“Le plus grand danger spirituel est de vivre des valeurs chrétiennes sans le Christ”
PROPOS RECUEILLIS PAR MARIE-LUCILE KUBACKI publié le 17/01/2017
Archevêque catholique de l’archidiocèse de la Mère de Dieu à Moscou, responsable du mouvement Communion et Libération dans son pays d’adoption, Paolo Pezzi vit en Russie depuis bientôt trente ans. D’origine italienne, il est né dans la ville de Russi, en Italie, et a été ordonné prêtre en 1990. Fait remarquable, à l’époque, il a consacré son doctorat au catholicisme en Sibérie et a été doyen de la Sibérie centrale pendant cinq ans, de 1993 à 1998, une expérience qui l’a bouleversé et qu'il décrit comme une des plus belles de sa vie. Recteur du séminaire de Saint-Petersbourg, il a été nommé archevêque de Moscou en 2007. Il œuvre quotidiennement aux relations entre chrétiens et orthodoxes et note une nouvelle donne depuis la rencontre entre François et Kirill.
Quelle est la situation des catholiques en Russie ?
Du point de vue de la foi, l'Église catholique en Russie va bien. Du point de vue des chiffres, c’est une petite communauté, même s’il est toujours très difficile de donner des statistiques, mais elle est en augmentation. Si, dans les années 1990, surtout à cause de l'émigration des territoires soviétiques et en particulier la Russie et la Sibérie, il y a eu un fort flux migratoire vers l’Allemagne, la Lituanie, la Pologne, et dans une moindre mesure, la Suède, l’Ukraine et la Biélorussie, aujourd'hui, ce phénomène est terminé. Le dernier facteur significatif de ces dernières années est l’arrivée d’un plus grand nombre de catholiques venus d’Asie et d’Afrique, pour les études ou le travail. Ce phénomène requiert de nous une attention et un soin pastoral particuliers, surtout envers les communautés de fidèles de l'Afrique centrale, du Vietnam et des Philippines.
http://www.lavie.fr/religion/interreligieux/le-plus-grand-danger-spirituel-est-de-vivre-des-valeurs-chretiennes-sans-le-christ-17-01-2017-79230_387.php
PROPOS RECUEILLIS PAR MARIE-LUCILE KUBACKI publié le 17/01/2017
Archevêque catholique de l’archidiocèse de la Mère de Dieu à Moscou, responsable du mouvement Communion et Libération dans son pays d’adoption, Paolo Pezzi vit en Russie depuis bientôt trente ans. D’origine italienne, il est né dans la ville de Russi, en Italie, et a été ordonné prêtre en 1990. Fait remarquable, à l’époque, il a consacré son doctorat au catholicisme en Sibérie et a été doyen de la Sibérie centrale pendant cinq ans, de 1993 à 1998, une expérience qui l’a bouleversé et qu'il décrit comme une des plus belles de sa vie. Recteur du séminaire de Saint-Petersbourg, il a été nommé archevêque de Moscou en 2007. Il œuvre quotidiennement aux relations entre chrétiens et orthodoxes et note une nouvelle donne depuis la rencontre entre François et Kirill.
Quelle est la situation des catholiques en Russie ?
Du point de vue de la foi, l'Église catholique en Russie va bien. Du point de vue des chiffres, c’est une petite communauté, même s’il est toujours très difficile de donner des statistiques, mais elle est en augmentation. Si, dans les années 1990, surtout à cause de l'émigration des territoires soviétiques et en particulier la Russie et la Sibérie, il y a eu un fort flux migratoire vers l’Allemagne, la Lituanie, la Pologne, et dans une moindre mesure, la Suède, l’Ukraine et la Biélorussie, aujourd'hui, ce phénomène est terminé. Le dernier facteur significatif de ces dernières années est l’arrivée d’un plus grand nombre de catholiques venus d’Asie et d’Afrique, pour les études ou le travail. Ce phénomène requiert de nous une attention et un soin pastoral particuliers, surtout envers les communautés de fidèles de l'Afrique centrale, du Vietnam et des Philippines.
http://www.lavie.fr/religion/interreligieux/le-plus-grand-danger-spirituel-est-de-vivre-des-valeurs-chretiennes-sans-le-christ-17-01-2017-79230_387.php