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Super -bactéries résistantes aux antibiotiques.

5 participants

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samuel

samuel
Administrateur

Super-bactéries résistantes aux antibiotiques : "Le problème est mondial"
Franceinfo a interrogé Philippe Glaser, directeur de l'unité d'écologie et d'évolution de la résistance aux antibiotiques à l'Institut Pasteur, pour comprendre ce phénomène qui pourrait tuer 10 millions de personnes d'ici à 2050.

Actuellement, l'OMS estime que 700 000 morts
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) tire la sonnette d'alarme. Partout dans le monde, des super-bactéries résistantes aux antibiotiques rendent certaines maladies extrêmement difficiles à soigner. Pour tenter de trouver une solution à ce fléau, une réunion est organisée, mercredi 21 septembre, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, entre des responsables de la santé et des chefs de gouvernements de nombreux pays.

Ils devraient notamment s'engager à renforcer l'encadrement des antibiotiques, à mieux diffuser la connaissance sur ce phénomène, et à encourager les traitements alternatifs, selon un texte devant être soumis aux responsables. Actuellement, l'OMS estime que 700 000 morts sont liées à la résistance aux anti-microbiens.

Mais une récente étude britannique a estimé que le développement croissant de ces super-bactéries résistantes pourrait tuer 10 millions de personnes d'ici à 2050. Franceinfo a tenté d'y voir plus clair, en interrogeant Philippe Glaser, directeur de l'unité d'écologie et d'évolution de la résistance aux antibiotiques à l'Institut Pasteur.

Franceinfo : Qu'est-ce qu'une super-bactérie exactement ?

Philippe Glaser : C'est une bactérie qui est extrêmement virulente et qui a développé une résistance aux antibiotiques que l'on utilise normalement pour la tuer. Ce dernier processus est naturel chez les bactéries. Le problème, c'est que ces capacités de résistance peuvent être accentuées au sein d'une population de bactéries à cause de l'usage excessif d'antibiotiques.

Prenons l'exemple d'une population d'un milliard de bactéries, présente dans l'organisme. Parmi elles, une a muté et est ainsi devenue insensible à l'antibiotique en question. Si on utilise cet antibiotique, toutes les autres bactéries vont mourir, sauf celle-ci. Elle aura donc plus de place pour se multiplier et occuper cette niche.

Concrètement, en utilisant un antibiotique dans le cas d'une infection urinaire, on va tuer toutes les bactéries sensibles. Mais on va aussi permettre à la super-bactérie mutée de se développer. L'infection pourrait être du coup, dans certains cas, encore plus grave.

Est-ce pour cela que les pouvoirs publics ont lancé le célèbre slogan "les antibiotiques, c'est pas automatique" ?

En partie, oui. L'usage d'antibiotiques sans raison valable comporte le risque de créer des réservoirs de gènes résistants. Les bactéries ont la particularité de pouvoir échanger de l'ADN, un peu comme une forme de sexualité. Une bactérie A résistante à un antibiotique peut donc transmettre cette capacité à une bactérie B qui y était initialement sensible. Et ces passages de gènes peuvent se faire entre les bactéries de différentes espèces.

Les antibiotiques ne sont pas des traitements ciblés et ne tuent pas qu'un type précis de bactérie. En prenant, sans en avoir besoin, un antibiotique contre le pneumocoque, par exemple, on va tuer le reste de la flore de la gorge. Parmi ces bactéries inoffensives, seules celles qui sont résistantes à l'antibiotique vont survivre.

Cela va donc créer un réservoir de ce gène de résistance. Et le jour où le patient sera réellement atteint par le pneumocoque, ces bactéries auront à leur disposition un réservoir de gènes résistants qui pourront leur être transférés. Elles deviendront alors des super-bactéries.

Le problème de l'usage excessif d'antibiotiques est connu des professionnels depuis longtemps. Pourtant, il ne fait que s'aggraver. Pourquoi ?

Il faut comprendre que le problème est mondial, parce qu'il y a une circulation des souches, à travers les patients. On retrouve dans certains pays, comme en Asie du Sud-Est, des concentrations importantes de bactéries résistantes. Lorsqu'on voyage dans ces pays et qu'on retourne en France, on ramène des bactéries avec nous, logées dans notre tube digestif.

La prise de conscience que l'usage excessif d'antibiotiques peut être contre-productif a déjà eu lieu dans de nombreux pays. Mais ce n'est pas le cas partout. Dans certains Etats, il n'y a aucun contrôle de l'usage des antibiotiques. Ils peuvent être achetés sans ordonnance et parfois, ce sont des contrefaçons avec des doses trop faibles et donc peu efficaces. Tout cela va favoriser la sélection de souches résistantes, et va avoir un impact au niveau mondial. C'est justement pour ces raisons que les dirigeants de l'ONU se réunissent.

Vanessa.

Vanessa.

samuel a écrit:
Actuellement, l'OMS estime que 700 000 morts
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) tire la sonnette d'alarme.

On dirait qu'il manque une partie de la première phrase. Pourrait-on avoir le lien d'où provient cet article, pour compléter l'information ?

Merci par avance.

Cordialement.

Patrice1633

Patrice1633
MODERATEUR
MODERATEUR

Super bactérie resistante au antibiotique


http://mobile.francetvinfo.fr/sante/medicament/super-bacteries-resistantes-aux-antibiotiques-le-probleme-est-mondial_1833631.html

https://www.jw.org/fr/

Vanessa.

Vanessa.

Ah ok merci.

Donc la phrase coupée est la suivante :

"Actuellement, l'OMS estime que 700 000 morts sont liées à la résistance aux anti-microbiens."

Cordialement.

Patrice1633

Patrice1633
MODERATEUR
MODERATEUR

Le corp humain est très complexe, et dire que des gens pensent qu'il c'est créé par lui meme alors que les chercheur ne comprennent pas les cellules himaines

https://www.jw.org/fr/

Vanessa.

Vanessa.

Patrice1633 a écrit:Le corp humain est très complexe, et dire que des gens pensent qu'il c'est créé par lui meme alors que les chercheur ne comprennent pas les cellules himaines

Eh oui, les gens sont bêtes, quand même... Rolling Eyes

Sinon, plus sérieusement, par définition les athées n'emploient pas le verbe "créer". D'autre part, même s'il reste encore beaucoup à apprendre dans ce domaine, les "chercheurs" en savent bien davantage aujourd'hui sur les cellules qu'il y a quelques décennies en arrière. Et c'est tant mieux car c'est toujours un plaisir de découvrir les merveilles de la création.

Cordialement.

Josué

Josué
Administrateur

Alors que la consommation d’antibiotiques avait diminué en France au début des années 2000, elle est repartie légèrement à la hausse. Une nouvelle campagne d’information sera lancée en 2017, a annoncé le gouvernement.

Malgré les campagnes de prévention contre l’abus d’antibiotiques, la consommation a de nouveau augmenté en médecine de ville en France entre 2005 et 2015. C’est ce que constate un rapport coécrit par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), l’Agence de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et Santé publique France, publié le 18 novembre à l’occasion de la Journée Européenne de sensibilisation au bon usage des antibiotiques. Sur 1000 habitants, près de 29 doses d’antibiotiques étaient prises par jour en 2005. En 2015, le nombre de doses quotidiennes était monté à 30. La consommation de ces médicaments en 2015 reste cependant inférieure à celle des années 2000.
«C’est vrai qu’une dose, cela paraît peu. Mais il faut savoir que pour le plan de 2011-2016, on avait la volonté de diminuer la consommation d’antibiotiques de 25%. Cet objectif n’est pas atteint», déplore Bruno Coignard, directeur des Maladies infectieuses à Santé Publique France. «Par ailleurs, la France part de très loin. Le pays est, en Europe, un de ceux qui consomment le plus d’antibiotiques après la Grèce et la Roumanie.»
Toujours pas automatique...

Pourtant, la campagne nationale menée entre 2002 et 2007 par l’Assurance Maladie, connue principalement pour sa phrase «les antibiotiques c’est pas automatique», avait porté ses fruits. La diminution de la prescription hivernale d’antibiotiques avait diminué de 26,5%, selon une étude publiée en 2009 par le Pr Didier Guillemot, alors médecin et chercheur (Inserm/ Institut Pasteur) et désormais président de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.
«Les campagnes portent leur fruit mais, à l’instar de la prévention routière, ce sont des campagnes qui courent sur le long terme et qui ne sont pas ponctuelles. Or pour ces sujets, il faut une pression permanente pour que le message passe», analyse le Pr Patrice Nordmann, professeur de microbiologie à l’Université de Fribourg (Suisse) et directeur de l’unité Inserm «Résistance émergente aux antibiotiques».
L’enjeu de l’antibiorésistance

La hausse de la consommation, même légère, inquiète. «On ne surveille pas la consommation d’antibiotiques juste pour dire aux Français de ne pas en prendre. On la surveille car aujourd’hui on assiste à une évolution de certaines résistances à ces médicaments», affirme Bruno Coignard. Certaines bactéries développent en effet des résistances contre des antibiotiques qu’elles ont rencontrés par le passé. Ces résistances, qui sont apparues en même temps que les antibiotiques eux-mêmes, menacent la santé publique.
La ministre de la santé Marisol Touraine a d’ailleurs annoncé, le 17 novembre, le lancement d’un nouveau plan interministériel sur cinq ans, à partir de 2017 en faveur d’une meilleure maîtrise de l’antibiorésistance. Ce plan, financé à hauteur de 330 millions d’euros, servira principalement à la recherche. Elle doit aussi financer une campagne de sensibilisation du grand public.
Selon le rapport annuel de l’ANSM, le bilan pour la période 2005-2015 sur ces bactéries résistantes est contrasté. D’un côté, la prévention et la détection précoce des bactéries, ainsi que les mesures d’hygiène renforcées dans les établissements de santé, ont permis de réduire la résistance aux antibiotiques de certains microbes, comme le staphylocoque doré. Mais «depuis 2003-2004, on voit apparaître des souches qui résistent à tous les antibiotiques», souligne Anne Berger-Carbonne, responsable de l’unité Infections associées aux soins et résistances aux antibiotiques à Santé Publique France.
En 2012, 158.000 infections multi-résistantes ont été déclarées en France, causant 12.500 décès.
La rédaction vous conseille
Les bactéries résistantes tueront-elles bientôt 10 millions de personnes par an?
Angine, rhume: pas plus de complications sans antibiotiques
Les pistes d’une médecine sans antibiotiques
Les super-bactéries pourraient faire baisser le PIB mondial de 3,8%
http://sante.lefigaro.fr/article/antibiotiques-la-hausse-de-la-consommation-inquiete

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Trop d'antibiotiques tuent à la longue ses effets .

Josué

Josué
Administrateur

Les remèdes étranges de ma grand-mère

Elle insistait pour nous laver les cheveux avec du vinaigre.

Elle remplaçait nos bonbons par des amandes, de pruneaux et des graines d'anis.

Sous notre oreiller, elle glissait toujours un sachet de lavande.

Pour nous, c'était des manies vouées à disparaître.

Et puis, il y a quelques années, j'ai commencé à me souvenir de notre vie, quand ma grand-mère était encore là : comme nos cheveux étaient doux, et brillants.

Comme nous étions pleins d'énergie et de vitalité.

Comme elle savait soulager nos petites « misères », sans produits ni médicaments chimiques.

Ses tisanes au fenouil pour les maux de ventre.

Ses bouts d'aubergine crue contre les verrues.

Son élixir maison contre la grippe.

Et ça marchait : nous n'avons jamais eu besoin d'antibiotiques jusqu'à son décès…

samuel

samuel
Administrateur

Les remèdes de grand mère était basè sur la nature et ils avaient fait leurs preuves, mais étaient quant même limité pour certaines maladies seulement.

samuel

samuel
Administrateur

La prescription inappropriée d'antibiotiques de la famille des fluoroquinolones est à l'origine de la propagation de la bactérie Clostridium difficile, montre une étude parue dans "The Lancet".

Ce n'est pas le manque d'hygiène dans les hôpitaux mais la prescription inappropriée d'une famille d'antibiotiques qui est à l'origine de la propagation d'une redoutable bactérie, le Clostridium difficile (C. difficile), conclut une étude publiée mercredi dans la revue britannique "The Lancet" .

L'infection provoquée par cette bactérie cause des diarrhées et des colites dites "pseudomembraneuses" souvent accompagnées de fièvre et de douleurs. Ses complications peuvent être extrêmement sévères (perforation du côlon par exemple), voire mortelles. Or, les auteurs de l'étude - une trentaine de chercheurs (1) - sont parvenus à montrer que la restriction de l'utilisation d'antibiotiques de la famille des fluoroquinolones, comme la ciprofloxacine, a davantage réduit les infections aux souches résistantes de cette bactérie que les mesures d'hygiène et de nettoyage rigoureux dans les hôpitaux.

Cette restriction des fluoroquinolones a entraîné la disparition dans la grande majorité des cas d'infections causées par les souches C. difficile, résistantes aux traitements, avec à la clef un recul d'environ 80% du nombre de ces infections au Royaume-Uni. Dans le comté d'Oxfordshire (sud-est de l'Angleterre), par exemple, environ 67% des bactéries C. difficile étaient résistantes aux antibiotiques en septembre 2006, contre seulement 3% environ en février 2013.

En revanche, le nombre de cas - moins nombreux - causés par des souches de la bactérie sensibles aux traitements est resté le même.

Des résultats d'une portée internationale

Dans le même temps, le nombre de bactéries transmises d'une personne à une autre à l'intérieur des hôpitaux n'a pas changé. Ceci, en dépit de la mise en oeuvre de mesures globales de prévention et de lutte contre les infections, telles que le lavage des mains et le coûteux nettoyage en profondeur au sein des hôpitaux.


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/pharmacie-sante/0211728444856-des-antibiotiques-causent-la-propagation-dune-redoutable-bacterie-2060794.php#RKPcP07dqYxITtvG.99

Josué

Josué
Administrateur

[size=62]Résistance aux antibiotiques : nous sommes à un moment charnière, et notre santé en dépend[/size]


La résistance des microbes aux antibiotiques devient un problème préoccupant à l'échelle mondiale, alerte la revue Science.


Par Jean-Paul Fritz
Publié le 17 mai 2018 à 20h03




Pour lutter contre ses ennemis naturels ou ceux de ses récoltes, l'être humain a développé une gamme d'armes chimiques et biologiques dont l'efficacité est aujourd'hui remise en question. La résistance, celle des microbes, des mauvaises herbes et autres insectes ravageurs, devient un problème préoccupant à l'échelle mondiale.
La revue Science publie aujourd'hui plusieurs études sur ce thème de la résistance, qui mettent en avant le coût et les dangers de cette adaptation naturelle. De la résistance aux pesticides à celle aux antibiotiques, l'état des lieux devrait bientôt rendre indispensables des changements de pratiques.





[size=42]La résistance, qu'est-ce que c'est ?[/size]


Pour mieux comprendre le phénomène, une petite explication de texte s'impose. Depuis des dizaines d'années, nous développons des herbicides, insecticides, fongicides et antibiotiques pour nous débarrasser des mauvaises herbes, des insectes prédateurs des récoltes, des champignons et des bactéries provoquant des maladies chez l'humain.
Ces produits vont par exemple s'attaquer à une protéine essentielle à la survie de la plante ou de l'insecte. D'autres vont s'en prendre à la croissance, au développement ou même au mécanisme de photosynthèse pour les végétaux.
La résistance, c'est l'adaptation naturelle des organismes visés aux poisons que l'on utilise contre eux. Là, une mutation va rendre la protéine visée moins vulnérable à l'action d'un produit. Un autre type de réaction sera pour un insecte d'accroître l'efficacité d'un enzyme de leur corps qui va dégrader l'insecticide ou l'herbicide. Mais parfois, la résistance est plus subtile : on observe des duplications de gènes, ou l'action simultanée de plusieurs d'entre eux qui vont agir ensemble, chacun avec un petit impact mais qui s'additionne aux autres.
Comme les cibles de ces produits s'adaptent, on augmente les doses ou on développe des composés plus puissants. Elles continuent à s'adapter et au final, on obtient des souches très résistantes. Cela peut faire des victimes collatérales, des organismes qui n'étaient pas ciblés et n'ont pas développé peu à peu une résistance aux produits devenus très agressifs. C'est le cas avec les néonicotinoïdes pour les abeilles, par exemple, sans parler des effets possibles sur la santé humaine.

[size=42]Pourquoi c'est un (gros) problème pour la santé[/size]


Imaginez des infections entièrement résistantes aux antibiotiques. La médecine ferait un retour forcé à une époque où la pénicilline n'avait pas encore été découverte et où tout un éventail de maladies, de la tuberculose à la syphilis en passant par la coqueluche ou la scarlatine, étaient potentiellement mortelles. Une époque où l'on décédait fréquemment de "simples" infections, que ce soit à la suite d'une blessure plus ou moins grave, d'un accouchement, ou même de soins médicaux.
"Aujourd'hui, la résistance aux antimicrobiens représente une vraie menace sur la santé humaine, et a la capacité de nous renvoyer à une situation où les infections communes seraient aussi impossibles à traiter qu'elles l'étaient à l'époque précédant les antimicrobiens", confirme l'étude d'une équipe emmenée par Stephen Baker, chercheur dans les unités médicales des universités d'Oxford et Cambridge (Angleterre). "Quelques pathogènes résistants nous ont dépassés, et des infections impossibles à traiter apparaissent dans les hôpitaux."
Pour ces scientifiques, la résistance aux antimicrobiens (antibiotiques, antifongiques...) "est un problème de santé mondial, que nous ne pouvons ignorer ni tenter de combattre avec une montée en puissance des agents antimicrobiens [...] Nous sommes à un moment charnière et ce qui va se passer maintenant va probablement décider de l'avenir du contrôle des maladies infectieuses".
Le problème concerne aussi les insectes vecteurs de maladies. La résistance des larves de moustiques aux insecticides a des conséquences sur la propagation de la malaria, et on estime que si l'ensemble de ces insectes porteurs deviennent résistants, il pourrait y avoir 26 millions de cas cliniques supplémentaires par an.
L'évolution de la résistance (et la résistance liée à l'évolution) est inéluctable. "Il est indiscutable que les efforts pour tuer des bactéries avec des produits chimiques va résulter en une sélection, propagation et dissémination de variantes résistantes", confirment les chercheurs. D'autant que "la mondialisation de l'industrie alimentaire implique que des utilisations inadéquates d'antimicrobiens dans une partie du monde ont des implications même pour les pays où des contrôles stricts de leur usage sont mis en place."

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