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une journée pour réfléchir à « l’avenir des paroisses allemandes 

2 participants

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Josué

Josué
Administrateur

[size=38]À Paris, une journée pour réfléchir à « l’avenir des paroisses allemandes »[/size]

Entretien 

À l’occasion de son 125e anniversaire, la Christukirche, l’Église protestante germanophone de Paris, organise ce dimanche 1er mars une journée théologique sur l’avenir des églises allemandes à l’étranger. Pasteure avec son mari depuis trois ans dans la capitale, Andrea Busse explique les ressorts de cette initiative.



  • Propos recueillis par Malo Tresca, 
  • le 01/03/2020 à 11:42




Lecture en 2 min.

une journée pour réfléchir à « l’avenir des paroisses allemandes  Eglise-evangelique-allemande-Paris_1_729_494



Église évangélique allemande de Paris[size=12]WIKIMEDIA/CCBY-SA4.0/OLIVIER H

[/size]




La Croix : Pourquoi organisez-vous une journée théologique sur l’avenir des églises allemandes à l’étranger ?
Pasteure Andrea Busse : Avec mon mari – également pasteur à la Christuskirche –, nous nous sommes interrogés sur le rôle que pouvaient toujours jouer les paroisses allemandes installées à l’étranger, alors que la plupart des membres de nos assemblées paroissiales sont désormais francophones. C’est la première fois qu’une journée théologique, rythmée par les interventions de pasteurs confrontés à cette problématique (1), est organisée sur le sujet.

En France, il y a très peu de paroisses protestantes allemandes : outre la Christuskirche, il y a celle de Toulouse, et un petit groupe s’est constitué à Nice. Cette question de la place de ces édifices à l’étranger revient pourtant souvent en Allemagne : l’Église locale se demande s’il est possible de continuer à les subventionner, notamment en Europe. De notre côté, ce sont les 650 membres de notre communauté qui financent la très grande majorité de nos projets, nous ne recevons qu’une faible aide d’outre-Rhin.

Mais pour revenir à l’utilité de ces structures, nous savons que cela reste très important pour les fidèles de pouvoir assister à un culte dans leur langue maternelle, celle-ci demeurant pour beaucoup la « langue de la prière » : ils aiment chanter les chants qu’ils connaissent depuis qu’ils sont enfants.
Quelles sont les particularités de ces paroisses en France ?
A. B. : La Christuskirche réunit des personnes germanophones, pour certaines installées depuis des décennies en région parisienne, pour d’autres seulement de passage pour y travailler. Elle rassemble aussi des francophones qui apprécient de pouvoir perfectionner leur allemand : souvent, cela permet aux jeunes adolescents ou enfants nés en France mais bilingues de pratiquer la langue, par exemple pendant la catéchèse.
Certaines choses peuvent être déroutantes pour les protestants allemands qui viennent d’arriver ici. La laïcité, avec une expression de la foi au sein de la sphère privée, ne connaît par exemple pas son équivalent en Allemagne. Ce qui diffère aussi, c’est qu’il n’y a pas d’instruction religieuse dans les écoles publiques. Autre particularité enfin liée au contexte français : les protestants y sont une petite minorité, alors qu’outre-Rhin, ils représentent toujours, malgré l’essor de la sécularisation, 50 % des croyants. Tout cela peut surprendre au début.
La Christuskirche organise plusieurs événements pour son 125e anniversaire. Quelle est son histoire, et quels sont ses défis à venir ?
A. B. : Culte solennel, concerts, activités pour les enfants, visites… Nous avons lancé cette année plusieurs événements (2) pour fêter les 125 ans de la Christuskirche. Il y a en fait des protestants allemands depuis le XVIIe siècle en France, mais ceux-ci assistaient à l’époque secrètement aux cultes au sein de l’ambassade de Suède, notre religion étant alors officiellement interdite. En 1802, quand l’Église luthérienne a été reconnue sous Napoléon Bonaparte, les protestants ont eu le droit de célébrer les offices.
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une journée pour réfléchir à « l’avenir des paroisses allemandes  Statue-vierge-Marie-facade-cathedrale-Limburg-Lahn-Allemagne_0_190_135


Il a donc fallu créer des lieux de culte, et cela a notamment abouti à la construction en 1894, par l’architecte Édouard Niermans, de la Christuskirche, rue Blanche, dans le 9e arrondissement à Paris. Notre paroisse a aujourd’hui plusieurs défis à relever : elle veut approfondir son dialogue interreligieux dans le quartier, et doit faire face à la lente érosion des fidèles, et à la diminution du nombre d’expatriés, qui comptaient parmi nos plus grands donateurs.

(1) Avec les pasteurs Fischbach (EKD -, responsable des paroisses allemandes en Europe de l’ouest et du nord), F. Kossmann (Bruxelles) et la pasteure Agnès von Kirchbach de l’Eglise protestante unie de France (EPUdF)
(2) Rens. : christuskirche.fr

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

La France n'est pas l'Allemagne qui paie les pasteurs.
Donc l'avenir de cette églises et des plus incertaines.

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