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Tous malades pour les labos.

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1Tous malades pour les labos. Empty Tous malades pour les labos. Lun 7 Nov - 14:57

Josué

Josué
Administrateur

Tous malades pour les labos
Le Point.fr - Publié le 07/11/2011 à 12:32
Un documentaire mardi sur Arte montre que l'industrie pharmaceutique, faute d'inventer de nouveaux médicaments, invente... des maladies.
Maladies à vendre est un documentaire édifiant à regarder absolument demain mardi à 21 h 40 sur Arte pour devenir des "acteurs de santé" responsables, informés des manipulations possibles. Du cholestérol trop élevé à la dysfonction érectile en passant par la dépression et le trouble bipolaire, ce document démontre les stratégies mises en oeuvre, avec la complicité plus ou moins passive des experts médicaux et des autorités de santé, pour nous transformer en consommateurs de médicaments. Mikkel Borch-Jacobsen (philosophe et historien de la psychiatrie, professeur à l'université de Washington) et Anne Georget y interrogent de nombreux experts.

"La promotion de maladie, appelée condition branding par les spécialistes, est en passe de changer la médecine moderne en une vaste entreprise de marketing où la science est mise au service de l'industrie, et non plus des patients", dénoncent-ils. Exemple avec le Prozac, ce traitement de la dépression. Alors qu'on arrive en bout de brevet, il faut lui trouver une nouvelle indication. Une idée fuse : le syndrome dysphorique prémenstruel ! Un mot grec pour décrire un phénomène connu depuis toujours chez les femmes : un peu de tension, d'irritation, voire d'angoisse avant les règles.

"Diaboliquement malin" (professeur Philippe Even)

Le professeur Philippe Even, ancien doyen de la faculté Necker et coauteur avec le professeur Bernard Debré d'un récent rapport sur les médicaments, raconte : "Cent articles sont publiés sur le sujet pendant un an dans trente journaux. Des visiteurs médicaux vont distribuer des extraits pour apprendre aux médecins ce syndrome qu'ils ne connaissaient pas. Puis apparaît la solution : la nouvelle molécule... C'est la même que le Prozac, exactement, sauf la couleur. Qu'on va vendre quatre fois plus cher. C'est bien normal, puisqu'on ne se traite que pendant cinq jours par mois. Il faut rentrer dans ses frais. Voilà ! C'est renversant et diaboliquement malin."

Autre exemple, développé par le docteur Bruno Toussaint, le directeur de la rédaction de la revue Prescrire. Il concerne cette fois non plus la création d'une nouvelle maladie, mais l'élargissement du marché des médicaments destinés à traiter l'hypertension artérielle. Car plus on abaisse le seuil choisi pour parler de maladie, plus le nombre de "clients" augmente. En pratique, si 1 000 adultes qui ont une hypertension (une tension supérieure à 16/9) prennent bien leur traitement, 10 à 20 auront évité un accident cardio-vasculaire au bout de 4 à 5 ans. "Pour ces personnes-là, c'est très bien", affirme Bruno Toussaint. "Mais, la grande majorité des personnes auront pris le médicament, sans bénéfice pour leur santé. Bénéfice pour la firme, oui. Et si on baisse encore le seuil de l'hypertension, on va traiter encore plus de gens qui auront encore moins de bénéfices. Par contre, on va augmenter le nombre de gens exposés aux effets indésirables des médicaments."

Statines pour tous

Même chose pour le taux de cholestérol. Que celui-ci augmente avec l'âge est normal. "En poussant les choses à l'extrême, l'industrie pharmaceutique a réussi à nous convaincre que le taux de cholestérol des gens de 25 ans doit être la norme pour tous", regrette le docteur David Healy, historien de la psychopharmacologie et professeur à l'université de Cardiff. "Mais, en prenant ce taux pour référence, on constate que 95 % des Français et des Allemands, par exemple, sont techniquement malades. Du point de vue de l'industrie, c'est merveilleux, c'est un marché phénoménal." D'ailleurs, les experts dénoncent la "mafia du cholestérol", qui conduit les médecins à prescrire des traitements (statines) à des personnes qui devraient juste bouger plus et manger moins..

Josué

Josué
Administrateur

Quand les médicaments rendent malades
Le Point.fr - Publié le 18/11/2011 à 12:48
Une vaste campagne sur la sécurité des patients est lancée. La tâche est immense.
"Engageons-nous pour des soins plus sûrs", précise le dossier de présentation du ministère de la Santé. Cela ne s'invente pas alors que des lots périmés d'un médicament anticancéreux pour les enfants auraient été utilisés après falsification de leur date de péremption. Dans le même temps, on apprend que la stérilisation de biberons, de tétines et de téterelles (accessoires servant à l'allaitement) avec l'oxyde d'éthylène, considéré comme cancérogène, inquiète toutes les mères ou que le risque d'accouchement prématuré des femmes enceintes consommatrices d'aspartam est de nouveau évoqué. Quant au dossier Mediator, il est loin d'être clos. Il est vraiment temps de s'engager...

Cette fameuse semaine de la sécurité est présentée comme une opération sans précédent en France (ce type de manifestations existe en Grande-Bretagne, au Canada ou aux États-Unis) et avec un objectif fort, celui de "créer une dynamique associant patients, usagers et professionnels de santé, pour une meilleure communication autour des soins et de leur sécurité". Manifestement, la tâche est immense. C'est sans doute pourquoi plus de 1 500 professionnels et structures - établissements de santé et médico-sociaux, professionnels hospitaliers et libéraux, ARS, réseaux de santé, officines de pharmacie, voire lycées et collectivités locales - se sont lancés dans l'opération 2011.

Bon usage du médicament

Parmi les trois thèmes retenus figure en premier lieu le bon usage du médicament. Pour cela, il est demandé aux patients de devenir acteurs de leur prise en charge et de déclarer les effets indésirables. Il serait temps, en effet, que les patients lisent les notices, ne prennent pas n'importe quoi, par exemple pour maigrir, ou encore ne fassent pas de forcing auprès de leur médecin pour qu'il leur délivre "le" médicament recommandé sur Internet ! Quant aux professionnels, ils vont recevoir un "aide-mémoire sur les étapes-clés" pour "permettre d'améliorer la qualité de la prise en charge médicamenteuse". Nous voilà rassurés...

Ce même médicament est au coeur des préoccupations de la Haute Autorité de santé (HAS), qui organise depuis jeudi ses Rencontres annuelles à Lyon, toujours dans le but d'améliorer la sécurité des soins. Un guide réalisé sur la base de travaux internationaux, et des résultats du guichet des erreurs médicamenteuses de l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), ainsi qu'un site internet ont été élaborés à cette occasion pour sécuriser l'administration du médicament à l'hôpital.

"La moitié des évènements indésirables graves à l'hôpital provient d'une erreur médicamenteuse et 57 % de ces erreurs sont des erreurs d'administration", précise la HAS. Ses préoccupations majeures portent sur les spécialités à risque (pédiatrie, gériatrie, anesthésie-réanimation), les médicaments à risques, pour lesquels une erreur de posologie peut être mortelle, les injectables (12 % des erreurs médicamenteuses) et la chimiothérapie. Cette mobilisation tous azimuts rendra-t-elle le médicament plus sûr ? Les autorités sanitaires semblent, en tout cas, décidées à agir.

Josué

Josué
Administrateur

ses vignes. SIPA

AGRICULTURE - Pour la première fois, un lien entre les fonctions cognitives et l'utilisation de pesticides a été démontré...

Un rapport qui accable encore les pesticides: l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail) présente ce mercredi les travaux d'Isabelle Baldi, de l'université Victor Segalen Bordeaux 2. Son étude démontre des effets sur le cerveau des produits phytosanitaires. En suivant pendant douze ans des viticulteurs bordelais, elle a conclu que les fonctions cognitives, mémoire, concentration, vigilance, pâtissaient de l’exposition aux pesticides, rapporte Europe1.

Des performances en chute dès quatre ans d’exposition

Ces fonctions se dégraderaient plus rapidement chez les viticulteurs utilisant plusieurs traitements chimiques: au bout de quatre ans d’utilisation de produits chimiques, certains ont déjà vu leurs performances cérébrales chuter. Au bout de douze ans, c’est jusqu’à 50% des viticulteurs qui souffrent d’une détérioration de leur santé.

La chercheuse confirme également que les pesticides peuvent favoriser l’apparition de maladies neurodégénératives, comme Alzheimer et Parkinson. Le 6 mai dernier, la maladie de Parkinson a été reconnue maladie professionnelle pour les agriculteurs, ouvrant ainsi droit à une indemnisation pour les malades.

Audrey Chauvet

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