Gloire à Dieu là-haut dans les hauteurs, et sur terre paix parmi les hommes de bienveillance !

Jeudi 24 janvier
Gloire à Dieu là-haut dans les hauteurs, et sur terre paix parmi les hommes de bienveillance ! — Luc 2:14.

La nuit s’est installée. Des bergers surveillent leurs troupeaux en plein air. Imaginez leur stupeur lorsqu’un ange apparaît et que la gloire de Dieu se met à rayonner autour d’eux. L’ange leur délivre alors cette nouvelle saisissante : “ N’ayez pas peur, car voici que je vous annonce la bonne nouvelle d’une grande joie que va avoir tout le peuple, parce qu’il vous est né aujourd’hui un Sauveur, qui est Christ le Seigneur. ” Celui qui deviendra le Messie vient de naître (Luc 2:8-14). L’ange explique aux bergers qu’ils trouveront le nouveau-né couché dans une mangeoire, dans une ville voisine. Soudain, “ une multitude de l’armée céleste ” loue Jéhovah dans les termes qui constituent le texte d’aujourd’hui. Mais comment les bergers pourront-ils en savoir plus et garantir que le bébé dont l’ange leur a parlé sera le Messie de Jéhovah ? Il leur faudra examiner les prophéties contenues dans les Écritures hébraïques et voir si elles se réalisent en la personne de cet enfant. w11 15/8 1:1, 2.

Le Messie naîtrait dans la tribu de Juda.
Quand, sur son lit de mort, le patriarche Jacob a béni ses fils, il a énoncé cette prophétie : “ Le sceptre ne s’écartera pas de Juda, ni le bâton de commandant d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne Shilo ; et à lui appartiendra l’obéissance des peuples. ” (Gen. 49:10).

Le Messie naîtrait à Bethléem.
“ Toi, ô Bethléhem Éphratha, celle qui est trop petite pour être parmi les milliers de Juda, a écrit le prophète Mika, de toi sortira pour moi celui qui doit devenir chef en Israël, dont l’origine est depuis les temps anciens, depuis les jours des temps indéfinis. ” (Mika 5:2).

Le Messie naîtrait d’une vierge. (Lire Isaïe 7:14.)

De jeunes enfants seraient tués après la naissance du Messie.

(Mt 2:18) “ Une voix a été entendue à Rama, des pleurs et beaucoup de lamentations ; c’était Rachel qui pleurait ses enfants, et elle refusait de se laisser consoler, parce qu’ils ne sont plus. ”

Comme les Israélites, le Messie serait appelé d’Égypte (Hosh. 11:1)

Quelqu’un préparerait la voie pour l’Oint de Dieu.
Malaki avait annoncé qu’“ Éliya le prophète ” préparerait les cœurs à la venue du Messie. (Lire Malaki 4:5, 6.)

Dieu confierait une mission particulière au Messie.
Dans la synagogue de Nazareth, ville où il avait été élevé, Jésus a lu cette portion du rouleau d’Isaïe : “ L’esprit de Jéhovah est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres, il m’a envoyé pour prêcher aux captifs la libération et aux aveugles le retour à la vue, pour renvoyer en liberté les écrasés, pour prêcher l’année que Jéhovah agrée. ”

Une prophétie annonçait que le Messie accomplirait son ministère en Galilée.
Au sujet du “ pays de Zéboulôn ”, du “ pays de Naphtali ” et de la “ Galilée des nations ”, Isaïe a écrit : “ Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière.

Le Messie enseignerait au moyen de paraboles et d’exemples. “ C’est par une parole proverbiale que je veux ouvrir ma bouche ”, a chanté le psalmiste Asaph (Ps. 78:2).

Le Messie porterait nos maladies. Nous lisons en Isaïe 53:4 : “ Vraiment, c’est de nos maladies qu’il s’est chargé ; et quant à nos douleurs, il les a portées. ”

Malgré tout le bien que ferait le Messie, beaucoup de gens ne croiraient pas en lui. (Lire Isaïe 53:1.)

Le Messie serait haï sans raison (Ps. 69:4)

Les disciples du Ier siècle étaient convaincus que Jésus de Nazareth était le Messie, car il a bel et bien réalisé les prophéties messianiques consignées dans les Écritures hébraïques (Mat. 16:16).
Comme nous l’avons vu, certaines d’entre elles se sont accomplies durant les premières années de sa vie et au début de son ministère.
Dans le prochain article, nous en examinerons d’autres encore.
Si nous prenons le temps d’y réfléchir, nous renforcerons notre conviction dans le fait que Jésus Christ est véritablement le Messie désigné par notre Père céleste, Jéhovah.

Quand Jésus est né, des anges sont apparus à des bergers près de Bethléhem. Ils ont loué Dieu en ces termes : “ Gloire à Dieu là-haut dans les hauteurs, et sur terre paix parmi les hommes de bienveillance ! ” (Luc 2:8, 13, 14). Autrement dit, il y aurait la paix pour ceux à qui Dieu témoignerait de la bienveillance parce qu’ils exerceraient la foi dans les dispositions qu’il prenait par l’intermédiaire de son Fils. Cela signifiait que des humains, bien que nés dans le péché, pourraient devenir purs aux yeux de Dieu et être approuvés par lui (Romains 5:1). Ils connaîtraient ainsi le calme intérieur, la paix, qu’il est impossible d’avoir autrement. Au temps fixé par Dieu, ces humains seraient libérés de tous les effets du péché adamique, en particulier de la maladie et de la mort. Il n’y aurait plus alors d’aveugles, de sourds ni d’estropiés. Plus jamais on ne serait démoralisé à cause de sa faiblesse ou accablé du fait de troubles mentaux, car tout cela aurait définitivement disparu. Il serait possible de vivre éternellement dans la perfection. — Isaïe 33:24 ; Matthieu 9:35 ; Jean

On est également arrivé à une meilleure intelligence de Luc 2:14. Dans la Version Synodale, par exemple, ce verset se lit comme suit: “Gloire à Dieu au plus haut des cieux, paix sur la terre, bienveillance envers les hommes!” On a compris que ce genre de tournure n’exprime pas la pensée exacte, car Dieu n’accorde pas sa bienveillance aux méchants. Les Témoins en ont conclu qu’il était question de la paix accordée aux hommes qui sont bienveillants, ou plutôt de bonne volonté, à l’égard de Dieu. Ils appelaient donc “personnes de bonne volonté” ceux qui s’intéressaient à la Bible. Mais on a ensuite compris qu’il est question non pas de la bienveillance des hommes, mais de celle de Dieu. C’est pourquoi la Traduction du monde nouveau (édition anglaise) porte cette note sur Luc 2:14: “Les hommes qui sont l’objet de la bienveillance divine.” Tous les chrétiens qui vivent en conformité avec l’offrande de leur personne à Dieu sont l’objet de sa bienveillance.