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les antibiotiques en voie de disparition ?

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Josué

Josué
Administrateur

Le Point.fr - Publié le 16/05/2013 à 12:46
Santé : les antibiotiques en voie de disparition ?
Les grands laboratoires pharmaceutiques n'investissent plus dans la recherche antibiotique, un enjeu pourtant primordial pour la santé publique.
Par PAULINE JACOT
Sida, maladies respiratoires, maladies diarrhéiques, tuberculose, paludisme, rougeole... L'OMS est formelle : les maladie infectieuses sont la deuxième cause de mortalité dans le monde. Et pour les professionnels de la santé, cela n'est pas près de s'arranger. Et ce pour une raison simple, les bactéries font de la résistance. "C'est inéluctable, mais la tendance se renforce par la surutilisation et la mauvaise utilisation des antibiotiques" déplore Patrice Courvalin, chef de l'unité des agents bactériens de l'Institut Pasteur.

Concrètement, les bactéries deviennent de plus en plus coriaces et donc plus difficiles à éliminer. Les traitements sont alors de plus en plus surdosés en antibiotiques pour être efficaces. Leurs durées d'utilisation sont aussi de plus en plus courtes afin d'éviter l'accoutumance de la bactérie à l'antibiotique. Le traitement d'une infection urinaire par exemple est passé de 10 jours à 48 heures en vingt ans. Ce cercle vicieux sanitaire l'est également sur un plan économique.

En effet, les traitements courts posent un problème de rentabilité aux laboratoires pharmaceutiques, qui voient leurs marges se réduire à mesure que les durées de traitement baissent. La logique économique est implacable : pas de quoi encourager les laboratoires à investir dans la recherche antibiotique.

Surcoût

Pour les infections sévères (septicémie, ostéomyélite...) traitées à l'hôpital, le problème est encore plus grave. La résistance des bactéries est démultipliée, comme pour le staphylocoque doré, résistant à la méticilline, il n'existe plus aucun antibiotique pour traiter des infections : le germe résiste à tout. Là encore, cette résistance a un coût financier : 900 millions d'euros de surcoût hospitaliers et 2,5 millions de journées d'hospitalisations supplémentaires, rien qu'en France. On estime d'autre part que 25 000 décès par an à l'hôpital seraient le simple fait de ces infections.

Mais ce n'est pas tout. "Les lacunes dans la recherche sur les antibiotiques peuvent avoir de graves conséquences ailleurs que dans le domaine de l'infectiologie", prévient Patrice Courvalin. "Cela peut poser des problèmes dans les actes de chirurgie lourde, le traitement des cancers, dans tous les cas où le patient est immunodéprimé - lorsqu'une personne est sévèrement brûlée par exemple - et donc va avoir besoin d'un traitement antibiotique." Toute la médecine moderne serait donc affectée par une pénurie d'antibiotiques efficaces.

Si le nombre de grands laboratoires pharmaceutiques actifs dans le domaine des antibiotiques diminue, certains continuent leurs activités comme GSK, Astra-Zeneca et Merck associé à Schering Plough : ces laboratoires ont actuellement des molécules en essais cliniques. Des entreprises de biotechnologies investissent également dans la recherche antibiotique, mais leurs produits sont des produits de niches, et elles sont souvent bloquées par les frais des tests de régulation nécessaires pour la mise sur le marché de l'antibiotique.

Brevets

Il existe néanmoins des pistes de réflexion afin d'essayer de rejoindre les États-Unis, bien en avance sur l'Europe en termes de crédits recherche ou de travaux sur la résistance aux antibiotiques : augmenter la durée de vie des brevets permettrait notamment de retarder l'arrivée des génériques sur le marché.

Le générique, qui peut être mis en vente à partir du moment où un médicament perd son brevet, ne génère aucun profit pour la recherche dans la mesure où les sociétés qui fabriquent des génériques copient des molécules déjà existantes. Et les vendent à prix coûtant. "Au-delà des aspects bénéfiques pour la communauté, la sécurité sociale par exemple, est-il judicieux d'avoir des génériques pour les antibiotiques qui sont déjà trop largement prescrits ?" demande Patrice Courvalin. La situation où il n'y aurait plus d'antibiotiques du jour au lendemain dans les étals des pharmacies est exagérée, mais, sans recherche, les infections risquent d'être de plus en plus difficiles à traiter et de plus en plus chères.

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