Depuis Origène au troisième siècle, les Pères de l'Église ont distingué les différents sens de l'Écriture. La forme médiévale la plus classique en dégage quatre. Voici comment ces quatre sens se déploient pour l'expression "quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort" :
Le sens littéral : quand le texte du Psaume 23 parle des "vallées de l’ombre de la mort", on songe tout naturellement aux dangereux oueds envahis soudain par de forts torrents qui, au Proche-Orient, submergent et engloutissent en un clin d'œil hommes et bêtes. La photo du Wadi Kelt en est la meilleure illustration.
Le sens allégorique : les Pères de l'Église lisent l'Ancien Testament comme une annonce des grands moments de la destinée de Jésus Christ. Ainsi Irénée de Lyon perçoit dans "la vallée de l'ombre de la mort" une référence à la descente de Jésus Christ aux enfers lors de sa la résurrection des morts.
Le sens moral ou tropologique (terme utile pour paraître érudit) : c'est l'enseignement moral du texte. La phrase "Même si je vais dans la vallée de l'ombre de la mort je ne crains pas le mal" invite les croyants de tous les temps à traverser les épreuves de leurs vies avec confiance.
Le sens anagogique. Pour les Pères de l'Église, le texte ne fait pas seulement référence aux réalités historiques et géographiques, il ne se contente pas de dessiner la figure et la vie du Messie ou d'instruire les croyants de chaque époque, il évoque aussi les événements de la fin des temps. Ici, le texte ouvre un horizon : la fin de la vie n'a pas le dernier mot, il existe une vie dans l'éternité pour celui qui fait confiance à Dieu : "Même si je vais dans la vallée de l'ombre de la mort je ne crains pas le mal".
https://webmail1m.orange.fr/webmail/fr_FR/read.html?FOLDER=SF_INBOX&IDMSG=294318&check=&SORTBY=1
Le sens littéral : quand le texte du Psaume 23 parle des "vallées de l’ombre de la mort", on songe tout naturellement aux dangereux oueds envahis soudain par de forts torrents qui, au Proche-Orient, submergent et engloutissent en un clin d'œil hommes et bêtes. La photo du Wadi Kelt en est la meilleure illustration.
Le sens allégorique : les Pères de l'Église lisent l'Ancien Testament comme une annonce des grands moments de la destinée de Jésus Christ. Ainsi Irénée de Lyon perçoit dans "la vallée de l'ombre de la mort" une référence à la descente de Jésus Christ aux enfers lors de sa la résurrection des morts.
Le sens moral ou tropologique (terme utile pour paraître érudit) : c'est l'enseignement moral du texte. La phrase "Même si je vais dans la vallée de l'ombre de la mort je ne crains pas le mal" invite les croyants de tous les temps à traverser les épreuves de leurs vies avec confiance.
Le sens anagogique. Pour les Pères de l'Église, le texte ne fait pas seulement référence aux réalités historiques et géographiques, il ne se contente pas de dessiner la figure et la vie du Messie ou d'instruire les croyants de chaque époque, il évoque aussi les événements de la fin des temps. Ici, le texte ouvre un horizon : la fin de la vie n'a pas le dernier mot, il existe une vie dans l'éternité pour celui qui fait confiance à Dieu : "Même si je vais dans la vallée de l'ombre de la mort je ne crains pas le mal".
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