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Affaire Wallenberg, suite et (peut-être) fin

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samuel

samuel
Administrateur

Affaire Wallenberg, suite et (peut-être) fin
Des documents publiés par la presse russe confirment que le Suédois, qui a sauvé des milliers de juifs hongrois, a été éliminé sur ordre de Staline.
PAR YVES CORNU
Une des dernières grandes énigmes de la Deuxième Guerre mondiale a peut-être été résolue avec la publication, dans la presse russe, des souvenirs d'un ancien chef du KGB. Raoul Wallenberg, un homme d'affaires suédois qui a contribué à sauver des milliers de juifs hongrois en 1944-1945, a bien été assassiné par les Soviétiques et sur ordre de Staline.
C'est Ivan Serov qui l'affirme, ou plus exactement un document écrit de la main de celui qui fut le premier directeur de la police politique mise en place par le « petit père des peuples ». Ce témoignage a été publié il y a quelques semaines, mais sa découverte remonte à quatre ans.
Une cache dans la datcha

À l'époque, le petit-fils de feu Serov entreprend des travaux dans la datcha ayant appartenu à son grand-père et située à la périphérie de Moscou. En abattant un mur, les ouvriers découvrent plusieurs valises pleines de papiers qui sont autant de témoignages sur la férocité du régime et le rôle joué par Serov en sa qualité de premier flic.
Sur l'un d'eux, la phrase qui confirme ce que les historiens subodoraient depuis longtemps sans pouvoir étayer leurs accusations : « Je n'ai aucun doute que Wallenberg ait été liquidé en 1947. » Et le Kgbiste d'expliquer que l'ordre a été donné par Staline et Vyacheslav Molotov, son ministre des Affaires étrangères, dont le nom est indissociable du Pacte germano-soviétique, signé en 1939.
La guerre froide ayant succédé au conflit mondial, la paranoïa du maître du Kremlin l'aurait convaincu que Wallenberg, cet ennemi de classe puisque héritier d'une dynastie d'industriels suédois, ne pouvait être qu'un espion agissant sous le couvert de mission humanitaire. La réalité était pourtant différente.
L'issue de la guerre ne faisant plus de doute, le gouvernement suédois, dont la neutralité n'a pas toujours été défavorable à l'Allemagne nazie, cherche à restaurer l'image du pays. Raoul Wallenberg est envoyé en Hongrie pour tenter de venir en aide à la communauté juive, victime de persécutions croissantes avec l'arrivée au pouvoir des Croix fléchées, mouvement pro-nazi et frénétiquement antisémite.
Un prisonnier encombrant

Le jeune homme (il a alors 32 ans) n'est pas diplomate, mais il a beaucoup bourlingué, notamment en Hongrie, pays dont il parle la langue, de même que l'allemand. Entre son arrivée à Budapest, en juillet 1944, et sa disparition six mois plus tard, Wallenberg distribue à tour de bras des passeports suédois, achète des complicités, bluffe, biaise et, au bout du compte, sauve plusieurs milliers de juifs promis aux camps de concentration ou aux marches de la mort.
Le 16 janvier 1945, l'Armée rouge entre dans la capitale hongroise et le lendemain, Wallenberg est convoqué à son QG situé à Debrecen, dans l'est du pays. Il n'en reviendra pas. Dans un premier temps, les autorités soviétiques accusent les Croix fléchées de l'avoir fait disparaître. Il faudra attendre 1957 pour que Moscou admette que le Suédois a été transféré à la Loubianka, le siège du KGB, où il serait mort d'une crise cardiaque le 17 juillet 1947.
C'est cette version des faits que démentent les archives d'Ivan Sverov. Elles révèlent que dans les années 1950, il avait été chargé d'enquêter sur les activités de Wallenberg et en avait conclu que l'accusation d'espionnage ne tenait pas. Elles confirment surtout que l'encombrant prisonnier a bien été liquidé avant d'être incinéré ; c'est Viktor Abakoumov, l'officier ayant reçu l'ordre de Staline, qui l'avait confirmé à Serov. Cela ne lui a pas porté chance : pris dans des intrigues de palais, Abakoumov a été fusillé quelques années plus tard.
http://www.lepoint.fr/monde/affaire-wallenberg-suite-et-peut-etre-fin-09-08-2016-2059914_24.php?M_BT=52544877662&m_i=NcWUxHhi1wSC8PR33KWR2xwc%2BpkEeKLoOi5sPvS7cEFENeDX7vYcv0FIiGlH7ID3mHPHQWts4G3qY35Fc5wgnGTGp0wONd#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20160809

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR


mystère sans fin
LE MONDE | 04.08.2011 à 14h20 • Mis à jour le 04.08.2011 à 16h59 |
Par Marie Jégo
En saura-t-on plus, un jour, sur le sort de Raoul Wallenberg, le diplomate suédois qui sauva des dizaines de milliers de juifs hongrois de l'extermination en 1944 et dont les traces se perdirent ensuite en Union soviétique ? L'homme, né en 1912, aurait 99 ans aujourd'hui. Il est certainement mort, mais quand et comment ?

Selon la version officielle, il aurait succombé à une crise cardiaque en prison en 1947. Faux, il a été empoisonné sur ordre de la direction stalinienne, affirme l'ex-agent Pavel Soudoplatov. A moins qu'il n'ait vécu jusqu'aux années 1980, trimbalé de camps de travail en hôpitaux psychiatriques, comme l'ont affirmé dans les années 1970 d'anciens prisonniers du goulag (système des camps staliniens) tout juste libérés.

Soixante-six années durant, historiens, journalistes, parents ont tenté de percer le mystère, en vain. De Staline à Poutine, les mêmes questions reviennent : pour quelles raisons Raoul Wallenberg a-t-il été arrêté en Hongrie par le Smerch (contre-espionnage soviétique) puis transféré à Moscou en janvier 1945 ? Quand est-il mort ? Pourquoi la Russie est-elle si réticente à ouvrir ses archives ?

Issu d'une famille suédoise influente, Raoul Wallenberg est arrivé à Budapest en juillet 1944, mandaté par une organisation américaine, le War Refugee Board, pour aider les juifs de Hongrie, dont la déportation avait commencé en mai. La Suède, qui avait de bonnes relations avec les Alliés et avec l'Allemagne hitlérienne, disposait d'une légation sur place. Wallenberg en prit la tête. Sa mission ? Donner des papiers aux juifs, négocier auprès des nazis la survie des habitants du ghetto.

En janvier 1945, les Soviétiques entrent en Hongrie et arrêtent le "Juste de Budapest". Pour eux, le diplomate est un espion. Lorsqu'il décide de se rendre à Drebecen, le QG de l'armée soviétique, deux motards russes l'escortent. "Je ne sais pas s'ils sont là pour me surveiller ou pour me protéger", confie alors Wallenberg. Lui et son chauffeur disparaissent. Les Soviétiques rassurent la famille : le diplomate est sous leur protection. Deux ans plus tard, volte-face de Moscou : "Cette personne, explique Andreï Vychinski, l'ancien procureur de Staline devenu l'étoile montante de la diplomatie soviétique,n'a jamais été détenue en URSS ni dans aucun des territoires sous son contrôle."

Il faudra attendre 1957 pour en savoir plus. Le dossier Wallenberg est retrouvé ! Il ne comporte qu'un seul document, le rapport d'un certain Smoltsov, médecin de la Loubianka, la prison de la police politique, selon lequel le prisonnier est mort d'un infarctus le 17 juillet 1947. "Wallenberg a sans doute été transféré dans une cellule spéciale du laboratoire X (le laboratoire des poisons, situé rue Varsonofievski, au centre de Moscou) où, sous couvert de soins de santé, on lui a fait une injection mortelle. Dans le même temps, la direction soviétique continuait d'affirmer aux Suédois qu'elle ne savait rien de lui", écrit Pavel Soudoplatov (1907-1996) dans ses Mémoires, publiés en 1994.

Peu encline à révéler de quoi Wallenberg était mort, la direction soviétique interdit l'autopsie. Il fallait effacer toute trace du prisonnier. Selon Soudoplatov, le corps fut incinéré au monastère Donskoï à Moscou.

A la faveur de la perestroïka gorbatchévienne, en 1989, l'affaire Wallenberg refait surface. Le passeport et quelques effets personnels du Suédois sont retrouvés et remis à la famille. En cette période d'ouverture, on peut penser que la vérité va triompher. En 1991, l'URSS est morte, la Suède et la Russie esquissent un rapprochement, une commission mixte est créée, chargée de faire la lumière sur l'affaire Wallenberg, sans résultats.

Les Russes ne sont pas avares de chrysanthèmes mais ne livrent rien de leurs archives. Wallenberg est réhabilité en 2000. En 2001, son buste est érigé dans la cour de la Bibliothèque de littérature étrangère à Moscou. Sur la plaque commémorative, un point d'interrogation remplace la date de la mort.

Rivés à ce point d'interrogation, les chercheurs Suzanne Berger et David Birstein déplorent la mauvaise volonté de Moscou. Membre de la commission mixte, l'historien David Birstein explique n'avoir jamais eu accès aux archives. Ses recherches l'ont mené, entre autres, sur les traces d'un certain Willy Rödel, un ex-conseiller politique de l'ambassade du Reich en Roumanie qui, de 1945 à 1947, partagea la même cellule que Raoul Wallenberg à Moscou.

A plusieurs reprises, l'historien a réclamé au FSB - les services russes de sécurité, gardiens des archives secrètes - les procès-verbaux d'interrogatoires du codétenu de Wallenberg. La réponse était invariable : il n'y a aucun PV d'interrogatoire relatif à cette personne. En juillet 2011, nouveau coup de théâtre : les archivistes du FSB, Vassili Khristoforov et Vladimir Makarov, publient un livre, "Les secrets de la diplomatie du IIIe Reich". Y figurent les protocoles d'interrogatoires de diplomates allemands capturés par les Soviétiques et ramenés à Moscou pour y être interrogés, dont ceux de Willy Rödel ! David Birstein est d'autant plus surpris que le directeur des archives, à qui il a adressé toutes ses requêtes, n'est autre que le général Khristoforov, l'un des auteurs du livre ! "Les archives sur Raoul Wallenberg doivent être repassées au crible ", réclame l'historien sur son site (www.vadimbirstein.com).

Aux Russes maintenant de dire la vérité.

Obserwator 05/08/2011 - 17h32
Il y a eu d'autres disparus en URSS comme Heinz Neumann , dirigeant communiste et juif allemand , réfugié et disparu sans laisser de traces . Sa femme M.Buber-Neumann a été internée au goulag puis livrée à Hitler et déportée à Ravensbrûck ou elle a connu M.Jesenska , compagne de Kafka , dont elle a écrit la biographie . On pourrait citer bien d'autres disparus sans laisser de traces sous le stalinisme .


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/08/04/wallenberg-le-mystere-sans-fin_1556129_3232.html#mapXOSGGT9smRMuj.99

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