L'islam répond au pape François : nous faisons une
guerre de religion et nous vous haïssons - 21 août 2016
"À la une du dernier numéro de Dabiq – le magazine de propagande officielle de l’État islamique –, le groupe terroriste critique notamment la naïveté du pape François qui se cramponne à la conviction que les musulmans veulent la paix et la coexistence pacifique et que les actes de terreur islamique sont motivés par des raisons économiques. Dans l’article intitulé « By the Sword » (« Par l’épée »), les auteurs déclarent catégoriquement : « Ceci est une guerre divinement cautionnée entre la nation musulmane et les nations infidèles ».[
L’État islamique s’en prend directement au pape
qui affirme que « le véritable islam et la lecture correcte du Coran s’opposent à toute forme de violence ». Selon la publication, il s’agit en réalité d’un piège. Ce faisant, « François continue de se cacher derrière un voile trompeur de “bonne volonté”, dissimulant ses intentions réelles de pacifier la nation musulmane » déclare l’article. Le pape François « combat contre la réalité » quand il s’efforce de présenter l’islam comme une religion de paix, insiste à plusieurs reprises le dernier numéro de Dabiq. En même temps, le magazine de l’État islamique exhorte tous les musulmans à tirer l’épée du jihad, « la plus grande obligation d’un vrai musulman contre les infidèles ».
Pour sa part,
dans sa dernière livraison du périodique étatsunien Crisis Magazine, William Kilpatrick s’interrogeant sur le déni de la réalité du pape François et d’une partie de la hiérarchie de l’Eglise pose la question suivante : « Le pape fait-il plus de mal que de bien en continuant à nier, malgré une montagne de preuves, que l’islam est lié à la violence ? »
Une question d’autant plus terrible que Kilpatrick est un catholique pratiquant, professeur pendant 33 ans au Boston College, la célèbre université jésuite du Massachussetts, essayiste, collaborateur de nombreux médias, et auteur, en 2012, d’un ouvrage remarqué, Christianity, Islam, and Atheism: The Struggle for the Soul of the West, qui ne lui valut pas que des éloges dans les organes du catholicisme “progressiste” d’outre-Atlantique !
Mutatis mutandis
La dissimulation de la violence intrinsèque à l’islam ou sa minoration assénée jusqu’à plus soif – lorsque l’évidence impose qu’on l’aborde –, l’affirmation qu’elle ne serait le fait que d’un « petit groupe fondamentaliste » comme l’a déclaré le pape le 31 juillet dernier (2), ont des effets dévastateurs dans l’opinion catholique mondiale qui observe une distorsion flagrante entre ce qu’elle constate tous les jours et le discours ecclésiastique officiel.
Distorsion dénoncée par les musulmans eux-mêmes qui déclarent et déplorent - toujours dans Dabiq - qu’en dépit de la nature clairement religieuse de leurs attaques, « beaucoup de gens dans les “pays des croisés” (pays occidentaux) » expriment un choc et même un dégoût parce que la direction de l’État islamique « utilise la religion pour justifier la violence …
En effet, le djihad – la diffusion de la règle d’Allah par l’épée – est une obligation que l’on trouve dans le Coran,
la parole de notre Seigneur », rappelle le magazine. « Verser le sang des incroyants est une obligation commune. Le commandement est très clair : tuez les mécréants, comme Allah l’a dit, “tuez les mécréants partout où vous les trouverez”. »
L’État islamique a également réagi à la description par le pape François
des récents actes de terrorisme islamique comme étant une « violence insensée », et insiste sur le fait qu’il n’y a là rien d’insensé. « L’essentiel de la question est qu’il y a une rime à notre terrorisme, à notre guerre, à notre cruauté, à notre brutalité », affirment-ils, ajoutant que leur haine de l’Occident chrétien est absolue et implacable.
Et de conclure, en opposition totale et frontale avec le pape, « même si vous (les pays occidentaux) arrêtiez de nous bombarder, de nous jeter en prison, de nous torturer, de nous humilier et de vous emparer de nos terres, nous continuerions de vous haïr, parce que le motif premier de notre haine ne disparaîtra pas tant que vous n’aurez pas embrassé l’islam. Même si vous deviez payer le jizyah [impôt pour les infidèles] et vivre sous l’autorité de l’islam dans l’humiliation, nous continuerions à vous haïr »."
L'interrogation la plus cruelle, et la plus pertinente, revient sans doute à Machin Dickès qui écrit dans MPI de ce jour :"Miséricorde ou discorde ?
À quoi mènent les déclarations du pape contre le « fondamentalisme » ? Rassurez-vous en utilisant ce mot ce ne sont pas les islamistes qui sont visés par le pape François ; eux qui comme chacun sait œuvrent pour la paix (selon les déclarations papales). Il s'agit des catholiques « traditionalistes ».[...] Le pape de la « miséricorde » n'a pas de mots trop durs contre ceux qui veulent défendre la foi catholique telle qu'ils l'ont apprise de leurs parents et grands- parents. « Obsédés », « docteurs de la loi » « néo-pélagiens » « repliés sur eux-mêmes », « rigides » « hypocrites ». « Ils avancent en en nuisant aux autres par la calomnie et la diffamation ».[...] Le pape semble oublier les mots de saint Paul « Frères, tenez-vous debout et maintenez les traditions ». Le canon de la messe traditionnelle millénaire mentionne « tous les croyants orthodoxes de la foi catholique et apostolique ». Par exemple le cardinal Ratzinger avant d’être élu pape avait fait un discours dans lequel on trouve cette phrase : « Aujourd’hui, avoir une foi claire basée sur le Credo de l’Église est souvent étiqueté de fondamentalisme ». Devenu le pape Benoît XVI, il a fait de multiples déclarations demandant de défendre la foi par la « pureté de la doctrine ». Au lieu de s’en prendre à ceux suivent ces demandes vieilles comme l’Église, le pape serait mieux inspiré de dénoncer l’islam conquérant. Où est donc l’hypocrisie qu’il dénonce ?."
Source : www.aleteia.org
guerre de religion et nous vous haïssons - 21 août 2016
"À la une du dernier numéro de Dabiq – le magazine de propagande officielle de l’État islamique –, le groupe terroriste critique notamment la naïveté du pape François qui se cramponne à la conviction que les musulmans veulent la paix et la coexistence pacifique et que les actes de terreur islamique sont motivés par des raisons économiques. Dans l’article intitulé « By the Sword » (« Par l’épée »), les auteurs déclarent catégoriquement : « Ceci est une guerre divinement cautionnée entre la nation musulmane et les nations infidèles ».[
L’État islamique s’en prend directement au pape
qui affirme que « le véritable islam et la lecture correcte du Coran s’opposent à toute forme de violence ». Selon la publication, il s’agit en réalité d’un piège. Ce faisant, « François continue de se cacher derrière un voile trompeur de “bonne volonté”, dissimulant ses intentions réelles de pacifier la nation musulmane » déclare l’article. Le pape François « combat contre la réalité » quand il s’efforce de présenter l’islam comme une religion de paix, insiste à plusieurs reprises le dernier numéro de Dabiq. En même temps, le magazine de l’État islamique exhorte tous les musulmans à tirer l’épée du jihad, « la plus grande obligation d’un vrai musulman contre les infidèles ».
Pour sa part,
dans sa dernière livraison du périodique étatsunien Crisis Magazine, William Kilpatrick s’interrogeant sur le déni de la réalité du pape François et d’une partie de la hiérarchie de l’Eglise pose la question suivante : « Le pape fait-il plus de mal que de bien en continuant à nier, malgré une montagne de preuves, que l’islam est lié à la violence ? »
Une question d’autant plus terrible que Kilpatrick est un catholique pratiquant, professeur pendant 33 ans au Boston College, la célèbre université jésuite du Massachussetts, essayiste, collaborateur de nombreux médias, et auteur, en 2012, d’un ouvrage remarqué, Christianity, Islam, and Atheism: The Struggle for the Soul of the West, qui ne lui valut pas que des éloges dans les organes du catholicisme “progressiste” d’outre-Atlantique !
Mutatis mutandis
La dissimulation de la violence intrinsèque à l’islam ou sa minoration assénée jusqu’à plus soif – lorsque l’évidence impose qu’on l’aborde –, l’affirmation qu’elle ne serait le fait que d’un « petit groupe fondamentaliste » comme l’a déclaré le pape le 31 juillet dernier (2), ont des effets dévastateurs dans l’opinion catholique mondiale qui observe une distorsion flagrante entre ce qu’elle constate tous les jours et le discours ecclésiastique officiel.
Distorsion dénoncée par les musulmans eux-mêmes qui déclarent et déplorent - toujours dans Dabiq - qu’en dépit de la nature clairement religieuse de leurs attaques, « beaucoup de gens dans les “pays des croisés” (pays occidentaux) » expriment un choc et même un dégoût parce que la direction de l’État islamique « utilise la religion pour justifier la violence …
En effet, le djihad – la diffusion de la règle d’Allah par l’épée – est une obligation que l’on trouve dans le Coran,
la parole de notre Seigneur », rappelle le magazine. « Verser le sang des incroyants est une obligation commune. Le commandement est très clair : tuez les mécréants, comme Allah l’a dit, “tuez les mécréants partout où vous les trouverez”. »
L’État islamique a également réagi à la description par le pape François
des récents actes de terrorisme islamique comme étant une « violence insensée », et insiste sur le fait qu’il n’y a là rien d’insensé. « L’essentiel de la question est qu’il y a une rime à notre terrorisme, à notre guerre, à notre cruauté, à notre brutalité », affirment-ils, ajoutant que leur haine de l’Occident chrétien est absolue et implacable.
Et de conclure, en opposition totale et frontale avec le pape, « même si vous (les pays occidentaux) arrêtiez de nous bombarder, de nous jeter en prison, de nous torturer, de nous humilier et de vous emparer de nos terres, nous continuerions de vous haïr, parce que le motif premier de notre haine ne disparaîtra pas tant que vous n’aurez pas embrassé l’islam. Même si vous deviez payer le jizyah [impôt pour les infidèles] et vivre sous l’autorité de l’islam dans l’humiliation, nous continuerions à vous haïr »."
L'interrogation la plus cruelle, et la plus pertinente, revient sans doute à Machin Dickès qui écrit dans MPI de ce jour :"Miséricorde ou discorde ?
À quoi mènent les déclarations du pape contre le « fondamentalisme » ? Rassurez-vous en utilisant ce mot ce ne sont pas les islamistes qui sont visés par le pape François ; eux qui comme chacun sait œuvrent pour la paix (selon les déclarations papales). Il s'agit des catholiques « traditionalistes ».[...] Le pape de la « miséricorde » n'a pas de mots trop durs contre ceux qui veulent défendre la foi catholique telle qu'ils l'ont apprise de leurs parents et grands- parents. « Obsédés », « docteurs de la loi » « néo-pélagiens » « repliés sur eux-mêmes », « rigides » « hypocrites ». « Ils avancent en en nuisant aux autres par la calomnie et la diffamation ».[...] Le pape semble oublier les mots de saint Paul « Frères, tenez-vous debout et maintenez les traditions ». Le canon de la messe traditionnelle millénaire mentionne « tous les croyants orthodoxes de la foi catholique et apostolique ». Par exemple le cardinal Ratzinger avant d’être élu pape avait fait un discours dans lequel on trouve cette phrase : « Aujourd’hui, avoir une foi claire basée sur le Credo de l’Église est souvent étiqueté de fondamentalisme ». Devenu le pape Benoît XVI, il a fait de multiples déclarations demandant de défendre la foi par la « pureté de la doctrine ». Au lieu de s’en prendre à ceux suivent ces demandes vieilles comme l’Église, le pape serait mieux inspiré de dénoncer l’islam conquérant. Où est donc l’hypocrisie qu’il dénonce ?."
Source : www.aleteia.org