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L'évangile de la femme de Jésus.

3 participants

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Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

«L'Évangile de la femme de Jésus» n'est pas un faux
Mis à jour à 10:11
Les scientifiques qui ont examiné un fragment controversé de papyrus dans lequel Jésus évoque sa femme ont conclu jeudi que le papyrus et l'encre utilisée étaient vraisemblablement vieux de plusieurs siècles.

Le papyrus controversé. (Photo: Keystone)
«L'Evangile de la femme de Jésus» n'est pas un faux, estiment les experts, même s'il ne faut pas forcément le prendre au pied de la lettre.

L'existence de ce fragment de la taille d'une carte postale, écrit en copte et connu sous le nom d'«Evangile de la femme de Jésus», a été rendu public en 2012. Il est considéré par certains comme un aperçu de la façon de penser des premiers chrétiens et décrit par d'autres, et notamment par le Vatican, comme un faux absurde.

Les études scientifiques menées ces deux dernières années dans plusieurs universités suggèrent que l'encre et le papyrus datent au plus du IXe siècle et que la langue et le style sont authentiques pour cette période. Les résultats des tests ont été publiés sur internet jeudi par la Harvard Theological Review.

Un papyrus ancien

«Tout cela va dans le sens d'un papyrus ancien», a déclaré Karen King, historienne à la Harvard Divinity School, lors d'une téléconférence. C'est elle qui la première a présenté le document en 2012.

Dans un des tests menés, une équipe du département de Biologie évolutive humaine de Harvard a analysé le carbone du document et situe le papyrus entre 659 et 869, ce qui le rendrait grosso modo contemporain d'un fragment de papyrus, non contesté, de l'Evangile selon Jean.

Une équipe de l'Université de Columbia a pour sa part analysé la composition chimique de l'encre qui n'a pas, dit-elle, les caractéristiques des encres modernes, mais qui est similaire à l'encre de l'Evangile de Jean.

Réfutation

La Theological Review a par ailleurs publié une réfutation de Leo Depuydt, égyptologue à la Brown University. Il dit avoir pris connaissance des résultats des tests, mais reste convaincu que le document est un faux moderne maladroitement barbouillé sur un morceau de papyrus vierge.

Le papyrus ne contient que quelques extraits de phrases d'un texte, semble-t-il plus vaste. «Jésus leur dit : 'Ma femme...'» lit-on sur un morceau tandis que d'autres lignes montrent Jésus suggérant que des femmes pourraient être ses disciples, à la différence de ce qui est affirmé dans les quatre évangiles canoniques.

Place des femmes dans l'Eglise

Karen King a dit à plusieurs reprises qu'il ne fallait pas prendre ce document comme la preuve que Jésus était marié. Le texte montre plutôt, dit-elle, comment les chrétiens anciens discutaient de la place des femmes et du rôle du mariage dans l'Eglise.

Pour elle, on peut continuer la phrase «Ma femme» de plusieurs façons. Jésus pourrait ainsi expliquer que sa femme est l'Eglise, ou alors lancer: «Ma femme ? Vous plaisantez ! Je n'ai pas de femme !»

(ats)

La tribune de Genéve.

Josué

Josué
Administrateur

surement un canular.

Josué

Josué
Administrateur

Le mariage de Jésus : une thèse gnostique
Car si la mention "ma femme", attribuée à Jésus sur le papyrus, est une nouveauté, les deux autres fragments de phrase donnent une indication précieuse sur le ou les auteurs du texte : on retrouve en effet de semblables occurences dans deux évangiles apocryphes, celui de Marie (Madeleine) et celui de Thomas, bien connus des chercheurs, et qui proviennent des mouvements gnostiques chrétiens.

Ces mouvements gnostiques, qui ont connu un grand succès aux IIe et IIIe siècle, sont les seuls à évoquer un Jésus marié. S'il était marié, ce n'était pas parce qu'il était un être humain avec des pulsions et des désirs humains. Au contraire, pour les gnostiques, Jésus était un être totalement spirituel. Son mariage avec Marie-Madeleine était, pour ce courant, exclusivement mystique et symbolique. Les doctrines gnostiques étaient si complexes et farfelues que les nombreux évangiles que l'on doit à ce mouvement ont été écartés du canon biblique sans hésitation.

Psalmiste

Psalmiste

Encore un apocryphe Sad

Josué

Josué
Administrateur

De récentes révélations vont-elles bouleverser l’histoire du christianisme ? Un fragment de manuscrit copte de quatre centimètres sur huit prouverait que Jésus avait une femme. Le papyrus paraît ancien, et il semble que l’encre utilisée le soit aussi. Voilà tout. Personne ne peut dire d’où vient ce document, son propriétaire a choisi de rester anonyme. Les spécialistes sérieux hésitent : soit c’est un faux habile, soit c’est un faux… malhabile. Même « vrai », de toutes façons, il ne s’agirait que d’un énième texte gnostique, postérieur de plusieurs siècles aux Évangiles – l’histoire du christianisme étant jalonnée de sectes et hérésies diverses. Ajoutons que cette « information » recycle des « révélations » déjà sorties en 2012. Eh oui ! On nous fait deux fois le coup avec un seul et même lambeau de papyrus… Qui sait ! Ça peut marcher. L’essentiel est d’affirmer que l’Église a menti, que les Évangiles ont menti, que le christianisme se résume à un gros mensonge.

Faisons le rapprochement avec l’essai polémique de Reza Aslan, un universitaire musulman d’origine iranienne installé aux États-Unis. Je résume son Zélote (éditions Les Arènes), ouvrage habilement troussé en son genre : le « vrai-projet-du-Jésus-historique » était de résister politiquement aux Romains, sa lutte a lamentablement échoué et le message des Béatitudes est une invention de l’Église – le « vrai Jésus », lui, prônait la violence. Il ne se passe guère de saison sans que l’on nous fourgue en gare ce genre de littérature, entre mauvais roman et mauvais Renan.

La quête du « vrai Jésus » ? Une machine à recycler les clichés. Ces productions habillées d’un discours pseudo-objectif n’ont évidemment que des bases scientifiques fragiles. En prétendant nous révéler je ne sais quoi de caché ou de travesti, elles surfent sur l’inculture générale et sur la curiosité confuse que continue à éveiller l’héritage chrétien. Mais leur vrai ressort n’est lui-même que trop visible. En réalité, ce qui fait scandale dans le christianisme, c’est toujours et encore le christianisme lui-même, autrement dit le Messie ­crucifié et le Christ ressuscité. Saint Paul l’avait écrit. Et cela durera autant que la foi et l’Église. La société du spectacle n’a fait que donner à ces productions stéréotypées une nouvelle forme, celle de l’emballement médiatique (le « scoop archéologique ») ou de l’emballage éditorial (le « best-seller venu d’Amérique »). « Qu’est-ce que la vérité ? » demandait déjà Ponce Pilate. Jésus garda le silence. Peut-être parce que la question faussement philosophique suintait le calcul politique et la raison d’État. Peut-être parce qu’il voyait bien qu’en réalité le gouverneur romain ne l’écoutait pas. La vérité de la vérité lui importait peu.

Quelques beaux essais littéraires inédits d’Armel Guerne viennent de paraître (le Verbe nu, Seuil). Pour ce poète et traducteur du milieu du XXe siècle, spécialiste du romantisme allemand, « il n’y a pas de mensonge : il n’y a que des mensonges ; il n’y a pas de vérités : il n’y a que la vérité ». Nombreux mais petits mensonges. Vérité simple, mais absolue. Voilà qui situe pas mal de faux débats. Et c’est, au fond, le mouvement même qui parcourt la semaine sainte entre les Rameaux et Pâques. Un chemin inexorable nous conduit de l’enthousiasme illusoire jusqu’à la trahison et au reniement. Un retournement inexprimable nous ouvre ensuite à la révélation du tombeau vide, vérité unique et indémontrable sur laquelle se fonde et se fondera toujours le christianisme. « Nous avons beaucoup de grandes choses à faire, et surtout, ardentes et pures, ouvrir dans l’invisible les grandes avenues de l’espoir », écrivait encore Armel Guerne.

Josué

Josué
Administrateur

Jésus avait-il une femme ? Cette question est de nouveau soulevée après une étude publiée le 10 avril dernier dans la Harvard Theological Review. L’objet : un papyrus découvert en 2012 où figurent 33 mots en langue copte. Parmi eux, l’expression « ma femme » qui aurait été prononcée par Jésus. À l’époque, de nombreux spécialistes ont mis en doute l’authenticité du document. Mais l’étude menée par le Pr Karen King assure que ce papyrus date bien des chrétiens anciens. Cela relance-t-il le débat sur le mariage de Jésus ? Jean-Daniel Dubois, directeur d’études sur les textes gnostiques et la religion manichéenne à l’École pratique de hautes études préfère se montrer prudent.

En 2012, à l’occasion de la découverte du fragment, vous étiez présent à Rome au colloque consacré aux études coptes. Vous étiez alors dubitatif sur l’authenticité de ce papyrus. Qu’en pensez-vous après les dernières analyses ?

J’ai toujours des doutes. Quand on regarde l’écriture et la façon de faire les lettres, cela semble être le travail de scribes incompétents. Cependant, les analyses au carbone 14 effectuées par Karen King affirment que l’encre et le papyrus sont anciens. Ils dateraient du VIIIe siècle. Ce qui devrait exclure toute possibilité de contrefaçon récente. Mais je ne suis pas encore convaincu de la formulation en copte. Cela ressemble énormément à l’Évangile selon saint Thomas, mais une phrase m’interroge : « Elle m’a donné la vie. » En copte, elle ne contient pas le « n » qu’on place devant un complément d’objet direct suivant un verbe.
Mais le Pr King rappelle qu’il n’y a pas forcément besoin de ce « n ». Elle a raison. D’autres textes des IIIe et IVe siècles sont écrits de la même façon.
Le plus curieux, c’est que l’essentiel de ce papier peut se retrouver dans l’Evangile, hormis l’expression « ma femme ». Même s’il s’agit d’un document ancien, les fourberies sont souvent faites sur des matériaux anciens.
La question est la suivante : à quoi sert une telle série de phrases attribuées à Jésus disant « ma femme » ? Depuis la publication du document en 2012, le monde occidental se pose la question de savoir si Jésus était marié. Une question alimentée par tous les débats qui ont suivi la publication du best-seller Da Vinci Code. Mais Karen King est claire : ce fragment ne donne aucune information sur le Jésus historique. Au mieux, il s’agit d’un texte antique de chrétiens discutant sur le statut des femmes autour de Jésus et de leur place en tant que disciples. Le débat semble se demander si des femmes mariées peuvent devenir disciples de Jésus.

Qu’est-ce que ce document apporterait de nouveau au VIIIe siècle ?

Je n'en ai aucune idée pour l'instant. Une possibilité est que nous sommes aux premiers siècles de l'islam. Les prophètes de l'islam étant mariés, on peut imaginer que Jésus, considéré lui aussi comme l’un des prophètes, était marié. C’est vraisemblable.
Mais je ne sais pas si ce fragment peut retranscrire des dialogues entre Jésus et ses disciples, comme le laisse entendre Karen King. Je trouve très problématique qu’elle pense que ce texte puisse venir d’un texte plus large dont on n’a aucune trace. Appeler ce petit fragment « un évangile », c’est pour moi d’une naïveté extraordinaire. D’autant plus en évoquant un « évangile de la femme de Jésus ». Karen King a suggéré ce titre pour donner un coup de pub à ce fragment.
Autre point qui me paraît suspect : comme par hasard, Karen King est spécialiste des femmes autour de Jésus dans l'Antiquité. Le contenu de ce fragment correspond trop bien à sa spécialité.

Comment aborder cet apocryphe ?

Comme tout apocryphe, il faut le voir dans une perspective historique. Le situer dans le temps, par rapport à langue, en le comparant à des textes parallèles. En l’occurrence, il y a d’autres textes en grec, en latin et en copte. Cela, Karen King l’a bien fait.
Il faut ensuite situer le texte par rapport à un milieu producteur. Bâtir des hypothèses pour savoir dans quels milieux du christianisme ancien on peut trouver ce genre de choses. Le Pr King mentionne des évangiles apocryphes autour de ce texte. Cependant, elle ne laisse pas entendre que ce fragment est emprunt à d'autres évangiles. Elle pense même que sa relation avec l’Évangile de Thomas est tout à fait accidentelle.
Sur cet aspect, je ne suis pas aussi affirmatif. La relation avec l’Évangile de Thomas est un point problématique de ce fragment. L’Évangile de saint Thomas a circulé dans le nord de la Syrie, en Palestine, en Égypte et dans l'ensemble du bassin méditerranéen. Mais le milieu producteur de Thomas est un milieu d'ascètes : ce sont des gens avec une vie individuelle de spiritualité. Je ne sais pas si ce fragment pourrait venir du même milieu.
King renvoie également à l'Évangile selon Philippe. Celui-ci évoque le salut et le baptême comme étant quelque chose qui aboutit à une union, comme un mariage spirituel entre la partie humaine et son partenaire idéal céleste. Cela n’a rien à voir avec une cérémonie rituelle comme un mariage, même si certains l'ont dit. Ce sont des spéculations de modernes, loin des préoccupations rituelles de l'Antiquité.
Malgré ce qui vient d'être publié dans le périodique d'Harvard, le doute subsiste sur l’authenticité du texte. Il faut que d’autres recherches soient faites dans les mois qui viennent. On risque d’en entendre parler bientôt.
http://www.lemondedesreligions.fr/actualite/jesus-avait-il-une-femme-le-papyrus-reste-muet-18-04-2014-3828_118.php

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