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عيد الأضحى, Bonne fête de l'Aïd.

+4
jc21
samuel
Vanessa.
Marmhonie
8 participants

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Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Bonne fête à tous nos voisins mahométans de عيد الأضحى.

عيد الأضحى, Bonne fête de l'Aïd. Image-50602eb

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Vanessa.

Vanessa.

[EDIT]



Dernière édition par samuel le Lun 12 Sep - 20:45, édité 3 fois (Raison : section musulmane uniquement.)

samuel

samuel
Administrateur

Marmhonie a écrit:Bonne fête à tous nos voisins mahométans de عيد الأضحى.

عيد الأضحى, Bonne fête de l'Aïd. Image-50602eb
Pourrais tu nous en dire plus sur cette fête ?

jc21



Je ne sais pas vraiment, mais il me semble que ça représente le sacrifice du bélier qu'Abraham a tué à la place d'Isaac.Question Mais maintenant, c'est bien plus une tradition... Quand j'ai demandé à ma femme, elle m'a dit "c'est la fête du mouton". Rolling Eyes

samuel

samuel
Administrateur

Le Hajj, un pilier charnière entre Abraham et l’islam
Fabien Leone et Matthieu Stricot - publié le 23/05/2014

[Archives] Plus de 4 millions de musulmans cheminent vers La Mecque tous les ans. Les fidèles, s’ils en ont les moyens physiques et financiers, accomplissent le cinquième pilier de l’islam : le pèlerinage (al-hajj). Jusqu’au 10 août, l’Institut du monde arabe lui consacre une exposition, « Hajj, le pèlerinage à La Mecque » en partenariat avec l’Arabie Saoudite. L’occasion de comprendre un rite millénaire musulman mais aussi préislamique.
L’Arabie Saoudite a longtemps fait détruire le patrimoine mecquois à des fins religieuses. Les oulémas craignaient que les tombes et les demeures des grands noms de l’islam soient pris d’assaut, comme lieux de culte et de pèlerinage. Pour la doctrine wahhabite, ce genre de comportement est considéré comme une innovation blâmable (bid’ah). Les travaux nécessaires d’agrandissement des lieux d’accueil des pèlerins et du sanctuaire ont également provoqué la destruction de beaucoup de vestiges. Des centaines de sites du Hedjaz, la région de La Mecque, sont donc perdus.

« À La Mecque, l’équation fondamentale est d’accueillir de plus en plus de fidèles tout en préservant le sanctuaire. L’extension est passée par une série de destructions. Depuis quelques années, il commence à y avoir un souci de sauvegarde du patrimoine. C’est pour cela qu’a été créé le musée de La Mecque. Pour la première fois, des pièces de leur collection sont sorties de la ville sainte », souligneOmar Saghi, le commissaire de l’exposition « Hajj, le pèlerinage à La Mecque ». Par exemple, la dernière extension, qui sera terminée en 2016, « commence à associer extension et conservation. Des colonnes abbassides et ottomanes vont être sauvegardées et intégrées dans les constructions modernes. C’est un énorme défi logistique qui nécessite des prises de décisions aussi rapides que difficiles ».
L’orientation abrahamique d’un rite préislamique

« Le sanctuaire de La Mecque était déjà visité avant l’islam. Il était un lieu saint fréquenté par l’ensemble des tribus arabes.» En effet, les deux pèlerinages préislamiques, la oumra et le hajj, sont unifiés dans la troisième religion monothéiste :

> La oumra, spécificité mecquoise, consiste principalement en des invocations pour demander la pluie autour de la Kaaba.
> Le hajj est pratiqué surtout par les bédouins. Ils se rendaient à Minâ et pratiquaient des sacrifices.

En islam, le pèlerinage principal est le hajj et le mineur, la oumra. Si l’on peut pratiquer la oumra toute l’année, il est conseillé de la faire en même temps que le « grand pèlerinage ». Celui-ci s’effectue au douzième mois du calendrier lunaire, dhu al-hijja. Les dates prévisionnelles pour 2014 sont entre le 4 et le 9 octobre.

L’islam apporte une dimension abrahamique à ces deux pèlerinages. Ils sont orientés vers une adoration monothéiste, voire un retour à leur pratique originelle. En effet, pour les musulmans, la Kaaba, l’imposant bétyle cubique au centre de la mosquée sacrée, est une construction d’Abraham et de son fils Ismaël. D’autres traditions font même remonter l’origine du lieu saint à Adam. Il y a eu une dislocation du monothéisme au profit du culte des idoles. Un certain Amar ibn Luhay aurait importé dans le Hejaz le paganisme que l’on pouvait pratiquer au nord de la péninsule arabique et en Syrie.

Si le Coran ne dispose que de quelques indications sur les subtilités des rites, les hadiths permettent d’approfondir la pratique du pèlerinage de La Mecque :

> Le premier jour :

Une fois après avoir annoncé son intention de faire le hajj, le pèlerin entre en état de purification (vêtu d’un habit blanc spécifique, par exemple). Il peut alors entrer dans le sanctuaire sacré. Il entreprend les sept circumambulations (rotations) autour de la Kaaba. S’il en a la possibilité, il embrasse la Pierre noire. S’il ne peut pas, il fait mine de le faire à distance. En souvenir d’Agar, la mère d’Ismaël, qui errait dans le désert à la recherche d’eau, le fidèle court sept fois entre Safâ et Marwah (environ 400 mètres). Il peut ensuite se délecter de l’eau de sa source Zamzam.
Il se rend ensuite à Mina, dans le désert, à quelques kilomètres de La Mecque. Depuis 2010, un métro dessert le lieu où des centaines de milliers de tentes logent les pèlerins.

> Le deuxième jour :

Lorsque le soleil se lève, il faut avancer vers la montagne Arafat. Le pèlerin y reste jusqu’à la tombée de la nuit. Il se rend alors à Muzdalifah. À son arrivée, il a ramassé les cailloux qui vont servir aux rites suivants.

> Le troisième jour :

Le fidèle retourne à Mina. Sur le parcours qui le mène à la station où Abraham a sacrifié son fils, il croise trois piliers. Ils symbolisent les endroits où le diable tente de le détourner de l’ordre divin. Le pèlerin les lapide avec les cailloux qu’il amasse la veille. Il sacrifie également un animal qui symbolise le bélier qui remplaça Ismaël. Ensuite, il faut refaire les circumambulations et la course entre Safa et Marwah.

> Les deux derniers jours :

Le pèlerin est invité à lapider de nouveau les stèles de Mina avant une dernière série de circumambulations. Il sort ensuite de l’état de pureté, notamment en se coupant les cheveux. Les femmes sont invitées à les raccourcir légèrement.
Le pèlerinage accompli, le croyant peut accoler le terme hajji à son nom, « celui qui a fait le hajj ». Un titre honorifique témoignant de l’importance du cinquième pilier de l’islam dans la pratique musulmane.
http://www.lemondedesreligions.fr/savoir/le-hajj-un-pilier-charniere-entre-abraham-et-l-islam-23-05-2014-3974_110.php

Tom.at



Alain merci pour ces longues explications mais le sujet est sur l'aid el kebir, pas sur le hajj. Tu as confondu les deux peut-être.

samuel

samuel
Administrateur

A tout hasard mon prenon et Samuel.
Mais tu as raison je me suis fait un sac de noeuds avec ses fêtes musulmanes.

Bill



Gros couac pour la fête du sacrifice à Bruxelles

 
Julien Collignon
13/09/16 - 11h43  Source: Belga/DH
©️ photo news.
L'organisation de la fête du sacrifice, reprise par la Région bruxelloise cette année, a connu des énormes ratés. De nombreux musulmans de la capitale n'ont donc pas pu avoir leur mouton.


La société ITC, chargée d'abattre et livrer les moutons en Région bruxelloise, n'a pas honoré son contrat. De nombreux musulmans ont été privés de mouton pour le premier jour de la fête de l'Aïd. Un couac de dimension. A Molenbeek, seuls 40 des 203 moutons commandés ont été livrés. A Anderlecht, c'est la moitié des 155 moutons qui sont arrivés à destination, souligne la DH.

"Nous devons malheureusement constater une défaillance du prestataire qui s'était pourtant engagé à assumer cette mission. Il va devoir rendre des comptes aux fidèles et à la Région. Il semblerait qu'il ait sous-estimé la tâche. Nous comprenons la colère des usagers qui, comme nous, ont fait confiance au prestataire et qui recevront avec retard leur mouton, ce qui n'est pas acceptable", a déclaré Rudi Vervoort lundi. "Tout est mis en œuvre pour que le prestataire respecte ses obligations et que les fidèles soient dûment informés de la livraison", a encore précisé le ministre-président. Mais encore hier soir, des fidèles étaient toujours bredouille...

Mauvaise organisation
Par le passé, ce sont les communes de Schaerbeek, Molenbeek, Anderlecht et Bruxelles-Ville qui se chargeaient de l'organisation de la fête du sacrifice. Cette année, la Région avait choisi d'installer un abattoir mobile au Quai des Usines pour remplacer les quatre abattoirs mobiles des communes précitées.

Les fidèles devaient réserver une place à l'abattoir. Soit ils commandaient un mouton auprès de la société ITC qui se chargeait de l'emmener à l'abattoir, soit ils commandaient un mouton chez un éleveur et communiquaient les coordonnées de celui-ci à ITC, qui coordonnait ensuite le transport de la bête vers l'abattoir.

Aucun incident
Ilse Van de Keere, porte-parole de la police de Bruxelles-Ixelles, a précisé qu'il n'y a eu aucune tension, qu'aucune force de police n'a été mobilisée et que seul un mécontentement ambiant a été constaté. Les personnes n'ayant pas reçu leur mouton ont été invitées à se faire rembourser ou à se représenter mardi à partir de 13h pour venir récupérer les moutons commandés.

"Des personnes ont attendu leurs moutons tout l'après-midi ce qui a un peu gâché la fête", a déploré un membre de la communauté musulmane. "Bruxelles était pourtant prise en exemple par rapport à la Wallonie car il y avait un investissement de la Région pour trouver une solution. Peut-être que retourner à des solutions à l'échelle communale serait plus facile à organiser".

عيد الأضحى, Bonne fête de l'Aïd. 1382610345



Dernière édition par samuel le Mer 14 Sep - 13:24, édité 1 fois (Raison : Image moqueuse .)

Tom.at



samuel a écrit:A tout hasard mon prenon et Samuel.
Mais tu as raison je me suis fait un sac de noeuds avec ses fêtes musulmanes.
Le sujet n'est pas sur ma personne et tu te trompes.



Dernière édition par samuel le Mer 14 Sep - 13:21, édité 1 fois (Raison : Non respect du sujet.)

Bill



Bill a écrit:
عيد الأضحى, Bonne fête de l'Aïd. 1382610345

Pourquoi un carton rouge, comment appelez-vous une "bouche" d'animal en France ? pp

samuel

samuel
Administrateur

Bill a écrit:
Bill a écrit:
عيد الأضحى, Bonne fête de l'Aïd. 1382610345

Pourquoi un carton rouge, comment appelez-vous une "bouche" d'animal en France ? pp
Le carton rouge est pour l'image pas pour le sujet.

Bill



samuel a écrit:
Le carton rouge est pour l'image pas pour le sujet.

Qu'avait-elle de choquant cette image ?

Je trouve l'image qui est dans ce lien, beaucoup plus choquante, je n'ai pas su fermer l'œil de la nuit, tellement elle m'a choqué pp

https://meilleurforum-net.1fr1.net/t6373-jehovah-une-version-catholique-du-nom-de-dieu#135824

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Je recentre sur le sujet : عيد الأضحى, Bonne fête de l'Aïd.

Avec les Présidentielles de 2017 en France, il est possible que les musulmans français si provocateurs et fiers, se retrouvent devant un choc du vote français contre l'Islam.

C'est très possible. Et très inquiêtant.
Nous verrons bien.

Il suffirait d'un seul nouvel attentat en France et Marine Le Pen prendrait 15%, qualifiée automatiquement pour le second tour.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Cette fête c'est en honneur de quoi exactement , pour rester vraiment dàns le sujet ?

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

La « fête du sacrifice » célèbre un épisode relaté à la fois dans le Coran et dans l’Ancien Testament (livre sacré des juifs et des chrétiens), sous une forme un peu différente. Selon le texte musulman, Dieu demanda à Abraham (ou Ibrahim) de sacrifier son fils, Ismaël, pour éprouver sa foi. Alors que l’homme s’apprêtait à immoler l’enfant à l’aide d’un couteau, l’ange Gabriel (ou Jibril) arrêta son geste et remplaça le corps de l’enfant par un bélier. Cet événement est commémoré par les musulmans sous la forme d’un sacrifice animal.
Source : http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/09/12/qu-est-ce-que-l-aid-el-kebir-la-grande-fete-des-musulmans_4996447_4355770.html

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Vanessa.

Vanessa.

Merci pour ces explications. C'est clair, concis et dépourvu de propos désobligeants. Bravo !

jc21



C'est bien ce que j'avais dit dans mon message n°4 et comme dirait ma femme, c'est la fête du mouton ! LOL

Bill



jc21 a écrit:C'est bien ce que j'avais dit dans mon message n°4 et comme dirait ma femme, c'est la fête du mouton ! LOL

C'est comme je le disais dans mon message n°8.

عيد الأضحى, Bonne fête de l'Aïd. Capture-d-ecran-2011-11-08-a-17.34.07

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

el Fitr


En arabe, Aid signifie Fête et Fitr la rupture. L'Aid el Fitr est la fête de la rupture du jeûne du mois de Ramadan par les musulmans, un des 5 piliers de l'islam. C'est une fête importante et heureuse qui se célèbre en famille ou en communauté. La fête se déroule le premier jour du mois de Chawwal.


Le fidèle s'acquitte de l'aumône de la rupture du jeûne ou Zakat al-Fitr. La prière (salat al aïd) a lieu en début de matinée et est effectuée soit dans une mosquée, soit dans un mossalla permettant de rassembler plus de fidèles.

La tradition musulmane ou sunna veut que le musulman prenne son petit déjeuner, préférablement composé de dattes, avant de se rendre à la prière.

visitent leurs proches et amis afin de leur présenter leurs vœux de l'Aïd.





Zakat al Fitr et Sunans de l'Aïd - YouTube

https://www.youtube.com/watch?v=JdHAsr-cwGk

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

25.06.2017
Fin du Ramadan, c'est ce soir.
Le conseil français du culte musulman l'a annoncé hier après une réunion à la grande mosquée de Paris pour observer la lune.

Josué

Josué
Administrateur

Les musulmans fêtent l’Aïd-el-Fitr après un long et éprouvant Ramadan
Samuel Lieven (avec AFP), le 25/06/2017 à 17h41
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Fête de la rupture du jeûne qui marque la fin du mois sacré du Ramadan, l’Aïd-el-Fitr est l’une des deux dates les plus solennelles de l’islam

Devant la Grande Mosquée de Paris, le 25 juin.
ZOOM
Devant la Grande Mosquée de Paris, le 25 juin. / ZAKARIA ABDELKAFI/AFP
Les musulmans de France fêtent dimanche 25 juin l’Aïd-el-Fitr, la fête de la rupture du jeûne qui marque la fin du mois sacré du Ramadan, comme l’a annoncé la veille le Conseil français du culte musulman (CFCM).

Cette décision a été prise « unanimement », a précisé pour sa part le mouvement Musulmans de France (ex-UIOF, issu des Frères musulmans). La date a également été annoncée de son côté par l’Union des mosquées de France (UMF).

À LIRE : Comment concilier Ramadan, bac et canicule ?

Fixer les dates de début et de fin du Ramadan a parfois viré au casse-tête ces dernières années pour les musulmans, entre les adeptes du calcul astronomique à l’avance et ceux qui observent la lune.

Le Prophète aurait prescrit dans un hadith (commentaire oral) : « Ne jeûnez que lorsque vous verrez le croissant lunaire et ne rompez le jeûne que lorsque vous le verrez aussi ».


Une des deux dates les plus solennelles du calendrier musulman

L’Aïd-el-Fitr ou Aïd el-Seghir (petite fête) est l’une des deux dates les plus solennelles du calendrier musulman avec l’autre Aïd, Aïd-el-Kébir ou Ad-el-Adha, la grande fête ou fête du sacrifice. Elle tombe le premier jour du mois suivant le Ramadan, dit de « chawwal ».

Quatrième pilier de l’islam, le Ramadan avait commencé le 27 mai en France, où il a été particulièrement éprouvant cette année avec des journées toujours plus longues et un épisode de canicule.

Durant l’Aïd-el-Fitr, le musulman est invité à acquitter avec la grande prière du matin une aumône pour les pauvres, fixée généralement en France à cinq euros par personne. Cette journée est aussi l’occasion de repas de fête, en famille, et de visites rendues à ses proches.

Un Ramadan marqué par la visite du président de la République

Dans son communiqué, le CFCM dit « saisir cette occasion pour assurer l’ensemble de nos concitoyens de toutes confessions et de toutes convictions, de ses prières fraternelles pour que notre Nation vive dans la paix et la solidarité ».

À LIRE :Emmanuel Macron au CFCM : mener « ensemble le combat contre le fanatisme »

Emmanuel Macron avait été mardi 20 juin le premier président de la République depuis dix ans à participer à l’iftar (dîner de rupture du jeûne) annuel du CFCM. Il avait appelé les responsables de l’islam en France à prendre leur part dans le « combat » contre les « prédicateurs de haine » et le « repli identitaire ».

Les fidèles musulmans sont entre quatre à cinq millions en France et selon des études, 70 % à 80 % d’entre eux observent les pratiques socio-religieuses du Ramadan.

Samuel Lieven (avec AFP)

Josué

Josué
Administrateur

Appel à réformer la pratique de l'Aid Al Adha
Publication: 23/08/2017 13h28 CEST Mis à jour: 23/08/2017 13h31 CEST MOROCCO SHEEP
FÊTE RELIGIEUSE - Au moment où les croyants se préparent à réitérer le geste d'Abraham, le budget de beaucoup de familles marocaines pauvres ou modestes est mis à rude épreuve. La pression sociale, plus forte sur ce segment de la population que sur les gens aisés, ne permet pas d'activer la clause de dispense que la loi musulmane accorde pourtant aux fidèles qui n'ont pas les moyens d'acheter une bête.

Une étude du Haut Commissariat au Plan (1) documente bien l'inégalité des Marocains devant la fête de l'Aid Al Adha. Ainsi, "les ménages marocains, notamment les plus défavorisés, doivent faire face à une double dépense exceptionnelle. Pour les 20% des ménages les moins aisés, le total de cette double dépense dépasserait 78% de leur dépense moyenne totale sur un mois". Plus loin, on lit dans la même étude que "près de 12% des ménages appartenant aux 10% de la population la plus aisée ne sacrifient pas de mouton à l'occasion de l'Aïd, contre moins de 2% pour les ménages relevant des 10% de la population la plus pauvre".

Aussi, au lieu d'être un temps fort spirituel, la fête de l'Aid Al Adha est une source de stress pour un très grand nombre de Marocains et une occasion, de plus, de révéler les inégalités. À la question sociale, s'ajoutent d'autres motivations d'une évolution de la pratique de l'Aid Al Adha. L'urbanisation de la société marocaine génère des problèmes immenses d'hygiène dans nos villes au moment de la fête. Les médias et les autorités attirent régulièrement l'attention des Marocains sur ce problème, en vain. Les responsables des abattoirs de Casablanca ont offert, en 2016, un service d'abattage dans des conditions correctes d'hygiène. Le service a été utilisé par...70 familles! Du coup, l'opération n'est pas reconduite cette année.

L'abattage de 8 millions de bêtes en un seul jour structure toute la filière en vue de la satisfaction de ce pic de demande et met le marché sous tension. Permettre de satisfaire l'obligation religieuse par le sacrifice collectif d'un seul mouton par mosquée permettrait d'étaler la demande de viande sur l'année et d'orienter les prix à la baisse. Ainsi, au lieu de manger de la viande chère une fois par an seulement, les Marocains les moins favorisés pourraient en acheter plus souvent et à un prix moins élevé.

La pratique actuelle de l'Aid Al Adha n'est pas non plus satisfaisante sur le plan de la vie communautaire. Aussitôt la prière de l'Aid Al Adha terminée, les fidèles courent chez eux pour sacrifier 'leur' mouton. Comme peu savent ou peuvent égorger, dépecer et découper la viande, ils doivent attendre, parfois toute une journée, le passage du boucher du quartier qui se déplace de maison en maison avec ses couteaux dégoulinants et son tablier imbibé de sang. Ce spectacle met les âmes sensibles à rude épreuve.

Pour toutes ces raisons, je lance un appel aux oulémas marocains et leur propose d'édicter une fatwa qui abolit le sacrifice d'un mouton par famille et lui substitue l'obligation de sacrifier une seule bête par mosquée.

Les oulémas pourraient s'appuyer sur un précédent. En 1996, la situation du cheptel à amené le roi Hassan II à abolir l'obligation pour la population de sacrifier un mouton. Le sacrifice d'une seule bête par le Commandeur des Croyants a suffi à accomplir l'obligation religieuse.

Les fidèles s'acquitteraient de l'obligation religieuse en contribuant à l'achat du mouton par leur mosquée et à l'organisation d'un banquet ouvert à tous ceux qui veulent y prendre part. Le mouton serait sacrifié par l'imam, au nom des fidèles de sa mosquée, immédiatement après la prière de l'Aid Al Adha.

Au lieu de courir chez eux, les fidèles resteraient à la mosquée et vivraient un moment de convivialité et de communion.

J'ai de bonnes raisons de croire qu'une telle évolution plairait à Dieu et invite les pratiquants et les théologiens à y réfléchir. J'ai aussi de bonnes raisons de croire qu'une telle évolution pourrait même attirer vers les mosquées, pour un jour, des citoyens éloignés de la religion mais intéressés par la dimension collective de la fête. Je me laisserais peut-être tenter.
http://www.huffpostmaghreb.com/hamid-bouchikhi/appel-a-reformer-la-pratique-de-laid-al-adha_b_17807180.html?utm_hp_ref=maghreb

Josué

Josué
Administrateur

Un Aïd el-Kébir empli de paix et de compassion
Publication: 30/08/2017 14h50 CEST Mis à jour: 30/08/2017 14h51 CEST SHEEP
Le Coran proscrit la cruauté envers les animaux - choisissons donc de célébrer un Aïd el-Kébir avec compassion, plutôt que de sacrifier un être sensible et innocent.

Au vu des actes de violences remplissant les pages de nos journaux avec ce qui semble être une régularité implacable, je pense qu'aujourd'hui, plus que jamais, chacun de nous doit prendre sa responsabilité individuelle pour incarner le changement que nous souhaitons voir se réaliser dans le monde. Lorsque l'on voit les injustices et les cruautés qui sont commises à l'égard des autres, choisissons d'examiner notre propre comportement, et engageons-nous à suivre une approche non-violente dans notre propre vie.

Les festivités de l'Aïd présentent l'opportunité parfaite pour mettre en pratique cette philosophie de non-violence, en choisissant de célébrer avec de la nourriture végane, épargnant ainsi à des êtres sensibles des souffrances inimaginables et une mort atroce. À mon sens, tuer d'autres êtres sensibles - qui tiennent à leur vie tout autant que nous tenons à la nôtre - et se nourrir de leur chair au nom d'Allah, va à l'encontre des principes islamiques fondamentaux de paix, de dignité, de respect, de tolérance, de justice et de pitié. Nous pouvant aider à rendre notre monde moins violent et plus empli de bienveillance envers tous les êtres en refusant de participer à ces souffrances.

Prenez un moment pour réfléchir au parcours de la viande qui finit dans les restaurants et les cuisines du monde entier : après une courte vie de confinement extrême, où ils sont privés de tout ce qui leur est naturel, la plupart des animaux d'élevage sont forcés de subir un voyage pénible vers l'abattoir. Il n'est donc pas étonnant qu'il y ait de nombreuses histoires d'animaux qui ont désespérément tenté de s'échapper pendant le trajet qui les menaient à leur mort. Avant d'être abattus, beaucoup d'animaux doivent assister à la mort horrifiante de ceux qui sont devant eux dans la file : ils sentent leur sang et entendent leurs cris de terreur. Par contraste, le prophète Mohammed était la personnification même de la pitié, ayant de la compassion pour tous les êtres vivants. Il enseigna à ses disciples de traiter les animaux avec respect, bienveillance et pitié, car eux aussi sont des créatures de Dieu.

Saviez-vous que lorsque le prophète voyait des animaux surchargés et mal nourris, il disait à leur propriétaire, "Craignez Dieu dans votre traitement des animaux"? Il ne tolérait pas que des gens causent de la douleur et de la souffrance à ces êtres et il faisait savoir à ceux qui leur faisaient du mal qu'ils auraient à répondre de leurs actes devant Dieu.

Chaque aspect de l'élevage de masse et du massacre d'êtres intelligents et douées de sensibilité va à l'encontre des principes islamiques de base de compassion et de respect pour la vie. Selon la loi halal, les animaux doivent être tués rapidement d'un coup de couteau parfaitement aiguisé, mais des enquêtes dans des abattoirs halals ont de quoi inquiéter quant à une cruauté qui semble être répandue. Une vidéo tournée en caméra cachée par l'association L214 montre les souffrances des moutons tués sans étourdissement à l'abattoir du Vigeant, durant les fêtes de l'Aïd el-Kébir de l'année dernière. Les images montrent des animaux égorgés à vif, qui se débattent encore, toujours conscients alors que leur gorge a été tranchée et qu'ils se vident de leur sang. Ceci alors que, selon la loi islamique, la mort doit être instantanée.

Les règles du halal stipulent également que les animaux ne doivent jamais voir les couteaux ni assister à l'abattage d'autres animaux afin de les protéger de traumatismes inutiles. Mais à l'abattoir du Vigeant, les moutons encore vivants et conscients étaient suspendus puis égorgés, les uns à côté des autres.

La consommation de chair animale est également néfaste pour notre santé. Des chercheurs ont révélé que les personnes qui ne mangent pas de viande ont 50 pour cent de chance en moins de souffrir de maladies cardio-vasculaires et ont une tension artérielle considérablement inférieure aux carnivores. Des études en Angleterre et en Allemagne ont révélé que les végétariens ont environ 40 pour cent de risque en moins de développer un cancer que les mangeurs de viande. Selon le Dr Jérôme Bernard-Pellet, les personnes qui se passent de viande ont « moins de risques de développer un infarctus du myocarde ou des maladies assimilées comme une coronopathie », et être végane « [diminue] le risque de développer des cancers, notamment le cancer du côlon et le cancer de la prostate » et permet de « lutter contre les maladies rénales », contre l'hypertension artérielle, l'obésité et un taux de cholestérol trop élevé. Il y a une quantité inouïe de nourriture délicieuse, sans cruauté et qui ne met pas notre santé en danger.

Se réunir lors de l'Aïd el-Kébir devrait être l'occasion de célébrer la vie, pas la mort, et j'encourage donc mes frères et sœurs musulmans à fêter cette année en respectant toutes les créatures d'Allah, comme le Coran l'enseigne. PETA offre son "Guide du végan en herbe" gratuit à tous ceux et celles qui souhaiteraient tester cette alimentation respectueuse de tous, pendant l'Aïd et tous les autres jours de l'année. Aïd moubarak!
http://www.huffpostmaghreb.com/mimi-bekhechi/un-aid-el-kebir-empli-de-paix-et-de-compassion_b_17866658.html?utm_hp_ref=maghreb

Josué

Josué
Administrateur

Fête du sacrifice: Ce qu'on ne dit pas sur l'Aïd
Publication: 02/09/2017 14h55 CEST Mis à jour: 02/09/2017 14h55 CEST SHEEP
Comme chaque année, en rapport direct avec le pèlerinage, on célèbre la fête du sacrifice, cet aïd al Adha qui est devenu un anachronisme, symbole même du sous-développement.

On le voit bien, c'est une occasion de transformer nos villes en bergeries sans parler des saletés qui précèdent et suivent cette supposée fête qui est bien plus une tradition qu'un rite religieux.

Le sacrifice, un rite dans le cadre du hajj

Le sacrifice en islam est intimement lié au pèlerinage et ne s'impose que dans ce cadre. Aussi, l'aïd al Adha n'est une fête qu'à la Mecque, en étroite liaison avec le rituel du pèlerinage. En dehors du hajj, la fête du sacrifice est une innovation qui ne relève pas de la raison islamique pure.
Certes, le prophète a toujours veillé à s'acquitter du sacrifice à Médine, mais ce fut toujours en tant que rite du pèlerinage et non en fête indépendante. Ainsi appelle-t-on le jour du sacrifice "Jour du grand pèlerinage".

Ce qui revient à dire que sacrifier en dehors de l'enceinte du pèlerinage n'est qu'une tradition populaire honorant de plus en plus le commerce des moutons bien plus que la religion.

Le sacrifié n'est pas nommé dans le Coran

Par le geste du sacrifice, le prophète a honoré l'exemple d'Abraham. Or, il n'est nulle part dit dans le Coran que le sacrifié était Ismaël. De plus, la doctrine du début de l'islam assurait que c'était plutôt Isaac et non Ismaël, se conformant à ce que disait la Bible. Car le Coran, sauf en ce qu'il a rectifié du judaïsme, n'a pas renié la Tora.
C'était bien l'avis d'un grand nombre d'éminents jurisconsultes musulmans dignes de foi, comme Tabari, Qortobi, Zamakhchari ou Razi. Nombre des Compagnons du prophète le pensaient aussi, tels le calife Omar, le cousin du prophète Ali Ibn Abi Talib, son oncle Al Abbes et son fils Abdallah, ou l'illustre Abdallah Ibn Messaoud.

Ce qui n'est pas pour étonner, notre religion reconnaissant les prophètes venus avant le nôtre, l'islam étant l'Ultime Testament. De plus, admettre que c'était Isaac le sacrifié et non Ismaël était plutôt plus juste historiquement et conforme aux moeurs de l'époque ne reconnaissant pas de droit d'aînesse au fils d'esclave.

Hors La Mecque, l'aïd est commerce

Sauf à honorer Isaac, ce qui est légitime en islam, ultime révélation divine, le geste du sacrifice, hors du pèlerinage, est donc réduit à n'être qu'une tradition commerciale; c'est la fête du mouton.
On se soucie de manger, faire bombance et non honorer les valeurs cardinales de l'islam qui sont plutôt dans la solidarité tous les jours loin de l'ostentation et surtout ces spectacles de sous-développement qui se répètent chaque année. Regardons donc nos rues et nos supermarchés devenus des foires païennes éprises de matérialité au nom de notre religion qui est d'abord spiritualité !

Souvent, pour justifier leur attachement au rite du sacrifice en dehors de la Mecque, les adultes évoquent la nécessité de faire la joie des enfants; ce qui n'est qu'un prétexte fallacieux bien évidemment, les enfants d'aujourd'hui ayant d'autres moyens de s'amuser que de voir égorger un mouton. Ce qui peut traumatiser et/ou conditionner d'aucuns.

D'autant plus qu'avec ce qu'on voit chez nos terroristes de comportement bestial, il devient impératif d'éviter de violenter ainsi l'imaginaire de nos enfants en évitant de transformer nos foyers en boucheries.

Honorer l'aïd par une piété véritable

Il est bien temps de revenir au vrai islam par des retrouvailles avec une saine compréhension de la fête du sacrifice devant rester consignée à l'enceinte de la Mecque. Hors d'elle, la célébration du geste du pèlerin - qui n'est d'ailleurs plus exécuté de lui-même - doit se résoudre dans la piété, qui est d'abord de donner l'exemple par des qualités éminentes et un souci attentif à la solidarité communautaire

Nos autorités, si elles entendent être au service de la religion, ont le devoir de ne plus se taire sur cette tradition devenue néfaste pour le pays et son cheptel, ainsi que pour la bonne compréhension de la religion. Elles doivent veiller à mettre en garde contre un tel dévoiement des préceptes de l'islam et inviter les citoyens à se soucier en premier de l'intérêt général.
En temps de crise extrême comme celle que vit la Tunisie, encourager au sacrifice d'un mouton, au prix prohibitif qui plus est, c'est non seulement violer l'esprit de notre religion, mais aussi ne pas respecter sa lettre. Celle-ci est explicite, le musulman ne devant pas se faire du tort en honorant les préceptes de sa foi qui demeure indulgente, n'ayant de raison d'être que l'intérêt du fidèle.

Elles ont la mission d'appeler à une authentique piété en se souciant, durant l'aïd, de la situation des plus pauvres, investissant l'argent mis dans un mouton dans des œuvres plus utiles, comme les dépenses nécessaires à l'éducation de nos enfants, l'amélioration de leur niveau intellectuel qui est en chute libre, surtout en termes de valeurs.

Or, quelles valeurs inculque-t-on aux nouvelles générations avec notre lecture rétrograde d'une foi qui fut une modernité avant la modernité occidentale et qui est aujourd'hui le prototype de l'arriération?
http://www.huffpostmaghreb.com/farhat-othman/fete-du-sacrifice-ce-quon_b_17869314.html?utm_hp_ref=maghreb

Josué

Josué
Administrateur

ubarak". À partir de ce mardi 21 août, les musulmans du monde entier célèbrent l'Aïd el-Kebir, ou l'Aïd el-Adha. Aussi appelée "la grande fête" ou "la fête du sacrifice", il s'agit de la fête la plus importante de l'islam. Les célébrations durent 3 jours.

La date de l'Aïd el-Kebir change tous les ans, et peut même varier selon les pays. Elle a lieu le dixième jour du "dhul al-hijja", le dernier mois du calendrier lunaire musulman, qui considère que nous sommes 1439. La date de l'Aïd est déterminée par les hautes autorités musulmanes. Dans la plupart des pays, les croyants s'alignent sur la décision de la Cour Suprême d'Arabie saoudite, royaume gardien des lieux saints de l'Islam. Elle est généralement suivie par le Conseil français du culte musulman (CFCM).


Mais d'autres pays, partisans de calculs astronomiques différents, ont fixé la date de l'Aïd el-Kebir au 22 août. C'est le cas notamment du Maroc, du Pakistan, de l'Indonésie et de la Malaisie.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
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L'aïd el-Fitr aura lieu dimanche

La reprise des célébrations avec public avait d’abord été annoncée pour le 2 juin, avant que le Premier ministre n’évoque la date du 29 mai. L’épiscopat catholique a fait pression ces dernières semaines pour que ce soit effectif pour le dimanche de Pentecôte, le 31 mai. Par ailleurs, l’Aïd-el-Fitr, la fête de la rupture du jeûne qui marque la fin du ramadan, aura lieu dimanche, a annoncé vendredi soir le Conseil français du culte musulman (CFCM). Cette fête est traditionnellement célébrée par des grandes prières collectives en début de matinée.

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