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cochon-et-religions-pourquoi-tant-de-haine_

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Josué

Josué
Administrateur

https://www.lemonde.fr/le-monde-des-religions/article/2023/03/05/cochon-et-religions-pourquoi-tant-de-haine_6164210_6038514.html?xtor=EPR-33281134-[religions]-20230309-[comprendre_titre_3]&M_BT=113977059162465

LE MONDE DES RELIGIONS
HISTOIRE
Cochon et religions, pourquoi tant de haine ?
Apprécié voire vénéré dans l’Antiquité, le cochon est prohibé dans le judaïsme et l’islam, et il a longtemps été rejeté dans les sociétés chrétiennes. Pourquoi ? A l’occasion du Salon de l’agriculture, petit décryptage des symboles derrière l’animal.

Par Julien Leloup
Publié le 05 mars 2023 à 09h00, mis à jour le 05 mars 2023 à 09h00 
Temps deLecture 2 min.


« Portrait d’un porc de prix », propriété de Squire Weston of Essex, 1810, par Edwin Landseer (1802-73) BRIDGEMAN IMAGES
Dans l’Antiquité, le cochon est particulièrement apprécié. Les fermiers égyptiens, au IIIe millénaire avant notre ère, l’élèvent et le consomment abondamment. Loin d’être méprisé, il est, au contraire, digne d’être offert en sacrifice au dieu Osiris. Dans les sociétés païennes (mondes gréco-romain, germanique, scandinave, celte ou slave), le cochon sacrifié honore les dieux autant qu’il sustente les vivants.

En outre, si sa chair est synonyme de bombance, sa graisse permet la fabrication de chandelles, son cuir et ses tendons se muent en cordes d’instruments de musique, et ses soies, en brosses ou en pinceaux.

Comment les monothéismes en sont-ils arrivés à le mépriser ? A l’occasion du Salon international de l’agriculture (organisé à Paris jusqu’au 5 mars), zoom sur les raisons d’un rejet.

Assimilé au diable
Malgré la place primordiale qu’il occupe dans l’alimentation carnée, le christianisme médiéval va peu à peu le rejeter. Que penser, en effet, d’un animal qui fouille en permanence le sol avec son groin et ne porte jamais ses yeux vers le ciel, demeure de Dieu ? Que penser d’un animal qui dévore des excréments et des cadavres d’animaux ? Le porc a tous les attributs de Satan : sa couleur noire (au Moyen Age, les cochons ne sont pas encore croisés avec la race rose venue d’Asie), sa gueule ouverte, tel le gouffre de l’enfer, et sa faible acuité visuelle ne lui permettant pas de voir Dieu, qui est lumière.
L’art médiéval conjugue tous ces attributs (saleté, gloutonnerie, luxure et colère) pour faire de l’animal l’image du vice personnifié. Il symbolise aussi l’homme qui retourne à ses péchés comme le cochon retourne à son bourbier. Dans le contexte de l’antijudaïsme de l’époque médiévale et moderne, on se sert de cet animal honni des juifs pour les désigner. Du XIIIe au XVIIe siècle, des images montrant des enfants juifs tétant une truie circulent.

Pour autant, sa consommation n’est pas interdite aux chrétiens. Il n’en va pas de même dans le judaïsme, où l’interdiction est catégorique. « Vous ne mangerez pas le porc (…). Vous le regarderez comme impur. Vous ne mangerez pas de leur chair, et vous ne toucherez pas leurs corps morts », énonce le Lévitique (11, 7-Cool. L’animal vivant ne doit pas être touché ni son nom prononcé.

Une trop grande proximité avec l’humain ?
On retrouve ce même tabou dans le Coran, où plusieurs versets sont consacrés à cet interdit (2, 168 ; 5, 4 ; 6, 146 ; 16, 16). Il est, en outre, défendu de consommer la viande d’un animal qui n’a pas été égorgé selon les prescriptions rituelles. Plus qu’un interdit portant sur la chair d’une espèce en particulier, il s’agit alors d’un tabou généralisé du sang.

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chico.

chico.

D’après les historiens, la domestication du porc a commencé dès la sédentarisation de l’homme au VIIe millénaire avant notre ère. Méprisé par les nomades, cet animal a en revanche été élevé et consommé par les fermiers sédentaires de la vallée du Nil. Il devient impur et tabou chez les Hébreux, les Phéniciens, les Cananéens, les Crétois, les Éthiopiens et les Indiens. En revanche les Romains, les Germains, les Gaulois, les Grecs en apprécient la chair.

Dans l’Ancien Testament, le porc est impur, car il se nourrit d’immondices, voire mange ses propres excréments. En conséquence, il est interdit aux juifs par la loi de Moïse, qui rejette tous les usages de sa chair, son cuir, ses entrailles, ses sécrétions. Le Talmud, l’un des principaux textes énonçant les lois juives, évite même d’en utiliser le nom. Les chrétiens lèvent ce tabou, mais l’islam le reprend. Toutefois si la consommation de porc est explicitement interdite dans le Coran (« Dieu vous a seulement interdit la bête morte, le sang, la viande de porc […] », sourate 2, verset 173), tous ses usages ne sont pas proscrits.

Plusieurs explications ont été avancées pour expliquer le tabou du porc mais aucune n’est réellement satisfaisante. Certains scientifiques pensent que les plus anciens rejets du porc proviennent de l’inadaptation au monde nomade de cet animal incapable de transhumer. Le climat est également rendu responsable : dans les pays chauds la chair de porc se conserverait mal et deviendrait toxique ; mais cet argument n’est pas généralisable puisque certains groupes humains de régions chaudes et désertiques le consommaient. Des explications d’ordre taxinomique ont également été développées : le cochon est impur et tabou car il appartient à une catégorie d’animaux « inclassables ». Il ne rumine pas, alors qu’il a le sabot fendu comme tous les ruminants. Cette anomalie en fait un être suspect, dangereux. Enfin le cousinage biologique entre l’être humain et le cochon est une autre explication avancée : l’anatomie, la physiologie, les maladies du cochon et de l’homme, et même leurs regards, se ressembleraient...

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