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30 sept. Lecture de la Bible : Galates 1-6

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Josué

Josué
Administrateur

30 sept. Lecture de la Bible : Galates 1-6
*** si p. 218 Livre de la Bible numéro 48 — Galates ***
Écrivain : Paul
Lieu de composition : Corinthe ou Antioche de Syrie
Fin du travail de composition : vers 50-52 de n. è.
LES congrégations de Galatie auxquelles Paul s’adresse en Galates 1:2 comprenaient apparemment Antioche de Pisidie, Iconium, Lystres et Derbé, des villes situées dans différents districts, mais appartenant toutes à cette province romaine. Les Actes, chapitres 13 et 14, relatent le premier voyage missionnaire de Paul et de Barnabas dans cette région, voyage qui permit d’organiser les congrégations de Galatie. Celles-ci se composaient de Juifs et de non-Juifs, parmi lesquels il y avait certainement des Celtes ou Gaulois. C’était peu de temps après la visite de Paul à Jérusalem vers 46 de n. è. — Actes 12:25.
2 En 49, Paul, accompagné de Silas, a entrepris son deuxième voyage missionnaire dans le territoire de Galatie, voyage qui eut pour effet d’‘ affermir les congrégations dans la foi et de les faire croître en nombre de jour en jour ’. (Actes 16:5 ; 15:40, 41 ; 16:1, 2.) Mais à peine étaient-ils partis que surgissaient de faux enseignants, des judaïsants, qui réussirent à convaincre certains membres des congrégations de Galatie que la circoncision et l’observance de la Loi de Moïse étaient des exigences fondamentales du vrai christianisme. Entre-temps, Paul avait traversé la Mysie, la Macédoine et la Grèce pour arriver finalement à Corinthe, où il demeura plus de 18 mois parmi les frères. Puis, en 52, il prit le chemin d’Éphèse pour se rendre à Antioche de Syrie, le centre de ses activités, où il arriva la même année. — Actes 16:8, 11, 12 ; 17:15 ; 18:1, 11, 18-22.
3 Où et quand Paul a-t-il écrit la lettre aux Galates ? Il s’est sans doute mis à l’écrire dès qu’il a été informé de l’activité des judaïsants. Il a pu le faire de Corinthe, d’Éphèse ou d’Antioche de Syrie. Il aurait pu l’écrire durant son séjour de 18 mois à Corinthe, de 50 à 52, car les nouvelles auraient eu le temps de lui parvenir depuis la Galatie. Il est peu vraisemblable qu’il ait écrit d’Éphèse, car il n’y resta que peu de temps lors de son voyage de retour. Cependant, il a alors ‘ passé quelque temps ’ à Antioche de Syrie, le centre de ses activités, apparemment en été 52, et comme il y avait une voie de communication entre cette ville et l’Asie Mineure, il est possible qu’il ait reçu les nouvelles au sujet des judaïsants et qu’il ait écrit sa lettre aux Galates à ce moment-là, à Antioche de Syrie. — Actes 18:23.
4 La lettre présente Paul comme “ apôtre, ni de la part des hommes ni grâce à un homme, mais grâce à Jésus Christ et Dieu le Père ”. Elle révèle également de nombreux faits relatifs à la vie de Paul et à son apostolat, et prouve qu’en tant qu’apôtre il œuvrait en harmonie avec les apôtres à Jérusalem et qu’il a même exercé son autorité en corrigeant un autre apôtre, Pierre. — Gal. 1:1, 13-24 ; 2:1-14.

Josué

Josué
Administrateur

La lettre aux Galates est une lettre circulaire que Paul écrivit à des Eglises qu’il avait fondées lors de l’un de ses voyages missionnaires décrits dans le livre des Actes.

Pour les uns, ces Eglises se situeraient au centre de l’Asie mineure (la Turquie actuelle), dans une vaste région que Paul aurait traversée lors de son deuxième et de son troisième voyage missionnaire (#Ac 16:6; 18:3). Pour les autres, il s’agirait plutôt des Eglises de la province romaine de Galatie, au sud de l’Asie mineure, que Paul a parcourue pendant son premier voyage missionnaire (#Ac 13; 14$).

Cette lettre pourrait donc fort bien être la première de Paul. Il l’aurait écrite en 49, peu avant la conférence de Jérusalem (#Ac 15). Les Eglises de Galatie ont été visitées, après le départ de Paul, par des prédicateurs d’origine juive, qui ont dénigré son apostolat et insisté sur le respect de la Loi de Moïse, des fêtes juives et de la circoncision. Paul commence par répondre aux attaques contre son apostolat, qui sèment le doute sur la valeur de l’Evangile qu’il a proclamé. Il a reçu la Bonne Nouvelle par révélation, directement du Christ ressuscité (ch. 1). Ensuite les autres apôtres l’ont soutenu (2.1-10). Il a même défendu le véritable Evangile en face de Pierre à Antioche (2.11-21). Puis il répond à ceux qui voudraient imposer les pratiques juives aux chrétiens d’origine païenne (3.1 à 4.12). Le chrétien est déclaré juste par la foi, selon la promesse faite à Abraham (3.1-14).

Josué

Josué
Administrateur

EPITRE AUX GALATES

Cette épître a été écrite à l’occasion d’une crise. Les Galates subissaient une influence extérieure et se trouvaient placés devant un choix. Paul en saisit tout l’enjeu ; il perçoit qu’il ne s’agit pas d’une affaire marginale, mais bien de l’Évangile lui-même, de sa vérité.

Qui sont ces Galates ? Quel danger courent-ils ? Quels sont les responsables de la crise ?

Au XIXe siècle on a proposé de voir dans les Galates les habitants de la Galatie du Sud. Les anciens pensaient au contraire aux habitants de la Galatie du Nord, et leur opinion semble la mieux fondée. Si on l’admet, on est conduit à dater l’épître de l’hiver 56-57, peu avant l’épître aux Romains. Elle se situe en effet après le second passage de l’apôtre chez les Galates (4.13), mentionné par les Actes (#Ac 18:23).

Quant au danger couru par les Galates, c’est celui d’un retour à l’asservissement dont le Christ Jésus les avait délivrés.

Cet asservissement peut prendre deux formes qui correspondent peut-être à deux influences différentes, toutes deux combattues par l’apôtre. Les principaux responsables de la crise sont assurément les « judaïsants », chrétiens d’origine juive qui veulent imposer le joug de la loi mosaïque aux païens convertis. Lu résume ainsi leur thèse : « Si vous ne vous faites pas circoncire selon la coutume de Moïse, vous ne pouvez pas être sauvés » (#Ac 15:1). Thèse que Pierre, d’après les Actes, n’a pas faite sienne (#Ac 11:17; 15:7-11). Contre ces adversaires de la « vérité de l’Évangile », Paul maintient cette vérité et reproche à Pierre de ne pas se conformer à elle dans son comportement pratique (#Ga 2:11-16). « L’homme, proclame l’apôtre, n’est pas justifié par les œuvres de la Loi, mais seulement par la foi au Christ. »

Reste l’autre asservissement qui menace aussi les Galates : celui de la « chair ». Il résulterait d’une fausse idée de la liberté, confondue avec la licence morale (#Ga 5:13). Faut-il chercher des responsables de cette confusion, autres que les Galates eux-mêmes, chez qui les païens convertis, sans doute nombreux, avaient pu mal interpréter l’enseignement de l’apôtre ? Ce n’est peut-être pas nécessaire.

Le sens de la crise

Tels sont les faits. Pour l’apôtre, le salut de ceux qu’il appelle ses enfants est en cause. Aussi met-il en relief le danger grave qu’ils courent. Du même coup, il conduit l’Église naissante à prendre conscience de la nouveauté de l’Évangile et à faire en conséquence un choix décisif.

Josué

Josué
Administrateur

La première phrase attribue à Paul la rédaction de ce livre (Ga 1:1). De plus, son nom revient dans le texte, et il se désigne à la première personne (5:2). À la manière d’une autobiographie, une partie de cette lettre mentionne la conversion de Paul et d’autres événements de sa vie. Les allusions à l’affection dont il souffrait dans sa chair (4:13, 15) concordent avec les remarques qui semblent s’y rapporter dans d’autres livres de la Bible (2Co 12:7 ; Ac 23:1-5). Paul faisait ordinairement écrire ses lettres par un secrétaire, mais celle-ci, dit-il, il la rédigea de sa “ propre main ”. (Ga 6:11.) Dans ses autres écrits, il envoie presque toujours ses salutations et celles de ses compagnons, mais dans cette lettre il ne le fait pas. Si le rédacteur de la lettre aux Galates avait été un imposteur, il aurait très probablement cité le nom d’un secrétaire et transmis quelques salutations, comme Paul en avait coutume. Ainsi, la façon dont l’écrivain s’adresse à ses lecteurs ainsi que son style franc et direct attestent l’authenticité de la lettre. Si quelqu’un l’avait forgée de toutes pièces, il ne s’y serait vraisemblablement pas pris de la sorte.
Paul est généralement reconnu comme l’auteur de la lettre aux Galates, excepté par ceux qui tentent de prouver qu’il n’a pas rédigé toutes les lettres qui lui sont couramment attribuées. Parmi les témoignages extérieurs à la Bible confirmant que Paul en est bien l’auteur figure le fait qu’Irénée (vers 180 de n. è.) cite la lettre aux Galates et l’attribue à Paul.
Destinataires. L’identification des “ congrégations de Galatie ” (Ga 1:2) mentionnées dans l’introduction est depuis longtemps une source de controverse. Certains soutiennent qu’il s’agissait de congrégations non nommées du N. de la province de Galatie, car, d’après eux, les gens qui vivaient dans cette région étaient des Galates du point de vue ethnique, tandis que ceux du S. ne l’étaient pas. Cependant, dans ses écrits, Paul désigne habituellement les provinces par leur nom romain officiel ; qui plus est, à son époque, la province de Galatie comprenait les villes lycaoniennes d’Iconium, de Lystres et de Derbé au S., ainsi qu’Antioche de Pisidie. Dans toutes ces villes, Paul avait formé des congrégations chrétiennes en compagnie de Barnabas au cours de son premier voyage d’évangélisation. La lettre s’adressait aux congrégations d’Iconium, de Lystres, de Derbé et d’Antioche de Pisidie puisqu’elle mentionne Barnabas, apparemment comme quelqu’un de connu des destinataires (2:1, 9, 13). Rien dans les Écritures n’indique que Barnabas était connu des chrétiens dans le N. de la Galatie, ni même que Paul se soit jamais rendu dans ce territoire.

Josué

Josué
Administrateur

La Loi disait qu’un homme pendu à un poteau était ‘ maudit de Dieu ’. (Deutéronome 21:22, 23 ; Galates 3:13.) Selon le commentaire de Frederick Bruce, du point de vue de Saul “ ces paroles étaient clairement applicables à Jésus ”. “ Il était mort sous la malédiction de Dieu ; il était donc inconcevable qu’il fût le Messie, celui sur qui, presque par définition, reposait dans une mesure inégalée la bénédiction de Dieu. Affirmer que Jésus était le Messie relevait par conséquent du blasphème ; ceux qui faisaient une affirmation aussi grotesque méritaient de recevoir le châtiment des blasphémateurs. ” Comme Saul lui-même l’a reconnu plus tard, l’idée même du ‘ Christ attaché sur un poteau était pour les Juifs occasion de trébucher ’. — 1 Corinthiens 1:23.
La réaction de Saul à cet enseignement a été de s’y opposer avec la plus grande détermination, de l’écraser en recourant au besoin à la force brutale. Il était sûr que c’était là ce que Dieu voulait. Il a expliqué plus tard quel état d’esprit l’animait alors : “ En ce qui concerne le zèle, persécutant la congrégation ; en ce qui concerne la justice qui est par le moyen de la loi, [j’étais] quelqu’un qui s’est montré irréprochable. ” “ Jusqu’à l’excès [...] j’ai continué à persécuter la congrégation de Dieu et à la dévaster, et [...] je faisais de plus grands progrès dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge et de ma race, parce que j’étais bien plus zélé pour les traditions de mes pères. ” — Philippiens 3:6 ; Galates 1:13, 14.

Josué

Josué
Administrateur

Étant donné que nous sommes imparfaits, nous pourrions être tentés de parler en mal de quelqu’un avec qui nous avons eu un grave désaccord. Mais voyons ce qui se passa juste avant que l’apôtre Paul n’entame son deuxième voyage missionnaire. Alors que Barnabas était résolu à emmener Marc avec eux, Paul s’y refusait, ne jugeant “pas convenable de prendre avec eux [Marc] qui les avait quittés depuis la Pamphylie et ne les avait pas accompagnés dans l’œuvre”. Il se produisit alors “un violent mouvement de colère”, et ils se séparèrent. Barnabas prit Marc et se rendit à Chypre, tandis que Paul emmena Silas et traversa la Syrie et la Cilicie (Actes 15:36-41). Par la suite, il est manifeste que Paul, Barnabas et Marc se réconcilièrent, car ce dernier résida à Rome avec l’apôtre, qui parla de lui en bien (Colossiens 4:10). Quoiqu’il y ait eu désaccord entre ces chrétiens, rien n’indique qu’ils allèrent çà et là en bavardant l’un sur le compte de l’autre parmi leurs frères dans la foi.
Paul résista également à l’éventuelle tentation de recourir au bavardage nuisible quand il reprit Céphas (Pierre), qui avait honte de manger avec les croyants gentils et de les fréquenter à cause de la présence de chrétiens juifs venus de Jérusalem. Au lieu de parler de lui dans son dos, Paul lui ‘résista en face’, et s’adressa à lui ouvertement “devant tous”. (Galates 2:11-14.) De son côté, Pierre ne calomnia pas celui qui le réprimandait. Par la suite, il parla en effet de lui comme de “notre bien-aimé frère Paul”. (2 Pierre 3:15.) Ainsi, même si un compagnon chrétien a besoin d’être repris, ce n’est pas une raison pour bavarder sur son compte. Nous avons tout lieu de nous garder d’utiliser ainsi notre langue et de résister à la tentation de répandre des bavardages malfaisants.

Josué

Josué
Administrateur

Lorsque Paul s’exclama : “ Ô Galates insensés ”, rien ne prouve qu’il ne pensait qu’à une certaine ethnie de souche exclusivement gauloise qui peuplait le N. de la Galatie (Ga 3:1). Paul réprimandait plutôt certains membres des congrégations de l’endroit qui s’étaient laissé influencer par les judaïsants qui se trouvaient parmi eux, par des Juifs qui tentaient d’établir leur propre justice au moyen de la Loi mosaïque à la place de ‘ la justice en raison de la foi ’ qui résulte de la nouvelle alliance (2:15–3:14 ; 4:9, 10). Du point de vue racial, les “ congrégations de Galatie ” (1:2) auxquelles Paul écrivit se composaient de Juifs et de non-Juifs ; parmi ces derniers, certains étaient des prosélytes circoncis, d’autres des Gentils incirconcis ; sans doute quelques-uns étaient-ils d’origine celtique (Ac 13:14, 43 ; 16:1 ; Ga 5:2). Tous sont qualifiés de chrétiens galates, parce que la région qu’ils habitaient était nommée Galatie. La teneur de sa lettre indique que Paul écrivait à des gens qu’il connaissait bien dans le S. de cette province romaine, et non à de parfaits inconnus dans le secteur nord, où il ne se rendit apparemment jamais.

Josué

Josué
Administrateur

Outre l’exemple du précepteur, l’apôtre Paul prend aussi celui des “ préposés ” et des “ intendants ”. Nous lisons en Galates 4:1, 2 : “ Aussi longtemps que l’héritier est un tout-petit, il ne diffère en rien d’un esclave, bien qu’il soit seigneur de toutes choses, mais il est sous des préposés et sous des intendants jusqu’au jour que son père a fixé d’avance. ” Les “ préposés ” et les “ intendants ” n’avaient pas le même rôle que les précepteurs, mais l’idée que Paul veut faire ressortir est fondamentalement la même.
Sous la loi romaine, un ‘ préposé ’ était établi comme tuteur d’un orphelin mineur et comme gestionnaire des finances de l’enfant jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge adulte. Ainsi, précise Paul, même si un enfant était théoriquement “ seigneur ” sur son héritage, tant qu’il était mineur, il n’avait pas plus de droits sur l’héritage qu’un esclave.
Un ‘ intendant ’, pour sa part, avait la charge des questions financières liées aux biens de la famille. L’historien juif Flavius Josèphe parle d’un jeune homme nommé Hyrcan qui demande à son père une lettre autorisant son intendant à lui remettre de l’argent pour acheter ce dont il a besoin.
Être sous un ‘ préposé ’ ou sous un ‘ intendant ’, tout comme être sous un précepteur, était donc synonyme de liberté vraiment restreinte jusqu’à la majorité. La vie de l’enfant était dirigée par d’autres jusqu’au moment fixé par son père.

Josué

Josué
Administrateur

Bien que les membres de la nation sainte aient été “ un peuple destiné à être une propriété particulière ”, ils ne devaient pas être des esclaves. Au contraire, ils devaient connaître une liberté plus grande que celle que possédait l’Israël selon la chair quand il était la nation vouée à Dieu. Jésus avait fait aux futurs membres de cette nouvelle nation la promesse suivante : “ Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous libérera. ” (Jean 8:32). L’apôtre Paul a souligné que les chrétiens étaient libérés des exigences de l’alliance de la Loi. À ce propos, il a formulé cet avertissement à l’adresse de ses frères de Galatie : “ C’est pour une telle liberté que Christ nous a libérés. C’est pourquoi tenez bon, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de l’esclavage. ” — Galates 5:1.
À la différence de l’Israël selon la chair de l’Antiquité, l’Israël de Dieu a jusqu’à ce jour obéi strictement aux exigences attachées à sa condition de nation vouée à Dieu. Cela n’a rien de surprenant, car c’est volontairement que ses membres ont choisi d’obéir. Alors que les membres de l’Israël selon la chair étaient voués à Dieu du fait de leur naissance, ceux de l’Israël de Dieu se sont voués à Dieu par décision personnelle. Le système chrétien présente donc un contraste avec l’alliance de la Loi juive, sous laquelle les individus étaient voués d’office, sans avoir la liberté de choix.

Josué

Josué
Administrateur

La lettre aux Galates présente Paul comme le persécuteur acharné qui devint un apôtre zélé auprès des nations, toujours prêt à lutter pour ses frères (1:13-16, 23 ; 5:7-12). Paul démontra par l’exemple qu’un surveillant devrait être prompt à régler les problèmes et à réfuter les faux raisonnements au moyen de la logique et des Écritures. — 1:6-9 ; 3:1-6.
La lettre a été utile aux congrégations de Galatie pour établir nettement leur liberté en Christ et contrer ceux qui pervertissaient la bonne nouvelle. Elle a démontré que la déclaration de justice procède de la foi et que la circoncision n’est plus indispensable au salut (2:16 ; 3:8 ; 5:6). La suppression de ces différences charnelles a servi à l’unification des Juifs et des Gentils dans l’unique congrégation. L’affranchissement de la Loi ne devait pas servir d’occasion pour les désirs de la chair, car ce principe tient toujours : “ Tu dois aimer ton prochain comme toi-même. ” Il reste valable pour les chrétiens de notre temps. — 5:14.
La lettre de Paul aida les Galates à comprendre de nombreux points de doctrine, empruntant de puissants exemples aux Écritures hébraïques. Cette lettre propose l’interprétation inspirée d’Isaïe 54:1-6, identifiant la femme de Jéhovah à “ la Jérusalem d’en haut ”. Elle explique le “ drame symbolique ” d’Agar et de Sara, soulignant que les héritiers des promesses de Dieu sont ceux que Christ a libérés, et non ceux qui sont restés esclaves de la Loi (Gal. 4:21-26 ; Gen. 16:1-4, 15 ; 21:1-3, 8-13). Elle fait comprendre que l’alliance de la Loi n’a pas annulé l’alliance abrahamique, mais lui a été ajoutée. Elle souligne aussi que 430 ans se sont écoulés entre la conclusion de ces deux alliances, ce qui est important dans la chronologie biblique (Gal. 3:17, 18, 23, 24). Une trace écrite de ces faits a été préservée en vue de bâtir la foi chrétienne aujourd’hui.

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