Quand les CRS donnent l’assaut en pleine messe catholique en France !
Sainte-Rita. Promise à la destruction pour construire un parking, cette église du XVe arrondissement était occupée par des catholiques de rite traditionnel qui voulaient la sauver.
Les CRS les en ont délogé ce matin à l’aube.
À 5h30 du matin, la rue François Bonvin, dans le XVe arrondissement de Paris, est encore déserte. Mais passée la porte de la palissade en tôle ondulée ornée du slogan “En France, on tue les prêtres et on rase les églises”, qui protège l’église Sainte-Rita, une construction néogothique sans grâce datant de1900, règne une étrange effervescence. Une vingtaine de personnes ont dormi là, à même les bancs, dont l’abbé Guillaume de Tanoüarn, prêtre catholique de rite traditionnel, l’un des membres fondateurs de l’Institut du Bon Pasteur, une société de prêtres de droit pontifical dont il est l’un des fondateurs, qui dessert l’église depuis plusieurs mois ; plusieurs dizaines d’autres les ont rejointes au matin, comme je viens de le faire. Sous le porche, on partage un café et des crêpes, en prévision d’une rude journée.
Une église n'est pas un bâtiment comme un autre : son caractère sacré oblige à la respecter
C’est que l’abbé de Tanoüarn a appris, la veille au soir, que la police devait procéder, ce matin, à l’expulsion de cette petite communauté, sorte de ZAD catholique qui occupe depuis des mois cette église privée, pour éviter que son propriétaire, l’Association des chapelles catholiques et apostoliques, ne finalise sa vente à un promoteur qui entend la démolir pour en faire un parking. Pour les riverains, pour les fidèles attachés à cette église et pour la communauté de plusieurs centaines de personnes réunie tous les dimanches autour de l’abbé de Tanoüarn, une église n’est pas un bâtiment comme un autre : son caractère sacré oblige à la respecter.
Paris ne peut pas se payer le luxe, à l’heure du nihilisme triomphant et du djihadisme conquérant, de la disparition d’un lieu de culte, qui viendrait renforcer encore un peu plus le vide spirituel dont souffre cruellement notre pays sous François Hollande.
Dans l’excitation de cet acte de résistance temporel, le spirituel n’a pas perdu ses droits
Tout à coup, une voix forte retentit : « Élévation ! » L’abbé Billot en est arrivé, en effet, à ce moment de la consécration où il lève l’hostie consacrée, devenue le corps du Christ, vers le ciel, pour la proposer à l’adoration des fidèles. Dans l’Église, le silence se fait instantanément, tous ceux qui un instant plus tôt étaient occupés à entasser des bancs se tournent vers l’autel et s’agenouillent en prière. Dans l’excitation de cet acte de résistance temporel, le spirituel n’a pas perdu ses droits.
Enfin les CRS fracassent la porte intérieure et commencent à dégager les bancs qui obstruent le passage. Dans le chœur, une vieille femme de 90 ans pleure en silence, consolée par un paroissien, sur ce sacrilège désolant.
La masse des CRS se rapproche de l’autel, pressés d’en finir, sans attendre les vingt minutes qui auraient été nécessaires à l’abbé pour finir sa messe. Un groupe de fidèles tente de faire barrage, l’abbé Billot, les bras en croix, fait rempart de son corps. La confusion est à son comble, la scène chaotique.
Voici une photo de l’abbé Billot traîné de force, à même le sol, par les hommes en uniforme.
Ils n'auraient jamais osé contre une mosquée ou une synagogue !
Dans la confusion, un CRS fait usage de gaz lacrymogène. L’abbé de Tanoüarn, atteint, sent qu’il ne pourra pas finir sa messe.
Il consomme les hosties qu’il vient de consacrer, pour éviter tout possible sacrilège, et sera escorté par les forces de l’ordre, entouré de son dernier carré de fidèles, hors de l’église, en une scène qui évoque irrésistiblement les sinistres inventaires de 1905, et ce laïcisme cathophobique agressif que la France a souvent confondu avec la laïcité..
Et encore merci, Président Hollande, pour votre haine continuelle des catholiques !
Souvenez-vous comment il débuta son honteux mandat présidentiel : Piss Christ,
& "Sur le concept du visage du fils de Dieu" de Romeo Castellucci où on déféquait sur le visage du Christ,
etc.
Et Hollande termine son mandat dans la même haine en frappant des catholiques en pleine messe fin 2016.
Adieu indigne Président !
Source complémentaire : http://www.valeursactuelles.com/societe/quand-les-crs-donnent-lassaut-en-pleine-messe-64008#
Sainte-Rita. Promise à la destruction pour construire un parking, cette église du XVe arrondissement était occupée par des catholiques de rite traditionnel qui voulaient la sauver.
Les CRS les en ont délogé ce matin à l’aube.
À 5h30 du matin, la rue François Bonvin, dans le XVe arrondissement de Paris, est encore déserte. Mais passée la porte de la palissade en tôle ondulée ornée du slogan “En France, on tue les prêtres et on rase les églises”, qui protège l’église Sainte-Rita, une construction néogothique sans grâce datant de1900, règne une étrange effervescence. Une vingtaine de personnes ont dormi là, à même les bancs, dont l’abbé Guillaume de Tanoüarn, prêtre catholique de rite traditionnel, l’un des membres fondateurs de l’Institut du Bon Pasteur, une société de prêtres de droit pontifical dont il est l’un des fondateurs, qui dessert l’église depuis plusieurs mois ; plusieurs dizaines d’autres les ont rejointes au matin, comme je viens de le faire. Sous le porche, on partage un café et des crêpes, en prévision d’une rude journée.
Une église n'est pas un bâtiment comme un autre : son caractère sacré oblige à la respecter
C’est que l’abbé de Tanoüarn a appris, la veille au soir, que la police devait procéder, ce matin, à l’expulsion de cette petite communauté, sorte de ZAD catholique qui occupe depuis des mois cette église privée, pour éviter que son propriétaire, l’Association des chapelles catholiques et apostoliques, ne finalise sa vente à un promoteur qui entend la démolir pour en faire un parking. Pour les riverains, pour les fidèles attachés à cette église et pour la communauté de plusieurs centaines de personnes réunie tous les dimanches autour de l’abbé de Tanoüarn, une église n’est pas un bâtiment comme un autre : son caractère sacré oblige à la respecter.
Paris ne peut pas se payer le luxe, à l’heure du nihilisme triomphant et du djihadisme conquérant, de la disparition d’un lieu de culte, qui viendrait renforcer encore un peu plus le vide spirituel dont souffre cruellement notre pays sous François Hollande.
Dans l’excitation de cet acte de résistance temporel, le spirituel n’a pas perdu ses droits
Tout à coup, une voix forte retentit : « Élévation ! » L’abbé Billot en est arrivé, en effet, à ce moment de la consécration où il lève l’hostie consacrée, devenue le corps du Christ, vers le ciel, pour la proposer à l’adoration des fidèles. Dans l’Église, le silence se fait instantanément, tous ceux qui un instant plus tôt étaient occupés à entasser des bancs se tournent vers l’autel et s’agenouillent en prière. Dans l’excitation de cet acte de résistance temporel, le spirituel n’a pas perdu ses droits.
Enfin les CRS fracassent la porte intérieure et commencent à dégager les bancs qui obstruent le passage. Dans le chœur, une vieille femme de 90 ans pleure en silence, consolée par un paroissien, sur ce sacrilège désolant.
La masse des CRS se rapproche de l’autel, pressés d’en finir, sans attendre les vingt minutes qui auraient été nécessaires à l’abbé pour finir sa messe. Un groupe de fidèles tente de faire barrage, l’abbé Billot, les bras en croix, fait rempart de son corps. La confusion est à son comble, la scène chaotique.
Voici une photo de l’abbé Billot traîné de force, à même le sol, par les hommes en uniforme.
Ils n'auraient jamais osé contre une mosquée ou une synagogue !
Dans la confusion, un CRS fait usage de gaz lacrymogène. L’abbé de Tanoüarn, atteint, sent qu’il ne pourra pas finir sa messe.
Il consomme les hosties qu’il vient de consacrer, pour éviter tout possible sacrilège, et sera escorté par les forces de l’ordre, entouré de son dernier carré de fidèles, hors de l’église, en une scène qui évoque irrésistiblement les sinistres inventaires de 1905, et ce laïcisme cathophobique agressif que la France a souvent confondu avec la laïcité..
Et encore merci, Président Hollande, pour votre haine continuelle des catholiques !
Souvenez-vous comment il débuta son honteux mandat présidentiel : Piss Christ,
& "Sur le concept du visage du fils de Dieu" de Romeo Castellucci où on déféquait sur le visage du Christ,
etc.
Et Hollande termine son mandat dans la même haine en frappant des catholiques en pleine messe fin 2016.
Adieu indigne Président !
Source complémentaire : http://www.valeursactuelles.com/societe/quand-les-crs-donnent-lassaut-en-pleine-messe-64008#