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Quel rôle a joué le futur pape François

4 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Quel rôle a joué le futur pape François, alors provincial des jésuites, pendant les années de dictature ? Depuis son élection à la tête du Vatican, la polémique a resurgi sur le passé de Jorge Mario Bergoglio durant ces années de plomb où une partie de la hiérarchie catholique cautionnait le régime du général Videla. Avec le souci de s'en tenir aux faits, La Vie fait le point sur les accusations et les éléments de défense.

Est-ce la fin d'une polémique ? Dans une interview donnée à la radio, le 18 mars, Ricardo Lorenzetti, le président de la cour suprême argentine, a déclaré : « Le pape François est complètement innocent » des faits qui lui sont reprochés durant la dictature militaire. Le président de la Cour suprême, réputé proche de Christina Kirchner, l'actuelle présidente, est actuellement à Rome, où il fait partie de la délégation officielle de son pays pour assister à la messe d’inauguration du pontificat qui a eu lieu mardi 19 mars.

Des accusations contre le cardinal Bergoglio aussi graves qu'anciennes
Dans un livre paru en 2005, soit à la veille du précédent conclave, intitulé El Silencio (Le Silence) et sous titré « de Paul VI à Bergoglio : les relations secrètes de l' Eglise avec l'ESMA (NDLR : l'Ecole mécanique de la marine transformée en centre de torture) Horacio Verbitsky, journaliste argentin d'investigation, consacre un long passage aux relations qu'aurait entretenues Jorge Bergoglio avec la dictature militaire argentine.

Le journaliste écrit notamment que Bergoglio - qui était à l'époque provincial des jésuites argentins, c'est-à-dire leur responsable national - aurait livré, en 1976, aux militaires deux jeunes prêtres jésuites, Orlando Yorio et Francisco Jalics. Ces deux prêtres, engagés auprès des pauvres, exercaient leur sacerdoce dans des bidonvilles, à la périphérie de Buenos Aires, et étaient dans le viseur des militaires argentins. Ceux-là même qui installèrent une des plus sinistres dictatures du continent latino-américain qui, selon un bilan communément admis, s'est rendue coupable d'au moins 30.000 morts et « disparus », entre 1976 et 1983. Avec le silence, sinon l'appui d'une bonne partie de la hiérarchie catholique argentine de l'époque.

Sur ce cas précis des deux prêtres, le père Jorge Mario Bergoglio, alors âgé de 39 ans, est accusé d'avoir à la fois dissous leur communauté et demandé qu'ils quittent l'Argentine, ce qui aurait été interprété par les militaires comme un feu vert à leur arrestation. Une version que confirme indirectement dans une interview publiée dans La Croix, datée du 15 mars 2013, Claude Faivre Duboz, un prêtre français qui a passé plus de 35 ans en Argentine et qui s'était lié d'amitié avec l'un des deux jésuites, le père Yorio : « Ce sont les militaires qui ont demandé au provincial des jésuites de les retirer de ces quartiers, car ils étaient un ferment d'opposition ». Par contre, Charles Plancot, un autre prêtre français en mission en Argentine entre 1970 et 1978, toujours cité par La Croix, en livre une interprétation différente : « Bergoglio savait que ces deux jésuites étaient menacés de mort et c'est pourquoi il leur a demandé de partir. Et, finalement, c'est grâce à lui qu'ils s'en sont sortis ».

En tout cas, trois mois après leur départ forcé du bidonville, ces deux prêtres jésuites furent arrêtés et torturés dans la sinistre Ecole mécanique de la marine (Esma). Ils ne furent libérés qu'au bout de six mois, suite à la pression internationale des associations de droits de l'homme. A leur sortie, le père Yorio, décédé en 2000, a nommément accusé Bergoglio de les avoir livrés à leurs bourreaux. « Je suis sûr qu'il a lui-même fourni une liste avec nos noms à la Marine » témoigne-t-il lors d'un procès de la junte militaire en 1985.

Des accusations reprises, mais de façon plus indirecte, par le père Jalics dans un livre Ouverture à la contemplation, traduit par les Editions Desclée de Brouwer en 2002. Dans cet ouvrage de témoignage spirituel, celui qui est devenu en Allemagne un animateur de sessions de formation à la contemplation, raconte d'abord comment il a pu tenir bon avec le père Yorio, dans les prisons des Escadrons de la mort : « Nous avions commencé à méditer en répétant tout simplement le nom de Jésus. Nous prononcions cette prière toute simple sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre ».

A propos des circonstances de leur arrestation, Franz Jalics écrit ceci : « L' Eglise officielle et nos supérieurs nous ont confié une mission : déménager et vivre avec des pauvres. Bon nombre de personnes ne voyaient pas d'un bon œil notre présence dans les bidonvilles, car elles adhéraient fortement aux mouvements d'extrême-droite. Elles considéraient notre présence dans ce quartier de misère comme un soutien à la guerilla. Elles ont alors envisagé de nous dénoncer comme terroristes, mais nous savions d'où venait le vent et qui était responsable de cette diffamation. Je suis allé trouver cet homme et je lui ai dit qu'il jouait avec notre vie. Il m' a alors promis de dire aux militaires que nous n'étions pas des terroristes. Selon des déclarations ultérieures faites par un officier et d'après trente documents que j'ai eus plus tard en main, il ne faisait aucun doute que cet homme n'avait pas tenu sa promesse et avait fait de fausses déclarations aux militaires ».

Sans jamais préciser qui est « cet homme », et ce « il » accusé de duplicité, le père Jalics termine son récit sur son emprisonnement par cette phrase sibylline : « Ce contexte devrait suffire pour l'instant »...

Seul document rendu public dans ce dossier trouble, une note dactylographiée - publiée dans le livre El Silencio (Editions Sudaméricana, 2005) et reproduite par le site Rue 89 - rédigée d'après des éléments qui auraient été envoyés en 1979 par le père Bergoglio au directeur du culte catholique au Ministère des affaires étrangères, et concernant le renouvellement du passeport du père Jalics.

Son contenu est peu bienveillant vis-à-vis du prêtre jésuite : « Père Francisco Jalics : Activité provocatrice dans les Congrégations religieuses féminines (conflits d’obéissance). Emprisonné à l’Ecole Mécanique de la Marine du 24.5.1976 à septembre 1976 (6 mois) accusé avec le Père Yorio. Soupçonné contacts guerilleros. Ils habitaient en petite communauté que le supérieur jésuite a dissous, en février 1976, et ont refusé d’obéir en demandant à sortir de la Compagnie, ont reçu 2 (sic) l’expulsion et pas le Père Jalics, car il est tenu à des vœux solennels. Aucun évêque du Grand Buenos Aires n’a accepté de les recevoir ».

Depuis l'élection de Jorge Mario Bergoglio comme pape, cette affaire est ressortie dans les médias argentins, notamment dans Pagina 12, un journal de gauche et proche du pouvoir, dont Horacio Verbitsky est devenu le directeur. En effet, dans un nouvel article, publié le lendemain de son élection au Vatican, Horacia Verbitsky cite d'abord un message qu'il a reçu de Gracelia Yorio, la sœur du prêtre qui avait dénoncé Jorge Mario Bergoglio comme le responsable de son enlèvement et des actes de tortures subis : « Je n'en crois pas mes yeux, écrit-elle. Je suis si angoissée et furieuse que les bras m'en tombent. Il est arrivé à ses fins. C'est la personne idéale pour cacher la corruption morale, un expert ès cachotteries ». Et le journaliste argentin d'accuser également l'ancien archevêque de Buenos Aires d'avoir fermé les yeux sur d'autres agissements de la junte militaire, notamment l'enlèvement de bébés d'opposants politiques. Un autre épisode sombre de l'histoire argentine et qui sera l'objet d'un documentaire « Les 500 bébés volés de la dictature », diffusé ce mardi 19 mars à 20.40 sur France 5.

Horacio Verbitsky, par ailleurs président du Centre d'études légales et sociales (CELS) - une ONG argentine spécialisée dans les droits de l'homme - souligne, en effet, une contradiction dans les déclarations de Jorge Mario Bergoglio devant un tribunal en 2010 où un avocat argentin et l'association des Grands-mères de la Place de mai l'avaient cité à comparaître... « Devant le tribunal oral fédéral n°5, écrit Horacio Verbitsky, il a affirmé n'avoir appris que récemment l'existence de jeunes enfants kidnappés, et cela après la fin de la dictature. Pourtant, poursuit le journaliste, le tribunal oral fédéral n°6 a reçu des documents qui révèlent que dès 1979, Jorge Mario Bergoglio était au courant et qu'il est intervenu dans au moins un cas ». D'ailleurs, Estella de Carlotta, l'actuelle présidente des Grands-mères de la Place de mai a regretté dans une interview donnée après l'élection du pape, que « Bergoglio n'ait pas eu le courage d'intervenir à l'époque et d'aider les familles dans leur recherche de leurs enfants disparus ».

Josué

Josué
Administrateur

hier il y a eu un reportage sur Arte sur les enfants disparus pendant la dictature en Argentine.
l'église savait.

Josué

Josué
Administrateur

François et le pouvoir argentin, des relations à reconstruire
EDOUARD LACOSTE LAGRANGE
CRÉÉ LE 21/03/2013 / MODIFIÉ LE 21/03/2013 À 09H40
L'audience accordée en début de semaine par le pape François à la présidente argentine, Christina Kirchner, a été "amicale et constructive". Les images diffusées par le Vatican montrent les deux chefs d'Etat en train de s'offrir des cadeaux et d'échanger des sourires complices. « C'est notre pape, par parce qu'il est argentin, mais parce qu'il est le pape de tous les catholiques », a même lancé Christina Kirchner. Voilà pour la version officielle, car les relations entre le pouvoir argentin et l'ex-cardinal Bergoglio sont réputées plutôt houleuses. Projet de mariage homosexuel, action sociale, insécurité... tous les sujets étaient bons pour alimenter une opposition entre l'archevêque de Buenos Aires et la présidence. Sur son blog Sacro & Profano, le vaticaniste Andrès Beltramo Alvarez évoque même une « opération Bergoglio » menée depuis l'Argentine pour empêcher l'élection du cardinal lors du conclave.

L'avènement de François va-t-il réchauffer les relations avec son pays ? En tout cas, au cours de l'audience, la présidente argentine a demandé un service au nouveau pape. Comme le relate The Tablet, Christina Kirchner a sollicité l'aide de François dans le conflit qui l'oppose à la Grande-Bretagne autour des Iles Malouines. Les deux Etats revendiquent la souveraineté sur ces îles : une guerre a eu lieu dans les années 1980 pour les départager. Le Royaume-Uni a récemment organisé un référendum à ce sujet auprès des habitants de l'île. L'ambassadeur de Grande-Bretagne auprès du Saint-Siège a immédiatement réagi après cette annonce : « La position du Saint-Siège a toujours été de dire que ce conflit est d'abord une affaire entre deux Etats et qu'il n'a pas à intervenir. Nous attendons que cela continue ainsi ».
http://www.lavie.fr/religion/lamatinale/francois-et-le-pouvoir-argentin-des-relations-a-reconstruire-21-03-2013-38120_400.php

Josué

Josué
Administrateur

Le juge Garzon veut les dossiers argentins du Vatican
NATALIA TROUILLER
CRÉÉ LE 25/03/2013 / MODIFIÉ LE 25/03/2013 À 07H03
L'ex-juge espagnol Baltasar Garzon, connu pour avoir lancé un mandat d'arrêt international contre l'ancien dictateur chilien Augusto Pinochet en 1998, veut que le nouveau pape ouvre les archives du Vatican concernant la période de la dictature argentine. Désormais conseiller auprès de la Commission des droits de l'homme du parlement argentin, Baltasar Garzon a expliqué en marge d'une cérémonie d'hommage aux victimes de la dictature militaire: "En tant que pays ayant une représentation diplomatique, le Vatican a reçu des rapports de ses diplomates en Argentine. "Pendant ce temps, les mères et les grands-mères de la Place de Mai ont envoyé des lettres au pape Jean-Paul II. Il serait bon que le pape [actuel] ouvre une enquête".
http://www.lavie.fr/religion/lamatinale/le-juge-garzon-veut-les-dossiers-argentins-du-vatican-25-03-2013-38252_400.php

Josué

Josué
Administrateur

Le pape et la dictature argentine : un mauvais procès?
Tristan Denonne - publié le 29/03/2013

Le pape est accusé de complicité avec la junte militaire argentine. Ces critiques sont infondées voire démenties.
Des accusations « calomnieuses et diffamatoires » : c’est en ces termes que le Vatican a caractérisé, vendredi, les rumeurs de connivence entre le pape et la junte militaire durant la dictature argentine. Cette campagne vient « d'éléments de la gauche anticléricale pour attaquer l'Eglise et elles doivent être rejetées », a détaillé le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi. Ces attaques ont fusé à la surface le soir même de l’élection, sur internet notamment, accusant Jorge Mario Bergoglio de complicité voire de crimes pendant cette période.

Viralité de l’image oblige, des photos faussement légendées et des vidéos étaient supposées mettre en évidence les liens entre le pape François et le pouvoir dictatorial, dans les années 70 à 80. En réalité, toutes représentent d’autres clercs — le curé d’une église locale de Buenos Aires, le futur cardinal italien Pio Laghi ou encore le cardinal mexicain Antonio Samoré. Ces rumeurs ont d’autant mieux circulé que l’Église argentine est depuis longtemps critiquée pour sa passivité durant la dictature. Elle a d’ailleurs fait son mea culpa en 2000 pour ne pas s’y être suffisamment opposée.

Le pape François est notamment accusé d’avoir joué un rôle dans l’arrestation de deux jésuites, et d’avoir couvert au moins un kidnapping dans le cadre de « l’affaire des enfants volés ». Au terme d’une enquête de longue haleine, le journal La Croix vient de faire le point sur les derniers éléments de preuve en la matière. Les jésuites ont quitté la compagnie avant le coup d’État du 24 mars 1976 et ont été enlevés environ deux mois après, par conséquent à l’insu de Jorge Mario Bergoglio. Ce dernier aurait dès lors « tout fait pour savoir où ils étaient détenus et pour les faire libérer », renchérit le proche d’une des victimes.

Quant aux enlèvements de bébés, le pape affirme ne pas en avoir entendu parler avant les années 1990, comme une écrasante majorité d’Argentins. Ces accusations semblent effectivement bien fragiles, d’autant que le pape François a reçu des soutiens de poids. Le militant argentin des droits de l'homme Adolfo Pérez Esquivel, Prix Nobel de la paix 1980, a ainsi affirmé, sur la BBC : « Il y a eu des évêques complices de la dictature, mais pas Bergoglio ». Surtout, l’un des jésuites enlevé a assuré que le pape François ne l'avait pas dénoncé.

D’où viennent ces accusations alors ? Selon Horacio Mendez Carreras, l’avocat argentin des familles des Français assassinés par la junte, elles ont été orchestrées par le gouvernement de Cristina Fernandez de Kirchner, épinglé publiquement par le pape en en 2004 pour « des tentatives de corruption et d’enrichissement ». Dernièrement, le pape s’est opposé aux récentes lois sur le mariage homosexuel, le changement de sexe et l’euthanasie, une opposition qui lui a valu d’être taxé de « moyenâgeux » par l’actuelle présidente du pays. Ces tensions seraient néanmoins en train de s’apaiser, le gouvernement souhaitant bénéficier de la popularité du pape.
http://www.lemondedesreligions.fr/actualite/le-pape-et-la-dictature-argentine-un-mauvais-proces-29-03-2013-3041_118.php

Josué

Josué
Administrateur

Rome : deux papes cohabitent au Vatican
Le Point.fr - Publié le 03/05/2013 à 0
Benoît XVI, qui a renoncé le 28 février au trône de saint Pierre, a réintégré jeudi le Vatican pour vivre reclus dans un couvent proche du palais pontifical de son successeur, le pape argentin François. Le "pape émérite", ce qui sera désormais son titre, est arrivé par hélicoptère de Castel Gandolfo, la résidence d'été des papes située au sud de Rome, où il vivait depuis sa démission.

D'après un communiqué du Vatican, les deux hommes ont prié de concert à l'intérieur de la chapelle du petit édifice, qui comprend également une bibliothèque, un quartier réservé à ses auxiliaires et une chambre d'invité pour son frère aîné, le prêtre Georg Ratzinger. "Il est content d'être revenu au Vatican (...) où il compte se consacrer au service de l'Église, avant tout par la prière", indique le communiqué.

Peu d'images

Contrairement au jour de son renoncement et à sa rencontre, le 23 mars, avec le pape François à Castel Gandolfo, la chaîne de télévision du Vatican a décidé cette fois de ne pas diffuser les images du retour de Benoît XVI. Seules quelques photos d'une brêve rencontre entre Benoît XVI et le pape François ont été diffusées.

Benoît XVI avait invoqué son âge (86 ans) et son état de santé pour renoncer à sa charge. Il devrait passer la fin de sa vie à prier au monastère Mater Ecclesiae, situé dans les jardins du Vatican et qui vient d'être restauré.

Psalmiste

Psalmiste

Il devient triste le pape Benoit 16 !

On voit qu'il se fait vieux !

Josué

Josué
Administrateur

Psalmiste a écrit:Il devient triste le pape Benoit 16 !

On voit qu'il se fait vieux !
il découvre surement des choses pas agréables a lire.

Josué

Josué
Administrateur


Fronde du pape François contre l’épiscopat italien
Fabien Trécourt - publié le 29/05/2013

Le pape François a critiqué de façon particulièrement franche le comportement des évêques italiens, qu'il juge en décalage avec le message qu’il souhaite voir porté par l’Église.
C’est une « bomba », une bombe qu’a lâchée le pape François, et qui a soufflé l’épiscopat italien à la surprise générale. Jeudi, à l’occasion du discours de clôture de la 65e Assemblée générale de l’un des plus puissants corps des évêques au monde — près de 300 membres pour 221 diocèses, soit deux fois plus qu'en France —, le chef de l’Église a dénoncé « la paresse », « l’esprit de carrière », voire le goût de « l’argent » de certains cardinaux. Ce discours a été prononcé « sans tenir compte des corrections suggérées par la Secrétairerie d'État, qui avait pourtant cherché à amortir le coup », précise Le Figaro.

« Le manque de vigilance rend tiède le pasteur, a notamment dénoncé le souverain pontife, le rend distrait, oublieux et même indifférent (…) Il risque d'être séduit par la perspective d'une carrière, la tentation de l'argent, et les compromis avec l'esprit du monde », et de se transformer ainsi en « un fonctionnaire, un agent public plus préoccupé de lui-même, de l'organisation et des structures que du vrai bien du peuple de Dieu. » Le danger, poursuit-il, est de renier par des actes le message de l’Église « même si formellement on parle en son nom ». Ce texte semble d’autant plus critique et violent que l’exercice est d’ordinaire mesuré et contrôlé, pour ne pas ternir l’image du clergé.

Ces accusations trouvent un écho singulier en Italie, où les prélats sont régulièrement accusés d’opulence et de carriérisme. C’est un thème récurrent du cinéma néo-réaliste des années 50 à 70 notamment, où le comique de situation repose sur le décalage entre le discours et le comportement. Dans une scénette du film Les Monstres par exemple (Dino Risi, 1963), l’acteur Vittorio Gassman interprète un prêtre obsédé par son apparence… tout en vantant un détachement total vis-à-vis de la superficialité et des valeurs matérielles ! Ce sketch s’appelle « le testament de saint François » car, comme le discours du pape, il oppose la pratique des clercs au message du fondateur des franciscains.
http://www.lemondedesreligions.fr/actualite/fronde-du-pape-francois-contre-l-episcopat-italien-29-05-2013-3142_118.php

Psalmiste

Psalmiste

Le pape François à plutot interet à faire attention à ses propos, car il n'est pas bon de dire la vérité au Vatican... Et s'il continue, il risque lui aussi de connaitre ce qu'à connu le pape Jean Paul Ier, c'est à dire 1 mort subite et douteuse...

Josué

Josué
Administrateur

Psalmiste a écrit:Le pape François à plutot interet à faire attention à ses propos, car il n'est pas bon de dire la vérité au Vatican... Et s'il continue, il risque lui aussi de connaitre ce qu'à connu le pape Jean Paul Ier, c'est à dire 1 mort subite et douteuse...
je le pense aussi.de toute façon il est difficile de remuer un mammouth.

Josué

Josué
Administrateur

Emballement médiatique autour des propos du pape aux parlementaires
MARIE-LUCILE KUBACKI
CRÉÉ LE 17/06/2013 / MODIFIÉ LE 17/06/2013 À 07H40



© ALBERTO PIZZOLI / AFP
C’est un mot, prononcé ce weekend par le pape François en audience privée devant des parlementaires français, qui a suscité un emballement médiatique, une semaine après l’affaire du « lobby gay ». Ce mot ? Abrogation. Devant cette cinquantaine de députés et sénateurs, membres du groupe Amitié France-Saint-Siège, le Pape a dit : « Votre tâche est certes technique et juridique, consistant à proposer des lois, à les amender ou même à les abroger. Il vous est aussi nécessaire de leur insuffler un supplément, un esprit, une âme dirais-je, qui ne reflète pas uniquement les modes et les idées du moment, mais qui leur apporte l’indispensable qualité qui élève et anoblit la personne humaine ».

> Lire le texte complet du discours


Aussitôt, une partie de la presse française y a vu une allusion explicite au mariage pour tous, certains allant même jusqu’à titrer « Mariage homo : le pape demande aux parlementaires d'abroger la loi, de quoi se mêle-t-il ? ». Pour le journal Libération, il est clair que « les propos du pontife qui recevait au Vatican une délégation de sénateurs et députés venus de France faisaient clairement allusion à toutes les législations pouvant être considérées comme contraires aux principes de l’Eglise catholique, de l’avortement à l’euthanasie en passant par le mariage gay ou les nouvelles normes de bioéthique. »

Devant la fièvre médiatique, d’autres n’ont pas tardé à réagir, comme sur le blogueur du site « Thomas More », dénonçant la « surinterprétation » des propos du Pape, sans toutefois minimiser son intention : « En toute honnêteté intellectuelle, ce n’est pas rien. C’est très prudent et diplomatique mais ce n’est pas rien car il s’agit de rappeler, amicalement, la responsabilité du législateur dans son travail quotidien. François en appelle à la conscience professionnelle et éventuellement chrétienne des parlementaires. Ça c’est pour la (bonne) conscience. Ce qui frappe immédiatement à la lecture des premiers comptes-rendus de ce discours, c’est la sur-interprétation des propos du Pape. Derrière ces propos en apparence anodins, nos fins analystes politiques ont su déceler le message codé à l’attention des parlementaires catholiques : abroger la loi sur le mariage entre personnes de même sexe ».

Les parlementaires reçus, eux, ont très vite cherché à calmer le jeu, insistant sur la dimension sociale du pape François et sur la diplomatie franco-vaticane, sans faire allusion à la loi sur le mariage pour tous : « Le président du groupe d’amitié France-Saint-Siège [du Sénat], le sénateur UMP Charles Revet, s’est félicité que le pape estime que la France ait une "mission particulière" à jouer dans le monde. Un autre parlementaire [président du même groupe, mais à l'Assemblée nationale], le député UMP Xavier Breton, s’est réjoui que le pape François ait souligné dans son discours les relations de confiance qui existent généralement en France entre les responsables de la vie publique et ceux de l’Eglise catholique », comme le rapporte l’agence iMedia.

Dans un communiqué, le député PS Thomas Thévenoud, un des deux parlementaires de gauche présent à l’audience, a même affirmé : « Présent ce matin au Vatican, lors de l’audience privée que le Pape a accordée aux parlementaires français, je peux attester qu’à aucun moment la loi sur le mariage pour tous n’a été évoquée, ni par le Pape, ni par le sénateur Charles Revet qui s’est exprimé au nom de la délégation ».

chico.

chico.

Je ne pense pas que la France va allé dans le sens du pape.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

chico. a écrit:Je ne pense pas que la France va allé dans le sens du pape.
Moi non plus.

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