À Berlin, des migrants se convertissent pour rester
LUC ANDRÉ
CRÉÉ LE 16/09/2015 / MODIFIÉ LE 17/09/2015 À 12H
Dans la capitale allemande, une paroisse luthérienne accueille des demandeurs d'asile iraniens et afghans convertis au christianisme. Une démarche spirituelle qui limite aussi leur risque d'expulsion. Reportage.
Par poignées, les fidèles, peau mate et cheveux noirs, longent les bancs de bois par les étroites allées extérieures et s'avancent vers l'autel. En ligne, ils s'agenouillent devant le pasteur Gottfried Martens pour recevoir la communion. Le mouvement semble perpétuel : des deux petites portes du fond arrivent sans cesse de nouvelles personnes qui n'ont pas trouvé de place assise dans la salle de l'église de la Trinité. Au bout d'une heure seulement, le sacrement a été distribué à celles et ceux qui l'ont sollicité. La paroisse luthérienne du quartier résidentiel de Steglitz craque de toutes parts. Derrière ce remarquable engouement pour le culte : l'arrivée de centaines d'Iraniens et d'Afghans réfugiés.
Les services religieux dominicaux se tiennent en allemand et en farsi, langue commune aux deux groupes. Un assistant...
LUC ANDRÉ
CRÉÉ LE 16/09/2015 / MODIFIÉ LE 17/09/2015 À 12H
Dans la capitale allemande, une paroisse luthérienne accueille des demandeurs d'asile iraniens et afghans convertis au christianisme. Une démarche spirituelle qui limite aussi leur risque d'expulsion. Reportage.
Par poignées, les fidèles, peau mate et cheveux noirs, longent les bancs de bois par les étroites allées extérieures et s'avancent vers l'autel. En ligne, ils s'agenouillent devant le pasteur Gottfried Martens pour recevoir la communion. Le mouvement semble perpétuel : des deux petites portes du fond arrivent sans cesse de nouvelles personnes qui n'ont pas trouvé de place assise dans la salle de l'église de la Trinité. Au bout d'une heure seulement, le sacrement a été distribué à celles et ceux qui l'ont sollicité. La paroisse luthérienne du quartier résidentiel de Steglitz craque de toutes parts. Derrière ce remarquable engouement pour le culte : l'arrivée de centaines d'Iraniens et d'Afghans réfugiés.
Les services religieux dominicaux se tiennent en allemand et en farsi, langue commune aux deux groupes. Un assistant...