[size=36]Le pape François vivement critiqué après ses propos favorables à la fessée[/size]
Publié le 07/02/2015 à 11:40, Mis à jour le 07/02/2015 à 11:41
« Un bon père sait attendre et pardonner, mais aussi corriger avec fermeté. Il n’est ni faible, ni laxiste, ni sentimental », a déclaré le pape François mercredi au Vatican. Il a ajouté : « une fois dans une réunion, j’ai entendu un père déclarer ‘je dois parfois frapper un peu mes enfants. Mais jamais sur le visage pour ne pas les humilier’. Cela, c’est beau, il a le sens de la dignité. Il doit punir, et il le fait de manière juste ». Les propos sont passés inaperçus en Italie. Par contre, dans les pays du Nord de l’Europe, ces affirmations passent mal.
Manuela Schwesig, ministre allemande de la Famille (SPD, centre-gauche), a déclaré dans le journal Die Welt qu’il « n’existe aucun coup contre les enfants qui soit digne. Il faut être clair. Toute violence contre les enfants est totalement inacceptable ». L’association Aide allemande à l’enfance a demandé au Saint-Père de rectifier ses dires au plus vite. « Ce pape est particulièrement humain, mais tout homme peut se tromper. En affirmant qu’il est normal de frapper (un enfant) si cela se fait dans la dignité, il se fourvoie totalement ».
« Je suis surpris qu’il l’ai faite, bien qu’il fasse parfois des gaffes », a confié Paul Saunders, fondateur d’une association britannique anti-pédophilie, au Daily Telegraph. Le pape, qui a une vision de la famille et de l’éducation assez traditionnelle, s’en prend souvent aux pères-dictateurs, et à ceux qui se comportent en copains avec leurs enfants.
Publié le 07/02/2015 à 11:40, Mis à jour le 07/02/2015 à 11:41
International
Le pape François se dirige aux fidèles pendant l'audience générale du au Vatican Vincenzo Pinto / AFP
« Un bon père sait attendre et pardonner, mais aussi corriger avec fermeté. Il n’est ni faible, ni laxiste, ni sentimental », a déclaré le pape François mercredi au Vatican. Il a ajouté : « une fois dans une réunion, j’ai entendu un père déclarer ‘je dois parfois frapper un peu mes enfants. Mais jamais sur le visage pour ne pas les humilier’. Cela, c’est beau, il a le sens de la dignité. Il doit punir, et il le fait de manière juste ». Les propos sont passés inaperçus en Italie. Par contre, dans les pays du Nord de l’Europe, ces affirmations passent mal.
Manuela Schwesig, ministre allemande de la Famille (SPD, centre-gauche), a déclaré dans le journal Die Welt qu’il « n’existe aucun coup contre les enfants qui soit digne. Il faut être clair. Toute violence contre les enfants est totalement inacceptable ». L’association Aide allemande à l’enfance a demandé au Saint-Père de rectifier ses dires au plus vite. « Ce pape est particulièrement humain, mais tout homme peut se tromper. En affirmant qu’il est normal de frapper (un enfant) si cela se fait dans la dignité, il se fourvoie totalement ».
« Je suis surpris qu’il l’ai faite, bien qu’il fasse parfois des gaffes », a confié Paul Saunders, fondateur d’une association britannique anti-pédophilie, au Daily Telegraph. Le pape, qui a une vision de la famille et de l’éducation assez traditionnelle, s’en prend souvent aux pères-dictateurs, et à ceux qui se comportent en copains avec leurs enfants.
LaDepeche.fr