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integristes-sept-questions-derangeantes

+3
armentieres
chico.
Josué
7 participants

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Josué

Josué
Administrateur

La signature d’un accord entre la Fraternité Saint-Pie X (FSPX) marque une étape importante dans l’histoire de l’Eglise. Selon tout hypothèse, désormais, une partie des dissidents qui avaient suivi Mgr Lefebvre dans le schisme vont rentrer dans l’Eglise catholique où ils jouiront d’une très large autonomie. Cet événement majeur pose de sérieuses questions aux chrétiens en général, aux catholiques en particulier. J’en vois pour ma part sept principales. Je les pose ici sans tabou, mais sans certitude exagérée, pour ouvrir la réflexion avec vous.
Question n° 1 : Risque ou sécurité ?
Si l’on regarde l’histoire de l’Eglise depuis les premiers siècles, il y a plus de danger à laisser les schismes s’installer qu’à les résorber dès la première génération, car les évêques dissidents ont tendance à se multiplier avec le temps. Or, en raison de la succession apostolique (les évêques sont les successeurs des apôtres), c’est l’épiscopat qui est la clé, en un sens plus que la papauté. Laisser dans la nature des évêques dissidents est de ce point de vue fort dangereux, comme si on acceptait la prolifération nucléaire. Les faire rentrer, c’est reprendre le contrôle. Si l’on considère que la FSPX, c’est un peu la Corée du Nord, il faut bel et bien négocier avec ce régime opaque pour éviter la menace de la bombe sauvage. Cependant ici, on a récupéré une ogive (Mgr Fellay) à, mais il en restera sans doute trois dans la nature (les évêques Williamson, Tissier de Mallerais et Gallareta).
Mon verdict provisoire : bien joué, Benoît !
Question n° 2 : Triomphalisme ou repentance ?
Pour faire taire les critiques, on va nous servir, encore une fois, la parabole du fils prodigue. Le retour du flambeur dans la maison du père ne réjouit pas l’autre fils, l’aîné, le fidèle. Mais l’usage d’une telle parabole suppose, tout de même, que l’on se donne la peine de lire le texte. Le fils prodigue prononce en effet cette phrase clé : « Père, j’ai péché contre le Ciel et envers toi, je ne mérite plus d’être appelé ton fils ». Du côté lefebvriste, point de repentance, mais un triomphalisme de matamore, d’ailleurs surjoué pour se gonfler d’importance. Gênant, tout de même. Nous vivons une situation fausse, et cette fausseté augure de nombreuses et graves difficultés.
Mon verdict provisoire : ne soyons pas dupes.
Question n° 3 : Guerre ou paix ?
L’expérience des années récentes incite à la prudence mais pas forcément au pessimisme. Certes, le harcèlement des prêtres et des évêques français par de petits groupes de la mouvance tradi est un fait commun, plutôt encouragé par le Motu Proprio réhabilitant le « rite extraordinaire » d’avant le Concile. Mais d’un autre côté, le dialogue entre catholiques progresse, comme nous nous y sommes nous-même employés en invitant le supérieur de la Fraternité Saint Pierre, l’abbé Ribeton, aux Etats généraux du christianisme organisés par La Vie en 2010. Il y a dans la famille tradi aussi de nombreux croyants sincères et intelligents, des personnes qui réfléchissent, qui évoluent et qui valent mieux que les étiquettes qu’ils se sont eux-mêmes collés ou qu’on veut leur coller. Certains peuvent même nous apprendre des choses! La récente visite canonique (inspection, dans le jargon catholique) dont a fait l’objet l’Institut du Bon pasteur de l’abbé Laguérie montre par ailleurs que, une fois soumises à Rome, ces communautés sont peu à peu normalisées, non sans difficulté ou résistance de leur part. Sur le long terme donc, aucun doute : le temps joue en faveur de la grande Eglise, qui digère discrètement mais sûrement les rebelles qu’elle avale. C’est d’ailleurs ce qui motive le refus de nombreux intégristes, notamment en France.
Mon verdict provisoire : prometteur à long terme.
Question n° 4 : Réaction ou capitulation ?
La coïncidence avec l’anniversaire de Vatican II est frappante. Beaucoup de catholiques y verront la preuve que le pape, à force de gestes de ce type, montre qu’il n’assume plus le concile, quoi qu’il puisse dire, faire et répéter par ailleurs sur tous les tons. Le pontificat de Benoît XVI sera définitivement entaché de ce soupçon réactionnaire, renforcé encore par la coïncidence de date avec l’anniversaire de l’élection de Joseph Ratzinger au trône de Pierre. On peut cependant lire l’histoire en sens inverse, ce que j’aurais tendance à faire. Après cinquante ans de lutte, d’insolence vis à vis des prêtres, d’insubordination face aux évêques, d’insultes envoyées au pape, une partie du courant intégriste rend les armes en pleine commémoration conciliaire.
Mon verdict provisoire : jugement suspendu !
Question n° 5 : Unité ou éclatement ?
Le retour des intégristes ne sera que partiel. En France notamment, la bataille promet d’être rude à l’intérieur de ce courant, toujours prompt à la scissiparité. Les enjeux véritables seront financiers, immobiliers autant qu’idéologiques ou théologiques. Une petite secte demeurera. De ce point de vue, l’opération menée par Rome est habile : diviser pour régner, récupérer les récupérables, abandonner les autres à leur triste sort. Mais d’un autre côté, ne risque-t-il pas d’accélérer le schisme rampant qui continue à menacer l’Eglise catholique, à travers le départ de nombreux fidèles dans les pays occidentaux ? L’image d’une Eglise cajolant ses extrémistes ne risque-t-elle pas de porter un terrible coup à l’évangélisation ? Du risque de découragement de nombreux prêtres, évêques ou fidèles, ne fait-on pas trop bon marché? Je crains fort que, prisonnier d’un système de gouvernement très défaillant, le pape n’ait pas bien mesuré cette dimension du problème.
Mon verdict provisoire : gros ennuis à venir.
Question n° 6 : Intégrisme ou négationnisme ?
Le courant intégriste est complexe. Derrière le paravent de la liturgie se posent toutefois de fondamentales questions. Peut-on être catholique et négationniste comme Mgr Williamson, s’il prenait fantaisie (hautement improbable) à ce délirant personnage de se rallier à son tour ? Plus sérieusement, peut-on être catholique et professer toujours l’antijudaïsme (à supposer qu’il n’existe plus dans la grande Eglise…) ? Peut-on être catholique et condamner le dialogue interreligieux, ainsi que l’œcuménisme ? Peut-on être catholique et rejeter tout ce que disent et font les papes depuis cinquante ans ? Ici, comme lors de la création de l’Institut du Bon Pasteur, je pense que l’on paiera longtemps, et fort cher, les ambiguïtés de la situation.
Mon verdict provisoire : trop risqué, Benoît !
Question n° 7 : Tradition ou intégrisme ?
On veut retrouver la tradition catholique dans toute son ampleur et sa beauté, et il y a de très bonnes raisons de renouer certains fils abusivement coupés. Or ce que l’on récupère, ce n’est pas la tradition, mais l’intégrisme. Intellectuellement, théologiquement, artistiquement, et spirituellement ce courant purement réactionnaire n’a rien produit de notable depuis son émergence au XIXe siècle. La tradition sera toujours vivante. L’intégrisme restera stérile.
Mon verdict provisoire : pas d’affolement.
http://www.lavie.fr/chroniques/editorial/integristes-sept-questions-derangeantes-18-04-2012-26626_37.php

chico.

chico.

il sont en train de ce rabibocher . Very Happy

3integristes-sept-questions-derangeantes Empty avant de parler de la FSSPX Mer 25 Avr - 4:14

armentieres

armentieres

En tant que Catho, je dirai modéré..je ne le pense pas, car la realité est autre, en effet, par un malheur vraiment lamentable, notre temps,qui ne souffre aucuns frein,s'attache souvent, dans la recherche des vérités superieures, à des nouveautes au point que, delaissant ce qui est en quelque sorte l'heritage du genre humain, il tombe dans les plus graves erreurs selon moi. Ces erreurs sont beaucoup plus dangereuses s il s agit des sciences sacrées, de l interptretation de la Sainte Ecriture, des principaux mysteres de la Foi.Or, il est vivement deplorable a mon gout qu on rencontre, même parmis les catho comme moi, un assez grand nombre d'ecrivains qui, sortant des limites fixées par les Peres et par la Sainte Eglise elle-même, poursuivent,sous pretexte d interpretation plus approffondid et en se reclamant du point de vue historique, un pretendu progres des dogmes qui, en realite, en est la deformation. Mais afin que de pareilles erreurs qui se rependent chaques jour parmis les fideles, ne s implantent pas dans leur esprit et n alterent pas la purete de leur foi. Il a plut a NTSPPX, Pape par la divine Providence de faire noter et reprouver les principales d entres elles par le ministere de la Sainte Inquisition romaine et universelle. En consequence, apres un tres soigneux examen et apres avoir pris l avis des reverends Consulteurs, les Eminentissimes et Révérendissimes Cardinaux Inquisiteurs generaux en matiere de foi et de moeurs ont jugé qu il y avait lieu de reprouver et de proscrire les propositions suivantes comme elles sont reprouvees et proscrites par le present Decret general, je vais vous expliquez, afin que vous compreniez bien ce qu il en est aujourd'hui:
1 la loi ecclesiastique qui prescrit de soumettre a une censure prealable les livres concernant les divines Ecritures ne s etend pas aux ecrivains qui s adonnent a la critique ou exegese scientifique des livres de l'Ancien et du Nouveau Testament.
2 l interpretation des Livres Saints par l'Eglise n est sans doutes pas a dedaigner, elle est neanmoins subordonnee au jugement plus approfondi et a la correction des exegetes. 3 des jugements et des censures ecclesiastiques portes contre l exegese libre et plus savante on peut inferer que la foi proposee par l Eglise est en contradiction avec l histoire et que les dogmes catholiques ne peuvent reellement pas se consillier avec les vraies origines de la religion chretienne. 4 le magistere de l Eglise ne peut, meme par des definitions dogmatiques, determiner le vrai sens des Saintes Ecritures. 5 le depot de la foi ne contenant que des verites re elees, il n appartient sous aucun rapport a L Eglise de porter un jugement sur les assertions des sciences humaines. 6 dans les definitions doctrinales, l'Eglise enseignee et l Eglise enseignante collaborent de telle sorte qu il ne reste a l ' Eglise enseignante qu à sanctionner les opinions communes de l ' Elise enseignee. 7 l ' Eglise, losqu elle proscrit des erreurs, ne peut exiger des fideles q uils adherent par un assentiment interieur aux jugements qu elle a rendus.8 on doit estimer exempts de toute faute ceux qui ne tiennent aucun compte des condamnations portees par la Sacree Congregation de l index ou par autres Sacrees Congregation Romaines.9 ceux la font preuve de trop grande simplicite ou d ignorance qui croient que Dieu ewt vraiment l'Auteur de la Sainte Ecriture. 10 l inspiration des livres de l Ancien Testament a consiste en ce que les ecrivains d Israel ont transmis les doctrines religieusessous un certain aspect particulier, peu connu ou meme ignore des Gentils. 11 l inspiration divine ne s etend pas de telle sorte a toute l Ecriture Sainte qu elle prewerve de toute erreur toutes et chacune de wes parties. 12 l exegete, s il veut s adonner utilement aux etudes bibliques, doit avant tout ecarter toute opinion preconcue sur l origine surnaturelle de l ecriture sainte et ne pas l interpreter autrement que les autres documents purement humains. 13 ce sont les evengelistes eux memes et les chretiens de la seconde et de la troisieme generation qui ont artificiellement elabore les paraboles evangeliques et ont ainsi rendu raison du peu de fruit de la predication du Christ chez les Juifs. 14 en beaucoup de recits les evangelistes ont rapporte non pas tant ce qui est vrai que ce qu ils ont estime, quoique faux, plus profitables aux lecteurs. 15 les evangiles se sont enrichis d additions et de corrections continuelles jusqu a la fixation et a la constitutiondu Canon; eg ainsi il n y subsista de la doctrine du Chrit que des vestiges tenus et incertains. 16 les recits de Jean ne sont pas proprement de l histoire mais une contemplation mystique de l'evangile, les discours contenus dans son evangile sont des meditations theologiques sur le mystere du salut denuees de verite historique. 17 lecquatrieme Evangile a exagere les miracles a mon sens, non seulement afin de leur faire paraitre plus extraordinaires, mais encore pour les rendre plus aptes a caracteriser l oeuvre et lq gloire du Verbe Incarné. 18 Jean re endique, il est vrai piur lui meme, le caractere de temoins du Christ, il n est cependant en realite qu un temoin eminent de la vie chretienne ou de la vie du Christ dans l'Eglise a la fin du 1er siecle. 19 les exegetes heterodoxesont plus fidelement rendu le sens vrai des Ecritures que les exegetes catholiques. 20 la Revelation n a pu etre autre chose que la conscience acquise par l homme des rapports existants entre Dieu et lui. 21 la Revelation qui constitue l objet de la foi catholique n a pas ete complete avec les Apotres.22 les dogmes que l Eglise declare revelees ne sont pas descendues du ciel, mais une certaine interpretation de faits religieux que l esprit humain s est formee par un labofieux effort.23 il oeut exister et il existe reelllement entre les faits rapportes dans la Sainte Ecriture et les dogmes de l Eglise auxquels ils servent de base une opposition telle que le critique peut rejeter comme faux des faits que l'Eglise tient pour tres certains. 24 on ne doit pas condamner un exegete qui pose des premisses d ou il suit que les dogmes sont historiquement faux ou douteux, pourvu qu il ne nie pas directement les dogmes memes. Et je termine car il se fait tard maintenant et je n ai pas dormi encore..lol..25 l'assentiment de foi se fonde en definitive sur une accumulation de probabilites. (il y a me semble t il en tout 65 propositions condamnables).
J adresse ce petit detail au cas ou s il y a des catholiques qui oasseraient par la et qui auraient l envie d en debattre tranquillement, de meme pour toutes les autres tendances confessionnelles. En ce qui concerne et c est la ou j avais besoin de poster mon pegit resumé, la Fraternite Saint Pie X et ses satellites concernant leur retour au bercail, je vous en commenterai plus en detail un peu plus tard.
Merci d avoir pris un peu de votre petit temps pour me lire. Pensees.

Josué

Josué
Administrateur



FSSPX: vers un schisme dans le schisme
Natalia Trouiller - publié le 11/05/2012
Selon une lettre de Mgr Fellay qui circule sur le Net, la tension est vive entre pro et anti-rapprochement avec Rome. Et Mgr Fellay apparaît comme le seul des quatre évêques ordonnés par Mgr Lefebvre à souhaiter retourner dans le giron romain.

Les évêques sacrés par Mgr Lefebvre en 1988: Mgr Fellay, Mgr Tissier de Mallerais, Mgr Galarreta et Mgr Williamson. ©LPL
LEFEBVRISTES: LA TENSION MONTE
"Vous ne pouvez savoir combien votre attitude ces derniers mois - bien différente pour chacun d'entre vous - a été dure pour nous. Elle a empêché le supérieur général de vous communiquer et faire partager ces grands soucis, auxquels il vous aurait si volontiers associés, s'il ne s'était pas trouvé devant une incompréhension si forte et passionnée. Combien il aurait aimé pouvoir compter sur vous, sur vos conseils pour soutenir cette passe si délicate de notre histoire. C'est une grande épreuve, peut-être la plus grande de tout son supériorat". Celui qui parle ainsi, c'est Mgr Fellay lui-même; et ses interlocuteurs, ce sont rien moins que les trois autres évêques de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X.
> Qu'est-ce qui vaut une telle affliction au chef des lefebvristes? C'est une lettre, signée donc de ses trois confrères évêques, Mgrs de Galarreta, Tissier de Mallerais et Williamson. Dans cette missive, qui circule également, les trois évêques dont nous expliquions dans une précédente matinale chrétienne qu'ils étaient tous les trois opposés à la politique de rapprochement de Mgr Fellay, mettent en garde le supérieur général et son conseil: "Monseigneur, messieurs les abbés, veuillez faire attention, vous conduisez la Fraternité à un point où elle ne pourra plus rebrousser chemin, à une profonde division sans retour et, si vous aboutissez à un tel accord, à des puissantes influences destructrices qu'elle ne supportera point".
> On le voit, les tensions sont vives dans une Fraternité au bord de l'accord avec Rome... et de la rupture en son sein. Le ton extrêmement ferme de Mgr Fellay dans sa réponse ne laisse aucun doute sur ce point: il somme ouvertement les trois autres évêques de choisir entre l'accord et le sédévacantisme: "A vous lire, on se demande sérieusement si vous croyez encore que cette Eglise visible dont le siège est à Rome est bien l'Eglise de Notre Seigneur Jésus-Christ [...]. Pour vous, Benoît XVI est-il encore pape légitime? S'il l'est, Jésus-Christ peut-il encore parler par sa bouche? Si le pape exprime une volonté légitime à notre sujet, qui est bonne, qui ne donne pas un ordre à l'encontre des commandements de Dieu, a-t-on le droit de négliger, de renvoyer d'un revers de main cette volonté?"
> Car pour Mgr Fellay, les enjeux sont clairs: à force d'être sur la frontière de l'Eglise, le risque est grand de basculer définitivement en-dehors. Une analyse que partage Benoît XVI, pour qui sa main tendue aux lefebvristes est une façon de ne pas laisser le schisme s'enkyster. C'est grâce d'ailleurs à cette analyse commune que la réconciliation devrait se faire. Mais la lettre des trois évêques récalcitrants démontre bien le paradoxe fondateur de la communauté lefebvriste: peut-on indéfiniment dire que le pape est dans l'erreur sans considérer que le siège de Rome est occupé par un imposteur, et donc verser dans le sédévacantisme?
TURQUIE: LES LIMITES DE L'INCULTURATION
L'Alliance des Eglises protestantes de Turquie a vivement protesté de la parution en langue turque d'une traduction de l'Evangile selon Matthieu. Réalisée par trois organismes chrétiens américains (Wycliffe Bible Translators, Summer Institute of Linguistics et Frontiers), cette traduction censée aider un public musulman à se familiariser avec le christianisme est, selon le communiqué de l'Alliance, truffé d'approximations théologiques et donc "inacceptable et inutilisable". Pour exemple, le verset 19 du chapitre 28 ("Allez, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit") devient "les purifiant avec l'eau au nom d'Allah, de son Messie et de son Saint-Esprit". Les demandes de l'Alliance pour que soient corrigées de telles traductions sont restées lettre morte.
TUNISIE: VOYAGE AU "SEJNANISTAN"
Depuis janvier, plusieurs journaux se sont fait l'écho de la mise en coupe réglée de la ville de Sejnane, au centre du pays, par des islamistes radicaux. Le journal tunisien Kapitalis se fait l'écho du voyage très mouvementé effectué par des étudiants de l'Institut supérieur des sciences biologiques appliquées dans la ville: partis à une centaine, dont seulement huit garçons, le groupe s'est retrouvé pris à partie par des habitants qui ont gazé leur bus, frappé les garçons et menacé de les tuer parce qu'ils étaient en T-shirt devant les filles, traitant ces dernières de "prostituées" et arguant que Sejnane était dorénavant "le Sejnanistan, un émirat qui ne dépend plus de la Tunisie". Bilan du voyage: l'hospitalisation de plusieurs étudiantsblessés, après avoir échappé de justesse aux salafistes qui avaient exigé de garder deux des leurs en otages.
FRANCE: FIANCAILLES PROTESTANTES
C'est au cours du week-end de l'Ascension que les 220 délégués luthériens et calvinistes français formaliseront ce que le site suisse Protestinfo appelle joliment leurs "fiançailles". Depuis 2007, les protestants historiques français ont en effet décidé de se réunir dans une Eglise Protestante Unie, qui devrait rassembler quelques 350.000 protestants français et 460 pasteurs, dont le tiers de femmes. Le site de la future Eglise est d'ores et déjà opérationnel; on y trouve des documents sur le processus d'union, et beaucoup de pédagogie afin de mieux expliquer aux calvinistes et aux luthériens ce qu'ils gagnent à cette union qui devrait leur permettre de conserver malgré tout leurs spécificités respectives.
IRLANDE: L'EGLISE ANGLICANE DEMANDE PARDON
Réunie en Synode général, l'Eglise anglicane d'Irlande débattra ces jours prochains de plusieurs motions, dont au moins trois portent sur la sexualité. Selon Mgr Alan Harper, archevêque de Connor et primat d'Irlande, "l'une des motions reconnaît ouvertement le mal et les dommages subis par des personnes gaies ou lesbiennes, par des mots ou des actes de membres de l'Eglise. Elle articule l'engagement de l'Eglise d'Irlande à se montrer sensible aux besoins pastoraux des personnes homosexuelles, et le fait de faire une place sûre et accueillante à tous".

Josué

Josué
Administrateur


Mgr Bernard Tissier de Mallerais, évêque de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X, sacré par Mgr Lefebvre en 1988. © DR
FSSPX: LES ULTRAS S'INSURGENT
Jusqu'ici, ce sont des fuites anonymes qui renseignaient les journalistes sur l'état de tension extrême au sein de la FSSPX entre partisans et opposants d'un accord avec Rome. A l'approche de la conclusion effective d'une entente, les anti-accord ne se cachent plus, et prennent la parole en public.
> Celui qui a fait une entrée plus que remarquée dans la bataille, c'est Mgr Tissier de Mallerais, un des quatre évêques ordonnés par Mgr Lefebvre en 1988. Si, lors de ses déplacements dans les chapelles de la Fraternité, il ne mâchait pas ses mots devant les fidèles sur son opposition à tout accord avec Rome, c'est la première fois qu'il s'exprime directement dans la presse. Et pas n'importe quelle presse: c'est au journal Rivarol, un titre d'extrême-droite révisionniste et antisémite, que l'évêque a réservé la primeur de sa pensée.
> Incluant ses frères évêques Mgrs de Galarreta et Williamson, Mgr Tissier de Mallerais y dit ceci: "Nous refusons un accord purement pratique parce que la question doctrinale est primordiale. La foi passe avant la légalité. Nous ne pouvons pas accepter une légalisation sans que le problème de la foi soit résolu. Nous soumettre maintenant sans condition à l’autorité supérieure imbue de modernisme serait nous exposer à devoir désobéir [...] Je voudrais que nous produisions un texte qui, renonçant aux finasseries diplomatiques, affirme clairement notre foi et par conséquent notre refus des erreurs conciliaires. Cette proclamation aurait l’avantage premièrement de dire la vérité ouvertement au pape Benoît XVI qui est le premier à avoir droit à la vérité et deuxièmement de restaurer l’unité des catholiques de tradition autour d’une profession de foi combative et inéquivoque".
> Si Mgr Tissier de Mallerais est le plus visible, il n'est pas le seul à tonner contre la perspective toute proche d'un accord. Toujours en France, le sermon de dimanche dernier de l'abbé Michel Koller, prêtre de la Fraternité à Clermond-Ferrand, tourne sur internet. Et il n'est guère équivoque: "Personnellement, cela fait plus de 30 ans que je lutte contre le modernisme et j’ai assisté à la mort de plusieurs confrères qui ont été méprisés par les évêques, par des papes, et vous voudriez maintenant que je fasse une alliance avec ces gens-là ? Libre à vous ou à certains de se vautrer dans cette boue mais vous le ferez sans moi. [...] Le jour de mon ordination sacerdotale, j’ai signé le serment antimoderniste. Cela veut dire que j’ai signé pour combattre cette erreur qui est l’égout collecteur de toutes les hérésies selon l’expression de saint Pie X. Non seulement j’ai signé mais je ne retirerai pas ma signature même si on me chasse des églises que nous avons construites, la FSSPX à laquelle j’adhère pleinement et entièrement mais à la FSSPX antimoderniste, cette FSSPX continuera et je continuerai dans cette voie-là ceci durant ma vie, jusqu’à la mort".

Coeur de Loi

Coeur de Loi

C'est comme un feuilleton de Dallas, dans un univers impitoyable...

Psalmiste

Psalmiste

Coeur de Loi a écrit:C'est comme un feuilleton de Dallas, dans un univers impitoyable...

Ah ah ah - mort de rire Smile

Josué

Josué
Administrateur

C'est le troisième prêtre de la FSSPX en quelques jours qui s'engage résolument contre la ligne défendue par le supérieur de la Fraternité, Mgr Fellay, après les abbés François Chazal et Joseph Pfeiffer. Mais les évêques et les prêtres de la Fraternité ne sont pas les seuls à exprimer leur hostilité à un accord. Deux pétitions, l'une provenant du district d'Angleterre, signée par plus de 200 personnes, l'autre de celui du Canada, circulent également sur le web. Impossible de dire à l'heure actuelle quel pourcentage de la Fraternité suivra les dissidents. Mais si Mgr Fellay est le seul évêque à revenir dans le giron romain, il est probable que son retour aura une portée moins grande. Devant cette possibilité, certains évoquent une nouvelle ordination épiscopale à la Fraternité; le nom de l'abbé Schmidberger, supérieur du disctrict d'Allemagne et proche de Mgr Fellay, est évoqué. Quant au supérieur de la Fraternité, il a expliqué qu'il donnerait sa réponse à Benoît XVI début juillet, après le chapitre général.

Josué

Josué
Administrateur

FSSPX: LE CARDINAL BURKE "OPTIMISTE" ET L'OPUS DEI "HEUREUSE"
Le préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique, le cardinal américain Raymond Burke, a dans une interview à Catholic News Service exprimé son optimisme quant au retour de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X à la pleine communion avec Rome. "Je pense que la réconciliation aura lieu, et qu'ensuite. nous devrons nous consacrer à la consolider et à l'aider à aller de l'avant", a-t-il expliqué. Cette réconciliation serait, selon le prélat, "véritablement un cadeau pour l'Eglise" car les fidèles de la Fraternité "ont la foi catholique et l'amour de la liturgie sacrée". Quant à l'Opus Dei, jusqu'ici seule congrégation à avoir été érigée en prélature pontificale personnelle, comment voit-elle l'arrivée d'une seconde prélature? Très bien: "L'érection de la FSSPX en prélature personnelle serait pour nous une grande joie", a déclaré le porte-parole de l'Opus Dei. Et ce serait un joli "clin d'oeil de l'histoire", comme le souligne Nouvelles de France: "les prélatures personnelles sont prévues, entre autres, par le décret Presbyterorum ordinis, pris par le Pape Paul VI… à l’occasion du Concile Vatican II".

Josué

Josué
Administrateur

A cours du concile Vatican 2 , le texte de la liberté religieuse fut âprement discuté et finalement rejeté par Mgr Lefebvre .


Ce fut à l’origine de sa séparation avec l’église de Rome et de la naissance du mouvement dit « intégriste »

**

Il n’est donc pas question au début de cette séparation, de liturgie de messes en latin , de soutanes et même de dogme car à ce niveau, les intégristes se disent en communion avec Rome .Il était question de LIBERTE religieuse



Il est donc intéressant en ce moment ou le pape lève l’excommunication des évêques Lefebristes de refaire un peu l’histoire des discussions au cours des diverses sessions du concile

Psalmiste

Psalmiste

Donc si je comprends bien, bien que l'Eglise enseigne qu'il n'y a qu'une seule vérité, cette meme Eglise est divisé en plusieurs mouvements !!!

Mais alors quel mouvement dit vrai ???

Josué

Josué
Administrateur

Intégristes : Mgr Fellay suspend la réconciliation avec le Vatican
Natalia Trouiller - publié le 26/06/2012
Une lettre confidentielle du secrétaire du supérieur général des lefebvristes indique que Mgr Fellay n'a finalement pas l'intention de signer la dernière proposition du Vatican, qu'il juge "clairement inacceptable". Repli stratégique ou jet d'éponge définitif?

Mgr Bernard Fellay, chef de file des Lefebvristes © Fabrice Coffrini / AFP
Les divisions internes à la Fraternité sacerdotale Saint Pie X sont-elles en train d'avoir raison du processus de réconciliation entre les lefebvristes et Rome? C'est la question que l'on peut légitimement se poser à la lecture de cette lettre du secrétaire général, l'abbé Christian Thouvenot. Dans un document classé confidentiel et qui a fuité sur Internet dans les heures suivant sa diffusion, l'abbé Thouvenot fait part aux supérieurs des différents districts de la Fraternité des dernières décisions de Mgr Fellay.
La première des décisions, c'est celle de ne pas signer la dernière version du fameux Préambule doctrinal, le document indispensable à la réconciliation et qui a fait l'objet ces derniers mois de plusieurs allers-retours entre les parties. Réamendé par Rome suite aux ajustements proposés par la Fraternité, il prévoyait dans sa dernière version, selon l'abbé Pfluger (FSSPX), de résoudre les divergences doctrinales et ecclésiales entre Rome et Menzingen par la formule suivante: "L’entière Tradition de la foi catholique doit être le critère et le guide de compréhension des enseignements du Concile Vatican II, lequel à son tour éclaire certains aspects de la vie et de la doctrine de l’Église, implicitement présents en elle, non encore formulés. Les affirmations du Concile Vatican II et du Magistère Pontifical postérieur relatifs à la relation entre l’Église catholique et les confessions chrétiennes non-catholiques doivent être comprises à la lumière de la Tradition entière".
Dans la lettre aux supérieurs de districts, dont l'authenticité est assurée, l'abbé Thouvenot explique que le préambule modifié remis le 13 juin à Mgr Fellay par le cardinal Levada, actuel préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, en charge du dossier à Rome, est le "texte d'avril dernier mais amendé de telle sorte qu'il reprend, en substance, les propositions de septembre 2011. Mgr Fellay lui a aussitôt fait savoir qu'il ne pourrait pas signer ce document, clairement inacceptable".
La seconde décision n'est pas une surprise: il s'agit d'une décision disciplinaire envers Mgr Williamson, le plus ingérable des évêques de la Fraternité: "J'informe tous les membres du chapitre que, en vertu du canon 2331 § 1 et 2, le Supérieur général a privé de l'office de capitulant Mgr Williamson pour ses prises de position appellant à la rébellion et pour sa désobéissance continuellement répétée. Il lui a également défendu de se rendre à Ecône pour les ordinations".
En clair, Mgr Williamson ne pourra pas participer au Chapitre général de la Fraternité prévu en juillet, et qui doit entériner ou refuser l'accord avec Rome. Pas un mot en revanche sur les deux autres évêques, Mgrs Tissier de Mallerais et De Galarreta, qui ont pourtant clairement affiché leur hostilité à un accord, et prévenu qu'ils ne suivraient pas leur Supérieur général en cas de signature ; mais à moins de reconnaître qu'il est officiellement isolé - seul face aux trois autres évêques de la FSSPX - Mgr Fellay pouvait difficilement exclure les deux autres.
La troisième décision témoigne de la fragilité extrême de la position de Mgr Fellay à l'intérieur de la Fraternité. "Mgr Fellay a décidé de différer les ordinations des religieux dominicains d'Avrillé et des capucins de Morgon, qui étaient prévues à Ecône le 29 juin prochain. Ce retard aux ordres lui a simplement été dicté par le souci de s'assurer de la loyauté de ces communautés avant d'imposer les mains à leurs candidats". La fronde des opposants à la réconciliation avec Rome ne s'étend donc pas seulement aux évêques, ni aux simples abbés dont plusieurs ont pris assez violemment parti contre Mgr Fellay ces dernières semaines, mais aussi aux postulants et supérieurs des communautés religieuses lefebvristes: en clair, ceux qui représentent l'avenir de la Fraternité.
Il est notable enfin dans cette lettre que le Supérieur général ménage Benoît XVI et fait retomber la responsabilité de l'échec des pourparlers sur le cardinal Levada, en charge du dossier à Rome: "Notre Supérieur général a répondu à la lettre du 16 mars du cardinal Levada qui tentait d'imposer le Préambule doctrinal du 14 septembre 2011. [...] Selon des sources concordantes, le nouveau texte semblait satisfaire le Souverain Pontife".
Cette formule semble conforter la thèse que Mgr Fellay n'a pas perdu tout espoir de parvenir à un accord, puisque le cardinal Levada va quitter son poste dans les mois qui viennent, ayant atteint l'âge de la retraite. Lui mettre sur le dos la responsabilité de la fin des pourparlers permet donc de temporiser, d'essayer de rallier le maximum de membres de la Fraternité à sa position et de survivre au Chapitre général de juillet sans froisser Rome définitivement. Mais ne nous y trompons pas: c'est bien un coup violent porté à l'éventualité d'un accord. Coup mortel ou pas? L'avenir devrait le dire très vite.

Josué

Josué
Administrateur

Les troubles liaisons de l'ultradroite catholique française et des dictatures arabes
Natalia Trouiller - publié le 28/06/2012
Alors que le Saint-Siège vient de démentir avec vigueur les assertions d'un faux évêque sur un supposé martyre des chrétiens syriens, retour sur les liens sulfureux entre l'ultradroite catholique et les zélateurs des régimes autoritaires du Golfe

L'abbé Tournyol du Clos en novembre 2011 à Toulouse, dans la manifestation contre la pièce de Castelucci emmenée par Civitas.
SYRIE: NOUVEL EXEMPLE DE DESINFORMATION
Si ce n'était la réalité, ç'aurait pu être un roman de Ponson du Terrail, l'inventeur de rocambole. Début juin, un certain Mgr Philippe Tournyol du Clos, "archimandrite de l'Eglise grecque melkite-catholique", lance un appel alarmant dans les colonnes de l'agence vaticane Fides, dont la réputation de sérieux est grande. Il décrit la situation des chrétiens de la ville de Homs comme apocalyptique: "Le spectacle qui s’offre maintenant à nos yeux est celui de la plus absolue désolation : l’église de Mar Élian est à demi détruite et Notre-Dame de la Paix saccagée (près de laquelle on a trouvé plusieurs personnes égorgées) est encore occupée par les rebelles. [...] Tous les chrétiens (138’000) ont pris la fuite jusqu’à Damas ou au Liban ; ceux qui n’y avaient pas de parents se sont réfugiés dans les campagnes avoisinantes, chez des amis, dans des couvents, jusqu’au Krak des Chevaliers. Un prêtre y a été tué ; un autre, blessé de trois balles dans l’abdomen, y vit encore ainsi qu’un ou deux autres, mais ses cinq évêques se sont prudemment réfugiés à Damas ou au Liban".
> Le témoignage de l'archimandrite est largement repris par de nombreux sites, souvent d'extrême-droite. Fondamentalement opposés à une intervention en Syrie, ces réseaux, aidés par des religieux à la solde du régime syrien (voir Matinale chrétienne du 26 juin), ne cessent d'agiter le spectre des persécutions anti-chrétiennes pour convaincre l'opinion publique occidentale qu'à tout prendre, la dictature laïque de Bachar Al-Assad vaut mieux qu'un régime islamiste. Mais voilà: l'abbé Tournyol du Clos n'est pas archimandrite, n'a jamais mis les pieds à Homs durant les prétendus massacres de chrétiens, ainsi que l'explique de façon très claire le théologien Christian Cannuyer sur le site de La Vie.
> Ancien de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X, membre fondateur de la Société sacerdotale Saint-Pierre (traditionnalistes dans le giron romain), l'abbé Philippe Tournyol du Clos est un proche des mouvements de l'extrême-droite catholique, auteur de plusieurs ouvrages sur l'exorcisme et d'un livre coécrit en 2010 avec Guislain Dubois, ancien président de Belgique et Chrétienté dans lequel il alertait déjà sur un génocide anti-chrétien.... au Liban.
> En novembre 2011, on le retrouve à Toulouse, parmi les sympathisants de Civitas qui crient au blasphème devant le théâtre qui joue la pièce de Castellucci, Sur le concept du visage du Fils de Dieu. Autour de lui, des militants d'extrême-droite, des fidèles des Fraternités sacerdotales Saint Pie X et Saint Pierre, mais aussi des membre du groupe salafiste Forsane Alizza, qui sera dissous par Claude Guéant quelques mois plus tard pour ses appels au jihad. Mais dans la foule, un autre groupe musulman exige le respect de l'image de Jésus: le Centre Zahra.

Josué

Josué
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Le Vatican demande aux intégristes de "clarifier" leur position après une ultime rencontre entre le préfet de la Congrégation de la doctrine de la foi et le supérieur de la Fraternité Saint-Pie X. Un ultimatum pour lequel Rome attend une réponse à la mi-avril.

Le suspense continue au sujet de la réconciliation entre Rome et la Fraternité Saint Pie X. Le cardinal William Levada, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, a reçu ce vendredi 16 mars Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la FSSPX. A l'issue de la rencontre, qui a duré deux heures, le Vatican a publié un communiqué dans lequel il maintient que le préambule doctrinal fourni par Rome en septembre dernier reste la base de discussion.
Rome explique que la réponse donnée par la Fraternité "n'est pas suffisante pour surmonter les problèmes doctrinaux à la base de la fracture" et que Mgr Fellay a "a été invité à bien vouloir clarifier sa position, afin de parvenir à la réduction de la fracture existante, comme l'a souhaité Benoît XVI". Le porte-parole du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, a précisé que le Vatican attendait la réponse ultime dans un délai d'un mois, soit pour la mi-avril.
Cette nouvelle demande d'éclaircissements intervient alors que Mgr Fellay a déjà, à deux reprises, envoyé un texte au sujet du préambule doctrinal et qu'il a affirmé publiquement que le protocole romain n'est pas signable par la FSSPX. On se demande donc quels éclaircissements sont réellement nécessaires.
Cet ultimatum officieux lancé par Rome a peut-être comme objectif de susciter des ralliements chez des prêtres intégristes de tendance modérée. En effet, ce rebondissement intervient après un épisode qui a mis la sphère d'influence de la FSSPX sous pression. Le 11 mars dernier, en Corse, Mgr Jean Bonfils, évêque émérite de Nice et actuellement administrateur de diocèse d'Ajaccio, a conféré le sacrement de confirmation avec l'accord d'un responsable de la communauté intégriste d'Ajaccio, l'abbé Mercury, suscitant les rumeurs d'un ralliement de ce prêtre à l'Eglise diocésaine.

Psalmiste

Psalmiste

Est ce que les catholiques integristes et les catholiques traditionnaliste (Vatican I) c'est la meme chose ???

piopio

piopio

ils sont arrivés au point de non retour : heu 1tim 1:6 se sont détournés par de vains bavardages (..) v7 mais ne comprenant plus ni les choses qu'ils disent ni celles sur quoi ils se montrent si fermes dans leurs affirmations .actes 19:32 c'est un afit les uns criaient une chose ,les autres une autre ;car l'assemblée était dans la confusion et la plupart d'entres eux ne savaient pas pourquoi ils étaient là réunis
fraternellement

Josué

Josué
Administrateur

Psalmiste a écrit:Est ce que les catholiques integristes et les catholiques traditionnaliste (Vatican I) c'est la meme chose ???
je pense que c'est bonnet blanc et blanc bonnet.

Psalmiste

Psalmiste

Ok, merci Josué Smile

J'ai posé la question, car j'ai 1 catho traditionnaliste (Vatican 1) qui reçoit chaque jour mon "SMS du Ciel" Smile

Josué

Josué
Administrateur

Psalmiste a écrit:Ok, merci Josué Smile

J'ai posé la question, car j'ai 1 catho traditionnaliste (Vatican 1) qui reçoit chaque jour mon "SMS du Ciel" Smile
invite le ici. Very Happy

Psalmiste

Psalmiste

Ah non, si je l'invite ici je la perd !

Avec elle j'y vais tout doucement !

Josué

Josué
Administrateur



Sur « la messe de Saint Pie V »

Source : « La crise dans l’Eglise et Mgr Lefebvre », Paris, Ed. du Cerf, 1976, p. 25-37

samedi 21 juillet 2012, par Blaise















Mgr Lefebvre et ceux qui le suivent ne sont pas seuls en cause. Les abbés Coache et Barbara, Mgr Ducaud-Bourget, le Courrier de Rome qui multiplie à ce sujet les arguties juridiques, d’autres encore, ont fait leur cheval de bataille de la célébration de « la messe de saint Pie V » et du rejet, comme hérétiques, voire invalides, des rites eucharistiques rénovés du Missel publié sur l’ordre de Paul VI, en 1969. Les journaux du 22 juillet 1976 annonçaient que 23 associations locales juraient de « défendre et de maintenir envers et contre tout... le saint Sacrifice de la messe selon le rite de toujours, dit de saint Pie V ».

Envers et contre les 2.550 évêques et les 400.000 prêtres qui, chaque jour, célèbrent l’Eucharistie par le monde, en communion avec « notre pape Paul » qu’ils nomment dans cette célébration ? Cela ne tient pas.

Cela ne tient pas davantage au regard de la vérité historique, théologique, liturgique, canonique, comme l’ont montré avec toute la précision souhaitable deux moines de Solesmes et l’abbé André Richard [1].

Redisons-le d’abord : il ne s’agit ni du latin ni d’une exclusion du canon romain qui, tel qu’il est, date de la fin du VIe siècle (saint Grégoire le Grand). Pour ma part, je célèbre tous les jours et, quand vient son tour, avec le canon romain qui figure dans le missel de Pie V ; parfois en latin (ainsi quand je participe, à Rome, à la session de la Commission internationale de théologie). On célèbre une messe en latin chaque dimanche dans vingt paroisses de Paris. Là n’est pas la question, pas plus qu’elle n’est dans le chant grégorien, dont le Saint-Père a demandé le maintien au moins dans les monastères : ce qui se fait pour notre joie spirituelle. La question soulevée est historique, théologique, canonique, enfin pastorale.

— Historique. Parler, comme font les 23 associations locales de « la messe selon le rite de toujours, dit de saint Pie V », ou, comme Mgr Lefebvre, dans son homélie du 29 juin 1976, de « rite de toujours », fait supposer qu’on ne connaît pas l’histoire. On confond l’Eucharistie instituée par le Christ et qui est, en effet, inchangeable, avec son rite qui est multiple à travers les Eglises catholiques et qui a changé au cours des siècles ; on confond ce rite, spontanément réduit au rite latin, et même romain (car il y a aussi l’ambrosien, le cartusien, le mozarabe, etc.) avec le missel de saint Pie V. Le Concile de Trente n’ayant pu réaliser par lui-même certaines réformes, a chargé la papauté de les faire aboutir et, en particulier, de publier un catéchisme à l’usage des curés (ce que Pie V a fait en 1566, un beau texte !), un bréviaire, un missel (ce qu’a fait le même Pie V en 1570), une version standard des saintes Ecritures (et c’est la Vulgate de Sixte V), 1590. De la même façon, le Concile Vatican II a chargé le pape d’appliquer la réforme liturgique dont il avait tracé les grandes lignes dans sa Constitution Sacrosanctum Concilium, le seul document du Concile, pour le dire en passant, qui vient d’une commission préconciliaire.

Si ce texte a tenu et tient encore, c’est parce qu’il était le fruit, tout comme les réformes liturgiques intervenues depuis, d’une science et d’un mouvement liturgique d’une grande qualité et d’une grande vitalité, science et mouvement dont les origines remontent à plus d’un siècle, et le développement à une soixantaine d’années. Faire du missel de saint Pie V une espèce d’absolu comme s’il était, sans modification possible, purement et simplement identique à l’Eucharistie du Seigneur, est une position intenable. Cela dit sans retirer rien à la sainteté de ce texte. Je ne l’ai cependant jamais suivi entièrement puisque Pie V, qui était dominicain, avait permis de garder les liturgies particulières justifiant de plus de deux cents ans d’existence, et donc celle des frères-prêcheurs...

— Théologique. Les opposants aux nouveaux rites eucharistiques motivent leur refus — dans lequel entre un énorme coefficient d’opposition irraisonnée à toute nouveauté, de passion, d’entêtement — par les arguments suivants :

La messe de Paul VI n’exprimerait pas l’aspect de sacrifice. « Comment peut-on hésiter entre une messe qui est un véritable Sacrifice, et une messe qui est en définitive un culte protestant, un repas, une communion, une eucharistie, une cène, comme le disait déjà Luther ? [2] » Qu’il existe présentement, dans la conscience de nombreux catholiques, de prêtres même, un affaiblissement de l’idée de sacrifice eucharistique, c’est, je le pense, exact. A condition de préciser que cela ne porte pas sur l’idée d’une actualisation par l’Eglise, dans sa célébration sacramentelle, de l’unique sacrifice offert par Jésus sur la croix : notion biblique (« Mémorial »), traditionnelle, thomiste [3]. Il est donc bon que la foi de l’Eglise soit rappelée sur ce point, qu’il n’est du reste pas si facile d’expliquer en plus grand détail. Mais il est tout à fait inexact de dire que les nouvelles prières eucharistiques écartent ou même taisent l’idée de sacrifice. Le mot même figure deux fois dans l’Offertoire ; la mention est la plus formelle dans les Prières eucharistiques III et même IV. Quant à la II, elle est prise presque à la lettre du plus ancien texte liturgique connu, celui de la Tradition apostolique de saint Hippolyte (début IIIe siècle). C’est cet Hippolyte qui, après s’être opposé au pape Callixte, qu’il accusait d’être trop libéral pour les pécheurs, s’est retrouvé avec le successeur de ce pontife, saint Pontien, condamné comme lui, pour la foi, à être déporté en Sardaigne !

La messe de Paul VI serait protestante. Mgr Lefebvre a intitulé une de ses publications La messe de Luther. Les opposants n’ont cessé de citer un propos du fr. Max Thurian, de Taizé, disant que des protestants pourraient célébrer selon le nouveau rite catholique. Ils interprètent spontanément en ce sens qu’on aurait protestantisé la croyance de l’Eglise, sans se demander si certains protestants au moins n’auraient pas ressourcé la leur au-delà du XVIe siècle et ne l’auraient pas, pour autant et en ce sens, catholicisée. C’est pourtant la meilleure hypothèse : elle devient même certitude pour qui a lu le livre publié par le même fr. Max Thurian avant le Concile, L’Eucharistie, mémorial du Seigneur, sacrifice d’action de grâce et d’intercession (Delachaux et Niestlé, 1959). Quant à insinuer que des observateurs non catholiques auraient eu une influence également non catholique dans le Consilium romain où s’élaborent les réformes liturgiques, elle a rencontré la négation la plus formelle de la part de tous les membres du dit Consilium auxquels j’ai posé la question. Et semblablement du Bureau de Presse du Vatican, le 25 février 1976 (Doc. cath., n° 1701, 1er juillet 1976, p. 649).

Que l’Eglise ait réjoui des protestants en donnant plus de place à la Parole de Dieu dans ses célébrations, cela ne peut scandaliser que ceux qui identifieraient catholicisme et antiprotestantisme, comme il a existé des protestants, dont la race heureusement s’éteint, pour identifier anticatholicisme et vrai christianisme.

La messe de Paul VI serait démocratique et, comme telle, l’expression d’une nouvelle religion. L’accusation est tellement énorme que nous devons transcrire l’expression qu’en a donnée Mgr Lefebvre dans le discours de la cérémonie d’ordination du 29 juin 1976 :

Josué

Josué
Administrateur

Le pape et les intégristes

La crise déclenchée par la décision de Benoît XVI de lever l'excommunication qui frappait les quatre évêques ordonnés par Mgr Lefebvre en 1988 est loin d'être close. Que le pape fasse son métier en tentant de réintégrer dans le giron de l'Église des schismatiques qui le demandent, nul ne saurait le lui reprocher. Le trouble vient d'ailleurs. Il y eut bien sûr le télescopage de cette annonce avec la publication des propos négationnistes odieux de l'un d'entre eux, Mgr Williamson. Que la curie romaine n'ait pas cru bon d'informer le pape des positions de cet extrémiste, connues des cercles avertis depuis novembre 2008, n'est déjà pas bon signe. Que Benoît XVI n'ait pas assorti la levée d'excommunication (publiée le 24 janvier) d'une condition de demande immédiate de rétractation de tels propos (connues de tous le 22 janvier) et qu'il ait fallu attendre une semaine pour que le pape tienne un discours ferme sur la question est aussi inquiétant. Non pas que l'on puisse le soupçonner de connivence avec les antisémites intégristes - il a redit très clairement le 12 février que « l'Église est profondément et irrévocablement engagée dans le rejet de l'antisémitisme » - mais ses atermoiements ont donné le sentiment qu'il avait fait de la réintégration des intégristes une priorité absolue, presque aveuglante, se refusant à voir à quel point la plupart de ces irréductibles sont encore enfermés dans des points de vue totalement opposés à l'Église issue du concile Vatican II.
En levant l'excommunication et en entamant un processus d'intégration qui devait donner à la fraternité Saint-Pie X un statut particulier au sein de l'Église, le pape estimait sans doute que les derniers disciples de Mgr Lefebvre finiraient par changer et admettre l'ouverture au monde prôné par le concile Vatican II. Les intégristes pensaient exactement le contraire. Mgr Tissier de Mallerais, l'un des quatre évêques ordonnés par Mgr Lefebvre, déclarait quelques jours après la levée de l'excommunication dans une interview au journal italien La Stampa : « Nous ne changerons pas nos positions, mais nous avons l'intention de convertir Rome, c'est-à-dire d'amener le Vatican vers nos positions. » Le même prélat affirmait six mois plus tôt, dans la revue américaine The Angelus, que la priorité de la fraternité Saint-Pie X était « notre persévérance à refuser les erreurs du concile Vatican II » et prédisait l'avènement de « républiques islamiques » en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne ou aux Pays-Bas ; et à Rome, la fin du catholicisme, une « apostasie organisée avec la religion juive ». La fraternité Saint-Pie X est aujourd'hui au bord de l'implosion, tant les positions divergent sur la meilleure stratégie à adopter vis-à-vis de Rome. Une chose est certaine, la plupart de ces extrémistes sectaires n'entendent pas renoncer à ce qui fonde leur identité et leur combat depuis quarante ans : refuser les principes d'ouverture au monde, de liberté religieuse et de dialogue avec les autres religions prônées par le concile. Comment le pape peut-il d'un côté vouloir à tout prix inclure ces fanatiques dans l'Église, et en même temps poursuivre le dialogue avec les autres confessions chrétiennes et les religions non-chrétiennes ? Jean Paul II avait eu la lucidité de choisir sans ambiguïté, et c'est d'ailleurs la rencontre d'Assise, en 1986, avec les autres religions qui avait été la goutte d'eau incitant Mgr Lefebvre à rompre avec Rome. Depuis son élection, Benoit XVI a multiplié les gestes envers les intégristes et ne cesse de faire reculer le dialogue œcuménique et interreligieux. On comprend que le malaise soit grand chez les très nombreux catholiques, y compris les évêques, attachés à l'esprit de dialogue et de tolérance d'un concile qui entendait rompre, une fois pour toutes, avec l'esprit antimoderne du catholicisme intransigeant, refusant en bloc la laïcité, l'œcuménisme, la liberté de conscience et les droits de l'homme.

Josué

Josué
Administrateur

E FEUILLETON FSSPX-ROME REPREND
Ou plutôt, le feuilleton interne à la Fraternité Saint Pie X. Après l'accalmie de cet été, à la suite du chapitre général qui a entériné le non à Rome, les dissensions entre accordistes et anti-accordistes (ceux qui souhaitent la poursuite des négociations avec Rome et ceux qui ne le souhaitent pas) ont repris de plus belle. C'est le prieur du monastère lefebvriste de Santa Cruz, au Brésil, qui invite Mgr Williamson à célébrer 99 confirmations en le décrivant publiquement comme "l'évêque persécuté, calomnié, accusé de rébellion pour avoir défendu la Foi". C'est le père Bouchacourt, supérieur du district d'Amérique du Sud, qui tonne contre ledit prieur dans un communiqué cinglant. C'est enfin la FSSPX coréenne qui se déchire entre anti-accordistes, entre ceux qui veulent quitter la Fraternité et ceux qui pensent qu'il faut rester afin de résister à un accord de l'intérieur. La saison de ce feuilleton promet d'être pleine de rebondissements.

samuel

samuel
Administrateur

C'est pire que Dallas. Very Happy

Josué

Josué
Administrateur

Mgr Williamson exclu de la FSSPX?
Ambiance de sécession au Mali
Hugo Chavez et l'Eglise, les liaisons tumultueuses
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Les chrétiens, mal-aimés aussi en Birmanie
Une repentance réciproque entre catholiques et luthériens en 2017?
Pakistan: l'accusation s'effondre de toutes parts, Rimsha reste en prison
Foule aux obsèques du cardinal Martini
Coup de théâtre au Pakistan: l'accusateur de Rimsha arrêté
Rimsha, accusée de blasphème au Pakistan, souffre bien d'un retard mental
Divorce consommé entre le Vatican et l'Université catholique du Pérou
Selon plusieurs sites lefebvristes, Mgr Williamson, l'un des quatre évêques de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X, aurait été officiellement exclu de ses rangs. Une décision que l'on sentait venir depuis plusieurs mois.
UN EVÊQUE DE MOINS A LA FSSPX
C'est le site traditionnaliste allemand Kreuz.net qui révèle l'affaire, repris par le Vatican Insider: selon eux, la sanction contre Mgr Williamson va tomber dans les prochains jours, et ce devrait être l'exclusion de la Fraternité fondée par Mgr Lefebvre. Une décision semble-t-il motivée par l'insubordination de l'évêque, et non pour ses prises de position négationnistes et antisémites. Et cette insubordination ne date pas d'hier.
> Car Mgr Williamson a toujours été un électron libre. Au sein de la Fraternité Saint Pie X, où il est entré très tôt (un an seulement après sa conversion de l'anglicanisme au catholicisme, en 1972, comme séminariste), il apparaît très vite comme un intellectuel à la culture remarquable, mais aussi comme une personnalité très indépendante. C'est néanmoins lui que Mgr Lefebvre choisira avec trois autres pour être consacré évêque par lui, posant de ce fait l'acte officialisant le schisme intégriste.
> Mais au sein même de la Fraternité, il apparaît très tôt comme un tenant d'une ligne dure. A plusieurs reprises, ses prises de position gênent la Fraternité, jusqu'à ce jour de 2009 où, face aux caméras de télévision danoises, il nie la réalité du génocide juif. La provocation, qui chez lui a toujours été un élément constitutif de sa personnalité, fait qu'il devient rapidement ingérable pour le supérieur général Mgr Fellay. Depuis cette affaire, les relations entre les deux hommes n'ont cessé de se dégrader. Lorsque, pour assurer sa défense devant les tribunaux, Williamson choisit un avocat ouvertement néo-nazi, Mgr Fellay le menace - déjà - d'exclusion. Et la décision d'accepter des négociations avec Rome ne fera qu'empirer les choses. Par ses Commentaires Eleison, dans lesquels il ne cesse de fustiger en vrac le pape, les dirigeants de la Fraternité, la franc-maçonnerie et finalement tous ceux qui ne sont pas lui, il ne cesse de creuser l'écart avec Mgr Fellay. Ce dernier lui intimera d'ailleurs l'ordre de cesser la publication de ses Commentaires hebdomadaires: rien n'y fait. Il est donc exclu de la réunion des supérieurs de la FSSPX à Albano (Italie) en octobre 2011, durant laquelle la proposition de préambule doctrinale était débattue.
> Il est également exclu du Chapitre général de juillet, exclusion qui sera confirmée par un vote de l'assemblée. Quelques semaines auparavant, dans la vidéo que nous intégrons ci-dessous, il avait dit espérer que "le Chapitre général débarrasserait la Fraternité de Mgr Fellay et de sa clique". Non seulement il n'a pas été entendu, mais apparemment c'est lui qui doit partir.
http://www.lavie.fr/chroniques/matinale-chretienne/mgr-williamson-exclu-de-la-fsspx-13-09-2012-30721_167.php

piopio

piopio

Psalmiste a écrit:
Coeur de Loi a écrit:C'est comme un feuilleton de Dallas, dans un univers impitoyable...

Ah ah ah - mort de rire Smile



moi je trouve plutôt triste ,car elle empêche des gens sincères ( même dans leurs erreurs ) a venir a Jah . Sad prov 24:17, /matth 5:44 /luc 6:27 ,35 ; 12:20.Wink

Josué

Josué
Administrateur

La procédure d'exclusion de l'ingérable Mgr Williamson, déjà mis au ban par toute une série de mesures ces derniers mois de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X, n'en finit plus de s'étirer. L'évêque, lui, semble s'en amuser.
SSPX: MGR WILLIAMSON DEDANS OU DEHORS?
Les rumeurs contradictoires ont circulé ces dernières semaines sur le sort réservé à Mgr Richard Williamson, l'un des quatre évêques ordonnés illicitement par Mgr Lefebvre en 1988. Selon deux interviews, l'une émanant du premier assistant général de la Fraternité Saint-Pie X, l'abbé Niklaus Pfluger, et l'autre d'un collaborateur de Mgr Williamson, les dés sont pratiquement jetés: l'évêque négationniste va payer par son exclusion son insubordination incessante à Mgr Fellay dans les prochains jours, ainsi que la Matinale chrétienne l'annonçait dès le 13 septembre. L'abbé Pfugler indique en effet dans une interview parue sur le site officiel des lefebvristes: "C’est un triste chapitre dans l’histoire de notre Fraternité. S’il continue sa campagne sur Internet contre la Fraternité et son Supérieur général, la séparation d’avec la Fraternité sera inévitable. Outre ses idées fausses, il a manœuvré en coulisse. La véritable tragédie, c’est que depuis des années il n’accepte plus l’autorité du Supérieur général, et se donne à lui-même une mission. Avant le Chapitre général, il a appelé à la rébellion. Pour un évêque catholique, c’est très grave". De son côté, Mgr Williamson a fait savoir par l'un de ses proches, Stephen Heiner, que sa démission "n'est pas officielle, mais elle le sera".
> De son côté, Mgr Williamson continue imperturbablement de publier chaque semaine ses Commentaires Eleison, sorte de newsletter hebdomadaire dans laquelle il évoque sa vision de la foi catholique et tacle sans beaucoup de gants aussi bien la "Rome moderniste" que son supérieur Mgr Fellay. On a vu à plusieurs reprises dans des fuites en provenance des lefebvristes que ces Commentaires étaient devenus un sujet hautement sensible: Mgr Fellay voudrait les voir cesser de façon définitive. Ce samedi, le commentaire de la semaine n'évoquait ni la situation de la Fraternité, ni des diatribes contre le monde moderne. Mieux: Mgr Williamson y fait l'éloge d'un ouvrage condamné à la fois par Rome... et par la Fraternité: le Poème de l'Homme-Dieu de Maria Valtorta, une mystique italienne dont la littérature fut mise à l'Index et condamnée à sept reprises. Pour fortifier les familles, explique Mgr Williamson, il faut "mentionner un moyen auquel je penserais moi-même pour remplacer la télévision si j’avais une famille à défendre: la lecture à haute voix tous les soirs aux enfants, de chapitres choisis dans le Poème de l’Homme-Dieu de Maria Valtorta. Et lorsque nous arriverions au bout des dix volumes en français, je m’imagine que nous recommencerions depuis le début, et ainsi de suite, jusqu’à ce que tous les enfants eussent quitté le foyer!".
> En recommandant une mystique que l'Eglise ne reconnaît pas, Mgr Williamson ne fait que pousser à son terme une tentation lefebvriste ancienne: plus le temps s'écoule, plus les griefs des lefebvristes s'élargissent au-delà des textes de Vatican II. Certaines béatifications, dont celle de Jean-Paul II, par exemple, ne sont pas reconnues par la FSSPX. En tout cas, en recommandant avec chaleur une lecture dont se défient à la fois Rome et Metzingen, Mgr Williamson continue de provoquer la Fraternité.

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