Comme l'argile dans la main du potier, vous êtes dans ma main.

La nécessité de faire preuve d’obéissance et de bonne volonté si l’on veut retirer des bienfaits de l’influence formatrice de Jéhovah a été bien illustrée par ce qui s’est passé lorsque le prophète Jérémie s’est rendu, sur l’ordre de Jéhovah, dans l’atelier d’un potier. Jérémie a vu le potier changer d’avis sur ce qu’il allait faire d’un récipient lorsque celui-ci, encore inachevé, “ fut abîmé sous la main du potier ”. Jéhovah dit alors : “ Ne suis-je pas capable d’agir envers vous comme ce potier, ô maison d’Israël ? [...] Voyez ! Comme l’argile dans la main du potier, ainsi vous êtes dans ma main, ô maison d’Israël ! ” (Jérémie 18:1-6). Cela voulait-il dire que les Israélites n’étaient rien de plus que des mottes d’argile inertes que Jéhovah pouvait modeler à sa guise pour en faire un type de récipient ou un autre ?

Ne puis-je pas agir envers vous comme ce potier ? Dans cette question, il ne s’agit pas d’une demande de permission, mais d’une déclaration de faits. Les versets suivants expliquent les limites que s’est fixée la puissance divine et souveraine : elle rencontre à mi-chemin la repentance qui se manifeste (versets 7, et punit l’apostasie déclarée (versets 9,10).