[size=48]Caen : une famille porte plainte après l'attaque d'un bus de pèlerins par des manifestants
Par LEXPRESS.fr avec AFP ,publié le 23/01/2020 à 10:30 , mis à jour à 10:56
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Une famille porte plainte après la prise à partie d'un bus de catholiques près de Caen, dimanche dernier. (Capture d'écran Twitter // Revue de presse Police & Réalités)
Twitter // Revue de presse Police & réalités
La scène a visiblement choqué les passagers : dimanche 19 janvier, un bus de catholiques partant en pèlerinage a été pris pour cible par une vingtaine de personnes encagoulées, à Caen, a révélé France 3 Normandie. Une plainte pour violences visant notamment des mineurs de 15 ans a été déposée mercredi soir, au nom d'une famille présente dans le car, a-t-on appris auprès de leur avocat.
Selon le récit rapporté par Me Henri de Beauregard, les faits se sont déroulés peu après 8 heures. "Le bus, affrété par le diocèse, sortait du parking de la maison diocésaine à Caen lorsqu'il a été pris à partie par une vingtaine de personnes habillées en noir et masquées", décrit-il.
Ils se sont placés devant le bus "criant des slogans et déroulant une banderole illisible", explique-t-il dans la plainte. "Après quelques minutes, le chauffeur du bus a malgré tout tenté d'avancer par à-coups, pour tenter de s'extraire de cette embuscade. Certains individus ont alors tiré sur le bus avec des fusils de paintball, maculant le pare-brise et la carrosserie de taches de peintures". Le car a fini par se frayer un chemin et quitter les lieux, a indiqué l'avocat.
"Tout le monde a eu peur", résume l'avocat, selon lequel l'autocar transportait des personnes relativement âgées ainsi que des familles avec enfants qui se rendaient en pèlerinage à Pontmain, en Mayenne, un sanctuaire dédié à la Vierge qui y serait apparue en 1871.
La plainte, en date du 22 janvier, a été déposée au nom d'un couple et de leurs deux enfants, âgés de 5 et 7 ans. Pour Me de Beauregard, "il ne fait pas de doute que l'action visait à empêcher les occupants du bus de se rendre à un rassemblement".
Par LEXPRESS.fr avec AFP ,publié le 23/01/2020 à 10:30 , mis à jour à 10:56
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Une famille porte plainte après la prise à partie d'un bus de catholiques près de Caen, dimanche dernier. (Capture d'écran Twitter // Revue de presse Police & Réalités)
Twitter // Revue de presse Police & réalités
Un bus de catholiques partant en pèlerinage a été pris pour cible par une vingtaine de personnes encagoulées dimanche, à Caen.
La scène a visiblement choqué les passagers : dimanche 19 janvier, un bus de catholiques partant en pèlerinage a été pris pour cible par une vingtaine de personnes encagoulées, à Caen, a révélé France 3 Normandie. Une plainte pour violences visant notamment des mineurs de 15 ans a été déposée mercredi soir, au nom d'une famille présente dans le car, a-t-on appris auprès de leur avocat.
Selon le récit rapporté par Me Henri de Beauregard, les faits se sont déroulés peu après 8 heures. "Le bus, affrété par le diocèse, sortait du parking de la maison diocésaine à Caen lorsqu'il a été pris à partie par une vingtaine de personnes habillées en noir et masquées", décrit-il.
Ils se sont placés devant le bus "criant des slogans et déroulant une banderole illisible", explique-t-il dans la plainte. "Après quelques minutes, le chauffeur du bus a malgré tout tenté d'avancer par à-coups, pour tenter de s'extraire de cette embuscade. Certains individus ont alors tiré sur le bus avec des fusils de paintball, maculant le pare-brise et la carrosserie de taches de peintures". Le car a fini par se frayer un chemin et quitter les lieux, a indiqué l'avocat.
"Un climat préoccupant"
"Tout le monde a eu peur", résume l'avocat, selon lequel l'autocar transportait des personnes relativement âgées ainsi que des familles avec enfants qui se rendaient en pèlerinage à Pontmain, en Mayenne, un sanctuaire dédié à la Vierge qui y serait apparue en 1871.
La plainte, en date du 22 janvier, a été déposée au nom d'un couple et de leurs deux enfants, âgés de 5 et 7 ans. Pour Me de Beauregard, "il ne fait pas de doute que l'action visait à empêcher les occupants du bus de se rendre à un rassemblement".