Mardi 26 mars L’amour qu’a le Christ nous oblige […] ; ainsi donc, […] que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes (2 Cor. 5:14, 15).

Mardi 26 mars


L’amour qu’a le Christ nous oblige […] ; ainsi donc, […] que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes (2 Cor. 5:14, 15).


As-tu déjà perdu quelqu’un que tu aimais beaucoup ? Cette personne doit te manquer terriblement. Au début, tu ne ressentais peut-être que de la tristesse, surtout si elle a souffert avant de mourir. Mais avec le temps, tu as sans doute éprouvé une certaine joie en repensant à une chose qu’elle t’avait enseignée ou qu’elle avait dite ou faite pour t’encourager ou te faire sourire. De la même façon, quand nous lisons les récits bibliques qui parlent des souffrances et de la mort que Jésus a subies, cela suscite en nous de la tristesse. Pendant la période du Mémorial en particulier, nous prenons le temps de réfléchir à toute la valeur de son sacrifice (1 Cor. 11:24, 25). Toutefois, nous éprouvons une grande joie à méditer sur tout ce qu’il a dit et fait quand il était sur la terre. De plus, réfléchir à ce qu’il fait pour nous aujourd’hui et à ce qu’il fera pour nous dans l’avenir nous encourage.


w23.01 26 § 1-2.

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Et si nous avons perdu un être cher, grâce au Sacrifice de Jésus nous le revenons dans le paradis.

L’amour du Christ pour les humains est un beau sujet de méditation qui suscite en nous de la gratitude. Nous comprenons qu’il serait des plus malvenu de continuer à ‘ semer pour la chair ’ en cherchant avant tout à nous faire plaisir. Au contraire, nous organisons notre vie de manière à accorder la priorité à l’œuvre que Dieu nous a confiée. L’amour nous pousse à “ travaille[r] comme des esclaves ” pour nos frères et sœurs. (Lire Galates 5:13.) Si nous nous considérons comme des esclaves qui cherchent à servir humblement leurs compagnons, nous les traiterons avec dignité. Nous ne voudrons en aucun cas adopter l’état d’esprit critique qui prédomine dans le monde de Satan. — Rév. 12:10.

D’ailleurs, l’historien John von Mosheim a écrit qu’au IIe siècle les chrétiens d’Asie Mineure avaient coutume de célébrer le Mémorial de la mort de Jésus le “ quatorzième jour du premier mois juif [Nisan] ”. Ce n’est que par la suite que la chrétienté a pris l’habitude de l’observer plus d’une fois par an.

Comparez avec le récit de 1 Samuel 1:3, 7. L’expression “ chaque fois ” (dans la traduction moderne de l’hébreu) se rapporte à des événements qui survenaient “ d’année en année ”, une fois par an, quand Elqana et ses deux femmes se rendaient au tabernacle, à Shilo.

Méditer sur ces choses et sur l’amour qu’il a pour nous nous incitera à lui témoigner notre reconnaissance de différentes manières.

Paul comprenait que nous ne pouvons pas accepter l’extraordinaire amour du Christ sans nous sentir « obligés » de vivre pour lui.

Qu’est-​ce que cela implique ?

Ceux qui aiment Jéhovah se sentent poussés à imiter l’exemple du Christ, à marcher comme il a marché et à suivre fidèlement ses traces (1 Pierre 2:21 ; 1 Jean 2:6).

Par notre obéissance, nous démontrons notre amour pour Dieu et pour Christ. Jésus a dit : « Qui a mes commandements et les observe, c’est celui-là qui m’aime. Et qui m’aime sera aimé de mon Père, et moi je l’aimerai et me montrerai clairement à lui » (Jean 14:21 ; 1 Jean 5:3). « Bien-aimés, si c’est ainsi que Dieu nous a aimés, alors nous sommes, nous, tenus de nous aimer les uns les autres » (1 Jean 4:7-11). Nous ne pouvons accepter l’amour de Dieu sans nous sentir tenus d’aimer nos frères (1 Jean 3:16).

L’amour de Jéhovah nous pousse à pardonner à nos frères et sœurs. Aucun de nous ne peut dire : « Je n’ai pas besoin de la rançon. » Même le plus fidèle des serviteurs de Dieu a besoin de sa faveur imméritée, manifestée au moyen de Christ. Chacun de nous doit reconnaître que Jéhovah lui a beaucoup pardonné. 

Méditons plutôt avec reconnaissance, en particulier en cette époque du Mémorial, sur tout ce que Jéhovah et Jésus ont fait pour nous.

L'amour de Christ pour Paul et pour tous les croyants,manifesté dans sa mort,il servait de modèle et de motivation suprême dans son service pour Christ.

L’attitude mentale de Jésus-Christ le portait à faire la volonté de Jéhovah. Ses disciples désirent donc cultiver la même détermination, même si cela doit leur occasionner des souffrances. En vérité, pour être de vrais disciples de Jésus, ils doivent l’imiter. En effet, Jésus déclara : “Mettez sur vous mon joug [littéralement, placez-vous sous mon joug avec moi] et devenez mes disciples, car je suis de disposition douce et humble de cœur, et vous trouverez du soulagement pour vos âmes. Car mon joug est bon et mon fardeau est léger.” (Mat. 11:29, 30). Si le “joug” dont parlait Jésus est celui que Jéhovah plaça sur ses épaules, cela signifie qu’il faut faire la même œuvre que Jésus ou, en réalité, travailler avec lui. En effet, le “joug” permettait à deux personnes de porter ensemble la même charge. Celui qui sert sous le même joug que Jésus trouve le fardeau léger et bénéficie d’une aide merveilleuse lui permettant d’accomplir l’œuvre avec succès comme serviteur ou esclave de Jéhovah Dieu.

Méditer sur la vie et la mort de Jésus nous pousse à la reconnaissance. Tout au long de son ministère, Jésus a parlé autour de lui des bienfaits que le royaume de Dieu apporterait. Nous accordons du prix à ces vérités concernant le Royaume. Nous sommes particulièrement reconnaissants à Jéhovah et à Jésus pour la rançon parce qu’elle nous permet d’entretenir avec eux une amitié étroite. De plus, comme nous exerçons la foi en Jésus, nous avons l’espérance de vivre pour toujours et de revoir nos êtres aimés qui se sont endormis dans la mort (Jean 5:28, 29 ; Rom. 6:23). Nous ne méritons pas ces bénédictions et nous ne pourrons jamais payer de retour Jéhovah et Jésus pour ce qu’ils ont fait pour nous (Rom. 5:8, 20, 21). Mais nous pouvons leur montrer à quel point nous leur sommes reconnaissants. Comment ?