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Le chef de l’Église orthodoxe russe appelle à la modération

5 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Le chef de l’Église orthodoxe russe appelle à la modération
Tristan Denonne - publié le 18/01/2013

Cyrille Ier de Russie, allié de Vladimir Poutine, demande que la future loi contre le blasphème soit respectueuse de la liberté d’expression.
Toute mesure légale concernant la protection des symboles religieux et la foi des croyants doit être scrupuleusement étudiée afin de ne pas limiter la liberté d’expression. » Cette petite phrase lâchée par Cyrille Ier, chef de l’Église orthodoxe russe, lors d’une interview avec l’agence de presse Interfax, est une critique à peine voilée de la politique du président Poutine depuis l’affaire des Pussy Riot. Alors que le Kremlin envisage de durcir la condamnation de toute atteinte aux sentiments religieux, le patriarche insiste : « L’essentiel, c’est que la résistance au blasphème soit juste, mesurée et exempte de toute agressivité. »

Cyrille Ier juge certes la législation actuelle insuffisante : « Une amende de seulement quelques centaines de roubles (environ sept euros) pour des inscriptions blasphématoires sur une église, une mosquée ou une synagogue, estime-t-il, cela montre que cette société ne réalise pas vraiment combien il est important de protéger les croyances religieuses de chacun. » Pour autant, cette position a égratigné l’image du patriarcat, analyse le site Fait-religieux. Les fidèles et certains prêtres auraient préféré que le primat de l’Église pardonne aux membres des Pussy Riot, conformément aux valeurs chrétiennes.

Il y a bientôt un an, ce groupe de jeunes musiciennes a réalisé une parodie de prière contre Vladimir Poutine sur l’autel de la cathédrale Christ-Sauveur de Moscou. Elles furent condamnées pour atteinte au sentiment religieux. Dans la foulée, l’Assemblée russe a voté une résolution pour durcir les lois contre le blasphème. Voté fin septembre, ce projet est en cours de travail et prévoit déjà trois à cinq ans d’emprisonnement. Le patriarcat orthodoxe a jusque là soutenu l’initiative, c’est la première fois que son principal représentant modère sa position.

Fin septembre, un sondage de l’institut Poll révélait que 82 % des Russes étaient favorables à des sanctions plus lourdes à l’encontre des atteintes aux sentiments religieux, dont 85 % d’orthodoxes. Seuls 12 % de la population rejetaient catégoriquement les lois anti blasphème : les fidèles des religions non orthodoxes, notamment, ainsi que les jeunes, les athées et les électeurs de partis minoritaires.

Coeur de Loi

Coeur de Loi

Étonnant, des chefs religieux qui ne veulent pas trop de sanction contre le blasphème.

C'est César qui décide de toute façon.

Josué

Josué
Administrateur

Coeur de Loi a écrit:Étonnant, des chefs religieux qui ne veulent pas trop de sanction contre le blasphème.

C'est César qui décide de toute façon.
église orthodoxe russe et a la botte de Poutine.

Martur

Martur
MODERATEUR
MODERATEUR

ou l'inverse

Psalmiste

Psalmiste

Josué a écrit:
Coeur de Loi a écrit:Étonnant, des chefs religieux qui ne veulent pas trop de sanction contre le blasphème.

C'est César qui décide de toute façon.
église orthodoxe russe et a la botte de Poutine.

Et l'Eglise orthodoxe russe de Nice est à la botte de la mafia !

Josué

Josué
Administrateur

Martur a écrit:ou l'inverse
elle à toujours été à la botte du pouvoir depuis les tsars en passant par Staline.

Psalmiste

Psalmiste

Josué a écrit:
Martur a écrit:ou l'inverse
elle à toujours été à la botte du pouvoir depuis les tsars en passant par Staline.

Tu parles bien de Staline : le communiste ???

Depuis quand l'Eglise obéit a des communistes qui chantent l'international (ni Dieu ni maitre) ???

chico.

chico.

Matzneff : voeux pour la nouvelle cathédrale
Le Point.fr - Publié le 19/01/2014 à 10:44
Paris comptera bientôt une nouvelle église orthodoxe. Mais ce bâtiment signé Jean-Michel Wilmotte est l'objet d'une querelle entre anciens et modernes.








À la une du Point.fr


À l'époque de la dictature marxiste-léniniste, je ne suis allé qu'une seule fois à l'ambassade russe de la rue de Grenelle : c'était en compagnie d'Elsa Triolet et qui, invités à une réception par l'ambassadeur, m'avaient proposé de les y accompagner. "Cela vous amusera", m'avait dit Aragon. Quant à Elsa Triolet, elle m'y avait, malicieusement, fait observer, sculptés au plafond d'un des salons, de discrets aigles impériaux.

Nonobstant la chute du régime communiste en 1988, je n'y étais jamais retourné. Cependant, le samedi 19 janvier 2014, jour de la Saint-Marius au calendrier papiste et de la Saint-Sava (premier archevêque de Serbie) au calendrier orthodoxe, j'en ai de nouveau franchi les portes. Entre-temps, une nouvelle ambassade russe a été bâtie à l'orée du bois de Boulogne et l'hôtel d'Estrées, construit par Robert de Cotte, le célèbre architecte de Louis XIV, est désormais la résidence de l'ambassadeur.

La rue Daru persiste à dépendre de la juridiction de Constantinople

L'accueillant diplomate avait ces jours-ci invité les orthodoxes parisiens à visiter une exposition qui, située au rez-de-chaussée de l'ambassade, leur permettrait de se faire une idée de ce qu'allait être leur future nouvelle cathédrale. D'où ma présence en ce beau lieu. La maquette et les projets de l'architecte Jean-Michel Wilmotte me plaisent et j'espère qu'ils plairont à l'ensemble des Parisiens.

Nous avions déjà deux cathédrales orthodoxes à Paris : la cathédrale Saint-Alexandre, rue Daru, et la cathédrale Saint-Étienne, rue Georges-Bizet. Nous en aurons donc bientôt une troisième. Quand on considère l'exigüité de l'église des Trois-Saints-Docteurs, rue Pétel, où officie Mgr Nestor, exarque du patriarche de Moscou, on ne peut qu'approuver l'érection d'un nouveau lieu de culte, plus vaste, où les fidèles ne seront pas serrés comme des sardines en boîte.

On peut simultanément regretter, et c'est mon cas, que, lorsque la dictature athée s'est écroulée en 1988 et qu'après soixante-dix ans d'effroyables persécutions l'Église de Russie est sortie des catacombes, a recouvré ses libertés, l'ensemble des paroisses russes de France n'eût pas aussitôt rejoint l'Église mère. Certaines eurent l'intelligence de le faire : ce fut le cas de l'Église russe hors frontières ; cela n'a hélas pas été celui de la rue Daru qui persiste à dépendre de la juridiction du patriarche de Constantinople. Je connais toutes les raisons soutenues par les partisans du statu quo, il n'y en a pas une seule qui tienne la route. Se rattacher au patriarcat de Constantinople dans les années 20-30 du siècle dernier et même, à la rigueur, jusqu'en 1988, c'était compréhensible, défendable. L'Église en Russie était bâillonnée, crucifiée, il fallait que l'Église russe en exil pût s'exprimer librement. Mais voilà plus de vingt-cinq ans que les chrétiens russes peuvent librement prier, évangéliser, créer des paroisses, des hôpitaux, des monastères, publier des livres, s'exprimer dans la presse écrite, à la radio, à la télévision ; voilà plus de vingt-cinq ans que l'Église russe est libre, et libre à un moment où le patriarcat de Constantinople est, lui, au contraire, plus que jamais assujetti au pouvoir hostile d'un gouvernement islamiste.

Quel saint pour cette nouvelle église ?

Consacrée le 11 septembre 1861, la cathédrale Saint-Alexandre dépendait alors du diocèse de Saint-Pétersbourg. Si en 1988, après la parenthèse grecque, elle était revenue à sa source, elle serait aujourd'hui le siège de l'exarque du patriarche de Moscou, et l'Église russe n'aurait eu aucun besoin de construire une nouvelle cathédrale près du pont de l'Alma. Si certains, orthodoxes ou hétérodoxes, sont mécontents de la création de ce nouveau temple, ils n'ont qu'à s'en prendre à ceux qui, à Daru, figés dans leurs préjugés anti-russes, momifiés dans leur hostilité à l'Église mère, se font rouler dans le chocolat, bernés, par les rusés Grecs.

Moi-même, je le confesse, ce projet de nouvelle cathédrale ne m'enthousiasme pas. J'aurais préféré que Mgr Nestor célébrât rue Daru et que le patriarcat de Moscou consacrât son argent au développement de ses paroisses déjà existantes, par exemple l'humble chapelle dédiée à sainte Geneviève et à Notre-Dame-joie-des-affligés qui, au coeur du Quartier latin, témoigne de la dimension universelle, et donc française, de la foi orthodoxe.

Cela dit, puisque cette nouvelle église va bientôt se dresser sur les rives de la Seine, qu'il me soit permis de formuler quelques voeux. En ce début d'année, c'est normal.

Tout d'abord, son nom. À qui va-t-elle être dédiée ? Certains voudraient qu'elle le fût aux nouveaux martyrs de l'Église russe, ces millions de martyrs (1917-1987) qui en 2000 ont été simultanément canonisés par l'Église orthodoxe russe et dont la fête est célébrée le 25 janvier. C'est une excellente idée, mais une autre bonne idée serait de donner à la nouvelle cathédrale le nom d'un saint orthodoxe de la terre de France que vénèrent les Russes, un saint admiré et prié tant en France qu'en Russie. Je pense, par exemple à saint Irénée de Lyon, l'apôtre des Gaules, ou encore à sainte Geneviève, patronne de Paris.

Roublev contre Catherine II

Un autre voeu regarde l'iconostase de la future cathédrale et les icônes qui l'orneront. Il y a la pure tradition iconographique orthodoxe, celle de Roublev et de Théophane le Grec, et il y en a une, boursouflée, profane, qui a vu le jour au XVIIIe siècle sous le règne de Catherine II, grande souveraine qui ne comprenait rien aux icônes et imposa un genre décadent, néo-italien, qui ensuite allait faire florès. Dans l'émigration russe à Paris, certains iconographes ont, au XXe siècle, renoué avec l'art de Roublev, ressuscité la vraie tradition dépouillée, monastique, de l'Église. Je citerai en premier lieu le père Grégoire Krug et Léonide Ouspensky (auteur d'une admirable Théologie de l'icône dont je recommande la lecture), mais il y en a d'autres. J'espère que c'est à des disciples de Krug et d'Ouspensky que sera confiée la tâche de peindre l'iconostase et les icônes de la nouvelle cathédrale, et non à des tenants de l'iconographie saint-sulpicienne qui semble chère à certains ex-soviétiques. Je sais, pour avoir assisté à une réunion de travail sur ce sujet, que tel est aussi le voeu de l'évêque local, Mgr Nestor. J'élève mes prières au ciel pour qu'il soit partagé par Sa Sainteté le patriarche Cyrille Ier, car c'est à lui qu'appartient le choix des artistes.

Cependant, mon voeu essentiel est que cette nouvelle cathédrale ne soit pas une église d'ambassade. Que le centre culturel qui la jouxtera soit russe, c'est naturel et très bien. Quand j'étais adolescent, on étudiait le russe aux Langues O, situées rue de Lille. À présent qu'elles ont déménagé à perpète, je me réjouis que le 7e arrondissement accueille de nouveau un lieu où l'on pourra apprendre à lire Dostoïevski et Akhmatova dans le texte, à découvrir la Russie. Mais l'église, c'est autre chose. Qu'elle soit russe est secondaire. L'important est qu'elle soit orthodoxe et que, dans cette ville déchristianisée qu'est Paris, des êtres en quête de beauté, de liberté, puissent y entendre la voix de l'Évangile, y rencontrer le Christ.

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