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Peindre la Shoah ne fut pas pour moi un choix délibéré,

4 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Témoigner de ces vies - Peindre la mémoire
[ Par Francine Mayran ]
Comment donner corps à l’indicible ? Comment supporter l’insupportable de ces morts sans sépultures, de ces enfants qui n’ont pas vécu ? Comment faire œuvre de témoignage et se tourner vers l’avenir en portant un message, en réveillant les consciences ?
Peindre la Shoah ne fut pas pour moi un choix délibéré, mais ce fut un cheminement. Je dirai comme le peintre américain Samuel Back que « c’est l’Holocauste qui m’a choisie pour être l'un de ses porteurs de témoignage ». Si peindre m’a toujours été nécessaire voire indispensable, peut être ce don ne m’a-t-il été donné que pour servir à la transmission de l’intransmissible du génocide d’hommes, de femmes et d’enfants dont le seul crime était d’être juifs ou tsiganes, comme celui d’autres d’avoir été arméniens en 1915, ou encore tutsi au Rwanda en 1994.
Depuis 2008, c’est en trois phases que mon travail de mémoire s’est construit: un temps où je peignais sans repérer que la Shoah se cachait déjà dans mes œuvres, puis un temps où je décidais de peindre des chômeurs et leur perte d’identité. C’est là que s’imposa à moi une toile à partir d’une photo d’un groupe de déportés. Ce fut alors un tourbillon, comme une évidence, peindre autre chose n’avait désormais pour moi plus de sens. Peindre pour laisser des morts une trace, peindre pour transmettre à mon tour le message des survivants. Comme un passeur de mémoire j’essaie de prendre le relais des derniers témoins directs qui peu à peu s'éteignent, pour m’adresser à de nouveaux témoins dans une chaine de transmission.

Ainsi depuis 2008, par des peintures, des céramiques et des textes, je construis un chemin de mémoire avec plus de 50 expositions à ce jour (au Camp du Struthof, au Mémorial d’Alsace-Moselle, au Mémorial du camp de Royallieu à Compiègne, au Centre mondial de la Paix à Verdun, dans plusieurs église à Strasbourg, en Belgique au Fort de la résistance de Breendonk et à la gare de Boortmeerbeek, dans une gare de déportation à Luxembourg, au Centre culturel franco-allemand de Karlsruhe, dans des festival tsiganes et des colloques du Conseil de l’Europe en Albanie, en Grèce, à Londres, à Sofia et à Cracovie).

francine mayran,peinture,mémoireComme le dit Picasso « La peinture n'est pas faite pour décorer les appartements. C'est un instrument de guerre offensive et défensive contre l'ennemi »… et pour moi l’ennemi, c’est la passivité et l’indifférence. Pour moi, la troisième génération a le devoir de penser la Shoah, parce qu’elle dit quelque chose de notre monde actuel où se vit la disparition de la responsabilité personnelle et une tendance à réduire l’homme à une unité comptable, dans cette Europe où l’intolérance et la xénophobie resurgissent par vagues barbares. Tout être humain, qu’il soit juif ou non, est travaillé par la Shoah, l’expression la plus radicale du nihilisme. Mon objectif est d’interroger les traces indélébiles de la Shoah pour les rescapés et l’humanité entière.

A partir de photos, de témoignages, traces historiques du passé, je me laisse avaler. Ces histoires personnelles, ces souffrances, ces difficultés de vivre et ces volontés de survivre, je les peins comme dans un lien de descendance pour que ces images restent, vivent et deviennent des instants du présent. A la fois peintre et psychiatre, c’est par une sympathie identifiante avec le rescapé, que je ressens intensément l’inacceptable, je transfigure l’image et le témoignage et les relie par une création personnelle picturale comme dans un lien de descendance.

Par des peintures de foule anonymes partant vers les camps et des rafles, je questionne la position de témoin de l’Histoire et la capacité individuelle à rester passifs ou à agir.

Par des peintures de groupes de déportés à la libération des camps, j’interroge le problématique retour des rescapés à la vie, après l’expérience abominable de la deshumanisation et celle d’avoir réalisé la capacité de l’homme civilisé à la barbarie.

Par 200 portraits à l’huile sur béton, je veux transmettre la dimension humaine de la Shoah et rappeler l’importance de chaque vie humaine. Des visages constellés de chiffres pour traduire des existences individuelles déshumanisées par la barbarie de la transformation des victimes en simples numéros. Mais ce sont des visages chaleureux où l’humain est plus présent, plus fort que l’inhumain pour transmettre la nécessité de développer notre sens humain pour nous opposer au mal qui est en germe en chacun de nous.

Au coté de victimes juives, ce sont ce sont des portraits de tsiganes, d’homosexuels, de résistants, de témoins de Jéhovah ou encore des handicapés. portraits échos de la mémoire de toutes les victimes.

Il s’agit pour moi de rendre la dignité à ceux qu'on voulait sans nom, montrer leur visage, leur regard, leur parole et leur nom et par là exposer une parcelle d'humanité. Ce sont des visages qui font se rencontrer un rescapé et un spectateur dans un échange d'humanité.

Par des portraits de Justes parmi les Nations et de personnes qui sauvèrent l’honneur de l’Humanité, je veux rappeler l’extraordinaire capacité de certains hommes au Bien et transmettre aux jeunes générations que certains, dans la noirceur d’un monde, surent garder leur liberté de penser et les valeurs des droits de l’Homme, pour repousser le mal.

Le rôle de l’art est d’interpeller, de toucher les coeurs et de susciter des questions qui invitent à aller vers l’Histoire pour la l’interroger. C’est ainsi que j’élabore des projets pédagogiques et que s’engage un travail de collaboration avec des enseignants européens pour réfléchir à l’apport de l’art à la transmission de la mémoire. Mon livre « Témoigner de ces vies – Peindre la mémoire » (Éditions du Signe, 2012) en est le vecteur. Mes peintures illustrent des fiches pédagogiques réalisées par le Conseil de l’Europe, dans le programme «Transmission de la mémoire de l'Holocauste et prévention des crimes contre l'humanité .

Pour la 20ème commémoration du génocide des Tutsis au Rwanda, j’ai créé une autre exposition “Apres la Shoah, on avait dit plus jamais ça… Et pourtant !”, une vingtaine de portraits sur sable rouge mémoires du génocide, accompagnés de textes écrits à 4 mains avec des rescapés. Avec des portraits de victimes, de survivants et de Justes, ce travail de mémoire s’articule sur la Shoah. C’est une exposition dont l’objectif n’est pas seulement de pleurer les morts, mais aussi de s’appuyer sur les survivants qui tentent, sans oublier leur passé, de reconstruire avec courage une nouvelle vie pour les descendants.

Construisant une chaine de transmission, l’exposition continue sa route et s’enrichit à chaque halte, de nouvelles toiles pour faire partager de nouvelles mémoires individuelles émouvantes et uniques et nous empêcher d’oublier.

Rappelons nous la phrase d’Albert Einstein : « Le monde est dangereux non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire ».

Beaucoup de projets sont en vue pour 2015 et bien que le parcours n’ait pas encore franchi la frontière helvète, il ne demande qu’a continuer.

Francine Mayran
Francine Mayran, peintre-céramiste et psychiatre strasbourgeoise, experte auprès du Conseil de l'Europe, née après la deuxième guerre mondiale, permet à la mémoire de la Shoah et d’autres génocides de s’incarner dans ses créations pour lier art, mémoires individuelles et histoire.
■ Telle une chaine de transmission, ses oeuvres (peintures, céramiques et textes) construisent un chemin de mémoire européen constitué d’une cinquantaine d’expositions reliant entre autre des lieux publics en France (Conseils régionaux, mairies, plusieurs églises, festivals tsiganes) et en Allemagne (le Centre culturel franco-allemand de Karlsruhe) et des mémoriaux en France (le Camp du Struthof, le Mémorial d’alsace-Moselle, le Mémorial du camp de Royallieu à Compiègne, le Centre mondial de la Paix à Verdun), en Belgique (le Fort de Breendonk et la gare de Boortmeerbeek), au Luxembourg (le Mémorial de la déportation), en passant par Londres et la reunion de l’IHRA (The International Holocaust Remembrance Alliance), et avec le Conseil de l’Europe en Albanie (Tirana), en Grèce (Thessalonique), en Bulgarie (Sofia), en Pologne (Cracovie).
■ Pour la 20ème commémoration du génocide des Tutsis au Rwanda, elle a créé 30 nouvelles oeuvres accompagnés d’un livret « Après la Shoah on avait dit plus jamais ça… et pourtant » écrit à 4 mains avec des Tutsi rescapés.
■ Son exposition « Témoigner de ces vies » a ouvert la programmation «Mémoire Paris Neuf» dans le cadre de la mission Mémoire de la Mairie du 9e ;
Elle a été intégrée par Alexis Govciyan, responsable de la mission 2015 du CCAF, dans le programme des manifestations en Ile de France du centenaire du génocide arménien 1915-2015. 30 nouvelles oeuvres mémoire du génocide arménien ont été présentées accompagnées du livret « 100 ans de déni ou le génocide des Arméniens ».
■ L’art est pour elle un complément à l’histoire. Là où l’histoire informe, ses oeuvres questionnent. Son objectif est de faire oeuvre de transmission en honorant la mémoire des victimes et en maintenant vivant le message des rescapés et d’éveiller les consciences en questionnant l'indifférence et interrogeant les traces indélébiles de tout génocide pour les rescapés, les descendants et l’humanité entière.
■ Comme un passeur de mémoire, elle prend le relais des derniers témoins directs qui peu à peu s'éteignent, pour s’adresser à de nouveaux témoins pour éviter l’oubli et sensibiliser au danger de répéter l'Histoire. Elle connecte des témoignages et des photos d’archive, traces objectives du passé, et les relie par une création personnelle comme dans un lien de descendance pour que ces images restent et vivent et qu'elles deviennent des instants du présent.
■ Par des peintures de foule anonymes, elle questionne la responsabilité des Hommes témoins de l’Histoire et la capacité individuelle à rester passifs ou à devenir un témoin actif. Par des portraits sur béton, elle transmet les mémoires individuelles et symbolise l’humanité des victimes, en leur rendant leur visage et leur nom. Avec des numérotations, elle symbolise les traces laissées par la barbarie chez les victimes, les descendants et toute l’humanité. Mais pour elle, l’humain reste toujours plus fort que l’inhumain Par des portraits de Justes parmi les nations qui sauvèrent l’honneur de l’Humanité, elle rappelle l’extraordinaire capacité de certains hommes au Bien, eux qui représentent pour les générations à venir des lumières dans la noirceur d’un monde.
■ Son oeuvre se veut être un message de vie, un espoir en l’avenir, rappelant à chacun la valeur des droits de L’homme et la valeur inestimable de chaque vie humaine.
■ Elle intervient chez les scolaires et élabore des projets pédagogiques afin que l'art au coté de l’histoire, interpelle les jeunes, les rende conscients de la capacité de barbarie de l’homme civilisé, du danger de la négation de l’homme et du reniement de l'humanité et leur rappelle la dimension humaine de l’Holocauste pour qu'ils perpétuent à leur tour la transmission. Avec le Conseil de l'Europe, elle engage un travail avec les enseignants européens pour réfléchir à l’apport de l’art à la transmission de la mémoire.
■ Refusant la concurrence des mémoires, ses créations se veulent être écho de la mémoire de toutes les victimes, des Juifs, des Tsiganes, des homosexuels, des résistants, de Témoins de Jéhovah ou encore des handicapés.
■ Ses peintures font partie de collections publiques et illustrent des fiches pédagogiques réalisées par le Conseil de l’Europe, dans le cadre du programme «Transmission de la mémoire de l'Holocauste et prévention des crimes contre l'humanité ».
http://memoirescritiques.blogs.nouvelobs.com/archive/2016/11/23/temoigner-de-ces-vies-peindre-la-memoire-594348.html

papy

papy

Pourquoi la Shoah a-t-elle eu lieu ? Pourquoi Dieu n’a-t-il rien fait ?
Beaucoup de ceux qui se posent ces questions ont perdu des personnes qui leur étaient chères et en ont souffert au plus haut point. Ils ne cherchent pas seulement des réponses, mais aussi du réconfort. D’autres voient en la Shoah * le comble de la cruauté humaine, et ils ont du mal à croire en Dieu.

Ce que beaucoup pensent au sujet de Dieu et de la Shoah
Idée reçue : C’est mal de se demander pourquoi Dieu a permis la Shoah.

Réalité : Des personnes qui avaient une grande foi se sont demandé pourquoi Dieu permettait la méchanceté. Par exemple, le prophète Habaqouq a dit à Dieu : « Comment peux-tu accepter d’être spectateur du malheur ? Autour de moi je ne vois qu’oppression et violence » (Habaqouq 1:3, Bible en français courant). Au lieu de reprendre Habaqouq, Dieu a fait écrire sa réflexion dans la Bible pour que chacun puisse la lire.

Idée reçue : Dieu ne se soucie pas de la souffrance humaine.

Réalité : Dieu déteste la méchanceté et toute la souffrance qu’elle entraîne (Proverbes 6:16-19). Aux jours de Noé, il a été « peiné dans son cœur » à cause de la violence qui se répandait sur la terre (Genèse 6:5, 6). Il n’y a pas de doute qu’il a aussi ressenti une peine immense lors de la Shoah (Malaki 3:6).

Idée reçue : La Shoah était une punition que Dieu a fait subir aux Juifs.

Réalité : Au Ier siècle, Dieu a effectivement permis que les Romains détruisent Jérusalem (Matthieu 23:37–24:2). Mais depuis, il ne favorise ni ne punit aucun peuple en particulier. Pour lui, « il n’y a pas de différence entre les Juifs et les non-Juifs » (Romains 10:12, Bible en français courant).

Idée reçue : Si un Dieu tout-puissant et plein d’amour existait vraiment, il aurait empêché la Shoah.

Réalité : Dieu n’est jamais à l’origine de la souffrance, mais parfois il la permet temporairement (Jacques 1:13 ; 5:11).

Pourquoi Dieu a-t-il permis la Shoah ?
Dieu a permis la Shoah pour la même raison qu’il a permis toutes les souffrances de l’humanité : pour régler des questions soulevées il y a longtemps. La Bible indique clairement que, pour le moment, ce n’est pas Dieu qui dirige le monde, mais Satan (Luc 4:1, 2, 6 ; Jean 12:31). L’article sous la rubrique « Pour en savoir plus » approfondit les raisons pour lesquelles Dieu permet la souffrance. Citons tout de même deux vérités bibliques fondamentales qui expliquent pourquoi Dieu a permis la Shoah.

C’est un mauvais usage du libre arbitre qui est à l’origine de la Shoah. Dieu a dit aux premiers humains, Adam et Ève, ce qu’il attendait d’eux. Mais il ne les a pas forcés à lui obéir. Ils ont choisi de déterminer pour eux-mêmes ce qui est bien et mal. Leur mauvais choix — ainsi que les mauvais choix faits par d’autres humains tout au long de l’Histoire — a eu d’horribles conséquences (Genèse 2:17 ; 3:6 ; Romains 5:12). C’est ce que confirme le livre Énoncé des principes du judaïsme conservateur (angl.) : « Une grande partie de la souffrance du monde découle directement du mauvais usage de notre libre arbitre. » Au lieu de leur enlever le libre arbitre, Dieu a laissé aux humains le temps d’essayer de diriger le monde sans lui.
Dieu a le pouvoir de réparer tous les dommages causés par la Shoah, et il le fera. Dieu a promis de ramener à la vie des millions de morts, y compris les victimes de la Shoah. Il éliminera aussi la douleur des survivants, tourmentés par les atrocités du génocide (Isaïe 65:17 ; Actes 24:15). Dieu aime les humains. Cet amour est la garantie qu’il accomplira ses promesses (Jean 3:16).
Beaucoup de survivants de la Shoah ont réussi à garder la foi et à trouver un sens à leur vie en comprenant pourquoi Dieu permet le mal et la méchanceté, et comment il prévoit d’annuler ses effets
Pourquoi la Shoah a-t-elle eu lieu ? Pourquoi Dieu n’a-t-il rien fait ?
Beaucoup de ceux qui se posent ces questions ont perdu des personnes qui leur étaient chères et en ont souffert au plus haut point. Ils ne cherchent pas seulement des réponses, mais aussi du réconfort. D’autres voient en la Shoah * le comble de la cruauté humaine, et ils ont du mal à croire en Dieu.

Ce que beaucoup pensent au sujet de Dieu et de la Shoah
Idée reçue : C’est mal de se demander pourquoi Dieu a permis la Shoah.

Réalité : Des personnes qui avaient une grande foi se sont demandé pourquoi Dieu permettait la méchanceté. Par exemple, le prophète Habaqouq a dit à Dieu : « Comment peux-tu accepter d’être spectateur du malheur ? Autour de moi je ne vois qu’oppression et violence » (Habaqouq 1:3, Bible en français courant). Au lieu de reprendre Habaqouq, Dieu a fait écrire sa réflexion dans la Bible pour que chacun puisse la lire.
https://www.jw.org/fr/la-bible-et-vous/questions-bibliques/pourquoi-la-shoah/

Idée reçue : Dieu ne se soucie pas de la souffrance humaine.

Réalité : Dieu déteste la méchanceté et toute la souffrance qu’elle entraîne (Proverbes 6:16-19). Aux jours de Noé, il a été « peiné dans son cœur » à cause de la violence qui se répandait sur la terre (Genèse 6:5, 6). Il n’y a pas de doute qu’il a aussi ressenti une peine immense lors de la Shoah (Malaki 3:6).

Idée reçue : La Shoah était une punition que Dieu a fait subir aux Juifs.

Réalité : Au Ier siècle, Dieu a effectivement permis que les Romains détruisent Jérusalem (Matthieu 23:37–24:2). Mais depuis, il ne favorise ni ne punit aucun peuple en particulier. Pour lui, « il n’y a pas de différence entre les Juifs et les non-Juifs » (Romains 10:12, Bible en français courant).

Idée reçue : Si un Dieu tout-puissant et plein d’amour existait vraiment, il aurait empêché la Shoah.

Réalité : Dieu n’est jamais à l’origine de la souffrance, mais parfois il la permet temporairement (Jacques 1:13 ; 5:11).

Pourquoi Dieu a-t-il permis la Shoah ?
Dieu a permis la Shoah pour la même raison qu’il a permis toutes les souffrances de l’humanité : pour régler des questions soulevées il y a longtemps. La Bible indique clairement que, pour le moment, ce n’est pas Dieu qui dirige le monde, mais Satan (Luc 4:1, 2, 6 ; Jean 12:31). L’article sous la rubrique « Pour en savoir plus » approfondit les raisons pour lesquelles Dieu permet la souffrance. Citons tout de même deux vérités bibliques fondamentales qui expliquent pourquoi Dieu a permis la Shoah.

C’est un mauvais usage du libre arbitre qui est à l’origine de la Shoah. Dieu a dit aux premiers humains, Adam et Ève, ce qu’il attendait d’eux. Mais il ne les a pas forcés à lui obéir. Ils ont choisi de déterminer pour eux-mêmes ce qui est bien et mal. Leur mauvais choix — ainsi que les mauvais choix faits par d’autres humains tout au long de l’Histoire — a eu d’horribles conséquences (Genèse 2:17 ; 3:6 ; Romains 5:12). C’est ce que confirme le livre Énoncé des principes du judaïsme conservateur (angl.) : « Une grande partie de la souffrance du monde découle directement du mauvais usage de notre libre arbitre. » Au lieu de leur enlever le libre arbitre, Dieu a laissé aux humains le temps d’essayer de diriger le monde sans lui.
Dieu a le pouvoir de réparer tous les dommages causés par la Shoah, et il le fera. Dieu a promis de ramener à la vie des millions de morts, y compris les victimes de la Shoah. Il éliminera aussi la douleur des survivants, tourmentés par les atrocités du génocide (Isaïe 65:17 ; Actes 24:15). Dieu aime les humains. Cet amour est la garantie qu’il accomplira ses promesses (Jean 3:16).
Beaucoup de survivants de la Shoah ont réussi à garder la foi et à trouver un sens à leur vie en comprenant pourquoi Dieu permet le mal et la méchanceté, et comment il prévoit d’annuler ses effets
https://www.jw.org/fr/la-bible-et-vous/questions-bibliques/pourquoi-la-shoah/

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Merci d'avoir posté ce sujet qui explique en partie pourquoi Dieu permet le mal.

Josué

Josué
Administrateur

Holocauste : les Alliés savaient-ils dès 1942 ?
Le camp d'Auschwitz, dans l'actuelle ville polonaise d'Oswiecim. Photo AFP
Le camp d'Auschwitz, dans l'actuelle ville polonaise d'Oswiecim. Photo AFP

Selon des archives de l'ONU récemment rendues publiques, les Alliés avaient connaissance dès 1942 de l'extermination des Juifs par l'Allemagne nazie.

Certaines théories vont être mises à mal par les archives de la Commission des crimes de guerre des Nations unies de 1943 et qui ont été rendues publiques mardi. Comme le souligne le Guardian, certains documents révéleraient que les Alliés étaient au courant dès 1942 de l'organisation du génocide juif par l'Allemagne nazie.

Jusque-là, les spécialistes estimaient que l'Holocauste n'avait été découvert par les Britanniques, Américains et Russes qu'avec la libération des camps d'extermination en 1945.

"Ils savaient que deux millions de juifs avaient déjà été exterminés"
Selon le quotidien britannique, certains fichiers prouveraient que le gouvernement de Pologne, alors en exil, a fourni à la Commission des éléments décrivant avec précision des camps où des juifs étaient massacrés, comme ceux de Treblinka et d’Auschwitz. Et les officiels américains auraient déjà préparé des motifs d'incrimination.

Selon Dan Plesch, un historien qui a travaillé sur ce fonds avant sa mise en ligne publique par la bibliothèque Weiner, les archives montrent que les gouvernements savaient déjà que deux millions de juifs avaient été exterminés et que cinq autres millions étaient en danger.

La Guerre froide a fait fermer les archives
Sans en faire pour autant un cas à part, comme le révèle une déclaration du ministre britannique de la Guerre au Premier Winston Churchill, estimant que l'Empire britannique accueillait déjà trop de réfugiés.

Après le conflit, la montée de la Guerre froide et le lobbying maccarthyste et anti-communiste, poussant à mettre fin aux poursuites, ont entraîné la fermeture de ces archives.
http://www.ledauphine.com/france-monde/2017/04/20/holocauste-les-allies-savaient-ils-des-1942

Josué

Josué
Administrateur

Commémoration des rafles à Bruxelles:l'église catholique s'est excusée pour son silence
BELGA Publié le dimanche 03 septembre 2017 à 22h39 - Mis à jour le dimanche 03 septembre 2017 à 22h40

BELGIQUE
A l'occasion du 75e anniversaire des rafles des Juifs étrangers à Bruxelles, l'association pour la Mémoire de la Shoah a organisé, dimanche, des activités commémoratives dans les Marolles à Bruxelles, lieu de la tragédie. Le square Herschel Grynszpan a été officiellement inauguré à 18h00, au coin des rues des Tanneurs, du Miroir et des Brigittines, en présence du Grand rabbin de Bruxelles Albert Guigui et de plusieurs personnalités politiques à commencer par le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close. Deux prières juives ont été récitées. Le nom du square est celui d'un jeune résistant juif. Il habitait rue des Tanneurs avant d'assassiner à Paris un diplomate allemand, dont le régime persécutait et emprisonnait ses parents. Le bourgmestre s'est engagé à inaugurer une plaque des "justes", pour se souvenir de ceux qui ont caché des Juifs à cette époque.

Le public composé de plus de 400 personnes a ensuite suivi un parcours reliant les pavés de mémoire présents dans le quartier. De nouveaux pavés ont été inaugurés en souvenir des familles Gelender, Neumann, Van Praag et Sapira.

Le cardinal Joseph De Kesel, a quant à lui tenu, à l'église de la Chapelle, une conférence sur le thème de la Shoah en Belgique et du rôle de l'église catholique. "Il a demandé pardon pour le silence de l'Eglise pendant l'occupation", souligne Michel Lussan, membre de l'association pour la Mémoire de la Shoah. "Il a aussi rappelé que de nombreux enfants juifs ont été cachés dans des institutions chrétiennes et il a demandé pardon pour le prosélytisme et la conversion, qu'il a présentés comme un abus d'autorité. C'était très important, car c'était une première reconnaissance officielle par le plus haut dignitaire de la religion catholique en Belgique", selon M. Lussan. Il a été largement applaudi. Le quatuor Zerkalo a clôturé l'événement par un concert dans l'église.

Pour rappel, durant la nuit du 3 au 4 septembre 1942, les nazis raflèrent à leurs domiciles bruxellois 718 Juifs n'ayant pas la nationalité belge.
http://www.lalibre.be/actu/belgique/commemoration-des-rafles-a-bruxellesl-eglise-catholique-s-est-excusee-pour-son-silence-59ac681acd706e263fc3ffd8

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Pourquoi la Shoah a-t-elle eu lieu ? Pourquoi Dieu n’a-t-il rien fait ?

Beaucoup de ceux qui se posent ces questions ont perdu des personnes qui leur étaient chères et en ont souffert au plus haut point. Ils ne cherchent pas seulement des réponses, mais aussi du réconfort. D’autres voient en la Shoah * le comble de la cruauté humaine, et ils ont du mal à croire en Dieu.

Ce que beaucoup pensent au sujet de Dieu et de la Shoah

Idée reçue : C’est mal de se demander pourquoi Dieu a permis la Shoah.

Réalité : Des personnes qui avaient une grande foi se sont demandé pourquoi Dieu permettait la méchanceté. Par exemple, le prophète Habaqouq a dit à Dieu : « Comment peux-tu accepter d’être spectateur du malheur ? Autour de moi je ne vois qu’oppression et violence » (Habaqouq 1:3, Bible en français courant). Au lieu de reprendre Habaqouq, Dieu a fait écrire sa réflexion dans la Bible pour que chacun puisse la lire.

Idée reçue : Dieu ne se soucie pas de la souffrance humaine.

Réalité : Dieu déteste la méchanceté et toute la souffrance qu’elle entraîne (Proverbes 6:16-19). Aux jours de Noé, il a été « peiné dans son cœur » à cause de la violence qui se répandait sur la terre (Genèse 6:5, 6). Il n’y a pas de doute qu’il a aussi ressenti une peine immense lors de la Shoah (Malaki 3:6).

Idée reçue : La Shoah était une punition que Dieu a fait subir aux Juifs.

Réalité : Au Ier siècle, Dieu a effectivement permis que les Romains détruisent Jérusalem (Matthieu 23:37–24:2). Mais depuis, il ne favorise ni ne punit aucun peuple en particulier. Pour lui, « il n’y a pas de différence entre les Juifs et les non-Juifs » (Romains 10:12, Bible en français courant).

Idée reçue : Si un Dieu tout-puissant et plein d’amour existait vraiment, il aurait empêché la Shoah.

Réalité : Dieu n’est jamais à l’origine de la souffrance, mais parfois il la permet temporairement (Jacques 1:13 ; 5:11).

Pourquoi Dieu a-t-il permis la Shoah ?

Dieu a permis la Shoah pour la même raison qu’il a permis toutes les souffrances de l’humanité : pour régler des questions soulevées il y a longtemps. La Bible indique clairement que, pour le moment, ce n’est pas Dieu qui dirige le monde, mais Satan (Luc 4:1, 2, 6 ; Jean 12:31). L’article sous la rubrique « Pour en savoir plus » approfondit les raisons pour lesquelles Dieu permet la souffrance. Citons tout de même deux vérités bibliques fondamentales qui expliquent pourquoi Dieu a permis la Shoah.

C’est un mauvais usage du libre arbitre qui est à l’origine de la Shoah. Dieu a dit aux premiers humains, Adam et Ève, ce qu’il attendait d’eux. Mais il ne les a pas forcés à lui obéir. Ils ont choisi de déterminer pour eux-mêmes ce qui est bien et mal. Leur mauvais choix — ainsi que les mauvais choix faits par d’autres humains tout au long de l’Histoire — a eu d’horribles conséquences (Genèse 2:17 ; 3:6 ; Romains 5:12). C’est ce que confirme le livre Énoncé des principes du judaïsme conservateur (angl.) : « Une grande partie de la souffrance du monde découle directement du mauvais usage de notre libre arbitre. » Au lieu de leur enlever le libre arbitre, Dieu a laissé aux humains le temps d’essayer de diriger le monde sans lui.
Dieu a le pouvoir de réparer tous les dommages causés par la Shoah, et il le fera. Dieu a promis de ramener à la vie des millions de morts, y compris les victimes de la Shoah. Il éliminera aussi la douleur des survivants, tourmentés par les atrocités du génocide (Isaïe 65:17 ; Actes 24:15). Dieu aime les humains. Cet amour est la garantie qu’il accomplira ses promesses (Jean 3:16).
Beaucoup de survivants de la Shoah ont réussi à garder la foi et à trouver un sens à leur vie en comprenant pourquoi Dieu permet le mal et la méchanceté, et comment il prévoit d’annuler ses effets.

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Histoire: Près d'un quart des jeunes Français de 18 à 34 ans n'ont jamais entendu parler de la Shoah[/size]

HISTOIRE En Europe, un tiers des cioyens déclare « ne pas connaître grand-chose », voire absolument rien à la Shoah...

M.A.


Publié le 28/11/18 à 10h35 — Mis à jour le 28/11/18 à 11h10

Peindre la Shoah ne fut pas pour moi un choix délibéré,  310x190_memorial-shoah-paris-27-janvier-2010
Le Mémorial de la Shoah de Paris, le 27 janvier 2010 — Miguel Medina AFP
Sur les seuls neufs premiers mois de l’année 2018, les actes antisémites ont augmenté de 69 %. Pourtant, la Shoah reste encore méconnue pour certains Français. Un jeune Français sur cinq n’en a jamais entendu parler, révèle une étude de la chaîne américaine CNN.
La chaîne américaine a récemment publié une enquête sur l’antisémitisme en Europe. Et parmi les sept pays européens étudiés, c’est en France que la population est la plus nombreuse à ignorer ce qu’est la Shoah. Si 8 % des Français avouent n’en avoir jamais entendu parler, ils sont 21 % chez les 18-34 ans. Au total, un tiers des Européens déclare « ne pas connaître grand-chose », voire absolument rien à la Shoah.

Le nombre de Juifs à l’échelle mondiale surestimé


Alors qu’un Français sur trois dit avoir une opinion favorable du peuple juif, un résultat qui classe la France dans la moyenne européenne, un citoyen sur quatre considère que les Juifs ont trop d’influence dans le monde des affaires et les marchés financiers. Selon CNN, un Français sur cinq trouve qu’ils ont trop d’influence sur les médias et le monde politique.
Par rapport à la moyenne européenne, les Français sont plus nombreux à déclarer connaître une personne juive. Près de 25 % d’entre eux disent avoir une connaissance juive et 13 % disent avoir un ami juif. 8 % des Français disent avoir un membre de leur famille qui est juif, un chiffre doublé par rapport à la moyenne européenne. Autre résultat de cette étude, les Européens surestiment les effectifs de la population juive mondiale. Une personne interrogée sur sept pense que le peuple juif représente plus de 20 % de la population mondiale. Seuls 7 % des citoyens européens savent qu’ils représentent, en réalité, moins de 1 % de la population mondiale.

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Un jeune Français sur cinq ne sait pas ce qu'est la Shoah, d'après un sondage[/size]

ETUDE Et 30 % des jeunes Français ne savent pas dater la Shoah, malgré les programmes d’histoire suivis dès l’école…

L.Br


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Des photos de disparus de la Shoah à l'insitut Yad Vashem à Jérusalem. — GALI TIBBON / AFP
La Shoah, le génocide des Juifs en Europe, c’était il y a seulement 75 ans. Selon une étude* menée par l’Ifop pour la Fondation Jean-Jaurès, révélée ce jeudi par Franceinfo, 10 % des personnes interrogées par l’institut ignorent pourtant ce fait historique. La proportion grimpe à 19 % chez les 18-34 ans. Une étude qui corrobore celle de CNN, publiée en novembre dernier.
Dans la proportion des Français qui connaissent la Shoah, 21 % ne savent en revanche pas qu’elle a eu lieu pendant la Seconde Guerre mondiale : 9 % pensent qu’elle a eu lieu pendant l’entre-deux-guerres, 6 % lors de la Première Guerre mondiale, 4 % au tout début du 20e siècle et 2 % pendant la Guerre froide. Chez les 18-34 ans, 30 % des sondés ne savent pas situer la Shoah.

Une « maladie incurable »


Ce sondage a été réalisé en partenariat avec la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah), la Fondation européenne d’études progressistes (Feps) et l’AJC Paris, l’antenne française de l’American Jewish Committee. La question de l’efficacité de l’apprentissage à l’école est posée : les élèves rencontrent ce sujet en CM2, en troisième et en première. « Passer à côté en milieu scolaire est quasi-impossible », pointe Iannis Roder, directeur de l’observatoire de l’éducation de la Fondation Jean-Jaurès.
Cette étude intervient alors que la Commission européenne s’est alarmée le 10 décembre d’une progression de l’antisémitisme en Europe. Selon une étude de l’Agence des droits fondamentaux (FRA), neuf juifs européens sur dix (89 %) ont le sentiment que l’antisémitisme a progressé dans leur pays au cours des cinq dernières années. « Le vingtième siècle a connu beaucoup de maladies. La seule qui reste incurable est l’antisémitisme », a déclaré le Néerlandais Frans Timmermans, en présentant cette étude à Bruxelles.
Le nombre d’actes antisémites en France a augmenté de 69 % depuis début 2018, selon le premier ministre Edouard Philippe, dans une tribune publiée en novembre sur son compte Facebook.

chico.

chico.

Cela me fait penser à un film je crois ( Hitler connaît pas).

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Que se cache-t-il derrière ces 10 % des Français qui ignorent ce qu’est la Shoah?[/size]

JUIF Une étude de l’Ifop indique que 10 % des Français ignorent ce qu’est la Shoah. Un chiffre qui a énormément choqué…

Jean-Loup Delmas 
Publié le 20/12/18 à 20h15 — Mis à jour le 20/12/18 à 20h16



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Le Mémorial de la Shoah de Paris, le 27 janvier 2010 — Miguel Medina AFP
Selon une étude menée par l’Ifop pour la Fondation Jean-Jaurès, publiée ce mercredi, 10 % des Français interrogés par l’institut ignorent ce qu’est la Shoah, un chiffre qui monte à 21 % pour la tranche des 18-24 ans. Et parmi ceux qui la connaissent, 21 % ne savent pas qu’elle a eu lieu pendant la Seconde Guerre mondiale. Faiblesses de l’Education nationale, désintérêt ou manquements au devoir de mémoire, que cachent ces pourcentages qui semblent alarmants ?

Josué

Josué
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[size=33]Pourquoi la Shoah a-t-elle eu lieu ? Pourquoi Dieu n’a-t-il rien fait ?[/size]

Beaucoup de ceux qui se posent ces questions ont perdu des personnes qui leur étaient chères et en ont souffert au plus haut point. Ils ne cherchent pas seulement des réponses, mais aussi du réconfort. D’autres voient en la Shoah * le comble de la cruauté humaine, et ils ont du mal à croire en Dieu.

[size=34]Ce que beaucoup pensent au sujet de Dieu et de la Shoah[/size]


Idée reçue : C’est mal de se demander pourquoi Dieu a permis la Shoah.
Réalité : Des personnes qui avaient une grande foi se sont demandé pourquoi Dieu permettait la méchanceté. Par exemple, le prophète Habaqouq a dit à Dieu : « Comment peux-tu accepter d’être spectateur du malheur ? Autour de moi je ne vois qu’oppression et violence » (Habaqouq 1:3, Bible en français courant). Au lieu de reprendre Habaqouq, Dieu a fait écrire sa réflexion dans la Bible pour que chacun puisse la lire.
Idée reçue : Dieu ne se soucie pas de la souffrance humaine.
Réalité : Dieu déteste la méchanceté et toute la souffrance qu’elle entraîne (Proverbes 6:16-19). Aux jours de Noé, il a été « peiné dans son cœur » à cause de la violence qui se répandait sur la terre (Genèse 6:5, 6). Il n’y a pas de doute qu’il a aussi ressenti une peine immense lors de la Shoah (Malaki 3:6).
Idée reçue : La Shoah était une punition que Dieu a fait subir aux Juifs.
Réalité : Au Ier siècle, Dieu a effectivement permis que les Romains détruisent Jérusalem (Matthieu 23:37–24:2). Mais depuis, il ne favorise ni ne punit aucun peuple en particulier. Pour lui, « il n’y a pas de différence entre les Juifs et les non-Juifs » (Romains 10:12, Bible en français courant).
Idée reçue : Si un Dieu tout-puissant et plein d’amour existait vraiment, il aurait empêché la Shoah.
Réalité : Dieu n’est jamais à l’origine de la souffrance, mais parfois il la permet temporairement (Jacques 1:13 ; 5:11).

[size=34]Pourquoi Dieu a-t-il permis la Shoah ?[/size]


Dieu a permis la Shoah pour la même raison qu’il a permis toutes les souffrances de l’humanité : pour régler des questions soulevées il y a longtemps. La Bible indique clairement que, pour le moment, ce n’est pas Dieu qui dirige le monde, mais Satan (Luc 4:1, 2, 6 ; Jean 12:31). L’article sous la rubrique « Pour en savoir plus » approfondit les raisons pour lesquelles Dieu permet la souffrance. Citons tout de même deux vérités bibliques fondamentales qui expliquent pourquoi Dieu a permis la Shoah.

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[*]C’est un mauvais usage du libre arbitre qui est à l’origine de la Shoah. Dieu a dit aux premiers humains, Adam et Ève, ce qu’il attendait d’eux. Mais il ne les a pas forcés à lui obéir. Ils ont choisi de déterminer pour eux-mêmes ce qui est bien et mal. Leur mauvais choix — ainsi que les mauvais choix faits par d’autres humains tout au long de l’Histoire — a eu d’horribles conséquences (Genèse 2:17 ; 3:6 ; Romains 5:12). C’est ce que confirme le livre Énoncé des principes du judaïsme conservateur (angl.) : « Une grande partie de la souffrance du monde découle directement du mauvais usage de notre libre arbitre. » Au lieu de leur enlever le libre arbitre, Dieu a laissé aux humains le temps d’essayer de diriger le monde sans lui.
[*]Dieu a le pouvoir de réparer tous les dommages causés par la Shoah, et il le fera. Dieu a promis de ramener à la vie des millions de morts, y compris les victimes de la Shoah. Il éliminera aussi la douleur des survivants, tourmentés par les atrocités du génocide (Isaïe 65:17 ; Actes 24:15). Dieu aime les humains. Cet amour est la garantie qu’il accomplira ses promesses (Jean 3:16).
[/list]

Beaucoup de survivants de la Shoah ont réussi à garder la foi et à trouver un sens à leur vie en comprenant pourquoi Dieu permet le mal et la méchanceté, et comment il prévoit d’annuler ses effets.

Josué

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[size=62]L'horreur d'Auschwitz racontée à la libération : "J'ai vu des gardiennes étrangler des enfants"[/size]
Peindre la Shoah ne fut pas pour moi un choix délibéré,  PlaceholderDes enfants survivants d'Auschwitz montrent leurs tatouages de déportés en janvier 1945 dans le film "Auschwitz" par Elizaveta Svilova. (Elizaveta Svilova / AFP)

Alors que l'on commémore la libération du camp d'Auschwitz, le 27 janvier 1945, comment le camp fut-il évoqué dans les journaux de l'époque ? En collaboration avec Retronews, le site de la BNF, "l'Obs" raconte.

Par Doan Bui
Publié le 27 janvier 2019 à 09h07

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En collaboration avec Retronews le site de presse de la BNF, "l'Obs" plonge dans les archives et raconte un événement historique, via les journaux de l'époque. 
Le 27 janvier 1945, le camp d’Auschwitz est libéré. Mais l’événement ne fait l’objet que quelques brèves dans les journaux de l’époque. Par exemple dans l’Aube, où un minuscule encadré reprend une dépêche de l’agence Tass de Moscou, stipulant que "4.000 déportés politiques français, belges et hollandais, détenus au camp d’Oswiecim (Auschwitz) ont été libérés par l’Armée rouge". Aucune mention n’est faite des déportés juifs, des terribles marches de la mort, à l’évacuation des camps. Comme si parfois, il fallait un temps à l’Histoire, pour être connue, et faire histoire… En janvier 1945, à vrai-dire, la connaissance du public français sur l’extermination systématique des juifs est parcellaire. Quelques témoignages sont parvenus pourtant dès 1944, dans les journaux. Essentiellement dans "l’Humanité" qui, en août 1944, a publié cette lettre poignante d’un déporté.
"Chers amis,
Que vous dire ? J'aurais tellement à dire, et des choses si extraordinaires que vous ne les croiriez pas. Et d'ailleurs, je ne trouve pas les mots pour vous les dire, il faut les avoir vécues et vues pour les croire. Je commencerai par vous dire que, depuis notre départ, 'notre groupe' a fondu comme neige au soleil ; quatre-vingt-quinze pour cent des camarades se sont 'volatilisés' si je puis employer ce mot. Nous restons, comme vous voyez, très peu nombreux de ceux du premier jour. Ne me demandez pas de détails. Je ne peux pas vous les donner. A me lire, vous devez vous dire que je suis devenu fou ou insensible. Ni l'un ni l'autre, que je sache. Je garde la tête froide ou, plutôt, nous gardons la tête froide. C'est la seule chose raisonnable que nous puissions faire [...].
Tout ce que l'on raconte est vrai. Je ne veux plus parler des centaines de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants chargés comme du bétail dans des wagons expédiés au loin, vers l'Est. Il est des horreurs plus terribles encore : enfants bourrés dans des sacs comme des légumes et jetés dans le feu, femmes, vieillards brûlés vivants et ceci, non pas par unité, mais par centaines de milliers. Vous direz qu'il faut être fou pour croire des choses pareilles. Moi, je vous dis que des gens ont été témoins de ces massacres et on peut les croire. Mais à quoi bon se lamenter, crier, puisque personne ne peut nous aider.
Alors il vaut mieux faire bonne mine et attendre les jours 'meilleurs' [...]. Je voudrais encore bavarder avec vous, mais je n'ai pas le temps. Ma lettre est embrouillée, sans queue ni tête, mes idées se mêlent et pourtant, je ne peux vous écrire tout : il me faudrait des livres de papier. Je m'arrête et vous embrasse tous bien fort."
En juin 1945, le journal "Regards" publie le témoignage de Berthold Fries, un officier de l’Armée américaine, qui parcourt l’Allemagne défaite et s’interroge sur la façon de "rééduquer" ce peuple. Le titre est clair : "L’heure du châtiment". 
"Avant tout , il faut que les Allemands apprennent ce que sait le reste du monde. [...] C’est dans ce but que l’Etat-Major a fait placarder un peu partout l’affiche 'Ihr sollt es wissen' (vous devez savoir), illustré de deux photographie de charniers. Pour les obliger à méditer sur la honte qui 'met l’Allemagne hors de la famille civilisée'.  On sera curieux de connaitre la réaction populaire devant de si irrécusables témoignages. C’est bien simple. Ils disent tous la même histoire 'ils ne savaient pas !' [...] A les entendre aucun ne serait nazi."
Le journal "l’Eclaireur de l’Ain", lui, publie l'interview d'un déportée revenue en France. Elle s’appelle Suzanne Levy, 26 ans, "décharnée, au visage jaune, sans âge". Elle explique à la journaliste Madeleine Boussey  "Auschwitz, camp d’extermination des juifs où Hitler a voulu rayer du monde la race d’Israël, entouré de barbelés où circule un courant à haute tension. Celles qui n’avaient pas le courage d’attendre la mort n’avaient qu’à s’approcher des fils sans même les toucher : elles devenaient toutes noires [...]".
"Quand avez-vous été raflée ?
- J’ai été raflée à Marseille avec mon père ma mère et d’autres juifs. On nous a parqués pendant quelques jours puis notre lamentable convoi s’est acheminé à travers l’Allemagne. Beaucoup sont morts en cours de route. A notre arrivée au camp, sélection (ce mot-là reviendra souvent dans sa bouche) : les vieillards, hommes femmes enfants malade, d’un côté. Ils ont été conduits à la chambre à gaz puis au four crématoire. [...] Les bien-portants ? Récupération des bijoux de nos chaussures, cheveux rasés, tatouage des numéros (et elle tend son bras amaigri sur lequel on peut lire à l’encre bleu 10632). [...]
-N’y avait-il jamais d’amélioration de régime ?- Si parfois, pendant plusieurs jours, on nous apportait une tasse de lait à chacune, un peu de pain blanc. Cela ne signifiait rien de bon. Puis un SS venait demander  'quelles sont les malades ?'. Des doigts se levaient [...] Elles étaient envoyées à l’infirmerie. [...] Au bout de quelques jours on livrait sur elles à toutes sortes d’expériences : vaccins, stérilisation, on en stérilisait 200 à 300 par jour [...]. Ces femmes n’avaient plus leurs règles, elles grossissaient. Au bout de quelques temps, on les appelait à nouveau, elles étaient bonnes pour le crématorium car les Allemands récupéraient la graisse humaine et les cendres comme engrais.- Les fours crématoires fonctionnaient-ils souvent ?Deux fois par semaine, quelque fois trois. [...] Il y a avaient les transports qui arrivaient de l’extérieur et qui allaient directement aux crématoires, et c’était des personnes vivantes qu’on y jetait [...]. Il fallait entendre ces hurlements. Des familles entières de tziganes venues de Hongries ont été ainsi été brûlées vives.
- Et la chambre à gaz ?
- C’est 1.000 personnes qu’on y envoyait. On leur disait 'vous allez à la douche' [...] Certaines pressentaient ce qui les attendait et nous les anciennes nous leur disions 'vous allez à la douche', et nous grincions des dents et avalions nos larmes. Mais elles avaient vite compris.
- N’y avait-il jamais de rébellion ?
- Si, avec les Polonaises surtout. Elles étaient très fortes. Elles se battaient avec nos gardiennes mais aussi avec les SS [...]
-Et vos gardiennes, elles étaient toutes méchantes ?- Nos gardiennes, toutes, Madame. Je les aies vu étrangler de leur main des petits enfants comme ça (et elle tend les bras en mimant le geste).
- Mais avec l’entrée des Alliés en Allemagne votre régime ne s’est pas amélioré ?
(Elle a un pauvre sourire) Il y a six mois on nous a fait défaire cinq fours crématoires sur six et depuis ce temps-là, on ne nous rasait plus les cheveux.
- Par qui avez-vous été délivrés ?
- Par les Russes. Ils ont été très gentils avec nous. Nous allions dans les maisons allemandes demander de la nourriture et des vêtements, il n’y avait rien pour nous, mais quand les Russes nous accompagnaient, miraculeusement, victuailles et vêtements sortaient. [...] Nous avons marché longuement et ce sont les Américains qui nous ont rapatriées.
- Qu’allez-vous faire maintenant ?
- Je ne sais pas. Je vais gagner Marseille. Pour y retrouver quelques amis, s’ils vivent encore. Tous les miens sont morts à Auschwitz [...]. Je voudrais aller dans un pays où l’on ne rencontre aucun Allemand."
Le journal "Ce soir", créé par le Parti communiste et dirigé par les écrivains Louis Aragon et Jean-Richard Bloch, a envoyé à Auschwitz en décembre 1945 le journaliste et poète Louis Parroux, un proche d’Eluard. Voilà ce qu’il écrit :
"A une longue distance du camp, la boue est noirâtre : elle est encore pétrie de centres. A un kilomètre des premières baraques on trouve de minuscules débris d’ossements humains. Les chambres à gaz ont été détruites par les Allemands lors de leur retraite, mais ils ont laissé intacts les fours crématoires, les baraquements et d’énormes quantités de petits objets, des peignes, des épingles, humbles reliques sur lesquelles veille aujourd’hui une commission interalliée. Depuis des mois, il n’est de jour où l’on de retrouve dans cette boue qu’a piétinée l’armée douloureuse des condamnés à morts, quelque objet précieux, une bague, une alliance cachés là, dans le fol espoir de les retrouver plus tard."
C’est la romancière Zofia Nalkowska qui m’a conté le martyre des enfants d’Auschwitz. "Pour la chambre à gaz, on choisissait les plus petits qui ne pouvaient pas encore travailler [...] les enfants défilaient l’un après l’autre sous une barre suspendue à 1,29m de hauteur. Les enfants se raidissaient et marchaient sur la pointe des pieds afin de toucher la barre de la tête. [...] On a gardé enfermé dans une baraque près de 600 enfants, leur nombre n’était pas encore suffisant pour remplir la chambre à gaz.
"Le Dr Mansfeld, professeur à l’université de Bucarest qui vécut de longues années à Auschwitz nous a conté qu’un jour, passant entre les baraques du camp, il rencontra deux petits enfants encore en vie. Ils étaient assis sur le sable et s’amusaient avec des brindilles. Le docteur s’arrêta près d’eux et leur demanda. Que faites-vous là mes enfants ? Ils lui répondirent : 'on joue à brûler les juifs'."
N. B. : L’anecdote contée par Louis Parroux est également racontée dans des termes très similaires dans "Médaillons", un recueil de récit écrit par la romancière Zofia Nalkowska qu’il cite dans son article, livre paru en 1946. La romancière a fait partie d’un comité d’investigation sur les crimes nazis d’où elle a pu interroger directement victimes et témoins.
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Doan Bui
Journaliste

Josué

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[size=33]Seconde Guerre mondiale : un Français sur six n'a jamais entendu parler de la Shoah[/size]


[size=33]Une étude commandée par la Jewish Claim Conference met en lumière la méconnaissance des Français concernant le conflit le plus meurtrier du XXe siècle.[/size]


 Source AFP
Publié le 22/01/2020 à 07:20 | Le Point.fr


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Les juifs peuvent-ils « subir un autre génocide de masse » ? 35 % des sondés pensent que oui, contre 32 % qui sont « en désaccord » avec cette affirmation.
:copyright: Robert Harding Productions / Robert Harding Heritage / roberthardin

75 ans après la Seconde Guerre mondiale, les Français semblent peu au fait des atrocités commises pendant le conflit. Ainsi, 57 % d'entre eux ignorent le nombre de juifs – 6 millions – tués durant la Shoah, une proportion qui s'élève à 69 % chez les moins de 38 ans, selon un sondage Schoen Consulting publié mercredi 22 janvier 2020. 43 % des personnes interrogées connaissent a contrario le nombre de juifs exterminés par les nazis, selon une étude commandée par la Jewish Claim Conference à l'occasion du 75e anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz.
Mais 19 % « ne savent pas », 8 % ont répondu « 20 millions » de juifs, 11 % « 2 millions », 13 % « 1 million », 4 % « 100 000 » et 2 % « 25 000 ». Plus de deux sondés sur trois de moins de 38 ans (69 %) ont donné une réponse différente du nombre de 6 millions de juifs tués. 16 % des personnes interrogées disent « ne pas avoir entendu parler » de la Shoah, contre 84 % qui affirment le contraire. Une personne sur quatre de moins de 38 ans (25 %) dit ne pas en avoir entendu parler.



Lire aussi Faut-il parler de la Shoah aux enfants ?
Deux sondés sur trois (66 %) citent Auschwitz-Birkenau parmi les camps ou ghettos dont ils auraient « entendu parler », loin devant Dachau (19 %), le ghetto de Varsovie (13 %), Buchenwald (10 %), Treblinka (6 %), Sobibor (5 %), Bergen-Belsen (4 %) et Drancy (2 %), situé en banlieue parisienne. Une nette majorité de sondés (82 %) juge « important de continuer à enseigner la Shoah, notamment pour que cela ne se reproduise plus ». « L'école » doit être « responsable de l'enseignement de la Shoah », selon 77 % des sondés, devant « les parents » (46 %) et « le gouvernement » (42 %).




« Quelque chose de similaire à la Shoah pourrait se reproduire »


Quelque 46 % de ceux qui en ont entendu parler disent que c'est à l'école que le sujet a été abordé, devant la télévision (17 %) ou « chez moi » (12 %). Ceux qui en ont pris connaissance à travers une œuvre citent en premier lieu Le Journal d'Anne Frank (64 %), La Liste de Schindler (63 %) et la série Holocauste (46 %). Ils sont 54 % à penser que « quelque chose de similaire à la Shoah pourrait se reproduire », même si l'extermination des Juifs est « unique et différente de tout autre acte de génocide survenu au XXe et XXIe siècle », selon 59 % des personnes interrogées.
Les juifs peuvent-ils « subir un autre génocide de masse » ? 35 % des sondés pensent que oui, contre 32 % qui sont « en désaccord » avec cette affirmation. Le national-socialisme, ou nazisme, « pourrait reprendre le pouvoir », craignent 42 % des personnes sondées (26 % « en désaccord  »). En revanche, 10 % des sondés pensent que « soit l'Holocauste est un mythe, soit le nombre de juifs assassinés pendant l'Holocauste a été largement exagéré », un pourcentage qui monte à 23 % chez les moins de 38 ans. L'étude a été réalisée par téléphone et en ligne entre les 9 et 16 novembre 2019 auprès de 1 100 personnes de plus de 18 ans (marge d'erreur de 3,1 points).

papy

papy

Les français ont la mémoire courte.

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Auschwitz : pourquoi l'enseignement de la Shoah est un échec[/size]


[size=33]Un professeur d'histoire dans un collège de Seine-Saint-Denis préconise d'étudier le génocide des juifs non plus par ses victimes, mais par ses bourreaux.[/size]


 Par François-Guillaume Lorrain
Modifié le 26/01/2020 à 20:28 - Publié le 26/01/2020 à 16:46 | Le Point.fr


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Iannis Roder, lors de l'émission « Vous avez la parole », en octobre 2019.
:copyright: JACQUES DEMARTHON / AFP

Auteur de Sortir de l'ère victimaire (Odile Jacob), Iannis Roder est de ces professeurs qui n'hésitent pas à prendre la plume pour raconter ce qui se passe dans nos collèges et lycées. En 2002, il avait été l'un des cosignataires du collectif Les Territoires perdus de la République, qui alertait sur les dérives antisémites, racistes et sexistes en milieu scolaire, en particulier chez les jeunes d'origine maghrébine. Un ouvrage pionnier, consacré par son titre, republié après les attentats de 2015. En 2008, il montait au créneau en son nom propre en décrivant, dans Tableau noir. La défaite d...

Josué

Josué
Administrateur

[size=16]Des militants de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) ont collé dans la nuit de dimanche à lundi environ "1 500" affiches sur des portes d'immeubles à la mémoire des enfants juifs parisiens déportés pendant la Shoah, a indiqué la présidente de cette association.

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"Il s'agit de pouvoir transmettre la mémoire de la Shoah", a déclaré à l'AFP Noémie Madar, présidente de l'UEJF, le lundi 27 janvier 2020, jour du 75e anniversaire de la libération des camps d'Auschwitz-Birkenau.
"Ici au 20 rue des Ecouffes, vécurent Glik Nathan (16 ans), Rubin Germaine (6 ans), Rubin Jeannette (12 ans) (...) Victimes de la barbarie nazie, ils furent déportés parce que juifs pendant la Shoah entre 1942 et 1944. Passant, souviens-toi de leur nom", peut-on lire par exemple sur une affiche dans le 4e arrondissement, a constaté l'AFP.

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