Yeux : le miroir de notre douleur
douleur,vue,yeux
Face à la souffrance, nos yeux changeraient d'aspect. Cette découverte française pourrait permettre aux médecins de constater ou non l'efficacité d'un traitement antalgique, chez des personnes n'étant pas en mesure de l'exprimer (jeunes enfants, patients dans le coma...).
Pour étudier l'impact d'une douleur sur la modification des yeux, les chercheurs de l'Université Paris Diderot 7 et de l'Inserm ont décidé de suivre l'accouchement de 24 femmes. Avec des caméras, ils ont filmé leurs pupilles avant et après la péridurale, avec et sans contractions utérines. Résultats : plus la douleur croissait, plus la pupille se dilatait. Cette étude encourageante n'a pour l'instant pas permis aux scientifiques de déterminer le seuil critique de la souffrance ressentie par une personne. "Néanmoins chaque individu pourrait être son propre témoin. En mesurant l'évolution de ces paramètres au cours du temps, par exemple avant et après un traitement antalgique, il serait possible de déterminer l'évolution de la douleur et de savoir ainsi si ce traitement a été efficace ou non" a expliqué Jean Guglielminotti, médecin anesthésiste et auteur de l'étude. Leurs travaux ont été publiés dans Anesthesia & Analgesia.
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Face à la souffrance, nos yeux changeraient d'aspect. Cette découverte française pourrait permettre aux médecins de constater ou non l'efficacité d'un traitement antalgique, chez des personnes n'étant pas en mesure de l'exprimer (jeunes enfants, patients dans le coma...).
Pour étudier l'impact d'une douleur sur la modification des yeux, les chercheurs de l'Université Paris Diderot 7 et de l'Inserm ont décidé de suivre l'accouchement de 24 femmes. Avec des caméras, ils ont filmé leurs pupilles avant et après la péridurale, avec et sans contractions utérines. Résultats : plus la douleur croissait, plus la pupille se dilatait. Cette étude encourageante n'a pour l'instant pas permis aux scientifiques de déterminer le seuil critique de la souffrance ressentie par une personne. "Néanmoins chaque individu pourrait être son propre témoin. En mesurant l'évolution de ces paramètres au cours du temps, par exemple avant et après un traitement antalgique, il serait possible de déterminer l'évolution de la douleur et de savoir ainsi si ce traitement a été efficace ou non" a expliqué Jean Guglielminotti, médecin anesthésiste et auteur de l'étude. Leurs travaux ont été publiés dans Anesthesia & Analgesia.