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Chrétiens du Maroc, entre persécution et tolérance

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Mikael
Josué
6 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Chrétiens du Maroc, entre persécution et tolérance
Le rapport sur la persécution des chrétiens dans le monde en 2012, indique qu’aucune amélioration notable de la situation des chrétiens au Maroc n’a été notée cette année.


D’après ce document publié par le réseau Open Doors International, actif dans 60 pays du monde où la liberté religieuse des chrétiens n’est pas ou peu respectée, le Maroc accueille actuellement 22.000 chrétiens.

Le pays se classe à la 29e place en 2012 et connaît une léger recul de la situation des chrétiens, avec un indice de persécution qui passe de 39,5 en 2011, à 41 en 2012.

Une étude du Think tank américain Pew research publié en août dernier, faisait elle état d’une intolérance religieuse modérée au Maroc. Ce constat faisait suite à l’expulsion en 2010 de 150 chrétiens accusés de prosélytisme évangéliste, dont seize personnes gérant un orphelinat à Aïn Leuh.

La loi marocaine punit toute personne qui tente de convertir un musulman à une autre religion. Quant à la nouvelle constitution marocaine, elle interdit toute forme de discrimination quelle qu’en soit l’origine (religion inclue donc).

L’Index Mondial de Persécution mesure le degré d’oppression d’un pays et de ses composantes politique, économique, sociale, ethnique ou religieuse. D’après le réseau, le monde compte 150 millions de chrétiens. En 2011, 398 ont été tués en raison de leur croyance.

Préambule de la constitution

Bannir et combattre toute discrimination à l’encontre de quiconque, en raison du sexe, de la couleur, des croyances, de la culture, de l’origine sociale ou régionale, de la langue, de l’handicap ou de quelque circonstance personnelle que ce soit.

Article 220 du code pénal marocain :


Quiconque, par des violences ou des menaces, a contraint ou empêché une ou
plusieurs personnes d’exercer un culte, ou d’assister à l’exercice de ce culte, est puni d’un emprisonnement de six mois à trois ans et d’une amende de 200 à 500 dirhams.

Est puni de la même peine, quiconque emploie des moyens de séduction dans le but
d’ébranler la foi d’un musulman ou de le convertir à une autre religion, soit en exploitant sa faiblesse ou ses besoins, soit en utilisant à ces fins des établissements d’enseignement,de santé, des asiles ou des orphelinats. En cas de condamnation, la fermeture de l’établissement qui a servi à commettre le délit peut être ordonnée, soit définitivement, soit pour une durée qui ne peut excéder trois années.
http://www.bladi.net/chretiens-maroc-persecution-tolerance.html

Josué

Josué
Administrateur

Chrétiens du Maroc: Les nouveaux convertis en quête de reconnaissance
HuffPost Maroc | Par Leila Hallaoui
LIBERTÉS RELIGIEUSES- "Les chrétiens du Maroc ignorent-ils pourquoi "Daech" a été fondé". Tel est l’intitulé choc du billet écrit par le directeur de publication d’Al Ousboue, Mustapha Alaoui, et publié le 6 mai dernier, qui attise la colère des chrétiens du Maroc. Leur coordination vient de réagir dans un communiqué dans lequel elle demande au journal et à son directeur de publication des excuses. "Nous dénonçons de toutes nos forces les propos contenus dans l’écrit de Mustapha Alaoui. Nous lui avons envoyé une lettre, ce week-end, via l’adresse e-mail du journal. Mais nous n’avons reçu aucune réponse", déclare au HuffPost Maroc le coordinateur des chrétiens du Maroc, Mustapha Soussi.

La goutte d'eau qui fait déborder le vase

Si la demande de cette coordination ne suscite pas la réaction escomptée, elle n’hésitera pas à recourir à la justice. "Nous porterons plainte, si nous n’obtenons pas des excuses. Les propos de Mustapha Alaoui relèvent, pour nous, de l’incitation au terrorisme", tranche le coordinateur.

Après avoir décidé de sortir de l’ombre, les chrétiens du Maroc craignent, à présent, de faire l’objet d’une chasse aux sorcières. Ils ont déposé auprès du chef de gouvernement un mémorandum dans lequel ils revendiquent "leurs droits légitimes". "Que le journaliste Mustapha Alaoui écrive dans son article que "Daech" a été créé pour ceux-là, les chrétiens du Maroc, et que ces derniers doivent être tués et enterrés aux alentours des cimetières chrétiens du Maroc, c’est très grave et indigne d’un journal qui se veut national et indépendant", fustige la coordination dans son communiqué.

Pas d’excuses en vue

Suite à ce communiqué, le HuffPost Maroc a pris contact avec le journal pour connaitre sa position, mais ce dernier n’a pas donné suite. Toutefois, nous avons appris que le directeur de publication ne compte pas présenter des excuses aux chrétiens du Maroc. "Mustapha Alaoui ne s’excusera pas, parce qu’il est convaincu du bien fondé de sa position", déclare au HuffPost Maroc, le politologue Mustapha Sehimi. Ce dernier, qui avait publié il y a quelques semaines, sur le journal Akhbar Al Yaoum, une analyse dans laquelle il décortique la situation actuelle des chrétiens du Maroc, explique que son collègue Mustapha Alaoui a écrit son article pour y réagir. Les deux hommes ne partagent pas la même vision de la situation. "J’ai eu Mustapha Alaoui au téléphone à ce propos. Il est convaincu par sa position qui peut être qualifiée d’excessive. Mais il est en droit de le faire, comme c’est le droit des chrétiens du Maroc de la réfuter", estime-t-il.

Le fond du problème: la conversion

Pour Mustapha Sehimi, l’important est d’instaurer un vrai débat sur le sujet du statut des nouveaux chrétiens du Maroc. "Le statut des Marocains chrétiens de souche ne pose pas problème, puisque le Maroc reconnait la liberté de culte à travers la constitution et le souverain en est garant. Par contre, les Marocains musulmans qui décident de se convertir au christianisme ne sont plus légalement musulmans. Et c’est là où réside le problème", souligne Mustapha Sehimi.

Entre 5.000 et 6.000 Marocains se sont convertis au christianisme, mais leur choix religieux n’est pas reconnu. Ils se retrouvent ainsi face à de nombreux problèmes, dont l’héritage et la garde d’enfants en cas de divorce. "Il faut donc adapter leur ancien statut de Marocain musulman à leur nouvelle situation de Marocain non musulman", explique M. Sehimi. Et de légitimer l’urgence d’ouvrir un débat national sur le sujet. "Ce débat est primordial. Il devrait être pris en charge, d’abord par l’ensemble de la société. Ensuite, pour sa déclinaison, il faut qu’il soit nourri par le tissu associatif et par les partis politiques, et qu’il donne lieu à une délibération nationale au sein du parlement", recommande le politologue.

Entre apostasie et prosélytisme

Mais pour arriver à instaurer ce débat, il faudra préparer le terrain. Car si la loi est claire, elle ne semble pas l’être vraiment dans les mentalités. Mustapha Sehimi souligne ainsi que la loi marocaine ne condamne pas l’apostasie, contrairement à ce que l’on croit. "Le code pénal marocain ne condamne pas l’apostasie mais le prosélytisme comme instrument visant à "ébranler la foi" (...) Si le problème du statut peut être réglé, la société, elle, n'est pas prête d’accepter la conversion", tient à préciser le politologue.

Et d’ajouter que la société s’est "un peu crispée du fait de l’équation identitaire qui se pose en occident". Pour M. Sehimi, "c’est l’occident qui amène les sociétés musulmanes à être rigides (…) Le phénomène de l’islamophobie a fini par créer l’islamophilie combattante et militante".

Embarras politico-religieux

Si la société n’est pas prête, les institutions qui la représentent ne le sont pas non plus. Mustapha Sehimi cite, en exemple, une fatwa qui avait été émise autour de la question en 2016 par le conseil supérieur des Oulémas, mais dont "la diffusion a été très contrôlée". "À ce sujet, en novembre 2016, le ministre des Affaires islamiques et des Habous, en réponse à une question orale au parlement, a expliqué que ce n’était pas une fatwa émanant du conseil supérieur des Oulémas, mais l’avis de 6 membres de ce conseil", souligne M. Sehimi. Et de préciser que "contrairement à un simple avis, la fatwa représente un décret d’interprétation normative qui s’applique dans le droit marocain".

Pour le politologue, la liberté de conscience n’arrive pas à se frayer un chemin au Maroc. "Dans l’avant dernier projet de la constitution 2011, le PJD a menacé de voter contre le texte si cette liberté y est reconnue", dit-il.

Face aux engagements multiples qu’entretient le Maroc avec ses partenaires étrangers, les organisations mondiales, dont les Nations unies, c’est une impasse qui s’annonce. "On se retrouve coincés dans une situation où, d’un côté, nous avons les engagements du Maroc vis-à-vis de l’universalité des droits et, d’un autre côté, la société qui ne suit pas", constate-t-il.

Toutefois, en janvier 2016 à Marrakech s’est tenue une conférence internationale sur les minorités religieuses. L'événement avait plaidé pour l’adoption de leurs droits. Un pas positif, selon le politologue pour qui la tenue de cet événement au Maroc "ouvre des pistes pour la protection du statut des convertis".
http://www.huffpostmaghreb.com/2017/05/22/maroc-chretiens-nouveaux-_n_16755436.html?utm_hp_ref=maghreb

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Pas facile pour les chrétiens de vivre leur foi dans les pays musulmans.

4Chrétiens du Maroc, entre persécution et tolérance Empty Les droits des dhimmis Mer 24 Mai - 14:41

Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

Salam aleicom

Les non-musulmans dans la société islamique > Les droits des dhimmis > Le droit à la protection

http://www.islamophile.org/spip/Le-droit-a-la-protection.html

à bientôt...

http://www.aimer-jesus.com

papy

papy

Heureusement que les pays chrétiens n'appliquent ce genre de règles qui feraient des musulmans des citoyens de seconde zone.

Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

Bonjour papy

Quand tu parle de pays chrétiens, tu fais référence à quelles pays ?

à bientôt...

http://www.aimer-jesus.com

georges_09

georges_09

Maroc : des centaines de femmes se déclarent "hors-la-loi" pour défendre leur liberté sexuelle

Ce texte a été cosigné par 490 femmes, dont l'écrivaine franco-marocaine Leila Slimani.
Chrétiens du Maroc, entre persécution et tolérance 20095863


"On ne veut pas travailler plus longtemps pour gagner moins !" : à Paris, des milliers de manifestants défilent contre la réforme des retraites (mais pas que)

Un geste inédit. Des centaines de Marocaines se sont déclarées "hors-la-loi" en proclamant avoir déjà violé les lois "obsolètes" de leur pays sur les mœurs et l'avortement, dans un manifeste publié, lundi 23 septembre, dans plusieurs médias marocains, comme Tel Quel, au nom des libertés individuelles. La tribune, qui constitue une rare démarche de cette ampleur, est également publiée dans le quotidien français Le Monde, qui en fait la Une de son édition du mardi 24 septembre.

"Nous sommes hors-la-loi. Nous violons des lois injustes, obsolètes, qui n'ont plus lieu d'être. Nous avons eu des relations sexuelles hors mariage. Nous avons subi, pratiqué ou été complices d'un avortement", affirment les signataires. "La culture du mensonge et de l'hypocrisie sociale génère la violence, l'arbitraire, l'intolérance. Ces lois, liberticides et inapplicables, sont devenues des outils de vengeance politique ou personnelle", déclare le manifeste lancé sous forme de pétition ouverte aux hommes.
14 503 personnes poursuivies pour débauche en 2018

Le texte, corédigé par l'écrivaine franco-marocaine Leila Slimani, porte symboliquement 490 signatures, en référence à l'article 490 du Code pénal marocain, qui punit d'une peine de prison les relations sexuelles hors mariage. Sa publication coïncide avec la troisième audience du procès d'Hajar Rainoussi, une journaliste en détention depuis fin août pour "avortement illégal" et "débauche" (sexe hors mariage). Cette reporter du quotidien arabophone Akhbar Al-Yaoum dénonce une "affaire politique" depuis son arrestation.

Au-delà de ce cas, le manifeste des "Hors-la-loi" veut "défendre toutes les vies brisées par le déshonneur, l'infamie ou la prison", a déclaré à l'AFP Leïla Slimani, nommée en 2017 représentante personnelle du président français Emmanuel Macron pour la francophonie. "C'est une campagne portée par des femmes de tous bords, enseignantes, banquières, femmes au foyer, étudiantes, artistes ou intellectuelles", a précisé à l'AFP la réalisatrice Sonia Terrab, co-autrice du texte.

En 2018, la justice marocaine a poursuivi 14 503 personnes pour débauche, 3 048 pour adultère, 170 pour homosexualité et 73 pour avortements, selon les chiffres officiels. Entre 600 et 800 avortements clandestins sont pratiqués chaque jour au Maroc, selon des estimations

fonewix

fonewix

Article intéressant, merci Georges.

Bien que je désapprouve à 100% la fornication et l'avortement, je ne peux m'empêcher de compatir pour ces milliers de femmes complètement coupées de leurs familles, de leurs enfants, etc, pour avoir eu des relations sexuelles hors-mariage. La peine semble totalement disproportionnée et c'est toute la famille qui est finalement punie. Je pense notamment aux enfants séparés de leur mère ou de leur grand-mère. On est très loin de la miséricorde exercée par Jésus vis à vis de la femme adultère, lorsqu'il lui dit : "Je ne te condamne pas.".

Amicalement.

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