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Le pape François sermonne le haut clergé du Vatican.

3 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Le pape François sermonne le haut clergé du Vatican

 
Dans ses voeux au gouvernement de l'Eglise, le pape argentin a dénoncé la mondanité, l'hyperactivité, la corruption des moeurs, les rivalités, les calomnies ou la zizanie qui menacent la Curie romaine.
Il appelle les membres du haut clergé à "un véritable examen de conscience". "Alzheimer spirituel, fossilisation mentale, têtes d'enterrement..." : Devant la Curie romaine, lundi 22 décembre, le pape François a dressé une liste des maux qui la menacent, dans un discours illustrant son intransigeance au risque d'aggraver les tensions au sein du Vatican.

Rivalités, calomnies, double vie...
Dans ses voeux au gouvernement de l'Eglise, le pape argentin a énuméré quinze "maladies" dans un réquisitoire condamnant, sans désigner personne nommément, la mondanité, l'hyperactivité, la manipulation des collaborateurs, la corruption des moeurs, les rivalités, les calomnies et la zizanie.

Dans un silence de plomb, le pape a notamment dénoncé le fléau de la double vie des prélats. Certains "créent leur monde parallèle, dans lequel ils mettent de côté ce qu'ils enseignent avec sévérité aux autres et mènent une vie cachée et souvent dissolue", a déploré François. A tel point qu'ils "sont totalement prisonniers de leurs passions, leurs caprices et leurs manies".

Le pape contre les luttes de pouvoir
Le Saint-Père en a également profité pour dénoncer implicitement la lutte de pouvoirs qui se poursuit aujourd'hui dans le petit Etat. "Certains sont capables de calomnier, diffamer et discréditer les autres, jusque dans les journaux", a tonné le pape.

Depuis son élection en mars 2013, François avait déjà souvent tempêté contre des attitudes mondaines, carriéristes voire dissolues, mais jamais en des termes aussi virulents. Il a déjà engagé une profonde réforme de la Curie, qui devrait se traduire par des fusions de "ministères" et une ouverture aux laïcs, mais pas avant 2016

Josué

Josué
Administrateur

Lors de ses traditionnels vœux de fin d'année à la Curie – les dicastères et les organismes du Saint-Siège qui assistent le pape –, François a prononcé un discours musclé appelant chacun à lutter contre une longue liste de quinze maladies spirituelles. Un appel à la résistance intérieure et un encouragement à la conversion qu'il a adressé en premier lieu à la Curie romaine mais aussi à l'ensemble de l'Eglise.

Les membres de la Curie avaient le visage grave en écoutant les vœux du Pape au matin de ce lundi 22 décembre. Dans un long discours qui a marqué tous les observateurs par sa fermeté, François a égrainé la liste des maladies spirituelles « curiales », appelant chacun à y résister et à se convertir. Un message qu'il a souhaité adresser à la Curie qui, selon ses mots est « comme une petite reproduction de l'Eglise », mais aussi à l'ensemble de l'Eglise.

> Les 15 maladies qui affectent « la curie romaine et le corps du Christ », selon François :

1.
« La maladie de se penser ‘immortel’, ‘immune’ ou même ‘indispensable’ » car « une curie qui ne fait pas son autocritique, qui ne se met pas à jour, qui ne cherche pas à s’améliorer, est un corps malade » ;

2.
« La maladie du marthalisme (qui vient de Marthe, dans l’Evangile, ndlr)“, de “ceux qui se plongent dans le travail“ en oubliant de “s’asseoir aux pieds de Jésus“ ;

3.
« La maladie de ‘l’empierrement’ mental et spirituel », de « ceux qui possèdent un cœur de pierre », se perdent « sous la paperasse » et ne sont pas des « hommes de Dieu » ;

4.
« La maladie de la planification excessive et du fonctionnalisme » car « tout bien préparer est nécessaire mais sans jamais tomber dans la tentation de vouloir renfermer et piloter la liberté de l’Esprit Saint » ;

5.
« La maladie de la mauvaise coordination, lorsque les membres perdent la communion entre eux et que le corps perd sa fonctionnalité harmonieuse »“ ;

6.
« La maladie de l’Alzheimer spirituel » que « “l’on constate chez ceux qui ont perdu le souvenir de leur rencontre avec le Seigneur » ou de ceux qui “ »construisent autour d’eux des murs et des habitudes en devenant toujours plus esclaves des idoles qu’ils ont sculptées de leurs propres mains » ;

7.
« La maladie de la rivalité et de la vaine gloire, lorsque l’apparence, la couleur des vêtements et les signes d’honneur deviennent le premier objectif de la vie » ;

8.
« La maladie de la schizophrénie existentielle : c’est la maladie de ceux qui vivent une double vie, fruit de l’hypocrisie typique du médiocre et du vide spirituel progressif que les diplômes ou les titres académiques ne peuvent combler. Une maladie qui touche souvent ceux qui, en abandonnant le service pastoral, se limitent aux affaires bureaucratiques et perdent ainsi le contact avec la réalité, avec les personnes concrètes. Ils créent ainsi un monde parallèle à eux où ils mettent de côté tout ce qu’ils enseignent sévèrement aux autres et commencent à vivre une vie cachée et souvent dissolue. Pour cette grave maladie, une conversion est d’autant plus urgente et indispensable » ;

9.
« La maladie des bavardages, des murmures et des commérages (…) qui commence simplement parfois avec deux bavardages et s’empare de la personne en faisant d’elle un ‘semeur de zizanie’. (…) C’est la maladie des personnes peureuses qui, n’ayant pas le courage de parler directement, parlent dans le dos des gens (…) Frères, prenons garde au terrorisme des bavardages » ;

10.
« La maladie de diviniser les chefs : c’est la maladie de ceux qui courtisent leurs supérieurs, en espérant obtenir leur bienveillance. Ils sont victimes du carriérisme et de l’opportunisme, ils honorent les gens et non Dieu. (…) Cette maladie pourrait aussi toucher les supérieurs lorsqu’ils courtisent certains de leurs collaborateurs pour obtenir leur soumission, leur loyauté et leur dépendance psychologique » ;

11.
« La maladie de l’indifférence envers les autres : lorsque chacun pense seulement à lui-même et perd la simplicité et la chaleur des rapports humains » ;

12.
« La maladie de la tête d’enterrement », de ceux qui pensent que « pour être sérieux il faut se colorer le visage de mélancolie, de sévérité et traiter les autres – surtout ceux que l’on pense inférieurs – avec rigidité, dureté et arrogance (…) Un cœur empli de Dieu est un cœur heureux qui irradie la joie et devient contagieux pour tous ceux qui sont autour de lui. (…) Quel bien nous fait une bonne dose d’humour sain ! » ;

13.
« La maladie de l’accumulation », lorsque l’on cherche à « combler un vide » dans son cœur « en accumulant des biens matériels, non par nécessité, mais seulement pour se sentir en sécurité » ;

14.
« La maladie des cercles fermés, où l’appartenance au petit groupe devient plus forte que celle au Corps et, dans certaines situations, au Christ lui-même » ;

15.
« La maladie du profit mondain, des exhibitionnismes ». C’est “ »la maladie de ceux cherchent sans jamais se rassasier de multiplier les pouvoirs et sont capables pour cela de calomnier, de diffamer et de discréditer les autres, jusque dans les journaux et les revues ».

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Un gros travail en perspective.

samuel

samuel
Administrateur

Le chef spirituel catholique apparaît indispensable au monde autant qu’à l’Église.


L'Église catholique ne se réforme pas d’en bas mais par le côté ou par le sommet. Par le côté, c’est le travail des saints. Par le sommet, celui des papes. Quand l’institution constate que l’écart entre le discours et les actes – ou entre les pratiques et la doctrine – a tellement augmenté que sa survie est en jeu, elle se donne presque malgré elle un chef à poigne. Très vite, certes, elle peut le regretter et résister. Mais c’est trop tard. Le bien est fait. Cela marche comme ça depuis deux millénaires.

La popularité comme levier de réforme

Il y a pourtant de l’inédit. François réforme par le haut en s’appuyant sur le bas. Sa crédibilité personnelle, sa simplicité de vie, et l’accessibilité de son message permettent d’obtenir avec zéro moyen une communication de masse au service de la gouvernance. François utilise sa popularité comme un levier, par exemple pour morigéner la Curie comme il l’a fait en guise de cadeau de Noël. Naguère tenus en suspicion, l’opinion publique, les médias, le peuple sont transformés en autant d’alliés faisant pression, l’Argentin flirtant parfois avec ce que l’on qualifierait ailleurs de populisme ou de péronisme. Pas plus que la popularité ne fait l’élection (sinon Michel Rocard et Simone Veil seraient devenus présidents de la république), l’enthousiasme suscité par le pape François ne fait la conversion (sinon les demandes de baptême auraient explosé). Mais il est un instrument de transformation.
Deuxième nouveauté : François veut réformer à la fois par le côté et par le haut. Par la force du pouvoir et par la faiblesse de l’Évangile. Prêtre, il se veut aussi et à la fois prophète et roi, saint et pape, imprécateur et imperator. On le sait, le parti pris catholique consiste à transmettre sans (trop) trahir, à instituer le pouvoir pour véhiculer le message qui sape les bases de tout pouvoir. C’est saint Pierre qui a les clés de cette drôle de porte du ciel. Le pape François s’efforce d’abolir la distance traditionnelle entre la loi et l’amour, entre Pierre et Jean. Il cherche à réduire au maximum la tension qui traverse l’Église depuis l’origine entre le paternel et le maternel, la force et la miséricorde, le réalisme et l’idéal. Le pari du successeur de Benoît XVI consiste donc à concentrer le pouvoir comme jamais, afin de le retourner contre lui-même pour l’évangéliser, dynamitant les résistances institutionnelles et personnelles.

Un pape indispensable

Il n’est pas certain que cela soit complètement possible. Car, pour y parvenir, le pape François doit quelque peu se contredire, empoignant la force, la ruse et la colère, ce dont témoigne clairement son discours à la Curie. Il n’est même pas certain que cela soit entièrement souhaitable. Mais soyons sûr qu’ici le fils d’Ignace de Loyola prend le relais du disciple de François d’Assise. Le jésuite en lui sait que l’Église catholique doit rester une institution ambiguë, mi-terrestre mi-céleste. Chef spirituel, le pape s’appuie depuis le Moyen Âge sur une autorité étatique. Aujourd’hui, le Saint-Siège est un sujet de droit international, avec une machinerie diplomatique bien huilée, la plus ancienne et la plus fine de toutes les chancelleries si l’on fait exception de la Chine. Ce reste de pouvoir temporel et d’influence politique transnationale est parfois déclaré « archaïque », « patriarcal », ou « obscurantiste ».
On vient de voir qu’il est indispensable au monde entier, au moins autant qu’à l’Église. Sans lui, pas de réconciliation entre Cuba et les États-Unis. Sans lui, comme le sait Nicolas Hulot, peu de chances d’accélérer la conscience écologique. C’est parce que l’Église catholique parle à la fois la langue du pouvoir et celle de l’amour qu’elle est une irremplaçable et indépassable étrangeté.

samuel

samuel
Administrateur

[*]Le pape François sermonne le haut clergé du Vatican. LogoGross



[size=46]Le pape voit au-delà de la tradition[/size]

L'invitéA l'issue de la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens, Jean-François Kister s'interroge sur la religion catholique-romaine.


]De Jean-François Kister[/size]Mis à jour à 14h57[/size]
 [size=12]0[/



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]Votre édition du mardi 20 janvier a mis en évidence une divergence entre le pape et l’aile conservatrice de la curie romaine. J’y vois le conflit entre les Evangiles et la tradition. En voici quelques exemples: un Evangile nous invite à n’appeler personne «père» car, spirituellement, nous n’en avons qu’un seul: Dieu le Père. Prêtres et évêques se parent pourtant de ce titre.
A chaque messe, lors de la consécration, les prêtres disent toujours, comme Jésus: «Buvez en tous». Et la plupart du temps, conformément à la tradition, ils n’en donnent pas. Jésus a choisi un homme, dont un Evangile évoque la belle-mère, pour en faire le premier pape. Le sacerdoce est pourtant devenu le monopole de vieux garçons: tradition! On a récité pendant des siècles: «Marie, mère de Dieu» alors que dans un Evangile elle n’est que la mère de Jésus qui se révélera être ce que l’être humain limité que nous sommes tous peut percevoir de l’infini divin. Certes Marie a été choisie par Dieu, mais rien ne sert d’en rajouter comme l’a fait la tradition, au risque de dénaturer le sens de ce choix: une femme choisie par Dieu pour donner chair à son Verbe. A ce propos, il est bon de se souvenir que dans la langue originale, qu’il s’agisse de l’hébreu ou de l’araméen, l’Esprit saint dont il est question dans ce passage de l’Evangile est féminin alors que les Grecs en ont fait un neutre et les Latins un masculin…
Toujours dans un Evangile, alors qu’on lui demande quand aura lieu la fin du monde, Jésus, après certaines descriptions imagées, reconnaît que ni lui, ni les anges ne sait quand elle aura lieu. «Seul le Père sait», conclut-il. Pour finir, n’oublions pas que la seule fois où Jésus évoque une tradition, c’est pour montrer que certaines sont des trahisons. La tradition est humaine et ne dure qu’un temps. Dieu, lui, est au-delà du temps. Admirons donc un pape qui, avec courage, entend revenir progressivement à la dynamique de l’Evangile. La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens vient de s’achever.
Un retour à l’Evangile de la part de toutes les confessions chrétiennes constitue la nécessité première de cette unité. Dans cet esprit, on verrait, par exemple, apparaître des évêques catholiques et même des papes mariés ayant chacun appris à dialoguer d’égal à égal avec une femme, être humain à la fois semblable et cependant irréductiblement différent. Cet apprentissage du dialogue est essentiel alors que la planète est devenue un village mondial et qu’il s’agit non plus seulement d’échanger avec d’autres Eglises de moindres dimensions, mais aussi avec d’autres religions voire des philosophies tendant à l’universalité.
On verrait aussi disparaître cette espèce de suffisance qui permet à certains intégristes de se croire détenteurs de l’absolu alors que, si, avec Jésus-Christ, on s’en est approché, force est de reconnaître qu’il ne nous est pas accessible. Comment les êtres relatifs et les sociétés relatives que nous sommes pourraient-ils accéder à ce qui nous dépasse totalement? La vie des individus comme

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