connaisse les écritures mieux que vous.

18William Tyndale Empty Re: William Tyndale Mar 16 Fév - 15:11

Josué

Josué
Administrateur

16.02.2021


  • La traduction de la Bible en anglais par William Tyndale, ou la réorganisation du pouvoir



Au début du xvie siècle, le roi Henri VIII est encore très proche du pape. En 1521, suite à l’écriture de l’Assertio septem sacramentorum, en faveur des sacrements traditionnels, le pape Léon X le nomme même : défenseur de la foi [ltr][1][/ltr][ltr][1]J-P Morreau, L’Angleterre des Tudors, 1485-1603, Paris, 2000,…[/ltr]. Ainsi la politique linguistique de la papauté concernant la Bible est-elle intrinsèquement liée à celle de la Couronne d’Angleterre. Les clercs européens puisent leur interprétation dans un unique texte : la Vulgate, une Bible en latin traduite du grec, de l’hébreu et de l’araméen par saint Jérôme [ltr][2][/ltr][ltr][2]Saint Jérôme a traduit la Bible en latin au ive siècle après…[/ltr]. Le latin est la langue de l’Église, l’anglais, celle du peuple. En 1407, John Wycliffe est condamné pour hérésie pour avoir traduit et produit la première Bible en anglais en 1380.

[ltr]2[/ltr]Un siècle plus tard, William Tyndale, théologien, érudit qui parle huit langues [ltr][3][/ltr][ltr][3]D. Daniell, William Tyndale, A biography, New Haven / Londres,…[/ltr], évoque son projet de traduire la Bible en anglais dès les années 1520. Il essaie dans un premier temps d’avoir le consentement de la Couronne. En 1523, William Tyndale demande l’approbation à l’évêque de Londres, Cuthbert Tunstall, lequel refuse, prétextant un projet trop radical : d’une part, parce qu’après John Wycliffe, personne ne s’y est risqué en raison de l’interdiction ; et d’autre part, parce que la Bible est le texte gardé de l’Église, alors proche du roi. Traduire la Bible est alors encore vu comme un acte hérétique.

[ltr]3[/ltr]William Tyndale n’abandonne toutefois pas son projet et s’exile pour traduire et publier sa version de la Bible en anglais. Le Nouveau Testament est imprimé par Peter Schoeffer en 1526 à Worms. Dans une lettre datée du 24 février 1527, Robert Ridley, chapelain de Cuthbert Tunstall, évoque le texte de William Tyndale en parlant d’un texte commun et vulgaire proche des hérétiques luthériens. Il y critique également les annotations des évangiles de Marc et Matthieu présents dans la première édition [ltr][4][/ltr][ltr][4]A. W Pollard, Records of the English Bible, Oxford, 1911…[/ltr]. Cette lettre fait référence aux commentaires et annotations de Tyndale qui apparaissent dans les fragments de Cologne [ltr][5][/ltr][ltr][5]William Tyndale avait dans un premier temps tenté de faire…[/ltr] expliquant l’interprétation qu’il faut avoir du texte. Ces annotations sont absentes de l’édition de Worms [ltr][6][/ltr][ltr][6]D. Daniell, « Introduction », dans The New Testament translated…[/ltr]. Suivent ensuite des versions révisées du Nouveau Testament publiées à Anvers [ltr][7][/ltr][ltr][7]William Tyndale se rend à Anvers, car nombreux sont les…[/ltr], en 1534 et 1535, complétées d’un glossaire.

[ltr]4[/ltr] William Tyndale, en traduisant la Bible en langue vulgaire défie le pape et le roi qui lui ont interdit de le faire. Il ne s’agit pas pour lui d’une simple traduction, mais d’une interprétation autre que celle faite par l’Église de la Bible d’où l’importance qu’il attache à ce projet. En rendant le texte accessible à tous, William Tyndale veut prouver au peuple et au roi, que les Écritures ont été détournées par l’Église qui les interprèterait à son avantage. Le traducteur veut démontrer que la Bible n’octroie aucun pouvoir à l’Église. Selon lui, elle se serait attribué un pouvoir et un rôle qu’elle n’a pas. Il semblerait donc que la traduction de la Bible permette à William Tyndale de prouver que les pouvoirs en Europe occidentale ne sont pas distribués comme ils le devraient.

[ltr]5[/ltr] Le sens de la Bible en anglais par William Tyndale, ainsi que la raison de sa traduction ne peuvent se comprendre que dans l’ensemble de son œuvre. L’auteur n’a eu de cesse d’expliquer sa démarche et l’importance de posséder le texte sacré dans une langue que le peuple comprend. Ces traités, comme des annotations de sa traduction, permettent d’éclairer la raison de sa traduction, à savoir expliquer la hiérarchie des pouvoirs, selon lui faussée par la papauté. Les quelques traités cités ci-dessous, sont aussi une analyse de la Bible et de la vision de la politique et de la religion de William Tyndale. Ils sont la clé de lecture de la Bible qu’en fait l’auteur et le traducteur.

[ltr]6[/ltr] D’abord son œuvre majeure après la traduction de la Bible [ltr][8][/ltr][ltr][8]Ibid., p. 223-224.[/ltr] : The Obedience of a Christian Man and how Christian Rulers Ought to Govern, a été publiée pour la première fois en 1526 à Anvers par Johannes Hoochstraten. Il y explique les devoirs du chrétien et y redéfinit les pouvoirs de chacun critiquant vivement la papauté. L’auteur s’appuie sur des passages de la Bible pour justifier et expliquer sa vision du pouvoir.

[ltr]7[/ltr]The Practice of Prelates Compyled by the Faythfull and Godly Learned ManA short title catalogue of books printed in England, imprimé en 1530, l’ouvrage le plus polémique de William Tyndale est aussi essentiel pour comprendre sa démarche. Si l’ensemble de l’œuvre consiste en une analyse et une critique du divorce d’Henri VIII d’avec Catherine d’Aragon car contraire à la Bible, il y critique de nouveau le pape qu’il accuse de diviser la nation anglaise laquelle doit retrouver, selon l’auteur, sa place et sa suprématie. Tout comme dans le premier ouvrage cité, l’auteur s’appuie sur des passages de la Bible en anglais qui lui permettent de justifier son propos, et affirmer qui détient l’autorité.

[ltr]8[/ltr] L’ensemble de l’œuvre de William Tyndale, les textes de la Bible exceptés, est publié à Londres en 1573 par John Day [ltr][9][/ltr][ltr][9]John Day (1522-1584) est un imprimeur et vendeur protestant…[/ltr]. Les textes sont complétés par une préface et une biographie illustrée, tirées de l’ouvrage Acts and Monuments de John Foxe [ltr][10][/ltr][ltr][10]Acts and Monuments, communément appelé le livre des Martyrs,…[/ltr]. Les citations de William Tyndale ici utilisées sont extraites de cette compilation dont une copie se trouve à la Henry. E Huntington Library and Art Gallery [ltr][11][/ltr][ltr][11]The Whole Workes of W. Tyndall, John Frith, and Doct. Barnes,…[/ltr].

[ltr]9[/ltr] Plusieurs interrogations se posent à la lecture de l’œuvre de Tyndale pour tenter de comprendre sa démarche. Pourquoi décider de traduire la Bible au péril de sa vie ? Quel est le sens de cette traduction ? Est-ce l’acte de traduire ou la traduction elle-même qui est considérée comme hérétique ? Quel est le message de William Tyndale ? Défie-t-il vraiment l’autorité de l’Église et de Dieu en traduisant le Nouveau Testament ?

[ltr]10[/ltr] La lecture de l’œuvre de William Tyndale met en lumière plusieurs points importants soulignant que la traduction de la Bible est pour lui un réel enjeu de pouvoir. Plus qu’une traduction, son texte en langue vulgaire est un réel réquisitoire contre la papauté qui usurpe selon l’auteur un pouvoir qu’il ne détient pas. Il entend en fait réorganiser les pouvoirs comme il se doit et ainsi redonner l’autorité suprême à Dieu sur Terre et l’autorité du roi sur son royaume.

[ltr]11[/ltr] William Tyndale traduit la Bible en anglais, parce qu’il estime que la Vulgate est constituée d’erreurs et de mauvaises interprétations de saint Jérôme. Il est essentiel pour lui de revenir aux textes originels qui offrent bien plus de nuances que le texte en latin selon lui. Sa Bible en langue vulgaire est destinée au peuple et c’est pour cette raison « que les Écritures doivent être mises à la lumière [ltr][12][/ltr][ltr][12]William Tyndale explique pourquoi il a voulu traduire et…[/ltr] ».William Tyndale considère que les Anglais ne doivent pas se contenter d’écouter les clercs. La traduction de la Bible lui permet surtout de remettre l’Eglise en question. Dans Obedience of a Christian man, comme dans The Practice of Prelates, il dépeint l’Église et le pape comme une gigantesque imposture affectant l’Angleterre. William Tyndale fonde sa réflexion sur l’Ancien et le Nouveau Testament. Chaque argument contre le pape est accompagné d’une citation des Écritures en anglais. John Foxe dans sa biographie de l’auteur rapporte qu’au cours d’un dîner, William Tyndale, aurait affirmé : « Je défie le pape et toutes ses lois ; si Dieu m’épargne encore quelques années, je ferai en sorte que le garçon qui conduit la charrue en sache plus de la Bible que vous tous [ltr][13][/ltr][ltr][13]J. Foxe, The Life of William Tyndall, dans WWT, fol. Bi.[/ltr]. » Il veut prouver ainsi qu’il est plus en mesure d’enseigner les saintes Écritures que le pape dont on peut se passer.

[ltr]12[/ltr] Selon William Tyndale, le pape vend ce que Dieu offre. Il le considère comme le vicaire du mal. C’est ce qu’il décrit dans un chapitre de The Practice of Prelates au titre évocateur : « Comment le pape a reçu son royaume du mal et comment il le redistribue [ltr][14][/ltr][ltr][14]W. Tyndale, The Practice of Prelates Compyled by the Faythfull…[/ltr]. » Il y a un vrai enjeu de pouvoir à traduire la Bible et à la rendre accessible. Il s’agit pour William Tyndale de reconstruire la hiérarchie des pouvoirs et de redonner à Dieu l’autorité suprême, que le Pape s’est attribuée. L’autorité du pape n’a pour l’auteur aucun fondement crédible, puisque dans la Bible, il n’est nullement question d’un souverain pontife.

[ltr]13[/ltr] Dans The Practice of Prelates, William Tyndale retrace l’histoire de la papauté pour en montrer les méfaits. Dans Obedience of a Christian Man, il montre l’absurdité de la situation et de la hiérarchie au sein de l’Église. Le pape a pris selon lui, la place et le pouvoir du Christ qui ne lui reviennent pourtant pas. Il est inconcevable et incohérent que les évêques prêchent au nom du pape :

[ltr]14[/ltr]
Si le Pape est représenté par Aaron et le Christ par Moïse, alors pourquoi le Pape ne suit pas la loi et la doctrine du Christ, comme le faisait Aaron avec Moïse … Les apôtres ne prêchaient pas au nom de Pierre mais du Christ […] [ltr][15][/ltr][ltr][15]W. Tyndale, Obedience of a Christian Man and how Christian…[/ltr].

[ltr]15[/ltr] Les traités de William Tyndale sont aussi importants que la traduction de la Bible, car ils sont une explication de texte. Sa compréhension de la Bible ne permet pas l’existence d’une Église et, par conséquent, d’intermédiaire avec Dieu. William Tyndale interprète l’interdiction de traduire la Bible en langue vulgaire par le fait que l’Église veuille garder le peuple dans l’obscurité : ce dernier ne connaissant pas le latin, il ne peut comprendre le sens des Écritures qui expliquent pourtant la distribution des pouvoirs. Le pape à travers le clergé trompe le peuple qui lui voue une admiration et un respect injustifiés. William Tyndale en se plongeant dans les Écritures démontre que le pape détient un faux pouvoir puisqu’il n’est écrit nulle part selon lui qu’il doit y avoir d’intermédiaire avec Dieu. Il qualifie la papauté d’antéchrist de Rome [ltr][16][/ltr][ltr][16]Ibid., p. 115.William Tyndale consacre un chapitre aux faux…[/ltr], ou encore de vicaire de Satan [ltr][17][/ltr][ltr][17]The Practice. Voir le chapitre sur la corruption de la Bible…[/ltr] qui s’est créé un royaume dans lequel il est roi. Or, il n’en est rien. La Bible existe avant l’Église, avant le pape selon William Tyndale. De fait, le pape n’a pas de raison d’être. C’est toute la théorie protestante que l’on retrouve dans la pensée de William Tyndale, pour qui la vérité se trouve dans la Bible. La vérité qu’il tire des Écritures est que personne, pas même le pape ne peut prétendre être un médiateur avec Dieu, car la foi est un don de Dieu. Or, si la vérité est dans la Bible, il est fondamental pour le théologien que le texte soit lu et compris de tous. Il justifie ainsi pleinement la traduction de la Bible [ltr][18][/ltr][ltr][18]R. S. Werell, The Theology of William Tyndale, Cambridge, 2006,…[/ltr].

[ltr]16[/ltr] Toutefois, même traduit en anglais, William Tyndale comprend que le texte n’est pas forcément accessible à tous. C’est pour cette raison qu’il complète sa traduction de préfaces et de traités afin d’expliquer sa compréhension de la Bible. Il se réfère ainsi à la seconde épître à Timothée dans laquelle Paul explique qu’il est important d’enseigner la Bible. L’auteur rajoute qu’il faut le faire différemment de la papauté, c’est-à-dire en restant au plus proche du texte, en ayant pour seul objectif de restaurer la parole de Dieu sans velléité de pouvoir. L’enseignement de la Bible est un devoir que tous peuvent remplir [ltr][19][/ltr][ltr][19]W. Tyndale, A Prologue by William Tyndall, shewyng the Use of…[/ltr]. Il établit également dans cette logique un glossaire dans lequel il donne des définitions, explique ses choix de traduction et les racines des mots [ltr][20][/ltr][ltr][20]W. Tyndale, A Table expoundyng certayne wordes in the first…[/ltr]. Il éclaire le lecteur sur sa démarche de traducteur et aussi sur la difficulté de l’acte de traduire. Cette liste de vocabulaire permet de rendre encore plus intelligible la Bible.

[ltr]17[/ltr] Tous les traités de William Tyndale lui permettent d’expliquer qu’en plus d’usurper des pouvoirs et de corrompre les Écritures, le pape encourage la désobéissance au roi en lui refusant toute souveraineté [ltr][21][/ltr][ltr][21]R. S Werell, The Theology of William Tyndale, op. cit., p. 160.[/ltr]. Traduire la Bible lui permet de démontrer l’imposture du pouvoir du pape et donc de rétablir la hiérarchie en redonnant au roi ses pouvoirs. En rendant le texte accessible à tous, William Tyndale veut démontrer la mauvaise lecture du texte faite par l’Église et le pape. L’anglais permet pour l’auteur de rendre la vérité et de redonner au roi son autorité que le pape bafoue.

[ltr]18[/ltr] En lisant et en traduisant la Bible, William Tyndale tire la conclusion qu’il n’y a pas plus haute autorité que celle de Dieu, lequel redistribue les pouvoirs et notamment au roi dans son royaume, qui a alors l’autorité suprême reçue de Dieu. « Dieu a donné des lois à toutes les nations, et dans tous les pays, il a mis des rois, des gouverneurs […] [ltr][22][/ltr][ltr][22]Obedience, p. 109.[/ltr]. » Mais Dieu n’a en revanche donné aucun pouvoir au pape, aux évêques, aux moines ou encore aux frères, peut-on lire dans Obedience. Comprendre les Écritures, c’est ainsi comprendre la structure hiérarchique de la société avec à sa tête le roi. Il propose une hiérarchie séculaire allant des rois aux pères, maîtres dans leur household, une conception de l’ordre social reprise par William Harrison et Thomas Smith [ltr][23][/ltr][ltr][23]La société anglaise hiérarchisée avec Dieu à sa tête, et le roi…[/ltr]. Par cette réorganisation du pouvoir, William Tyndale, en proposant un nouveau modèle de société, démantèle la structure hiérarchique médiévale [ltr][24][/ltr][ltr][24]D. M Appelbaum, « Biblical nationalism and the…[/ltr]. Chacun doit alors respecter l’autorité des plus hauts pouvoirs, à savoir l’autorité royale. Les rois sont là pour gouverner leurs sujets qui lui doivent obéissance. [ltr][25][/ltr][ltr][25]Obedience, p. 111.[/ltr]. Le pape se substitue donc à l’autorité de Dieu et à celle du roi. Traduire la Bible permet ainsi à la nation de retrouver une place forte qui dépend du roi et non plus du pape. William Tyndale prône une rupture avec l’Église catholique qui nuit à la nation anglaise en voulant la dominer.

[ltr]19[/ltr] L’auteur, bien qu’allant contre la décision du roi en traduisant la Bible et en publiant ses traités, ne lui est donc pas opposé. Il se réfère à l’Exode pour faire respecter l’ordre établi et en conclue que résister au roi, c’est résister à Dieu. William Tyndale rappelle également les devoirs des rois, à savoir faire régner l’ordre et la justice. Le roi doit être craint, d’où l’importance qu’il possède de larges pouvoirs. En revanche, les rois ne doivent pas se combattre et encore moins défendre la fausse autorité du pape selon William Tyndale. Redonner les pouvoirs au roi, c’est aussi redonner aux Anglais un rôle dans leur nation. Les hommes sont assez sages pour savoir comment agir. Et quoi qu’il en soit, personne n’est exempté de l’autorité du Christ à la fin, ni le pape, ni les évêques, ni les moines, ni les frères, ni le roi [ltr][26][/ltr][ltr][26]Ibid., p. 122-143.[/ltr]. Selon John Foxe, « Personne n’a restauré la réputation du Royaume d’Angleterre, comme l’a fait William Tyndale [ltr][27][/ltr][ltr][27]J. Foxe, « Preface », dans The Life of William Tyndall,…[/ltr]. »

[ltr]20[/ltr] On peut d’ailleurs voir la suprématie de la nation anglaise au travers du choix spécifique de traduction. William Tyndale ne traduit pas littéralement le texte grec, il l’interprète également. Naomi Tadmore explique comment les termes en hébreu d’ami et d’amitié ont été traduits par l’auteur par les mots « voisin » et « voisinage ». L’expression « aime tes amis » devient « aime tes voisins » dans la version anglaise [ltr][28][/ltr][ltr][28]N. TadmoreThe Social universe of the English Bible. Scripture,…[/ltr]. On peut alors comprendre la phrase comme « aime un autre anglais », et même un possible ennemi, mais quelqu’un de la même nation, alors que dans le texte originel, il n’y a pas cette idée de proximité. William Tyndale en filigrane explique que la nation, un peuple uni avec à sa tête un roi puissant, doit retrouver sa place, et par conséquent ne plus être dominée par Rome. Suivant cette logique, William Tyndale décide de traduire le mot grec ekklesia, (communément traduit par le terme Église) par le terme Congregation critiquant de fait la légitimité de l’Église. C’est cette traduction qui est notamment à l’origine de la querelle de vocabulaire entre Thomas More et William Tyndale qui se répondent par traités interposés. Thomas More, dans son Dialogue Concerning Heresies[ltr][29][/ltr][ltr][29]Thomas More, à la demande de Cuthbert Tunstall, publie en 1529…[/ltr], ne critique pas tant le fait que William Tyndale ait traduit la Bible, mais plutôt le choix des mots qui, selon lui, altère le sens de la Bible. Il considère qu’il n’existe qu’une Église, alors qu’il existe toutes sortes de congrégations. De fait, selon lui, William Tyndale, en usant du mot congrégation, désacralise l’Église et se rend coupable d’hérésie [ltr][30][/ltr][ltr][30]The Thought and Culture of the Anthology of Tudor Prose.…[/ltr]. Au contraire, pour William Tyndale, l’Église n’a pas lieu d’être car c’est une usurpation. Le conflit de vocabulaire est aussi un conflit théologique.

[ltr]21[/ltr] Pourtant, c’est bien le choix du vocabulaire, le choix de l’anglais et la structure des phrases qui font que William Tyndale redonne à l’Angleterre sa langue nationale. Toute son œuvre est en anglais, à une époque où le latin demeure la langue de la culture. Un anglais clair et moderne pour le xvi e siècle, car son but est que tous les Anglais puissent lire la Bible. On retrouve également cette idée chez Martin Luther qui a lui modernisé la langue allemande. Dans les années 1520, l’anglais et l’orthographe ne sont pas encore unifiés. La langue est encore un mélange de normand, d’anglo-saxon et de termes latins. L’anglais n’est pas une langue noble, et l’idée que la littérature puisse être en langue vulgaire est impensable [ltr][31][/ltr][ltr][31]D. Daniell, « Introduction », art. cité, p. vi.[/ltr]. Il n’y a pas encore d’anglais standard, et l’usage de dialectes est courant [ltr][32][/ltr][ltr][32]V. Salmon, Language and Society in Early Modern England.…[/ltr]. Sans modèle pour traduire, Tyndale veut rendre le texte intelligible avec un vocabulaire simple que les Anglais sans notions de latin puissent comprendre. Il fait des phrases courtes avec sujet-verbe-complément, alors très rares en ce début de siècle. Le choix de l’hébreu et du grec, comme langues de départ, est réfléchi car selon William Tyndale, le grec et l’hébreu offrent mille fois plus de possibilités que le latin ne le permet avec l’anglais. En effet, selon lui, il est plus compliqué de trouver des termes équivalents en latin, alors que le grec et l’hébreu peuvent être traduits mot pour mot en anglais [ltr][33][/ltr][ltr][33]Obedience, p. 102.[/ltr]. Le grec est pour l’auteur plus proche de l’anglais que ne l’est le latin. William Tyndale opte pour un vrai choix linguistique. Pour lui, l’anglais est non seulement la langue adéquate pour véhiculer le sens des Écritures, mais c’est en plus une langue supérieure au latin. Il entend ainsi réussir là où Wycliffe, en reprenant la structure directe du latin avec le verbe à la fin, a échoué. En modernisant l’anglais, l’humaniste entend donner à l’Angleterre une langue forte d’où le fait qu’il soit désormais souvent considéré comme le père de la « prose anglaise » [ltr][34][/ltr][ltr][34]P. Jones, « The miracle of “and” », The Spectator, Londres, 8…[/ltr]. William Tyndale allège en effet la langue en utilisant des verbes, en supprimant les participes et en ajoutant la conjonction and  [ltr][35][/ltr][ltr][35]Ibid.[/ltr], si bien que la syntaxe de l’anglais devient accessible et compréhensible de tous.

[ltr]22[/ltr]Dès le 24 mai 1530, Tyndale est banni comme hérétique à cause de sa traduction. Le 22 juin 1530, le roi Henri VIII interdit l’utilisation de toute traduction des écritures de Tyndale. Il est pendu et brûlé le 6 octobre 1536. La proclamation royale bannit toutes les traductions de la Bible et du Pentateuque de Tyndale. Pourtant, ce sont bien les arguments décrits dans Obedience et dans The Practice of Prelates que le roi Henri VIII reprend lors de la Réforme pour se séparer de l’Église. Avec sa traduction de la Bible, texte repris à 80 % selon une étude de David Daniell dans le texte de la Great Bible de 1611 de Jacques Ier, William Tyndale a été un précurseur de l’Église anglicane et a redonné à la nation la place qu’il voulait qu’elle ait avec un vocabulaire fort. L’érudit a passé ainsi la fin de sa vie à défendre sa traduction et ses idées en contestant le pouvoir de l’Église pour rétablir la hiérarchie des pouvoirs telle que décrite dans la Bible.

Notes


  • [ltr][1][/ltr]
     J-P Morreau, L’Angleterre des Tudors, 1485-1603, Paris, 2000, p. 51.

  • [ltr][2][/ltr]
     Saint Jérôme a traduit la Bible en latin au ive siècle après une requête du pape Damase. Cf. C. R. Thompson, The Bible in English 1525-1611, Washington, 1958, p. 2.

  • [ltr][3][/ltr]
     D. Daniell, William Tyndale, A biography, New Haven / Londres, 1994.

  • [ltr][4][/ltr]
     A. W Pollard, Records of the English Bible, Oxford, 1911 p. 122-123.

  • [ltr][5][/ltr]
     William Tyndale avait dans un premier temps tenté de faire publier sa traduction de la Bible en anglais à Cologne par Peter Quentell dans un format in quarto. Mais le projet découvert, la publication est interrompue. C’est ce que l’on appelle les fragments de Cologne. Cette version inachevée est composée d’un prologue et de l’évangile selon Matthieu jusqu’au chapitre 22 et comporte de nombreuses notes que l’on ne retrouve pas dans la version du Nouveau testament de 1526. Voir R. S. Werell, The Roots of William Tyndale’s theology, Cambridge, 2013, p. 50.

  • [ltr][6][/ltr]
     D. Daniell, « Introduction », dans The New Testament translated by William Tyndale, W. R Cooper éd., Londres, 2000 p. xi.

  • [ltr][7][/ltr]
     William Tyndale se rend à Anvers, car nombreux sont les imprimeurs qui ne prêtent pas attention ni à la langue ni à la nature des textes. De plus des intermédiaires allemands et néerlandais installés à Londres permettent de faciliter la tâche des auteurs en s’occupant de l’acheminement du texte de l’Angleterre vers les imprimeurs. Voir D. Daniell, William Tyndale…op. cit., p. 117.

  • [ltr][8][/ltr]
     Ibid., p. 223-224.

  • [ltr][9][/ltr]
     John Day (1522-1584) est un imprimeur et vendeur protestant connu pour avoir imprimé l’œuvre majeure de John Foxe sur les martyrs. A. Pettegree, « Day, John (1521/2–1584) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford, 2004.

  • [ltr][10][/ltr]
     Acts and Monuments, communément appelé le livre des Martyrs, retrace la persécution des protestants du ier siècle jusqu’au début du xvisiècle. Imprimé pour la première fois par John Day en 1563, l’ouvrage dans la mouvance de la politique religieuse de la reine connait un fort succès si bien qu’il est imprimé huit fois entre 1563 et 1589.

  • [ltr][11][/ltr]
     The Whole Workes of W. Tyndall, John Frith, and Doct. Barnes, three worthy martyrs and principall teachers of this Churche of England collected and compilled in one tome togither, beyng before sacattered and now print here exhibited to the Church.To the prayse of God, and profite of all good Christian readers comprend toute l’œuvre de William Tyndale, John Frith et Robert Barnes. Les trois auteurs sont décrits comme des martyrs par John Foxe qui a participé cette compilation avec le concours de l’imprimeur John Day. Il s’agit d’un ouvrage imprimé en 1573, même s’il est indiqué que la première partie concernant William Tyndale a été achevée en 1572. Cette première partie comporte 510 pages. Les pages ne sont indiquées en chiffres arabes que pour la reproduction des textes de William Tyndale qui comporte 478 pages. Mais il existe une double pagination. L’ensemble de la compilation est paginée en feuillets avec des lettres et des chiffres romains. Ainsi par exemple, les quatre premiers feuillets sont indiqués de la sorte de Ai à Aiiii, les quatre suivants de Bi à Biiii et ainsi de suite. La partie nous concernant se termine par un indexe au feuillet Ggii. Pour des raisons pratiques les feuillets ne seront indiqués que lorsque les pages ne le sont pas. Dans cette même optique, tous les textes de William Tyndale cités seront tirés de cette compilation pour laquelle l’abréviation WWT sera utilisée. Les titres des traités en revanche seront précisés.
    Le texte qui se trouve à la Henry. E Huntington Library and Art Gallery a été entièrement numérisé et est disponible sur la plateforme Early English Books online sous réserve de droits. Il s’agit d’une base de données donnant accès au contenu de 100 000 ouvrages imprimés au Royaume-Uni et en Amérique du Nord entre 1473, date de la première publication en Angleterre par l’imprimeur William Caxton, et 1700. Les ouvrages répertoriés pour la période concernée sont tirés du catalogue réalisé par Alfred William Pollard et Gilbert Richard Redgrave : A short title catalogue of books printed in England, Scotland, and Ireland and of English books printed abroad, 1475-1640, Londres, 1926.

  • [ltr][12][/ltr]
     William Tyndale explique pourquoi il a voulu traduire et réinterpréter la Bible en anglais dans une préface du 17 janvier 1530, soit cinq ans après la publication de sa première traduction du Nouveau Testament. Cf. W. Tyyndall, The Preface of Master William Tyndall that he made before the five books of Moses, called Genesis (désormais Preface), dans WWT, p. 1-3.

  • [ltr][13][/ltr]

19William Tyndale Empty Re: William Tyndale Mer 17 Fév - 17:15

papy

papy

Mais pourquoi le clergé et même le roi d’Angleterre, Henri VIII, étaient-ils aveuglés quant à l’utilité d’une traduction en langue vulgaire, comme celle de Tyndale? Érasme, l’érudit catholique, exposa l’une des raisons en ces termes: “Les livres sacrés condamnent en maints endroits les vices des pasteurs et des princes, et si les gens les lisaient, ils murmureraient contre ceux qui les dirigent.” Mais ce n’était pas seulement l’idée d’une traduction en langue vulgaire qui suscitait des objections. Le roi s’élevait aussi contre les “gloses pernicieuses”,

20William Tyndale Empty Re: William Tyndale Mer 11 Aoû - 18:18

Josué

Josué
Administrateur

https://www.jw.org/fr/la-bible-et-vous/histoire/traducteurs-de-la-bible/william-tyndale-attachait-valeur-bible-extrait/

21William Tyndale Empty Re: William Tyndale Ven 4 Fév - 8:17

chico.

chico.

https://www.jw.org/fr/bibliothèque/videos/#fr/mediaitems/FeaturedLibraryVideos/docid-502017150_1_VIDEO

22William Tyndale Empty Re: William Tyndale Mar 29 Mar - 12:34

Josué

Josué
Administrateur

29.03.2022

William Tyndale 10010710

Le nom de Dieu en Genèse 15:2 dans la traduction du Pentateuque par William Tyndale (1530).

La première fois que le nom personnel de Dieu apparaît dans une Bible en anglais, c’est en 1530, dans la traduction du Pentateuque par William Tyndale. Il a la forme « Iehouah ». En 1535, dans sa traduction de la Bible en français, Pierre Robert Olivétan

23William Tyndale Empty Re: William Tyndale Mer 30 Mar - 9:11

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Ce qui m'étonnera toujours c'est que les traducteurs rendent par Jéhovah dans quelques versets et pas partout ailleurs ou il apparait pourtant. Tyndale a eu le mérite de l'utiliser c'est tout à son honneur à l'époque.

24William Tyndale Empty Re: William Tyndale Mer 30 Mar - 14:09

papy

papy

La nouvelle tendance sur le nom de Dieu, c'est de l'écrire de cette façon D.ieu.
Donc un dieu sans nom.

25William Tyndale Empty Re: William Tyndale Lun 23 Mai - 14:59

Josué

Josué
Administrateur

https://www.jw.org/fr/bibliothèque/rubriques/divers/william-tyndale-attachait-valeur-bible-extrait/

26William Tyndale Empty Re: William Tyndale Lun 23 Mai - 20:31

vulgate

vulgate

Josué a écrit:https://www.jw.org/fr/bibliothèque/rubriques/divers/william-tyndale-attachait-valeur-bible-extrait/
Très intéressant, passionnant même.

27William Tyndale Empty Re: William Tyndale Lun 23 Mai - 21:00

Josué

Josué
Administrateur

vulgate a écrit:
Josué a écrit:https://www.jw.org/fr/bibliothèque/rubriques/divers/william-tyndale-attachait-valeur-bible-extrait/
Très intéressant, passionnant même.
Merci

28William Tyndale Empty Re: William Tyndale Lun 9 Jan - 16:41

Josué

Josué
Administrateur

Au XVIe siècle, William Tyndale a entrepris de traduire la Bible en anglais à partir de l’hébreu et du grec. Il a déclaré à un homme instruit : « Si Dieu me prête vie, avant longtemps je ferai que le garçon qui pousse la charrue connaisse l’Écriture mieux que vous. » Tyndale a dû fuir d’Angleterre. Il s’est réfugié en Europe pour traduire et imprimer sa traduction. Malgré une campagne orchestrée par le clergé pour brûler publiquement tous les exemplaires de la Bible de Tyndale, elle a commencé à circuler. Finalement, Tyndale a été trahi. Il a été étranglé et brûlé sur le bûcher. Mais sa traduction lui a survécu. Elle a été abondamment consultée pour la traduction d’une Bible qui a connu une large diffusion : la « Bible du roi Jacques » (lire 2 Timothée 2:9).

29William Tyndale Empty Re: William Tyndale Ven 13 Oct - 19:16

papy

papy

Un article ici
https://www.jw.org/fr/bibliothèque/rubriques/divers/william-tyndale-attachait-valeur-bible-extrait/

30William Tyndale Empty Re: William Tyndale Ven 17 Nov - 14:21

Josué

Josué
Administrateur

William Tyndale Tyndal10
En anglais uniquement.

31William Tyndale Empty Re: William Tyndale Ven 17 Nov - 14:36

papy

papy

Je ne pratique pas la langue d'Albion.

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