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Canon de Muratori.

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1Canon de Muratori. Empty Canon de Muratori. Sam 2 Aoû 2014 - 17:03

samuel

samuel
Administrateur

Tout d'abord pourquoi Canon ? À l’origine, le roseau (héb. : qanèh) servait de règle ou d’instrument de mesure (Éz 40:3-8; 41:8 ; 42:16-19). L’apôtre Paul appliqua le mot kanôn au " territoire " mesuré qui lui était attribué, ainsi qu’à la " règle de conduite " au moyen de laquelle les chrétiens devaient mesurer leurs manières d’agir (2Co 10:13-16 ; Ga 6:16). Le "canon de la Bible" en vint à désigner le catalogue des livres divinement inspirés dignes de servir de règle en matière de foi, de doctrine et de conduite.
Un article sur le Canon de Muratori :


"Une confirmation ancienne du canon biblique
“ CHAQUE ligne semble avoir été écrite tout spécialement pour stimuler la curiosité de qui porte un certain intérêt à l’histoire du christianisme primitif. ” Voilà ce qui a été dit au sujet d’un document de l’Antiquité. Savez-vous lequel ?
Il s’agit du Canon de Muratori. Que vous en ayez entendu parler ou non, vous vous demandez peut-être ce que ce document a de particulier. C’est, à ce jour, le plus vieux canon, c’est-à-dire la plus vieille liste faisant autorité, des livres des Écritures grecques chrétiennes.
Si l’appartenance de certains livres à la Bible est pour vous une évidence, vous serez alors surpris d’apprendre qu’il fut un temps où des doutes existaient quant à leur canonicité. Le Canon de Muratori dresse la liste des écrits considérés comme inspirés. Le contenu exact de la Bible est d’une importance primordiale, vous en conviendrez. Que révélait donc le Canon de Muratori concernant les livres qui constituent aujourd’hui les Écritures grecques chrétiennes ? Intéressons-nous tout d’abord aux origines de ce document.
Sa découverte
Le Canon de Muratori fait partie d’un codex de 76 feuilles de parchemin, mesurant chacune 17 centimètres sur 27. Il doit son nom à Ludovico Antonio Muratori (1672-1750), célèbre historien italien, qui l’a découvert à la Bibliothèque ambrosienne de Milan (Italie) et l’a publié en 1740. Il semble que le codex ait été rédigé au VIIIe siècle, dans l’ancien monastère de Bobbio, près de Piacenza, dans le nord de l’Italie. Il a été transféré à la Bibliothèque ambrosienne au début du XVIIe siècle.
Le Canon de Muratori se compose de 85 lignes de texte qui se situent sur les feuilles 10 et 11 du codex. Le texte, en latin, a été de toute évidence copié par un scribe peu méticuleux. Mais on a identifié certaines de ses erreurs en comparant le document avec quatre manuscrits du XIe et du XIIe siècle contenant le même passage.
Quand a-t-il été écrit ?
Vous vous demandez peut-être à quand remonte la rédaction originelle des informations contenues dans le Canon de Muratori. Apparemment, le texte original a été écrit en grec plusieurs siècles avant le Canon, qui est de fait sa traduction en latin. Un indice permet de déterminer plus précisément la date de rédaction. Le Canon de Muratori mentionne un livre non biblique, le Pasteur, et déclare qu’un homme du nom d’Hermas l’a écrit “ bien plus récemment, en nos temps, [...] à Rome ”. Or, les historiens situent la version finale du Pasteur d’Hermas entre 140 et 155 de notre ère. Voilà pourquoi on estime que le texte grec original, repris en latin dans le Canon de Muratori, a été rédigé entre 170 et 200 de notre ère.
Les allusions directes et indirectes à Rome donnent à penser que le texte a été écrit dans cette ville. En revanche, l’identité de l’auteur ne fait pas l’unanimité. On a évoqué Clément d’Alexandrie, Méliton de Sardes et Polycrate d’Éphèse. Mais la plupart des historiens optent pour Hippolyte, un auteur prolifique qui écrivait en grec et qui vivait à Rome au moment de la rédaction supposée du manuscrit original. Quoiqu’il en soit, vous voudrez sans doute en savoir plus sur le précieux contenu du Canon de Muratori.
Les renseignements qu’il contient
Le texte ne se limite pas à une liste des livres des Écritures grecques chrétiennes. Il fait quelques remarques sur ces livres et sur leurs auteurs respectifs. En lisant le manuscrit, on constate que les premières lignes manquent et qu’il se termine de façon abrupte. Il commence par mentionner l’Évangile de Luc et ajoute que l’auteur de ce livre de la Bible était médecin (Colossiens 4:14). Étant donné qu’il précise qu’il s’agit du troisième Évangile, on en déduit que la partie initiale manquante faisait allusion à ceux de Matthieu et de Marc. Une conclusion qu’atteste la suite du document, selon laquelle le quatrième Évangile est celui de Jean.
Le Canon de Muratori confirme que le livre des Actes d’apôtres a été écrit par Luc pour le “ très excellent Théophile ”. (Luc 1:3 ; Actes 1:1.) Puis il énumère les lettres de l’apôtre Paul aux Corinthiens (deux), aux Éphésiens, aux Philippiens, aux Colossiens, aux Galates, aux Thessaloniciens (deux), aux Romains, à Philémon, à Tite et à Timothée (deux). La lettre de Jude et deux lettres de Jean sont également mentionnées comme des livres inspirés. La première lettre de l’apôtre Jean est citée plus haut, en même temps que son Évangile. L’Apocalypse, ou Révélation, clôt cette liste des livres considérés comme inspirés.
Autre détail intéressant : le Canon parle d’une Apocalypse de Pierre, mais il ajoute que, selon certains, les chrétiens ne devraient pas la lire. L’écrivain met en garde le lecteur contre de faux écrits qui circulaient déjà à son époque. Le Canon de Muratori explique qu’il ne faut pas les accepter, car “ le fiel [...] ne doit pas être mélangé avec le miel ”. Il fait aussi allusion à d’autres textes qui ne faisaient pas partie des écrits sacrés parce que leur rédaction était soit postérieure aux temps apostoliques, comme le Pasteur d’Hermas, soit destinée à soutenir des hérésies.
Vous vous êtes sans doute aperçu que la lettre aux Hébreux, les deux lettres de Pierre et celle de Jacques ne figurent pas dans ce catalogue des livres authentiques de la Bible. Toutefois, après s’être exprimé sur les compétences du scribe qui a copié le manuscrit, le professeur Geoffrey Mark Hahneman fait observer qu’il est “ raisonnable de penser que le Canon faisait allusion à d’autres références aujourd’hui perdues, et que parmi elles figuraient Jacques et Hébreux (et 1 Pierre) ”. — Le codex de Muratori et le canon biblique (angl.).
Le canon de Muratori confirme donc que la plupart des livres qui appartiennent aujourd’hui aux Écritures grecques chrétiennes étaient déjà considérés comme canoniques au IIe siècle de notre ère. Bien entendu, la canonicité des livres de la Bible, c’est-à-dire leur droit de figurer dans la bibliothèque divine, ne dépend pas de leur mention sur telle ou telle liste du passé. La preuve que les livres de la Bible sont le produit de l’esprit saint réside dans leur contenu. Ils soutiennent tous l’autorité de Jéhovah Dieu et s’harmonisent parfaitement. L’harmonie et l’équilibre des 66 livres canoniques de la Bible attestent qu’ils sont homogènes et qu’ils forment un tout. Par conséquent, vous faites bien de les accepter pour ce qu’ils sont réellement : la Parole de vérité inspirée par Jéhovah et préservée jusqu’à nos jours. — 1 Thessaloniciens 2:13 ; 2 Timothée 3:16, 17.
http://wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/2006123

2Canon de Muratori. Empty Re: Canon de Muratori. Sam 2 Aoû 2014 - 17:47

Josué

Josué
Administrateur

Description[modifier | modifier le code]
Publié pour la première fois en 1740 par Ludovico Antonio Muratori (1662-1750), historien italien qui l'a découvert à la Bibliothèque ambrosienne de Milan, le fragment de Muratori est un manuscrit contenant une discussion sur les livres de foi acceptés par les Églises que fréquente l'auteur, resté inconnu. Ces livres forment ce qui sera plus tard appelé le Nouveau Testament. Quatre fragments du Canon ont été trouvés en 1897 dans des manuscrits des xie et xiie siècles de la bibliothèque du Mont-Cassin.
Auteur et datation[modifier | modifier le code]
Rédigé en latin au viie ou viiie siècle, il est la traduction d'un original en grec dont l'origine et la datation sont débattus. Une référence au Pasteur d'Hermas et à l'évêque de Rome Pie l'ont fait situer à la fin du iie siècle ou au début du iiie siècle avec une origine romaine, ce qui l'a longtemps fait considérer comme la plus ancienne ébauche de canon néotestamentaire. Cette option est contestée depuis le dernier quart du xxe siècle et une partie significative de la recherche considère désormais que l'original est d'origine orientale, composé au ive siècle1. Il existe un fort consensus au sein de la recherche du début du xxie siècle pour considérer la formation du canon comme un processus assez long, stimulé par les controverses avec les mouvements chrétiens hétérodoxes, dont la première concrétisation remonte à une lettre d'Athanase d'Alexandrie datée de 367 : ainsi le canon du Nouveau Testament - compris comme la collection exclusive d'une série de livres de l’Écriture reconnus par l'orthodoxie - est plutôt à dater des ive et ve siècles1. Toutefois une partie de la recherche reste attachée à une datation et fixation plus haute2.
Contenu[modifier | modifier le code]
Le texte est malheureusement mutilé : le début et la fin du manuscrit sont manquants.
Il commence par une phrase incomplète qui peut être une référence plausible à Marc. Viennent ensuite Luc et Jean (qu'il cite respectivement comme 3e et 4e évangiles). Matthieu était probablement repris dans la partie manquante. Il attribue 13 lettres (épîtres) à Paul dans l'ordre suivant: Corinthiens I et II, Éphésiens, Philippiens, Colossiens, Galates, Thessaloniciens I et II, Romains, Philémon, Tite et Timothée I et II. Les deux épîtres de Jean, celle de Jude, la Sagesse de Salomon, l'Apocalypse de Jean et celle de Pierre reçoivent son approbation (bien que ce dernier texte semble être rejeté par plusieurs fidèles). L'auteur cite également quelques ouvrages considérés par ses contemporains comme des faux tels que les « lettres aux Laodicéens »
source wiki

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