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La Russie refuse à nouveau d'interdire la Bhagavad-Gita, livre sacré indien
MOSCOU - Un tribunal russe a rejeté mercredi un appel du parquet de Tomsk (Sibérie) d'interdire la Bhagavad-Gita, un livre sacré indien soupçonné d'inciter à un comportement extrémiste, dans le cadre d'une affaire judiciaire qui a suscité l'indignation en Inde.
Le tribunal régional de Tomsk indique dans un communiqué avoir décidé de laisser en l'état une décision en première instance prise le 28 décembre dernier.
Un autre tribunal avait alors rejeté une demande du parquet de Tomsk d'interdire l'ouvrage de quelque 800 pages au motif que la version russe de l'ouvrage contenait des messages d'incitation à la haine religieuse.
Entamé en juin 2011, le procès avait été suspendu pour procéder à une nouvelle expertise linguistique de l'ouvrage, avant de reprendre en décembre.
Ecrit en sanskrit -- langue indo-européenne -- entre le IIe et le Ve siècle avant notre ère, la Bhagavad-Gita est l'un des textes de base de l'hindouisme.
Le procès en Russie avait suscité l'indignation en Inde, où plus de 60% de la population est de confession hindouiste.
C'est une décision juste, raisonnable, et plus important encore, légitime, a indiqué Alexandre Chakhov, un représentant de la société de Tomsk pour la conscience de Krishna, dont la Bhagavad-Gita est un des fondements, selon la chaîne de télévision russe Vesti.
L'ambassadeur d'Inde en Russie, Ajai Malhotra, a de son côté indiqué espérer que cette question soit désormais close.
J'espère que cette affaire est maintenant derrière nous, a-t-il déclaré dans un communiqué.
Mais le parquet de Tomsk a laissé entendre que d'autres poursuites pourraient être lancées.
Plus de 800 textes extrémistes sont interdits en Russie, selon une liste établie par le ministère de la Justice. Il s'agit pour l'essentiel de textes islamistes, néonazis, ultra-nationalistes russes ou antisémites. Curieusement, on trouve dans cette liste des brochures des Témoins de Jéhovah, mais pas le Protocole des Sages de Sion, un grand classique de l'antisémitisme.
(©AFP / 21 mars 2012 10h05)
MOSCOU - Un tribunal russe a rejeté mercredi un appel du parquet de Tomsk (Sibérie) d'interdire la Bhagavad-Gita, un livre sacré indien soupçonné d'inciter à un comportement extrémiste, dans le cadre d'une affaire judiciaire qui a suscité l'indignation en Inde.
Le tribunal régional de Tomsk indique dans un communiqué avoir décidé de laisser en l'état une décision en première instance prise le 28 décembre dernier.
Un autre tribunal avait alors rejeté une demande du parquet de Tomsk d'interdire l'ouvrage de quelque 800 pages au motif que la version russe de l'ouvrage contenait des messages d'incitation à la haine religieuse.
Entamé en juin 2011, le procès avait été suspendu pour procéder à une nouvelle expertise linguistique de l'ouvrage, avant de reprendre en décembre.
Ecrit en sanskrit -- langue indo-européenne -- entre le IIe et le Ve siècle avant notre ère, la Bhagavad-Gita est l'un des textes de base de l'hindouisme.
Le procès en Russie avait suscité l'indignation en Inde, où plus de 60% de la population est de confession hindouiste.
C'est une décision juste, raisonnable, et plus important encore, légitime, a indiqué Alexandre Chakhov, un représentant de la société de Tomsk pour la conscience de Krishna, dont la Bhagavad-Gita est un des fondements, selon la chaîne de télévision russe Vesti.
L'ambassadeur d'Inde en Russie, Ajai Malhotra, a de son côté indiqué espérer que cette question soit désormais close.
J'espère que cette affaire est maintenant derrière nous, a-t-il déclaré dans un communiqué.
Mais le parquet de Tomsk a laissé entendre que d'autres poursuites pourraient être lancées.
Plus de 800 textes extrémistes sont interdits en Russie, selon une liste établie par le ministère de la Justice. Il s'agit pour l'essentiel de textes islamistes, néonazis, ultra-nationalistes russes ou antisémites. Curieusement, on trouve dans cette liste des brochures des Témoins de Jéhovah, mais pas le Protocole des Sages de Sion, un grand classique de l'antisémitisme.
(©AFP / 21 mars 2012 10h05)