Aimons [...] en action et vérité. — 1 Jean 3:18.

Jeudi 8 août
Aimons [...] en action et vérité. — 1 Jean 3:18.
L’amour qui résulte de l’action de l’esprit saint diffère nettement de l’amour tel qu’on le conçoit généralement dans le monde. Jésus a fait ressortir cette différence dans son Sermon sur la montagne (Mat. 5:43-48). Il a fait remarquer que même les pécheurs suivent le principe du donnant, donnant ; ils se comportent envers les autres comme les autres se comportent envers eux. Un tel “ amour ” ne demande pas d’abnégation ; il se résume à un échange de bons procédés. Pour ‘ nous montrer fils de notre Père qui est dans les cieux ’, nous devons être différents. Au lieu de traiter nos semblables simplement comme ils nous traitent, nous devons les traiter et les considérer comme Jéhovah, lui, les traite et les considère. L’amour que nous portons à nos frères et sœurs va plus loin encore. “ Nous sommes tenus de livrer nos âmes pour nos frères. ” (1 Jean 3:16-17). Mais la plupart du temps, c’est de façon plus anodine que se manifeste l’amour. L’amour intense qui résulte de l’action de l’esprit saint peut nous aider à passer sur des transgressions mineures et à pardonner volontiers “ tout comme Jéhovah [n]ous a pardonné volontiers ”. — Col. 3:13, 14 ; 1 Pierre 4:8. w11 15/4 3:4, 6.

Exemple à ne pas suivre!

Comment pouvons-nous entretenir un amour empreint d’abnégation pour nos frères et sœurs ?
En approfondissant notre amour pour Dieu (Éph. 5:1, 2 ; 1 Jean 4:9-11, 20, 21).
Les moments que nous passons dans l’intimité avec Jéhovah par la lecture de la Bible, la méditation et la prière nourrissent notre cœur et font croître notre amour pour notre Père céleste.
Naturellement, pour nous approcher de Dieu, il nous faut nous dégager du temps.


La disposition à pardonner est une exigence chrétienne.



“ Continuez à vous supporter les uns les autres et à vous pardonner volontiers les uns aux autres. ” — COL. 3:13.

Si nous voulons continuer à vivre comme des enfants de Dieu, il nous faut manifester cet amour fraternel en parole et en acte (lire I Jean 3:16-18). Cela doit être possible, car “nous avons appris à connaître l’amour: c’est que celui-là [Jésus Christ] s’est dessaisi de son âme [ou de sa vie] pour nous”. Puisque Jésus nous a aimés à ce point, il nous faut exercer le même amour fondé sur les principes (en grec agapê) envers nos frères chrétiens. En période de persécution, par exemple, “nous sommes tenus de nous dessaisir de notre âme pour nos frères”, à l’exemple de Prisca et d’Aquila ‘qui ont risqué leur tête pour l’âme’ de l’apôtre Paul. — Romains 16:3, 4; Jean 15:12, 13.
Si nous sommes prêts à donner éventuellement notre vie pour nos frères, nous devons être disposés à faire des choses moins exigeantes en leur faveur. Supposons que nous ayons “les ressources de ce monde”: argent, nourriture, vêtements et autres choses que peut offrir le présent monde. Il se peut que nous ‘voyions’ un frère dans le besoin, non pas par hasard, mais parce que nous nous arrêtons sur sa situation critique. Celle-ci nous incitera peut-être à ouvrir “la porte” de nos “tendres compassions”, ou de nos sentiments les plus profonds. Mais que dire si ensuite nous claquons brusquement cette “porte” en laissant notre égoïsme s’opposer à notre intention première de lui venir en aide? ‘Comment, dans ce cas, l’amour de Dieu demeure-t-il’ en nous? Il ne suffit pas de parler de l’amour fraternel. En tant qu’enfants de Dieu, il nous faut manifester cet amour “en acte et en vérité”. Si donc un frère a faim, il a besoin de nourriture, et pas seulement de paroles. — Jacques 2:14-17.