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Jésus et les apôtres ont-ils enseigné l'existence d'un purgatoire?

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philippe83
Yves
Lechercheur
papy
JOWEL
chico.
samuel
Psalmiste
Mikael
Josué
14 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Rappel du premier message :


La Bible invite les chrétiens à prier les uns pour les autres dans les différentes circonstances de la vie. Ce qui est grave, par contre, c'est de faire de cette intercession, prévue initialement pour encourager les chrétiens dont la foi était défaillante, des prières pour les morts. Dans son opuscule intitulé Fegfeuer [Le Purgatoire], le docteur en théologie Ferdinand Holböck, licencié en philosophie, prêtre et prélat de la maison papale, écrit ce qui suit:

«Il faut admettre que l'Ecriture sainte ne mentionne nulle part une phase de purification (purgatoire) dans l'au-delà.»1

Aucun théologien, même catholique, ne saurait contester cette affirmation. Jésus et ses apôtres ne font aucune allusion, directe ou indirecte, à un lieu de purification. C'est là^6 une nouvelle mystification du peuple catholique. Ce qui m'apparaît encore plus grave, c'est que, pour de I'argent et au nom de la tradition, le clergé romain conteste et renie Dieu et sa révélation de la grâce. En vertu de cette doctrine impie de l'Eglise catholique, on enseigne depuis le XIe siècle que les âmes doivent endurer d'horribles souffrances au purgatoire. Enfants, nous avons appris dans le catéchisme romain:

«Les pauvres âmes du purgatoire sont remplies d'une amère repentance pour leurs péchés et d'une vive aspiration à la présence du Dieu saint et bon. C'est dans de cruelles souffrances qu'elles doivent expier les peines de leurs péchés.»
[*] "Der Gefärte" Nr.6. Dec. 91, p.35

[1] Vogel, Du Dogme catholique à la Foi biblique, Ed. L. Vogel, p. 134


papy

papy

En fait c'est une doctrine typiquement catholique et surtout non biblique.

Josué

Josué
Administrateur

En 1981 l’historien médiéviste de grand renom et de grande compétence Jacques Le Goff (1924-2014) a publié un livre important, Naissance du Purgatoire. Comme la croyance au Purgatoire a joué un rôle essentiel dans l’extension aux âmes des défunts du bénéfice des indulgences, indulgences qui constituent aujourd’hui encore un sujet de débat (voir sur ce site indulgenceplénière.html ), Nicodème a demandé à Michel Poirier de lire ce livre et d’en rendre compte pour notre communauté.
1. La naissance du Purgatoire, lieu de séjour pour un temps des âmes des défunts
Jacques Le Goff établit de manière convaincante (p. 957 et suivantes -1-) que c’est dans la décennie 1170-1180 qu’on voit éclore distinctement la croyance en un Purgatoire faisant nombre avec le Ciel et avec l’Enfer, en tant que l’un des trois lieux où peuvent se retrouver les âmes après la mort. Jusque-là le latin médiéval, langue dans laquelle tous les théologiens échangeaient, connaissait certes l’adjectif purgatorius, pouvant qualifier un feu (ignis) ou des lieux (loci), mais dans cette décennie apparaît dans les textes, pour la première fois, le substantif neutre singulier Purgatorium.

Jésus et les apôtres ont-ils enseigné l'existence d'un purgatoire? - Page 2 David0001Cette émergence d’un troisième lieu avait été favorisée par l’évolution qu’avait connue dans les siècles précédents la pénitence. Dans l’antiquité tardive, si les péchés graves commis publiquement entraînaient l’exclusion du fautif de l’assemblée chrétienne, et s’il n’était réintroduit qu’après une longue pénitence publique (des années plutôt que des mois) couronnée par un aveu solennel (l’exomologèsis) suivi par une imposition des mains de l’évêque lui redonnant ses droits de chrétien, pour les péchés moins graves ou inconnus on s’en remettait à la miséricorde du Seigneur, en insistant pour que les fidèles (nous sommes tous pécheurs !) pratiquent assidument la prière, l’aumône et le jeûne, qui plaisent à Dieu, apaisent ses courroux, attirent son indulgence et sa pitié.

Une fois que se fut répandu pour ces derniers cas, autour du 8ème siècle, l’usage de la confession privée à l’oreille d’un prêtre, il se trouvait que la réconciliation prononcée par ce prêtre suivait immédiatement l’aveu sans qu’il y ait eu la moindre pénitence préalable où puisse s’incarner leur repentir. On prit donc l’habitude d’imposer aux réconciliés d’effectuer ensuite cette pénitence (par exemple un long et difficile pèlerinage pour un acte très grave, quelques prières pour les broutilles) à titre de satisfaction offerte à Dieu.

Où iraient, au sortir de la mort, les âmes de ceux qui n’avaient pas eu le temps d’effectuer toute la pénitence due pour un péché grave ? Ce péché grave ne pouvait plus les faire tomber en Enfer, il leur avait été pardonné. Mais le Ciel ne pouvait accueillir aussitôt des pécheurs encore en dette. D’où l’idée du passage par un « feu purgatoire » (ignis purgatorius) ou par des « lieux purgatoires » (loci purgatorii, chez saint Bernard par exemple), qui leur permettrait de finir de payer leur dette, de « purger » (2) leur peine. Même chose pour les péchés trop peu graves pour valoir l’Enfer, mais qu’on n’avait pas confessés et dont on restait redevable. Mais le pluriel un peu mystérieux des loci purgatorii dont il est question chez Bernard montre que les idées ne sont pas encore tout à fait précises. Avec le Purgatorium, tout devient net et clair, et trois décennies plus tard Dante pourra entreprendre dans son poème un voyage en trois étapes égales à travers l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis.

On est ainsi entré dans un système sans surprise. Un petit nombre de saints, dont la vie chrétienne a été héroïque, va directement au Ciel, au Paradis, pour y jouir du suprême bonheur dans la vision de Dieu. Un (petit ?) nombre de criminels ou hérétiques endurcis souffrira éternellement en Enfer d’être privé de cette vison et de ce bonheur. Et l’on peut penser que la majorité du peuple chrétien sera orientée vers le Purgatoire, où chacun subira pendant un temps plus ou moins long les peines dont il était encore redevable et que les souffrances de cette terre n’avaient pas suffi à acquitter – avant de rejoindre, définitivement purifié, le Ciel (3). Prier pour ses défunts, c’est demander à Dieu d’abréger pour eux ce séjour douloureux, d’autant plus douloureux que certains prédicateurs se mettent alors à décrire pour le Purgatoire des supplices qui ne cèdent en rien à ceux qu’on avait coutume d’imaginer pour l’Enfer.
Jésus et les apôtres ont-ils enseigné l'existence d'un purgatoire? - Page 2 David00022. Le Purgatoire, les indulgences, et ce qui s’ensuivit
La naissance du Purgatoire se produit dans une Église qui, au siècle précédent, a commencé à instituer des indulgences, c’est-à-dire, rappelons-le, la possibilité de racheter par une œuvre pieuse (la participation à la Croisade, par exemple) les pénitences demandées au pécheur pardonné.

On ne retracera pas ici tout le destin des indulgences. Un rappel historique est présent sur ce site à l’adresse 
vousavezditindulgencepleniere.html. On se bornera à examiner l’incidence de la croyance au Purgatoire sur l’évolution des indulgences.

La « communion des saints », affirmée dans le Credo dit des Apôtres, implique qu’entre tous les « saints », c’est-à-dire selon la terminologie du Nouveau Testament tous les baptisés dont la relation à Dieu est vivante (ce qui exclut les pensionnaires de l’Enfer, mais non ceux du Purgatoire), une solidarité existe. Cette solidarité reconnue amena les autorités de l’Église à considérer que celui qui gagnait une indulgence pouvait la transférer à un défunt en Purgatoire pour lequel il priait. Cette évolution est d’autant plus naturelle que le système des indulgences avait pour origine une dispense de pénitence, et que la considération des pénitences encore dues au moment du décès a joué un rôle non négligeable dans le recours à l’idée d’un Purgatoire. L’indulgence appliquée aux défunts pouvait donc raccourcir leur séjour dans ce lieu de tourments purificateurs, et même y mettre fin sans discussion s’il s’agissait d’une indulgence plénière. Tout cela relève d’une logique incontestable – dès lors que l’on a admis que la miséricorde de Dieu se soumet à la logique, et qu’il a remis aux autorités de l’Église la gestion de cette logique.

Entre temps, malheureusement, l’argent s’était infiltré dans les indulgences. En 1215, au 4ème concile du Latran (4), on avait décidé que ceux qui étaient empêchés par des circonstances décisives de partir en croisade pouvaient gagner la même indulgence plénière en équipant de leurs deniers un croisé pauvre. Que pourrions-nous objecter à cette belle solidarité entre un chevalier sans ressources mais plein de courage et un riche marchand retenu en Italie par sa contribution à l’essor économique ? Mais le ver était dans le fruit, et désormais on pouvait substituer à l’œuvre pieuse qui gagne une indulgence le versement de la somme destinée à financer cette œuvre pieuse, qu’il s’agisse d’un départ en croisade ou de la reconstruction grandiose d’une basilique romaine dédiée à saint Pierre. On pouvait extirper du Purgatoire un ami ou un parent et le transférer au Ciel en versant, dans certaines conditions et en principe au cœur d’une démarche religieuse, une certaine somme d’argent.

Dès lors, faut-il encore s’étonner qu’à la veille de la Réforme, le père dominicain Tetzel, quêtant pour les œuvres de l’archevêque de Magdebourg et pour les constructions du pape, ait proclamé qu’à chaque fois qu’une pièce d’or tombait au fond de sa sébile une âme s’envolait du Purgatoire vers le Ciel ? On comprend que le moine augustin Martin Luther ne l’ait pas supporté.

À partir de là, entre Luther et Rome c’est un dialogue de sourds, les choses s’enveniment, la division s’installe, et sur ce sujet comme sur d’autres, la Réforme se met à rejeter non seulement les abus et les dérives qui ont été à l’origine du conflit, mais tout ce qui, dans les acquis dogmatiques et disciplinaires des siècles précédents, a servi de terreau à ces dérives, donc les indulgences sous tous leurs aspects, mais aussi les pénitences, le Purgatoire, et même la prière pour les morts.
3. Bilan d’étape
Arrivés à ce point de notre enquête, nous devons avouer que le bilan n’est guère favorable au Purgatoire. Mais il faut bien considérer de quel Purgatoire il s’agit précisément. Il s’agit d’un lieu à part, où les morts pas assez mauvais pour l’Enfer mais encore redevables de fautes vénielles ou de pénitences incomplètes expient cela dans la souffrance pendant un temps défini parallèle à notre temps terrestre et modulable en fonction de la prière et des indulgences procurées par les vivants. Tel est le Purgatoire qui est né entre 1170 et 1180 et a déployé ses virtualités jusqu’à la contestation de la Réforme. Est-ce là le tout de l’idée de « purgatoire » ?

Jésus et les apôtres ont-ils enseigné l'existence d'un purgatoire? - Page 2 David0003Le Goff remarque lui-même que la théologie catholique plus récente ne considère plus le Purgatoire comme un lieu, mais comme un état dans lequel se trouvent les âmes en instance de purification et de marche vers le Ciel. Et d’autre part, avant de décrire sa naissance, Le Goff a longuement (p. 795 à 956) parcouru tout ce qui depuis l’antiquité prépare l’émergence du Purgatoire, non seulement dans les textes des pasteurs et des théologiens, mais aussi dans une littérature de visions qui a influencé l’imaginaire.

C’est à cette préhistoire du Purgatoire qu’on va s’attacher maintenant, et plus particulièrement à ses éléments les plus anciens.
4. La préhistoire du Purgatoire
Pour Le Goff, l’un des témoins les plus anciens sur la route qui conduit au Purgatoire est un texte de saint Augustin (354-430) qu’il juge admirable, et qui l’est. Il s’agit d’un passage des Confessions (IX, 34-37) dans lequel Augustin, qui vient de raconter la mort de sa mère Monique et la douleur que cette perte lui a causée, adresse à Dieu, une dizaine d’années après l’événement, une prière que Le Goff reproduit longuement (p. 855-856), et dont voici les phrases les plus significatives pour notre sujet :

« Quant à moi, le cœur enfin guéri de cette blessure où l’on pouvait blâmer une faiblesse de la chair, je répands devant toi, ô notre Dieu, pour celle qui fut ta servante, des larmes d’un tout autre genre ; elles coulent d’un esprit fortement ébranlé au spectacle des dangers de toute âme qui meurt en Adam. Sans doute, une fois vivifiée dans le Christ, même avant d’être délivrée des liens de la chair, elle a vécu de manière à faire louer ton nom dans sa foi et sa conduite ; et pourtant, je n’ose dire qu’à partir du moment où tu la régénéras par le baptême, aucune parole contraire à ton précepte n’est sortie de sa bouche. (…) Malheur à la vie de l’homme, fût-elle louable, si pour la passer au crible tu mets de côté ta miséricorde ! Mais parce que tu ne recherches pas les fautes avec acharnement, c’est avec confiance que nous espérons une place auprès de toi. (…) Pour moi donc, ô ma louange et ma vie, ô Dieu de mon cœur, laissant un instant de côté ses bonnes actions, pour lesquelles je te rends grâce dans la joie, maintenant c’est pour les péchés de ma mère que je t’implore. (…) Je sais qu’elle a pratiqué la miséricorde, et de tout cœur remis leurs dettes à ses débiteurs. Remets-lui aussi ses dettes, si elle-même en a contracté durant tant d’années après l’ablution du salut ! Remets, Seigneur, remets-les, je t’en supplie ! N’entre pas en justice avec elle ! Que la miséricorde passe par-dessus la justice ! (…) Mais, je le crois, tu auras déjà fait ce que je te demande. Pourtant, ces vœux spontanés de ma bouche, agrée-les, Seigneur ! (…) À l’approche du jour de sa délivrance, elle n’eut point la pensée de faire envelopper somptueusement son corps ou de le faire embaumer dans les aromates, ni le désir d’un monument de choix, ni le souci d’un tombeau dans sa patrie. Non, ce n’est pas cela qu’elle nous recommanda, mais seulement de faire mémoire d’elle à ton autel. (...) Et puis inspire, mon Seigneur, mon Dieu, inspire à tes serviteurs mes frères, à tes fils mes seigneurs, au service de qui je mets et mon cœur et ma voix et mes écrits, à tous ceux d’entre eux qui liront ces lignes, de se souvenir à ton autel de Monique qui fut ta servante, et de Patrice qui fut son époux (…) De la sorte, le vœu suprême qu’elle m’adressa sera plus abondamment rempli par les prières d’un grand nombre, grâce à ces Confessions, que par ma seule prière. »

Le Goff commente ainsi : « La décision de mettre ou non Monique au Paradis, dans la Jérusalem éternelle, n’appartient qu’à Dieu. Augustin est malgré tout convaincu que ses prières peuvent toucher Dieu et influer sur sa décision. Mais le jugement de Dieu ne sera pas arbitraire et sa propre prière n’est ni absurde ni absolument téméraire. C’est parce que Monique a, malgré ses péchés – car tout être humain est pécheur –, mérité au cours de sa vie le salut, que la miséricorde de Dieu pourra s’exercer et la prière de son fils être efficace. Sans que cela soit dit, ce que l’on pressent, c’est que la miséricorde de Dieu et les suffrages des vivants peuvent hâter l’entrée des morts en Paradis, non leur en faire franchir les portes s’ils ont été trop grands pécheurs ici-bas. »

Jésus et les apôtres ont-ils enseigné l'existence d'un purgatoire? - Page 2 David0004De Purgatoire, comme un lieu où l’on demeure un certain temps, il n’est pas un seul instant question dans le texte d’Augustin. Mais qu’entre l’événement de la mort et l’entrée définitive dans le Royaume, il se passe quelque chose, que ce quelque chose ait à voir avec le péché dont aucun fils d’Adam n’a pu être totalement exempt, que ce quelque chose puisse voir son cours modifié, accéléré, par la prière des vivants et par la mention à l’autel (c’est-à-dire à la messe) de ceux pour qui on prie, que cette prière s’adresse à la miséricorde de Dieu pour qu’il débarrasse le défunt de tout ce qui reste en lui de péché et le rende digne du Ciel, tout cela me paraît clairement présent ici. Et (Le Goff n’a pas commenté cet aspect) ce quelque chose peut à la fois être opéré par Dieu très vite après la mort (« je le crois, tu auras déjà fait ce que je te demande ») et rester contemporain des prières adressées dix ans plus tard par Augustin, voire plus tard encore par ses lecteurs, puisque ces prières ne sont ni absurdes ni vaines : Augustin semble avoir eu l’intuition que ce quelque chose échappe aux contraintes du temps linéaire de l’expérience terrestre.

Ce quelque chose vécu dans un entre-deux, accessible à la fois à la miséricorde de Dieu et à la prière des hommes, et qui débarrasse des derniers liens du péché, n’est-ce pas l’essentiel du « purgatoire » ? Non pas d’un Purgatoire-lieu, lieu de supplices pénaux à subir pour un temps défini, mais d’un purgatoire-processus de purgation qui achève la libération des hommes. Le Purgatoire-lieu né au 12ème siècle n’est qu’un des avatars, et pas le plus réussi à mes yeux, de ce processus de purgation entrevu de manière si sensible par Augustin.

On me permettra de laisser de côté les élaborations théologiques ou littéraires (les récits de visions) qui, d’Augustin au 12ème siècle, ont jalonné le chemin vers le Purgatoire proprement dit, son imagerie et son juridisme (p. 857 à 956 du livre). Augustin lui-même n’avait pu se passer entièrement d’images pour traiter le thème, puisque dans son commentaire du psaume 37 il emploie le terme de « feu correcteur » (ignis emendatorius).

Je chercherai au contraire à remonter plus haut même qu’Augustin, jusqu’en ce milieu du 3ème siècle où l’Église est encore persécutée par l’Empire romain, et où sa tradition n’a pas encore définitivement arrêté les contours de l’Écriture. Jacques Le Goff n’avait probablement pas lu la lettre n° 1 de la Correspondance de Cyprien, évêque de Carthage à partir de 248 ou 249 et mort martyr en 258. Cette lettre, adressée aux prêtres, aux diacres et au peuple chrétien d’une petite ville située à quelque distance de Carthage et alors privée d’évêque, traite le cas d’un fidèle de cette Église qui a commis la faute de désigner avant de mourir un prêtre comme tuteur de ses enfants.

C’est une faute, car un concile d’évêques africains avait décidé quelque temps auparavant de proscrire ce genre de désignation, afin que prêtres et évêques se consacrent entièrement à leurs tâches spirituelles et ecclésiales et n’aient pas à administrer des patrimoines. Cyprien, consulté, rappelle que le concile a décidé « qu’aucun chrétien au moment de mourir ne devrait désigner un clerc pour une tutelle ou une curatelle, et que, s’il le faisait, on ne devrait pas présenter l’offrande pour lui ni célébrer le sacrifice pour son repos. N’est pas digne en effet d’être nommé à l’autel dans la prière de l’évêque quelqu’un qui a voulu éloigner de l’autel les évêques et les ministres de Dieu. Par conséquent puisque Victor, en dépit de la règle énoncée naguère par les évêques réunis en concile, a osé constituer tuteur le prêtre Géminius Faustus, on ne doit pas chez vous faire l’offrande pour son repos, ni supplier en son nom dans l’assemblée de l’Église. ». On constate donc que vers 250 déjà on « présente l’offrande » pour un mort, on « célèbre le sacrifice pour son repos » , on « supplie en son nom dans l’assemblée de l’Église ». La prière pour les morts et la célébration du sacrifice pour eux est dès ce moment une pratique habituelle, et en priver un défunt est une sanction. Et prier pour eux implique évidemment qu’ils sont dans une situation qui rend cette prière signifiante et utile, donc qu’il y a quelque chose à purifier ou à parachever en eux après la mort. On croit déjà ce que croira Augustin.

papy

papy

En ce qui concerne le purgatoire, le livre Orpheus — Histoire générale des religions déclare: “Saint Augustin avait admis, entre la félicité future et la damnation, un état intermédiaire et d’attente, celui de la purification des âmes par le feu. C’est la doctrine orphique [du paganisme grec] et virgilienne [du paganisme romain] du Purgatoire; il n’y a pas un mot de cela dans les Évangiles. (...) La doctrine du Purgatoire (...) se constitua au VIe siècle et fut proclamée dogme de l’Église par le concile de Florence (1439).”
“La doctrine catholique du purgatoire est fondée sur la tradition, et non sur l’Écriture sainte”, reconnaît la Nouvelle Encyclopédie catholique (angl.)

. Quant aux limbes, le cardinal Ratzinger admet qu’ils ne sont “qu’une hypothèse théologique”.

EnsembleJesus



Mikael a écrit:le mot et l'idée n'existe pas dans la bible .

Comment savoir ?
Apparemment, Mikael, vous savez répondre ; alors, Mikael, s'il vous plaît : comment savoir si l'idée de purgatoire existe ou pas dans la Bible ?

EnsembleJesus



EnsembleJesus a écrit:
Mikael a écrit:le mot et l'idée n'existe pas dans la bible .

Comment savoir ?
Apparemment, Mikael, vous savez répondre ; alors, Mikael, s'il vous plaît : comment savoir si l'idée de purgatoire existe ou pas dans la Bible ?

Et si c'était LES ENFERS !?!?

Il n'en est pas non plus question dans la Bible ?

Je regarde dans l'index qui fait suite à la Bible dans la TMN'74 ... ... ... ... ...
ENFER, Voir GÉHENNE 1, HADES 2, SCHEOL 3, TARTARE 4
1) Voir aussi HINNOM 5 : 7 lignes de références
2) 6 lignes de références
3) Voir aussi GÉHENNE 1 : 15 lignes de références
4) 1 référence : 2 Pierre 2/4
5) 2 lignes de références

samuel

samuel
Administrateur

Le sujet et sur le purgatoire,invention catholique au demeurant.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

BenFis a écrit:
Mikael a écrit:Cette doctrine a été élaboré qu'au Xi siécle , alors où se trouvait les mort avant l'invention du purgatoire?
Au même endroit sans aucun doute! Very Happy
Et comment s'appelait cet endroit?

EnsembleJesus



samuel a écrit:Le sujet et sur le purgatoire,invention catholique au demeurant.

En quoi, avec quel(s) mot(s) suis-je éventuellement sorti du sujet ?

++++++ Édition :
Mon message du Mer 18 Oct [2023] - 22:38
est suivi du vôtre, Samuel,
mais aussi de celui de Mikael :

""" Et comment s'appelait cet endroit ? """

Salutations fraternelles et respectueuses
EnsembleJesus

Josué

Josué
Administrateur

Alors comment s'appelait cette endroit avant l'invention de le doctrine du purgatoire?

Josué

Josué
Administrateur

. La doctrine du purgatoire est purement païenne, et ne peut résister un seul instant à la lumière de l'Écriture. Pour ceux qui meurent en Christ il n'y a point de purgatoire et il n'y en a pas besoin; car "le sang de Jésus-Christ, Fils de Dieu, nous purifie de tout péché" (I Jean I, 7).

EnsembleJesus



Quelle autre réponse que NON
attendez-vous, Josué, à la question
qui est le titre du sujet ?

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Le mot purgatoire n'existe pas dans la bible c'est une invention catholique qui est venue tardivement dans le credo catholique.

papy

papy

Si l'idée d'un purgatoire en tant qu'épreuve de purification est très ancien, le recours à ce mot est plus récent : le substantif purgatorium n'est attesté pour la première fois qu'en 1133 dans un texte de l'archevêque de Tours Hildebert de Lavardin.
Pourquoi en avoir parler et ériger en dogme seulement vers 1133?

EnsembleJesus



Mikael a écrit:Le mot purgatoire n'existe pas dans la bible c'est une invention catholique qui est venue tardivement dans le credo catholique.

Est-ce que cela signifie, sans conteste possible, que

PURGATOIRE

n'est pas dans le Cœur Sacré et Miséricordieux de Jésus ?

Non.

Mais ce serait dans le sujet

Les Messages de Jésus et le mot PURGATOIRE ;

et ce sujet n'existe pas encore.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Le mot purgatoire comme les limbes ne se trouve pas dans la bible c'est une pire invention catholique.

chico.

chico.

L'évêque Gibson dit qu'elle ne fut pas connue dans l'Église pendant un millier d'années. Préservatif contre la papauté, vol. VIII, p. 256

papy

papy

La complexité de la nature humaine et le conditionnement terrestre ont nécessité l’approfondissement de la réflexion sur l’au-delà. Au moyen du Purgatoire, qui rompt la logique binaire (Enfer/Paradis), l’Église catholique étend aux morts les modalités d’une miséricorde libérée des limites de l’ici-bas. Cependant, elle ne parvient pas à créer l’unanimité autour du sujet, compte tenu de la rareté des fondements bibliques de cette doctrine. Dès le XVIe siècle les Protestants, par exemple, lui en font le reproche.

Josué

Josué
Administrateur

La doctrine du purgatoire est purement païenne, et ne peut résister un seul instant à la lumière de l'Écriture. Pour ceux qui meurent en Christ il n'y a point de purgatoire et il n'y en a pas besoin; car "le sang de Jésus-Christ, Fils de Dieu, nous purifie de tout péché" (I Jean I, 7).
Source:  Les deux Babylones d'Alexandre Hislop.

Josué

Josué
Administrateur

“Il est impossible de découvrir dans les écrits des quatre premiers siècles un passage quelconque qui décrive l’état d’un fidèle trépassé comme un état d’atroces souffrances. (...) Il serait encore moins facile de prouver que l’état intermédiaire était considéré comme un état dans lequel s’effectuait l’expiation des péchés.” — The Encyclopædia Britannica, 9ème édition (1907), tome XX, p. 121.

Josué

Josué
Administrateur

Le purgatoire : une doctrine trompeuse et ténébreuse
par Invités Le Bon Combat 0 Comments


Bernard Prunneaux, ancien catholique très engagé, produit de nombreuses ressources apologétiques depuis sa conversion. L’une des dernières en date porte sur le purgatoire et apporte des données particulièrement intéressantes. Retrouvez ci-dessous l’introduction de ce document et un lien pour le consulter dans son intégralité.

**

Définition du catéchisme actuel
«Ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu’assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d’obtenir la sainteté nécessaire pour entrer dans la joie du ciel. » (Catéchisme de l’Église Catholique, éd.1992, n°1030)

« L’Église1 appelle Purgatoire cette purification finale des élus qui est tout à fait distincte du châtiment des damnés. » (CEC n°1031A)

Le mot “purgatoire” vient du latin purgare, purifier, nettoyer. Ce mot, ainsi que le concept de purification « après la mort » qu’il recouvre, ne se trouvent pas dans la Bible.

À partir du Moyen Âge, l’Église Catholique a présenté le purgatoire comme un lieu de purification. Actuellement, elle le définit plutôt comme un « état » ou un temps de purification des croyants défunts, en attendant d’être réunis avec tous les saints au Paradis.

Cette croyance a été définie tardivement par le Magistère de Rome :

« L’Église a formulé la doctrine de la foi relative au Purgatoire surtout aux Conciles de Florence et de Trente. »
(CEC n°1031B)





Définitions des conciles
C’est au concile de Florence (Session VI, en 1439) qu’est définie pour la première fois officiellement la doctrine du purgatoire :

« Si ceux qui se repentent véritablement meurent dans l’amour de Dieu, avant d’avoir par des fruits dignes de leur repentir réparé leurs fautes commises par action ou par omission, leurs âmes sont purifiées après leur mort par des peines purgatoires et, pour qu’ils soient relevés de peines de cette sorte, leur sont utiles les suffrages des fidèles vivants, c’est-à-dire : offrandes de messes, prières et aumônes et autres œuvres de piété qui sont accomplies d’ordinaire par des fidèles pour d’autres fidèles, selon les prescriptions de l’Église. »



Précisons que, si cette définition n’apparaît qu’au XVe siècle, les croyances en des « peines purgatoires » subies par les défunts et en des « suffrages » provenant des fidèles vivants sont établies depuis le haut Moyen Âge, ainsi que nous le montrerons dans le chapitre suivant.

Le concile de Trente, convoqué dans un contexte de “protestation” pour un retour à l’obéissance aux Écritures, rappelle :

« qu’il y a un purgatoire et que les âmes qui y sont retenues sont aidées par les suffrages des fidèles, et surtout par le sacrifice de l’autel si agréable à Dieu […] Les évêques veilleront à ce que les suffrages des fidèles vivants, c’est-à-dire les messes, les prières, les aumônes et les autres œuvres de piété que les fidèles ont l’habitude d’offrir pour les autres fidèles qui sont défunts, se fassent avec piété et dévotion selon les institutions de l’Église. » (Session XXV, 1563)



Ce même concile, dans le canon n°30 sur la justification, prononce un anathème3 contre toute personne qui rejetterait la doctrine du purgatoire :

« Si quelqu’un dit que, après avoir reçu la grâce de la justification, tout pécheur pénitent voit sa faute remise et sa condamnation à la peine éternelle annulée, en sorte que ne reste aucune condamnation à une peine temporelle à expier, ou dans ce monde ou dans le monde à venir au purgatoire, avant que ne puisse s’ouvrir l’entrée au royaume des cieux : qu’il soit anathème. » (Session VI, 1547)



Au XXe siècle, le concile Vatican II n’a ni remis en question cette doctrine, ni levé l’anathème prononcé au concile de Trente. Nous trouvons dans la Constitution dogmatique sur l’Église (1964), cette seule mention :

« Cette foi vénérable de nos pères au sujet de la communion de vie avec les frères qui sont dans la gloire du ciel ou qui, après leur mort, sont encore en voie de purification, le saint Concile la reçoit avec grande piété, et il propose à nouveau les décrets des saints conciles. » (n°51)





Les suffrages des fidèles vivants
Cette croyance en un purgatoire est inséparable d’une autre croyance : Selon Rome, les fidèles vivants pourraient atténuer les peines purgatoires des défunts, et même en raccourcir la durée, en intercédant pour eux.

L’Abrégé du Catéchisme (éd. 2005) présente ainsi cet article de foi :

« Comment pouvons-nous contribuer à la purification des âmes du purgatoire ?

En vertu de la communion des saints, les fidèles qui sont encore en pèlerinage sur la terre peuvent aider les âmes du purgatoire, en offrant pour elles des prières de suffrage, en particulier le sacrifice eucharistique, mais aussi des aumônes, des indulgences et des œuvres de pénitence. » (n°211)



« En particulier le sacrifice eucharistique » : C’est ce que les catholiques appellent “faire dire des messes” pour les morts. Le fidèle va demander à un prêtre d’intercéder en faveur d’un proche défunt en célébrant une messe à sa mémoire, moyennant une certaine somme d’argent.





Une doctrine trompeuse et ténébreuse
Il est indéniable que la doctrine du purgatoire jette une ombre sur l’espérance lumineuse qu’apporte aux pécheurs repentis la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu en Jésus-Christ. Une paix et une joie parfaites sont promises par le Sauveur à ceux qui croiraient en Lui. La perspective d’avoir à subir des peines purgatoires après la mort obscurcit cette espérance pour le fidèle catholique.

Ainsi que nous le montrerons dans la suite de cette étude, la croyance au purgatoire est une atteinte profonde à la perfection et à l’efficacité du sacrifice de Christ à Golgotha. En effet, elle conduit les catholiques à imaginer qu’il serait possible de compléter l’œuvre de rédemption du Sauveur par des œuvres humaines religieuses, ces « suffrages » des vivants en faveur des défunts.

Puisque la doctrine du purgatoire est introuvable dans l’enseignement de Jésus et de ses apôtres, et aussi parce que Rome ne l’a point reniée, il est de la plus haute importance qu’elle soit examinée soigneusement. C’est ce que nous proposons de faire dans les pages qui suivent.

Josué

Josué
Administrateur

Cette doctrine est fondée sur la tradition des hommes
“La doctrine catholique du purgatoire suppose le fait que certains meurent chargés de petites fautes pour lesquelles ils ne se sont pas véritablement repentis, et aussi le fait que la peine temporelle due au péché n’est parfois pas entièrement expiée dans la vie présente. Les preuves de la position catholique, tirées de l’Écriture et de la Tradition, se relient aussi à la pratique de prier pour les morts. Car à quoi bon prier pour les morts si l’on ne croit pas dans le pouvoir qu’a la prière d’apporter un soulagement à ceux qui sont encore privés de la vue de Dieu ? (...) les prières pour les morts et l’existence d’un lieu d’expiation sont mentionnés conjointement aux plus anciens passages des Pères qui citent les raisons pour lesquelles il faut secourir les âmes trépassées.” — The Catholic Encyclopedia (New York ; 1911), tome XII, p. 576.

Josué

Josué
Administrateur

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https://www.lemonde.fr/archives/article/1981/10/09/l-invention-du-purgatoire_2710099_1819218.html



L'INVENTION DU PURGATOIRE
• Une révolution théologique ressuscitée par Jacques Le Goff.
Par EMMANUEL TODD.
Publié le 09 octobre 1981 à 00h00, modifié le 09 octobre 1981 à 00h00
Temps de Lecture 5 min.

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Chaque génération de chrétiens vit avec l'illusion que le catholicisme est une doctrine ferme, ancrée pour l'éternité. En réalité, cette religion est l'une des plus plastiques qu'ait jamais élaborées l'humanité. Elle a varié dans le temps plus fondamentalement que bien des systèmes de type syncrétiste, antique ou hindou. Le protestantisme est une scission. Mais le catholicisme proprement dit a subi dans le courant des siècles des transformations, des déformations capitales.

Une mutation définitive

Dans un livre remarquable, Dieu ou le Christ, étude psychosociologique inspirée des méthodes de Gabriel Tarde, Jean Milet, professeur à l'Institut catholique de Paris, soulignait bien l'un des fondements doctrinaux de l'instabilité structurelle du catholicisme (1). Monothéiste, mais refusant d'accorder une primauté absolue à Dieu le Père ou au Christ, la religion chrétienne a été condamnée, depuis l'origine, à osciller perpétuellement entre une conception " théocentriste " mettant l'accent sur un dieu transcendantal et une représentation " christocentrée " insistant sur la présence de Dieu parmi les hommes. Chacune des étapes traversées par l'Eglise peut être caractérisée par sa position à l'intérieur de ce système bipolaire. Ainsi, le protestantisme peut-il être considéré comme un déséquilibre menant à une conception presque complètement théocentrique du rapport au divin (à la manière du judaïsme).



C'est une mutation définitive plus qu'une oscillation qu'analyse Jacques Le Goff dans la Naissance du purgatoire, livre érudit, touffu, mais qui sait fort bien où il va. Le christianisme originel ignore le concept de purgatoire, troisième lieu entre l'enfer et le paradis, spécialisé dans le traitement du péché véniel. Avant le douzième siècle, les penseurs et les théologiens du monde occidental emploient parfois le terme dans sa forme adjective, dans l'expression " feu purgatoire ", par exemple. Mais, au douzième siècle, le substantif, évocateur d'une spatialisation, amorce d'une géographie plus précise de l'au-delà, se répand : d'abord chez les clercs, spécialistes de l'art scholastique, puis dans les sphères élevées de la hiérarchie chrétienne, et il est finalement considéré, vers le milieu du treizième siècle, comme un article du dogme par la papauté.

EnsembleJesus



Eh bien on peut dire que, grâce à cet article, nous progressons dans la compréhension du mot.

Il a commencé par un adjectif, lié au mot FEU.

Le feu, il en est effectivement parlé dans la Bible, par Jésus Lui-même ;
..... le feu qui ne s'éteint pas ... Marc 9/43-48

À vous de montrer où Jésus a dit que de ce FEU QUI NE S'ÉTEINT PAS les punis ne ressortaient pas, purgés.

papy

papy

Désolé le purgatoire n'est pas l'enfer ne mélange pas tout.

Josué

Josué
Administrateur

Jésus et les apôtres ont-ils enseigné l'existence d'un purgatoire? - Page 2 Purgat11

EnsembleJesus



papy a écrit:Désolé le purgatoire n'est pas l'enfer ne mélange pas tout.

Quel est le mot original pour enfer ?

samuel

samuel
Administrateur

Le sujet et sur le purgatoire et pas autre chose il faut te le dire combien de fois?😡

Josué

Josué
Administrateur

Jésus et les apôtres ont-ils enseigné l'existence d'un purgatoire? - Page 2 Dtc_pu12
la tradition latine n'est pas la bible.

papy

papy

EnsembleJesus a écrit:
papy a écrit:Désolé le purgatoire n'est pas l'enfer ne mélange pas tout.

Quel est le mot original pour enfer ?
Si tu veux discuter sur l'enfer c'est ici.
https://meilleurforum-net.1fr1.net/t1965-gehenne-et-l-enfer

EnsembleJesus



papy a écrit:
EnsembleJesus a écrit:
papy a écrit:Désolé le purgatoire n'est pas l'enfer ne mélange pas tout.

Quel est le mot original pour enfer ?
Si tu veux discuter sur l'enfer c'est ici.
https://meilleurforum-net.1fr1.net/t1965-gehenne-et-l-enfer

Non non ; c'est Papy qui a émis une ouverture ;
ce n'est pas pour discuter de l'enfer

Josué

Josué
Administrateur

Jésus et les apôtres ont-ils enseigné l'existence d'un purgatoire? - Page 2 Purgat12

chico.

chico.

Au fait ou se trouve le mot purgatoire dans la bible, car je ne le trouve pas?

Josué

Josué
Administrateur

Qu’est-ce que le dogme du purgatoire ?
Dans l’enseignement catholique, le purgatoire désigne un état, une condition ou un lieu dans lequel l’âme des morts est lavée des péchés qui n’ont pas été pardonnés et est purifiée b. D’après le Catéchisme de l’Église catholique, cette purification est requise « afin d’obtenir la sainteté nécessaire pour entrer dans la joie du ciel ». Le Catéchisme ajoute que « la tradition de l’Église [...] parle d’un feu purificateur »,

Josué

Josué
Administrateur

La croyance que les morts ont besoin d’aide pour sortir du purgatoire n’existe pas seulement dans les religions non chrétiennes. Voici, en effet, ce qu’on peut lire dans la New Catholic Encyclopedia:
“Les âmes du purgatoire peuvent être aidées par des œuvres de piété telles que la prière, les indulgences, les aumônes, les jeûnes et les sacrifices. (...) Si nul ne peut exiger que Dieu applique aux âmes en peine la valeur satisfactoire de ses œuvres, il est assurément permis d’espérer que Dieu entendra ses supplications et aidera les membres de l’Église souffrante.”
Mais peut-on être certain que de tels efforts profitent aux âmes du purgatoire? Quelle garantie a-t-on? Voici ce que dit encore l’encyclopédie en question:
“Du fait que l’application de ces bonnes œuvres dépend de la supplication que nous adressons à Dieu, rien ne nous permet d’être absolument sûrs que nos prières aident aussitôt une âme particulière du purgatoire ou l’une quelconque d’entre elles. Mais la miséricorde et l’amour de Dieu pour les âmes du purgatoire, qui lui sont déjà si proches, l’incident assurément à abréger la durée de la période de purification, lorsque les fidèles sur la terre prient à cette fin.”
Ainsi, on n’a nulle garantie que les actes accomplis pour les âmes du purgatoire soient efficaces. On serait bien en peine de donner une telle garantie, car la Bible n’en donne pas. Dans les Écritures on ne trouve nulle part le mot “purgatoire”. C’est ce que reconnaît la New Catholic Encyclopedia en ces termes: “En dernière analyse, la doctrine catholique du purgatoire est fondée sur la tradition et non sur l’Écriture sainte.” — Vol. 11, p. 1034.

EnsembleJesus



Ce n'est pas de l'ordre de la garantie, c'est de l'ordre de la foi en L'AMOUR que DIEU est.

Lechercheur



En clair tu veux nous dire quoi exactement ?

EnsembleJesus



Si, dans mon cœur, je crois que mes prières et offrandes qui s'apparentent à la prière aident les âmes du Purgatoire à sortir du Purgatoire, eh bien, Dieu répond oui à ma foi, puisqu'elle est basée sur Son Amour personnifié en Jésus-Christ.

Certains voudraient annuler la foi des uns par la leur ;
Ils ont raison : si j'étais eux, je ferais exactement pareil, puisque je serais eux.

Par quelle référence je confirmerais le 1er de ces 3 paragraphes ? Laissez-moi le temps de faire la recherche ; merci de votre patience liée à votre compréhension.

EnsembleJesus



Voici ce que j'ai retrouvé :

1 Corinthiens 3/8
TMN'74

"... chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail."

Ma réflexion :
Chacun ne fait-il pas son travail selon sa foi, selon sa compréhension, son regard sur la vie et sur la Vie ?
Moi, je réponds "si !"

chico.

chico.

Mais il n'est pas question de purgatoire dans ta citation.
Pourquoi tu détournes le sujet?

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