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Viande halal : la polémique enfle

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samuel
Coeur de Loi
Josué
7 participants

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Josué

Josué
Administrateur

ACTUALITÉ Société RSS
Viande halal : la polémique enfle
Le Point.fr - Publié le 19/02/2012 à 13:25 - Modifié le 19/02/2012 à 17:22
La candidate FN affirme avoir la preuve que tous les abattoirs d'Ile-de-France sont halal. Une "tromperie" démentie par le gouvernement.
http://www.lepoint.fr/societe/viande-halal-la-polemique-enfle-19-02-2012-1432940_23.php?xtor=EPR-6-[Newsletter-Quotidienne]-20120220

Josué

Josué
Administrateur

Tout est parti de "La viande dans tous ses états", un reportage d'Envoyé spécial diffusé jeudi soir sur France 2. François Hallepée, directeur de la Maison d'élevage d'Ile-de-France, y révélait que les abattoirs de la région abattaient tous "selon le rite musulman, que 100 % de l'abattage est halal en Ile-de-France". Samedi, Marine Le Pen s'empare du sujet : "La viande distribuée en Ile-de-France est exclusivement halal", affirme-t-elle avec aplomb, criant à la tromperie. "Faux", répondent en choeur les professionnels et le gouvernement. Pour Florence Bergeaud-Blackler, anthropologue, chercheuse à l'Iremam (Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman) et auteur de Comprendre le halal (Édipro, 2010), toute la polémique repose sur un amalgame. Explications.

Marine Le Pen a affirmé samedi que la viande vendue en Ile-de-France était "exclusivement halal". Est-ce juste ?

C'est une affirmation fausse. Ce qui est exact, c'est que les cinq abattoirs d'Ile-de-France (les trois de Seine-et-Marne et les deux du Val-d'Oise) abattent la totalité de leur production en mode rituel (c'est-à-dire que la bête est sacrifiée vivante au nom de Dieu par un musulman). Mais Marine Le Pen a tout de même délibérément oublié de préciser que ces abattoirs, qui sont de toutes petites structures, ne représentent que 0,2 % des abattages nationaux. Or, cette production ne pourrait bien évidemment pas satisfaire la consommation de 12 millions de Franciliens.

Claude Guéant a donc raison d'affirmer que les propos de la candidate FN sont faux ?

Certes, mais sa stratégie n'est pas la bonne. Il existe un réel problème de traçabilité des filières rituelles. Et il est inexact d'affirmer que "toutes les précautions sont prises pour qu'il n'y ait pas de confusion". À l'échelon national, il y a effectivement plus de viande produite que d'acheteurs de viande marquée halal. Une étude nationale publiée en 2008 réalisée par la DGAL (Direction générale de l'alimentation) estimait qu'en volume, 32 % du nombre total des animaux étaient abattus en France selon le mode rituel. Or, ce chiffre dépasse largement le volume des ventes étiquetées halal commercialisées dans l'Hexagone. Disons que c'est beaucoup par rapport aux 6 % de consommateurs quotidiens concernés par le marché. Une partie est exportée, mais une autre est écoulée dans les circuits conventionnels.

Qui établit ces pourcentages d'abattage halal ou non halal ?

Justement, on touche là le coeur du problème. Ce sont les abattoirs eux-mêmes qui déclarent leurs pourcentages. Il n'existe pas de comptabilité obligatoire des abattages rituels. Mais cette situation est susceptible de changer avec l'application d'un décret paru en décembre dernier et qui permettra de tenir une comptabilité plus précise. Celui-ci prévoit de mieux encadrer les abattages sans étourdissement des bêtes, en exigeant notamment une adéquation entre la production et la consommation de viande rituelle. Il faudra prouver à l'abatteur que sa production rituelle correspond bien à une commande. Mais de là à garantir que 100 % des viandes sans étiquetage rituel seront issues d'un abattage conventionnel, cela me paraît très compliqué. L'unique façon de s'en assurer serait d'imposer une traçabilité de l'abattoir à la boucherie. C'est ce que proposent certains parlementaires européens, mais l'industrie d'abattage ne suit pas. L'enjeu économique est important et la filière viande, soumise à une compétition économique forte, ne veut pas se rajouter des contraintes supplémentaires.

Pourquoi ?

Parce que le "tout halal", dans certains cas, coûte beaucoup moins cher. Au lieu de procéder à un abattage conventionnel, de l'interrompre, de nettoyer les chaînes, puis de procéder à un abattage halal, il est plus simple de faire du halal sans interruption. Il y a une deuxième raison : certaines parties se vendent mieux en version halal comme les abats, d'autres se vendent mieux en non-halal. Dans ce cas, mieux vaut faire du tout halal pour satisfaire les plus rigoristes. Certains petits abattoirs se sont spécialisés dans le halal pour fidéliser une clientèle musulmane. Le tout halal minimise les risques que la viande dite "halal" en fait ne le soit pas.

Finalement, quelle différence pour un non-musulman entre viande halal et non halal ?

Absolument aucune. Ni sur le plan de la qualité, ni du point de vue gustatif. Même si la qualité et la quantité des contrôles vétérinaires baissent et varient d'un site à l'autre, il n'empêche que la viande halal ne passe pas entre les mailles du filet, comme on le lit souvent. Elle bénéficie des mêmes contrôles sanitaires avant sa mise sur le marché. Certaines personnes, d'ailleurs, mangent halal pour des raisons autres que religieuses.

Lesquelles ?

Je pense notamment au prix de la viande, souvent moins chère dans les boucheries halal. Mais aussi à la proximité. Dans certains quartiers, vous ne trouvez que des commerces halal, ce qui ne laisse guère de choix. Enfin, certaines personnes restent persuadées que la viande halal est mieux contrôlée... En fait, elle ne l'est ni plus ni moins.

Cela ne dérange-t-il pas certains consommateurs de manger halal sans le vouloir ?

Pas vraiment. Les gens sont attachés à la transparence, ils ont découvert son importance au moment de la crise de la vache folle. Et la filière a joué sur la traçabilité en vantant les avantages de la filière française. Ils ne craignent pas nécessairement de manger halal ; ils veulent juste savoir ce qu'il y a dans leur assiette. Seule une frange minoritaire qui suit Mme Le Pen en fait un enjeu identitaire, mais cela reste marginal.

Josué

Josué
Administrateur

Claude Guéant, interrogé par Jean-Michel Apathie, affirme que l'Islam n'est pas une obsession chez lui, mais en remet une couche sur la viande Halal dans les cantines. François Fillion le soutient, affirmant qu'il "n'est pas si difficile d'obtenir la nationalité française. Jean François Copé, lui, dit vouloir combattre le communautarisme. Martine Aubry, enfin, éprouve "du mépris" pour les propos de Guéant. Pour elle, les Français "se moquent" de la polémique sur le Hallal.

Coeur de Loi

Coeur de Loi

En tout cas, les chrétiens ne se moquent pas des viandes sacrifiées aux idoles.

On doit s'abstenir du hallal ou cachère car ce n'est pas notre culte.

samuel

samuel
Administrateur

le problème des idolothytes a été réglé par Paul dans l'épître aux Corinthiens.
le chapitre 8 en particulier.

Josué

Josué
Administrateur

Le Monde des religions








Viande halal et casher : le rabbin Yann Boissière répond à François Fillon

POLÉMIQUE
Viande halal et casher : le rabbin Yann Boissière répond à François Fillon
propos recueillis par Mikael Corre - publié le 06/03/2012

Episode de plus dans la polémique sur la viande halal : François Fillon a proposé hier aux religions de " réfléchir " à l’abattage rituel des animaux qu'il considère comme une "tradition ancestrale" ne correspondant plus aujourd'hui "à grand chose". Réaction de Yann Boissière, rabbin du Mouvement juif libéral de France (MJLF)


© Loic Venance / AFP

Le Premier ministre, a estimé hier sur Europe 1 " que les religions devraient réfléchir au maintien de traditions qui n'ont plus grand chose à voir avec l'état de la société aujourd'hui, de la technologie, des problèmes de santé. On est dans un pays moderne et il y a des traditions ancestrales qui ne correspondent plus à grand chose alors qu'elles correspondaient dans le passé à des problèmes d'hygiène. On pourrait y réfléchir. " Yann Boissière, rabbin du Mouvement juif libéral de France (MJLF) réagit à ces propos.

Quel est votre premier sentiment face à ces déclarations?

Je ne sais pas si un Premier ministre est qualifié pour exprimer un avis sur l'abattage rituel. Celui-ci est autorisé en France et c'est le travail des religions de savoir s'il est valable ou pas. Revenir sur ces questions, c'est empiéter sur la loi de séparation de 1905.

Ce qui me frappe dans ses propos ce sont les raisons invoquées. Que ces règles d'abattage aient été mises en place pour des raisons d'hygiène est historiquement faux. La cacherout (qui rassemble les prescriptions alimentaires dans le Judaïsme, ndlr) est avant toute chose un des piliers de la tradition juive. Ces règles ont d'abord à voir avec la religion et la sainteté.

Par ailleurs, de nombreuses études sur la douleur des animaux ont montré que l'abattage rituel ne générait pas plus de souffrance. A la base de la cacherout, il y a cette préoccupation de la souffrance de la bête. C'est pour cela que l'œsophage et la trachée artère doivent être tranchés d'un seul coup et que les couteaux doivent être bien aiguisés. Il y a deux mille ans, on se souciait déjà de ces problèmes.

La "tradition" dont François Fillon parle est-elle anti-moderne ?

L’abattage rituel fait partie de la tradition de la loi juive. Mais certains courants comme le nôtre (le courant libéral, ndlr) n'obligent pas leurs membres à le suivre nécessairement dans tous ses détails. Les religions sont faites de mouvements vivants qui suivent des appréciations différentes.

Mais la tradition n'est pas contraire à la modernité. La vision moderne dans notre société libérale, née du contrat social au XVIIIe siècle, a fait le choix d'organiser la vie des hommes sans aucun principe transcendant. La tradition, elle, fait référence à d'autres valeurs qui ne sont pas incompatibles. Et viennent compléter la vie d'un individu, qu'il soit juif, musulman, ou plus largement religieux.

Un individu vit dans plusieurs dimensions. A la fois, il vit en tant que citoyen et à ce titre il respecte la loi de l'Etat. On a un principe fondamental dans le judaïsme : "La loi de ton Etat est ta loi", c'est la compatibilité maximum. Maintenant la législation civile n'épuise pas la vie spirituelle d'un être sur terre ; et il y a d'autres valeurs que l'Etat, par définition, ne traite pas.

Je pense que la cacherout est un des champs d'application de ces valeurs "autres", par exemple de la notion de Sainteté, si problématique et à la fois si profonde et si riche. Evidement l'Etat n'en traite pas. De là à dire qu'elle est anti-moderne, c'est se méprendre complètement sur les enseignements religieux et sur ce que peut apporter la religion à un homme aujourd'hui, au XXIe siècle. Ces notions ont besoin d'être réinterrogées à chaque génération, c'est certain, mais de là à les décréter "anti-moderne", c'est une vue extrêmement rapide.

Selon vous, pourquoi François Fillon tient-il ces propos ?

Toute cette polémique a un relent désagréable. Je constate que l'on se cale sur l'agenda de certains candidats d'extrême-droite que l'on essaie de reprendre. Il y a un effet d'opportunisme tout à fait désagréable et superficiel.

Si M. Fillon était sincèrement intéressé par cette problématique, on lui ferait le crédit d'être un peu plus profond. Ces polémiques ne sont, à mon avis, pas du tout centrales. Ce n'est pas ce qui intéresse prioritairement le citoyen dans cette élection.

Josué

Josué
Administrateur

Halal : ce que nous cachent les abattoirs
Le Point.fr - Publié le 07/03/2012 à 13:04 - Modifié le 07/03/2012 à 17:39
CONFIDENTIEL. Un rapport pointe les dérives de l'abattage rituel en France. "Le Point" se l'est procuré.


L'abattoir de Bailleul, dont la viande est certifiée halal, est l'un des trois abattoirs respectant le rite musulman agréés par la préfecture du Nord. © Pierre Le Masson / Maxppp






Chaque année, on tue dans notre pays 1 milliard de poulets et de lapins, 25 millions de porcs, plus de 6 millions de bovins, ou encore 4 millions de moutons. Un rapport confidentiel que Le Point s'est procuré jette une lumière crue sur l'abattage rituel tel qu'il est pratiqué en France. Remis aux autorités en novembre 2011, le document, rédigé par dix experts et hauts fonctionnaires du ministère de l'Agriculture, a été soigneusement enterré. Il est vrai que cet audit de 54 pages émanant du Conseil général de l'alimentation contient une vérité qui n'est pas bonne à dire : les Français ont progressivement, et sans le savoir, été mis au régime halal.

Aujourd'hui, comme l'indique le rapport, plus de la moitié des bovins, ovins et caprins tués en France le sont suivant un mode d'abattage "rituel", halal ou casher. Ce qui signifie que les animaux sont saignés alors qu'ils sont encore conscients. Au-delà de la souffrance animale, l'abattage rituel pose parfois aussi un problème d'hygiène, avec à la clé un danger de contamination par Escherichia coli...

http://www.lepoint.fr/societe/halal-ce-que-nous-cachent-les-abattoirs-07-03-2012-1438746_23.php?xtor=EPR-6-[Newsletter-Quotidienne]-20120308

Lepetiqohéleth



Paix, faveur et miséricorde divines,

Je trouve que c'est une polémique pour rien. La viande halal est saignée n'est-ce pas ? C'est donc le principal. La viande casher est saignée n'est-ce pas ? Les juifs adorent-ils des idoles, sacrifient-ils aux idoles ? Pas à ma connaissance. Donc c'est l'essentiel. Les musulmans adorent-ils des idoles ? Pas à ma connaissance.
A propos du Halal, il parait que le prêtre musulman fait une supposée prière vers la mèque puis saigne les animaux manuellement à la chaîne. Puis les animaux sont emballés et vendus en grande surface. Certains chrétiens connaissant ce cheminement s'opposent à tout achat de viande Hallal. D'autres considèrent que cette viande est la garantie qu'elle a été bien saignée et ils l'achètent. Pèchent-ils pour autant ? Je ne le pense pas. La mèque, est-elle dans l’abattoir ? Certainement pas. La viande n'est donc pas sacrifiée à cette soit-disant idole.

Je trouve que rentrer dans ce genre débat c'est faire le jeu du front national qui veut dresser une communauté contre d'autres. Copié/collé sur ce forum des écrits des politiciens qui font monter la mayonnaise pour que la conscience collective aille dans leur sens, c'est dangereux, car nous participons indirectement à leur manœuvre.
Sur un forum religieux surtout en période électorale, la politique ne devrait pas y avoir sa place.

Je le dis en toute humilité.



http://www.jehovahyhwh.org/

samuel

samuel
Administrateur

de parler d'un fait de société n'est pas faire de la politique et en plus le sujet et dans la rubrique ( messages divers )

Josué

Josué
Administrateur

samuel a écrit:de parler d'un fait de société n'est pas faire de la politique et en plus le sujet et dans la rubrique ( messages divers )
tout à fait. pp

Lepetiqohéleth



Je suis désolé, parler d'un fait de société en période électorale, si vous n'appelez pas cela de la politique, ça veut dire que je n'y comprendrais vraiment rien alors Surprised . Désolé, il n'y a pas plus nul que moi. Crying or Very sad

http://www.jehovahyhwh.org/

Josué

Josué
Administrateur

c'est ton point de vue.

samuel

samuel
Administrateur

de parler de la chère c'est aussi faire de la politique ? cherche

Lepetiqohéleth



Un peu d'honnêteté intellectuelle, svp ! ça ne tue pas.

http://www.jehovahyhwh.org/

Josué

Josué
Administrateur

de parler des impôts c'est de faire aussi de la politique?

Lepetiqohéleth



Non, parler des impôts ce n'est pas faire de la politique. Sauf si en campagne électorale, on en parle en faisant des citations d'hommes politiques de tout bord.

Ici le sujet est sur la viande Hallal. En temps normal, il n'y a pas de problème. Mais quand on prend des citations de :

Marine Lepen : Front National
François Fillion : UMP, Premier Ministre
Claude Guéant : Ministre de l'intérieur, UMP
Martine Aubry : Parti Socialiste

Vous apprendrez que des politologues ont affirmé que le point de vue de Fillon qui consistait à aller dans le sens du poil que Marine Lepen est une stratégie politicienne espérant entraîner des partisans du FN dans leur camp.

Il faudrait être aveugle pour dire que le sujet ne tourne pas à la politique, que c'est un simple fait de société !

http://www.jehovahyhwh.org/

Josué

Josué
Administrateur

moralité il ne faut pas parler pendant deux car c'est faire de la politique.

Coeur de Loi

Coeur de Loi

Si tout est politique on ne parle plus de rien...

De toute façon ici on ne vote pas, on attend rien du gouvernement.

Josué

Josué
Administrateur

Coeur de Loi a écrit:Si tout est politique on ne parle plus de rien...

De toute façon ici on ne vote pas, on attend rien du gouvernement.
et oui.

Lepetiqohéleth



Paix, faveur et miséricorde divines,

Coeur de Loi a écrit:Si tout est politique on ne parle plus de rien...

De toute façon ici on ne vote pas, on attend rien du gouvernement.
Tout n'est pas politique loin de là. D'ailleurs c'est bien la première fois que j'observe une tournure politique sur ce forum et mon devoir de chrétien c'est de mettre en garde mes frères que ça sent le roussi (sans vilain jeu de mot, puisqu'on parle de viande).

Par exemple, faire à manger n'est pas manger. Manger est la suite logique du processus qui précède.

Voter n'est pas faire de la politique, c'est l'étape qui clôture une campagne électorale. Faire de la politique c'est tous les débats et discussions qui précède le vote.

Dans mes études, j'ai été amené à faire aussi un peu de science politique. Je crois ne pas me tromper en vous disant que la tournure de la discussion tournait à la politique. De peu, on aurait pu voir quelqu'un (espérons un non TJ) prendre clairement position pour la déclaration de Marine Lepen et un autre l'insulter pour dire que c'est plutôt Martine Aubry qui a raison !
Voilà le risque, qu'il y a. Maintenant, si entre chrétiens on ne peut plus s'entre aider, ....! Prenez le comme vous voulez, je ne donnerai plus mon point de vue.

http://www.jehovahyhwh.org/

Coeur de Loi

Coeur de Loi

C'est un sujet religieux aussi.

Le cachere et le halal, ce n'est pas chrétien.

armentieres

armentieres

Je suis d accord..., lorsque je pense a toutes ces pauvres betes qui rentrent dans des souffrances atroces qui sont malmenees et battuent, qui les laisse tranquillement saigner a vif, attendant patiemment que la mort l emporte. Ca me donne envie de vomir.Sur ytbe il y a des videos montrant ce que sont les abattoirs halal comme cascher d ailleurs..c est juste une histoire de sacrifice dans un rit tres particulier. Pfff
Barbares.

Josué

Josué
Administrateur

peut on imposer en tant que chrétien qu'il est défendu de manger de la viande halal ou cacher?

christelle

christelle

Josué a écrit:peut on imposer en tant que chrétien qu'il est défendu de manger de la viande halal ou cacher?


Je ne sais pas mais personnellement ma conscience me travaille et je n'en mangerai plus...

Josué

Josué
Administrateur

tu fais selon ta conscience.

christelle

christelle

Josué a écrit:tu fais selon ta conscience.

oui Smile

Josué

Josué
Administrateur

La justice oblige une prison à servir des repas halal
Le Point.fr - Publié le 28/11/2013 à 07:40
Le centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier a été sommé de satisfaire les exigences de ses détenus musulmans au nom de la liberté de religion.
Le tribunal administratif de Grenoble a enjoint au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) de servir des repas halal à ses détenus musulmans au nom de la liberté d'exercer sa religion, a-t-on appris mercredi. "C'est une décision très importante, la première fois qu'une juridiction administrative condamne un établissement pénitentiaire à servir des plats halal aux détenus", a réagi Me Alexandre Ciaudo, du cabinet DGK Avocats, confirmant une information de France Bleu Isère.

En mars dernier, le client de Me Ciaudo, Adrien K., avait demandé au directeur de la prison de permettre aux détenus musulmans de disposer de menus composés de viandes halal. Le directeur avait refusé de donner suite à cette requête. Adrien K. avait alors saisi le juge administratif. Dans une décision rendue le 7 novembre 2013, la juridiction enjoint au directeur du centre pénitentiaire de proposer "régulièrement" des menus composés de viandes halal "dans un délai de trois mois".

Convention européenne des droits de l'homme

Le tribunal souligne en effet que le principe de laïcité "impose que la République garantisse le libre exercice des cultes" et qu'il ne fait donc "pas obstacle à ce que les détenus de confession musulmane se voient proposer des menus comportant des viandes respectant les rites confessionnels de l'islam". En refusant de proposer des menus halal, le directeur de la prison méconnaît en outre les dispositions de l'article 9 de la Convention européenne des droits de l'homme qui garantit le libre exercice des cultes, a estimé le tribunal.

La distribution de repas halal n'entraînerait par ailleurs "pas de surcoût prohibitif pour l'établissement" et ne présenterait pas non plus "de difficulté technique particulière", a souligné la juridiction. Interrogée par l'AFP, la direction du centre pénitentiaire n'a pas souhaité faire de commentaire. "C'est une décision qu'on va faire connaître", s'est félicité Nicolas Ferran, responsable juridique de l'Observatoire international des prisons (OIP). Selon lui, si l'administration pénitentiaire n'applique pas cette décision, "elle risque de se retrouver confrontée à une vague de contentieux".

"Carences alimentaires réelles"

Dans un avis rendu le 24 mars 2011, le contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue, avait déjà attiré l'attention de l'administration sur les "carences alimentaires réelles" de détenus "se plaignant fréquemment de ne pas manger à leur faim" du fait de l'absence de repas respectant leurs prescriptions religieuses. À l'heure actuelle, "à de rares exceptions près, tous les lieux de privation de liberté sont en état de fournir des repas de nature diversifiée", a souligné Jean-Marie Delarue dans cet avis.

Pourtant, très peu de prisons "offrent des aliments conformes à des prescriptions rituelles", avait-il ajouté. "La fourniture de viandes ou d'autres aliments préparés selon les rites approuvés par les autorités religieuses compétentes doit être recherchée et mise en oeuvre", avait estimé le contrôleur général, précisant que les prix pratiqués pour ces types d'aliments "apparaissent parfois inférieurs à ceux des produits habituellement achetés".

samuel

samuel
Administrateur

"Le marché du halal est une création récente des pays non musulmans"
Pour Florence Bergeaud-Blackler, le halal est devenu en quelques années un marqueur qui touche aussi bien la viande que les relations sexuelles. Entretien.
PROPOS RECUEILLIS PAR CATHERINE GOLLIAU
Publié le 31/08/2016 à 07:24 | Le Point.fr
Le Point : Qu'est-ce que le halal, au sens stricto sensu ?
Florence Bergeaud-Blackler : Nous avons pris l'habitude de désigner par halal une « qualité » appliquée à des produits de consommation destinés aux musulmans, mais il s'agit là d'une définition contemporaine et… marchande. Car, en arabe, ce terme veut dire plus généralement « licite ». Il s'oppose à haram, l'interdit, qui peut aussi signifier sacré, de sorte que halal renvoie à la fois à ce qui est permis et à ce qui est profane.
Mais qu'est-ce qui est haram ?
Sont déclarés interdits le porc et les animaux de la même famille, l'alcool, mais aussi les viandes non abattues selon le rite « islamique » et tout ce qui a été en contact avec des produits considérés comme illicites. A contrario, peuvent être commercialisés aujourd'hui sous un label halal les viandes issues d'un abattage industriel selon le « rite islamique », mais aussi les produits consommables, qu'il s'agisse des aliments, des cosmétiques, des lignes de vêtements, des produits financiers ou des services touristiques.
Vous écrivez que le « marché halal » est une création récente. Qui l'a créé ?
Ce marché n'existait pas dans les pays musulmans avant les années 1980. Il a été institué par les pays non musulmans pour conquérir les marchés musulmans. Ainsi, en France jusqu'aux années 1990, le halal ne concernait que l'abattage rituel. L'élargissement du périmètre du halal à tous les produits consommables a été facilité par l'adoption des directives halal du Codex Alimentarius en 1997. En quelques mots, le Codex est un dispositif international créé en 1963 pour harmoniser les normes alimentaires d'abord pour des raisons sanitaires, puis pour éliminer les barrières techniques aux échanges internationaux. L'idée était d'inciter les pays musulmans à reconnaître une norme unique et éviter que le halal ne serve de prétexte pour protéger leur marché intérieur.
Ces directives du Codex ont été inspirées de la norme malaisienne, un pays qui s'était doté d'une norme halal très étendue dès les années 1980 qui chassait la moindre trace d'alcool ou de porc et introduit la notion de contamination. Une bouteille d'eau peut ainsi être certifiée halal quand l'eau est embouteillée dans une usine exempte de matières illicites. Par extension, tout ce qui peut entrer dans le corps ou la peau peut être certifié halal, donc les cosmétiques, les médicaments, les vaccins, les lubrifiants, etc.
À LIRE AUSSI : L'islam : et si on révisait les fondamentaux ?
Mais le halal ne peut pas seulement être économique. La volonté de s'y conformer n'est-elle pas liée à une rigueur religieuse accrue ?
Il y a un effet d'entraînement mutuel entre un phénomène capitalistique et le fondamentalisme religieux. Comme l'a montré Olivier Roy, qu'il soit musulman, chrétien ou juif, le fondamentalisme religieux est parfaitement adapté au capitalisme mondialisé. Le salafisme est une idéologie religieuse qui s'affranchit des territoires et des cultures et qui s'impose par la destruction des particularités locales. On peut en dire autant des effets du néolibéralisme, dont le projet semble être la création d'un monde de pure fluidité, sans aucun obstacle. À l'instar du Codex, les organismes de normalisation internationale comme l'Organisation internationale de normalisation, le Comité européen de normalisation ou l'Afnor tentent aujourd'hui de mettre au point des normes « halal », qui ne sont pas obligatoires mais cependant plus contraignantes que celles du Codex. J'ai enquêté dans quelques-unes de leurs commissions pour savoir comment elles travaillaient et comment les gouvernements, les milieux économiques et religieux se saisissaient du processus de normalisation. Ce que j'ai constaté, c'est qu'il existe des affinités fortes entre les entreprises, qui souhaitent stabiliser les processus de normalisation, et les groupes fondamentalistes, comme les Frères musulmans et les salafistes. Ils sont les seuls capables de fournir des normes littérales d'application immédiate, et les seuls en mesure de parler le langage des marchands. Les entreprises préfèrent donc travailler avec les littéralistes qu'avec les autres courants religieux de l'islam pour qui chaque verset ou hadith renvoie à un univers de sens complexe.
Mais affinité ne veut pas dire accord…
Oui, bien sûr. Si les fondamentalistes ont la même conception que les marchands, leurs objectifs diffèrent. Ils visent à terme le contrôle du marché halal, et s'ils font des concessions, c'est pour y entrer. Les marchands, eux, n'ont qu'une vision à court terme, ils veulent vendre, et donc la stabilité avant tout.
Mais faut-il redouter le développement du halal ?
S'il faut redouter quelque chose, c'est la surenchère que favorise cette logique marchande. Le halal, ce n'est pas une série d'instructions religieuses – ni le Coran ni la sunna n'en parlent –, c'est un « jeu » dont les règles sont en perpétuelle transformation. L'enjeu pour les fondamentalistes, c'est d'imposer leurs propres règles. Initialement, le halal tel que le pensaient les Malaisiens était davantage conçu comme une marque de qualité : une fois le produit mis en conformité selon un cahier des charges, il obtenait la qualification « halal ». Aujourd'hui, j'observe le développement d'une conception « oummique » du halal : ce qui est licite ne doit pouvoir être produit et contrôlé que par des musulmans. Le produit est placé sous surveillance musulmane permanente jusqu'au consommateur, lui-même invité à adopter une conduite halal.
Le développement du marché halal est-il un symptôme du renfermement de la société musulmane ?
On peut s'interroger. Il est clair qu'aujourd'hui, la pureté, par exemple, est devenue un enjeu important ; pendant des siècles, des juristes ont glosé sur la licéité ou non de l'alcool ou du porc lorsqu'il subit des transformations, mais le débat n'était jamais tranché. Aujourd'hui, ce sont des détecteurs d'ADN, et même des kits portables, qui tranchent, chassant la moindre trace suspecte. Des produits sont jetés en masse s'ils contiennent ces traces. Or, dans une société multiculturelle et multiconfessionnelle, une conception puriste ne peut qu'inciter à la séparation des espaces et des personnes. Dans une société laïque et républicaine, ce modèle ne peut conduire qu'à une situation conflictuelle...
On est loin du temps où les musulmans de France allaient faire leurs achats de viande dans les boucheries casher de Belleville…
En effet, depuis vingt ans, ce que j'appelle l'« espace alimentaire musulman » se referme. Avant les années 1990, les boucheries halal étaient rares. Certains musulmans fréquentaient les boucheries casher dont ils jugeaient la viande licite, d'autres abattaient à la ferme, mais d'autres encore, et on a tendance à l'oublier, considéraient également comme licite la viande des boucheries conventionnelles. Ils suivaient le verset 5 de la sourate 5 du Coran : « La nourriture des Gens du Livre vous est licite », qu'avait rappelé la célèbre « fatwa du Transvaal » de l'Égyptien Muhammad Abduh. Dans cet avis religieux datant de 1903, le grand réformateur autorisait les musulmans émigrés hors du monde musulman – ici en Afrique du Sud – à consommer la nourriture des chrétiens. Qui se souvient aujourd'hui de cet avis ?
http://www.lepoint.fr/societe/le-marche-du-halal-est-une-creation-recente-des-pays-non-musulmans-31-08-2016-2064869_23.php?M_BT=52544877662&m_i=kTP09kP8DIKxYZPyi10GHgmYv3yRr%2Bx7R7qI%2BWK_wp8pKAcrhZl1DZu3j6B8Zm2j60IScoz448bRVypHxJ9ImIEh6e%2Bkk5#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20160831

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Si je comprends bien maintenant un musulman ne doit plus acheter de la viande et de la nourriture dans une épicerie tenu pas un chrétien ?

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]La Grande Mosquée de Paris reprend la main sur le contrôle de la viande halal [/size]
Explication 
La Grande Mosquée de Paris a cessé tout partenariat extérieur pour assurer le contrôle de la viande halal. Cette reprise en main intervient alors que les attentes des consommateurs musulmans sont fortes sur ce sujet sensible.


  • Benoît Fauchet, 
  • le 17/06/2022 à 15:00



Viande halal : la polémique enfle Restaurant-salon-Grande-Mosquee-Paris-10-septembre-2019_0



Le restaurant salon de thé de la Grande Mosquée de Paris, le 10 septembre 2019.PHILIPPE DE POULPIQUET/LE PARISIEN/MAXPPP

► Qu’a annoncé la Grande Mosquée de Paris concernant le contrôle de la viande halal ?
Dans un communiqué publié sur Twitter mardi 14 juin, la Grande Mosquée de Paris (GMP) « informe l’ensemble des consommateurs musulmans, à l’échelle nationale et internationale, (…) que le partenariat avec la société SFCVH pour la certification halal a pris fin le 1er juin 2022 et que le logo commun est par conséquent devenu caduc ».
« La Grande Mosquée de Paris est
La Croix

Josué

Josué
Administrateur

différence entre halal et casher ?
l'équipe Ça m'intéresse 04/04/2021, 22:00 Culture

Au milieu de la boucherie traditionnelle et de la charcuterie, les viandes halal et casher se sont fait une place. Deux viandes qui partagent de nombreux points communs, mais qu'il est possible de distinguer…


Longtemps réservées aux boucheries spécialisées, la viande halal et la viande casher ont connu une petite révolution. Ces dernières années, les industriels se sont attaqués à ce marché et l’ont popularisé. Aujourd’hui, il est possible de trouver ces viandes dans les rayons des grandes enseignes. Cependant, nous ne savons pas toujours faire la différence entre les deux. Beaucoup de personnes savent que ces viandes n’obtiennent cette certification qu’en répondant à des normes strictes. Elles ont également un lien avec les croyances religieuses. Toutefois, quelques détails subtils permettent de distinguer ces deux viandes.

Une différence de religion et d’aliments autorisés
La grande différence entre la viande halal et la viande casher est qu’elles n’appartiennent pas aux mêmes principes religieux. Toutes deux découlent du code alimentaire d’une religion, mais ces dernières diffèrent pour chaque viande. La viande halal est consommée par les musulmans, tandis que la viande casher est consommée par les juifs. Toutefois, tous les animaux ne peuvent pas être mangés. Chez les deux religions, la viande de porc est considérée comme impure. D’autres viandes sont interdites à la consommation chez les juifs, à savoir le lapin, le cheval, le lièvre et le gibier. Il n’est également pas possible de consommer de la viande provenant d’un animal trouvé mort. De plus, cette viande doit répondre à des codes stricts, sinon elle sera considérée comme impure dans les deux religions.

Une légère différence dans les méthodes d’abattage
Pour obtenir une viande halal ou casher, l’animal sacrifié doit être abattu selon un rituel précis. Chez les juifs, le rite ne peut être effectué que par un shohet, un sacrificateur formé et reconnu par un rabbin. Ce dernier saisit l’animal et doit lui sectionner la trachée et l’œsophage sans les couper totalement. L’acte doit être réalisé avec un couteau dédié à cette tâche. Chez les musulmans, l’animal encore vivant est d’abord tourné vers La Mecque. Tout comme chez les juifs, le sacrificateur doit être agréé par l’une des 3 grandes mosquées de France. Pendant le rituel, le sacrificateur prononce une bénédiction puis, une fois égorgé, laisse l’animal se vider de son sang. Enfin, dans les deux cas, des inspecteurs vérifient que l’abattage a été fait en règle après le rite.

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