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Conférence internationale sur la protection des communautés religieuses
«Protéger les communautés religieuses», Allocution de Knox Thames, Conseillère spéciale pour les minorités religieuses dans le Proche-Orient et Asie du Sud-Asie
13 juillet 2017
Les minorités religieuses sont confrontées à un moment critique, car la diversité religieuse est soumise à des agressions dans de nombreuses régions du monde. Les attaques d'ISIS et d'autres terroristes, ainsi que la répression par des régimes autoritaires, menacent l'existence de communautés de minorités religieuses à travers le Moyen-Orient. En réponse, les États-Unis restent pleinement engagés à aider les victimes des atrocités de l'ISIS, à promouvoir la liberté de religion et à protéger le pluralisme religieux.
Les pays bénéficient lorsque tout leur peuple peut observer leurs croyances les plus profondes et vivre en paix conformément à leur conscience. Pour ces raisons, et en tant que reflet des valeurs américaines, les États-Unis continuent d'exhorter tous les gouvernements à respecter la diversité religieuse à l'intérieur de leurs frontières, à protéger la liberté de religion ou de conviction, de décriminaliser le blasphème et l'apostasie et de veiller à ce que chaque individu soit égal Les droits et l'égalité d'accès aux services publics, à la sécurité et à la justice. Nous travaillons également à protéger le patrimoine culturel des communautés minoritaires anciennes au Moyen-Orient, car il préserve notre patrimoine commun et constitue une démonstration tangible du pluralisme religieux historique de la région.
La liberté religieuse n'est pas seulement un droit humain qui appartient à chaque individu sans exception, mais sa présence est l'une des conditions essentielles pour la paix, la sécurité et la stabilité permanentes. Notre propre recherche interne montre que les pays qui respectent et protègent la liberté religieuse et les autres libertés fondamentales semblent moins susceptibles de connaître le développement de l'extrémisme violent et du terrorisme. C'est parce que les perceptions de l'injustice ou des menaces perçues à l'identité - y compris l'identité religieuse - sont parmi les moteurs connus du recrutement et de la radicalisation du terrorisme à la violence. Et une bourse récente de l'Université d'État de New York a démontré que le déni de liberté religieuse augmente la probabilité de violence.
Le président Trump a souligné lors de sa visite en Arabie saoudite la nécessité de remédier à la radicalisation de la violence et aux effets néfastes qu'elle influe sur les minorités. Il a appelé la communauté internationale à se tenir "contre le meurtre de musulmans innocents, l'oppression des femmes, la persécution des Juifs et l'abattage des chrétiens". Le vice-président Pence a également précisé que «protéger et promouvoir la liberté religieuse est un Priorité de la politique étrangère de l'administration Trump, "qui" ... est pleinement engagé à apporter un soulagement et un réconfort aux croyants non seulement à travers le Moyen-Orient mais à travers le monde ".
Pourtant, les défis continuent de croître. La répression gouvernementale persiste, avec des actions ciblant les chrétiens et les membres d'autres groupes minoritaires religieux, y compris les délinquants en prison et le ciblage des Baha'is pour mauvais traitements en Iran, poursuivant des membres de groupes minoritaires pour le blasphème au Pakistan et en Egypte, des actions discriminatoires contre Ahmadis au Pakistan et En Algérie, et faire respecter les limitations du droit à la liberté de religion en Arabie Saoudite.
Mais ce ne sont pas seulement les gouvernements qui persécutent. Nous voyons des attaques persistantes contre les chrétiens et les membres d'autres groupes minoritaires religieux venant d'une variété d'acteurs non étatiques. Des exemples de populations chrétiennes ciblées par des acteurs non étatiques incluent al-Qaa dans la vallée de Bekaa du Liban, dans le Sinaï et le centre-ville égyptien-Cairo, Alexandria, Tanta et Minya, et les atrocités d'ISIS en Irak et en Syrie.
Les membres d'autres communautés ont également beaucoup souffert des extrémistes violents: les attaques de l'ISIS contre les sunnites, les chiites, les yezidis, les turkmènes, les shabak et les kakai en Irak; L'esclavage sexuel, la violence sexiste et les abus de Yezidis et de Turkmène; Et la disparition des Mandeans de Sabae en Irak. ISIS cible les musulmans chiites pour être simplement chiites et frappe tout sunnite qui dénonce son idéologie haineuse - y compris les chefs religieux.
Sur la base de la recherche menée par mon bureau après avoir examiné les rapports annuels sur la liberté religieuse internationale et la base de données sur le terrorisme pour les attaques d'ISIS contre les minorités religieuses, nous avons trouvé plus de 100 cas signalés d'attaques ISIS contre des minorités religieuses de juin 2014 à décembre 2016 dans presque tous les coins de la globe.
Pour protéger la diversité religieuse et le pluralisme, et pour voir une paix et une sécurité durables et durables, nous devons tous travailler ensemble et forger des partenariats internationaux pour protéger la liberté de pensée, de conscience et de religion ou de conviction. Ces efforts sont en cours. Par exemple, je copréside avec mes homologues canadiens le Groupe de contact international pour la liberté de religion ou de conviction, un réseau d'environ 25 gouvernements s'est engagé à faire progresser l'article 18 de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Ensemble, l'ICG a parlé et concentré l'attention du monde sur les violations de la liberté de religion au Pakistan, au Vietnam et au Turkménistan. Récemment, plusieurs États membres du Groupe de contact se sont réunis et ont réclamé publiquement que l'Érythrée libère inconditionnellement le Patriarcat orthodoxe érythréen d'une décennie d'assignation à résidence.
En outre, les États-Unis ont collaboré avec la France et l'Espagne pour galvaniser l'action mondiale pour protéger les minorités religieuses victimes de l'ISIS en Irak et en Syrie. Des conférences de haut niveau à Paris, à Washington et plus récemment à Madrid ont mis au défi les gouvernements et d'autres personnes à faire davantage pour aider les communautés religieuses et ethniques menacées par ISIS et d'autres organisations terroristes. Avec ISIS sur la retraite en Irak, nous apprécions l'offre en temps opportun de la Belgique d'accueillir la conférence suivante en 2018. Nous espérons que la réunion en Belgique sera une occasion pour la communauté internationale de prendre des engagements financiers pour aider les minorités religieuses et ethniques en Irak.
Ainsi, avec les temps d'ISIS en Irak et en Syrie et les opérations de combat majeures, nous espérons que nous allons entrer dans une nouvelle phase. La communauté internationale doit maintenant passer du dur travail de remporter le combat militaire, à la difficile tâche de gagner la paix.
La défaite globale et permanente de l'ISIS - et quels que soient les autres groupes qui héritent de leur violence et de leur haine - ne peut être atteinte que sur la base de la justice et de la responsabilité, du respect des personnes de foi et de la persuasion politique différente, de la bonne gouvernance et de la réconciliation. Nous devons encourager ceux qui ont le pouvoir d'écrire des lois justes et de les faire respecter, de s'exprimer en opposition lorsque les dirigeants politiques utilisent un langage rempli de haine pour demander la violence et pratiquer l'empathie lorsque les membres de la communauté sont désumanisés et marginalisés. Nous devons insister sur le fait que les pays traitent tous à l'intérieur de leurs frontières, indépendamment de la foi ou de la croyance. Pour assurer une paix durable et durable, nous devons soutenir les principes de la démocratie et de la loi, ainsi que des protections des droits de l'homme pour toutes les personnes, y compris les femmes et les filles,
Dans une étude récente, RAND a fait référence à cette voie comme une «stabilité légitimée», en observant que «la stabilité est plus cohérente et persistante lorsqu'elle émerge naturellement de la satisfaction populaire avec la gouvernance et d'autres conditions socio-économiques plutôt que par l'oppression gouvernementale ou l'action militaire par des agents externes Pouvoirs ". Le rapport a continué en soulignant comment," Les groupes violents sont vaincus principalement par des méthodes indirectes, telles que la légitimation, la démocratisation, l'aide économique et la construction de coalitions régionales ".
Et comme l'a déclaré récemment le secrétaire Tillerson: "Alors que nous combinons les efforts pour vaincre le soutien militaire, financier et idéologique des terroristes, nous nous attendons à voir les progrès dans le monde arabe vers une plus grande expression politique. Il a souligné que «empêcher l'activisme politique de se transformer en violence est de permettre aux voix marginalisées des possibilités d'expression politique».
Certains pays font valoir que le contrôle plus strict est la réponse: une société libre peut devenir dangereuse. D'autres proposent que les libertés placent des forces extrémistes violentes en dehors des limites de l'observation et du contrôle du gouvernement et que trop de liberté rend la société faible. Certains craignent la diversité religieuse ou la liberté de conscience. Cependant, les politiques répressives pénalisent les communautés pacifiques, car les terroristes ne joueront jamais selon les règles. En fait, la répression du gouvernement construit un récit de griefs pour le recrutement dans leurs réseaux sombres.
Par conséquent, nous restons préoccupés par la situation des droits de l'homme dans de nombreux pays de la région. Nous soutenons les efforts visant à faire face au terrorisme, mais pour être efficaces, ces efforts doivent inclure la protection de la liberté d'expression, le soutien à la libre participation au processus politique, la liberté de conscience et le traitement de tous indépendamment de la religion. Cela comprend également la protection de l'espace pour la société civile, qui joue un rôle essentiel dans la prestation de services et la responsabilisation du gouvernement.
Pour terminer, nous sommes ici en rapport avec l'avenir de la diversité religieuse et du pluralisme à travers le Moyen-Orient et dans le monde entier. En nous réunissant aujourd'hui, nous sommes unis dans notre condamnation commune des atrocités que ISIS a commises contre les minorités religieuses et ethniques, ainsi que les atrocités commises par ISIS contre les populations plus vastes de ces pays. Nous restons ensemble pour la liberté de religion ou de conviction pour tous.
La question dont nous sommes saisis aujourd'hui est ce que nous pouvons faire en tant que communauté de valeurs - une communauté qui respecte la diversité de la pensée et des croyances - pour aider à recréer des conditions qui donnent aux minorités la confiance dans un avenir dans leurs pays ancestraux. Le temps fonctionne contre nous. Après des années de terreur, la riche tapisserie des communautés religieuses de la région a commencé à se battre et à se déchirer.
Au cours de mes visites en Irak, j'ai vu le dynamisme dans ce qui reste de ces communautés minoritaires, mais aussi leur existence précaire et fragile. Si des mesures solides ne sont pas prises dans les mois à venir pour fournir une assistance en matière de sécurité et de stabilisation aux communautés de minorités religieuses, l'exode continuera vraisemblablement.
Mais les nouvelles ne sont pas toutes mauvaises. Dans mes vastes voyages depuis la prise de ce poste il y a presque deux ans, j'ai assisté à des exemples de tolérance religieuse croissante dans la région. J'ai vu cela dans l'effort à Marrakech où les chercheurs islamiques ont promu la citoyenneté égale pour les minorités religieuses. J'ai vu cela en Egypte avec des clercs musulmans et chrétiens se réunissant pour promouvoir le dialogue interreligieux. J'ai vu cela en Tunisie avec l'affichage remarquable du soutien du gouvernement pour le pèlerinage annuel à la synagogue de l'île de Djerba. J'ai vu cela dans le golfe Persique, comme les Émirats arabes unis et Oman, permettant la construction d'églises pour accueillir de grandes communautés expatriées, ainsi que des temples hindous et des Gurdwaras Sikhs.
À partir de ces discussions aujourd'hui, construisons ces exemples positifs, travaillons à un plus grand respect des droits de l'homme, à l'égalité pour tous les résidents, à la liberté religieuse et à la tolérance et à l'acceptation interreligieuse et interethnique. La meilleure façon de vaincre l'ISIS et de contrer les idéologies de la haine consiste à protéger ce qu'ils cherchent à exterminer: le pluralisme religieux. Je vous remercie.
https://it.usembassy.gov/international-conference-protecting-religious-communities/
«Protéger les communautés religieuses», Allocution de Knox Thames, Conseillère spéciale pour les minorités religieuses dans le Proche-Orient et Asie du Sud-Asie
13 juillet 2017
Les minorités religieuses sont confrontées à un moment critique, car la diversité religieuse est soumise à des agressions dans de nombreuses régions du monde. Les attaques d'ISIS et d'autres terroristes, ainsi que la répression par des régimes autoritaires, menacent l'existence de communautés de minorités religieuses à travers le Moyen-Orient. En réponse, les États-Unis restent pleinement engagés à aider les victimes des atrocités de l'ISIS, à promouvoir la liberté de religion et à protéger le pluralisme religieux.
Les pays bénéficient lorsque tout leur peuple peut observer leurs croyances les plus profondes et vivre en paix conformément à leur conscience. Pour ces raisons, et en tant que reflet des valeurs américaines, les États-Unis continuent d'exhorter tous les gouvernements à respecter la diversité religieuse à l'intérieur de leurs frontières, à protéger la liberté de religion ou de conviction, de décriminaliser le blasphème et l'apostasie et de veiller à ce que chaque individu soit égal Les droits et l'égalité d'accès aux services publics, à la sécurité et à la justice. Nous travaillons également à protéger le patrimoine culturel des communautés minoritaires anciennes au Moyen-Orient, car il préserve notre patrimoine commun et constitue une démonstration tangible du pluralisme religieux historique de la région.
La liberté religieuse n'est pas seulement un droit humain qui appartient à chaque individu sans exception, mais sa présence est l'une des conditions essentielles pour la paix, la sécurité et la stabilité permanentes. Notre propre recherche interne montre que les pays qui respectent et protègent la liberté religieuse et les autres libertés fondamentales semblent moins susceptibles de connaître le développement de l'extrémisme violent et du terrorisme. C'est parce que les perceptions de l'injustice ou des menaces perçues à l'identité - y compris l'identité religieuse - sont parmi les moteurs connus du recrutement et de la radicalisation du terrorisme à la violence. Et une bourse récente de l'Université d'État de New York a démontré que le déni de liberté religieuse augmente la probabilité de violence.
Le président Trump a souligné lors de sa visite en Arabie saoudite la nécessité de remédier à la radicalisation de la violence et aux effets néfastes qu'elle influe sur les minorités. Il a appelé la communauté internationale à se tenir "contre le meurtre de musulmans innocents, l'oppression des femmes, la persécution des Juifs et l'abattage des chrétiens". Le vice-président Pence a également précisé que «protéger et promouvoir la liberté religieuse est un Priorité de la politique étrangère de l'administration Trump, "qui" ... est pleinement engagé à apporter un soulagement et un réconfort aux croyants non seulement à travers le Moyen-Orient mais à travers le monde ".
Pourtant, les défis continuent de croître. La répression gouvernementale persiste, avec des actions ciblant les chrétiens et les membres d'autres groupes minoritaires religieux, y compris les délinquants en prison et le ciblage des Baha'is pour mauvais traitements en Iran, poursuivant des membres de groupes minoritaires pour le blasphème au Pakistan et en Egypte, des actions discriminatoires contre Ahmadis au Pakistan et En Algérie, et faire respecter les limitations du droit à la liberté de religion en Arabie Saoudite.
Mais ce ne sont pas seulement les gouvernements qui persécutent. Nous voyons des attaques persistantes contre les chrétiens et les membres d'autres groupes minoritaires religieux venant d'une variété d'acteurs non étatiques. Des exemples de populations chrétiennes ciblées par des acteurs non étatiques incluent al-Qaa dans la vallée de Bekaa du Liban, dans le Sinaï et le centre-ville égyptien-Cairo, Alexandria, Tanta et Minya, et les atrocités d'ISIS en Irak et en Syrie.
Les membres d'autres communautés ont également beaucoup souffert des extrémistes violents: les attaques de l'ISIS contre les sunnites, les chiites, les yezidis, les turkmènes, les shabak et les kakai en Irak; L'esclavage sexuel, la violence sexiste et les abus de Yezidis et de Turkmène; Et la disparition des Mandeans de Sabae en Irak. ISIS cible les musulmans chiites pour être simplement chiites et frappe tout sunnite qui dénonce son idéologie haineuse - y compris les chefs religieux.
Sur la base de la recherche menée par mon bureau après avoir examiné les rapports annuels sur la liberté religieuse internationale et la base de données sur le terrorisme pour les attaques d'ISIS contre les minorités religieuses, nous avons trouvé plus de 100 cas signalés d'attaques ISIS contre des minorités religieuses de juin 2014 à décembre 2016 dans presque tous les coins de la globe.
Pour protéger la diversité religieuse et le pluralisme, et pour voir une paix et une sécurité durables et durables, nous devons tous travailler ensemble et forger des partenariats internationaux pour protéger la liberté de pensée, de conscience et de religion ou de conviction. Ces efforts sont en cours. Par exemple, je copréside avec mes homologues canadiens le Groupe de contact international pour la liberté de religion ou de conviction, un réseau d'environ 25 gouvernements s'est engagé à faire progresser l'article 18 de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Ensemble, l'ICG a parlé et concentré l'attention du monde sur les violations de la liberté de religion au Pakistan, au Vietnam et au Turkménistan. Récemment, plusieurs États membres du Groupe de contact se sont réunis et ont réclamé publiquement que l'Érythrée libère inconditionnellement le Patriarcat orthodoxe érythréen d'une décennie d'assignation à résidence.
En outre, les États-Unis ont collaboré avec la France et l'Espagne pour galvaniser l'action mondiale pour protéger les minorités religieuses victimes de l'ISIS en Irak et en Syrie. Des conférences de haut niveau à Paris, à Washington et plus récemment à Madrid ont mis au défi les gouvernements et d'autres personnes à faire davantage pour aider les communautés religieuses et ethniques menacées par ISIS et d'autres organisations terroristes. Avec ISIS sur la retraite en Irak, nous apprécions l'offre en temps opportun de la Belgique d'accueillir la conférence suivante en 2018. Nous espérons que la réunion en Belgique sera une occasion pour la communauté internationale de prendre des engagements financiers pour aider les minorités religieuses et ethniques en Irak.
Ainsi, avec les temps d'ISIS en Irak et en Syrie et les opérations de combat majeures, nous espérons que nous allons entrer dans une nouvelle phase. La communauté internationale doit maintenant passer du dur travail de remporter le combat militaire, à la difficile tâche de gagner la paix.
La défaite globale et permanente de l'ISIS - et quels que soient les autres groupes qui héritent de leur violence et de leur haine - ne peut être atteinte que sur la base de la justice et de la responsabilité, du respect des personnes de foi et de la persuasion politique différente, de la bonne gouvernance et de la réconciliation. Nous devons encourager ceux qui ont le pouvoir d'écrire des lois justes et de les faire respecter, de s'exprimer en opposition lorsque les dirigeants politiques utilisent un langage rempli de haine pour demander la violence et pratiquer l'empathie lorsque les membres de la communauté sont désumanisés et marginalisés. Nous devons insister sur le fait que les pays traitent tous à l'intérieur de leurs frontières, indépendamment de la foi ou de la croyance. Pour assurer une paix durable et durable, nous devons soutenir les principes de la démocratie et de la loi, ainsi que des protections des droits de l'homme pour toutes les personnes, y compris les femmes et les filles,
Dans une étude récente, RAND a fait référence à cette voie comme une «stabilité légitimée», en observant que «la stabilité est plus cohérente et persistante lorsqu'elle émerge naturellement de la satisfaction populaire avec la gouvernance et d'autres conditions socio-économiques plutôt que par l'oppression gouvernementale ou l'action militaire par des agents externes Pouvoirs ". Le rapport a continué en soulignant comment," Les groupes violents sont vaincus principalement par des méthodes indirectes, telles que la légitimation, la démocratisation, l'aide économique et la construction de coalitions régionales ".
Et comme l'a déclaré récemment le secrétaire Tillerson: "Alors que nous combinons les efforts pour vaincre le soutien militaire, financier et idéologique des terroristes, nous nous attendons à voir les progrès dans le monde arabe vers une plus grande expression politique. Il a souligné que «empêcher l'activisme politique de se transformer en violence est de permettre aux voix marginalisées des possibilités d'expression politique».
Certains pays font valoir que le contrôle plus strict est la réponse: une société libre peut devenir dangereuse. D'autres proposent que les libertés placent des forces extrémistes violentes en dehors des limites de l'observation et du contrôle du gouvernement et que trop de liberté rend la société faible. Certains craignent la diversité religieuse ou la liberté de conscience. Cependant, les politiques répressives pénalisent les communautés pacifiques, car les terroristes ne joueront jamais selon les règles. En fait, la répression du gouvernement construit un récit de griefs pour le recrutement dans leurs réseaux sombres.
Par conséquent, nous restons préoccupés par la situation des droits de l'homme dans de nombreux pays de la région. Nous soutenons les efforts visant à faire face au terrorisme, mais pour être efficaces, ces efforts doivent inclure la protection de la liberté d'expression, le soutien à la libre participation au processus politique, la liberté de conscience et le traitement de tous indépendamment de la religion. Cela comprend également la protection de l'espace pour la société civile, qui joue un rôle essentiel dans la prestation de services et la responsabilisation du gouvernement.
Pour terminer, nous sommes ici en rapport avec l'avenir de la diversité religieuse et du pluralisme à travers le Moyen-Orient et dans le monde entier. En nous réunissant aujourd'hui, nous sommes unis dans notre condamnation commune des atrocités que ISIS a commises contre les minorités religieuses et ethniques, ainsi que les atrocités commises par ISIS contre les populations plus vastes de ces pays. Nous restons ensemble pour la liberté de religion ou de conviction pour tous.
La question dont nous sommes saisis aujourd'hui est ce que nous pouvons faire en tant que communauté de valeurs - une communauté qui respecte la diversité de la pensée et des croyances - pour aider à recréer des conditions qui donnent aux minorités la confiance dans un avenir dans leurs pays ancestraux. Le temps fonctionne contre nous. Après des années de terreur, la riche tapisserie des communautés religieuses de la région a commencé à se battre et à se déchirer.
Au cours de mes visites en Irak, j'ai vu le dynamisme dans ce qui reste de ces communautés minoritaires, mais aussi leur existence précaire et fragile. Si des mesures solides ne sont pas prises dans les mois à venir pour fournir une assistance en matière de sécurité et de stabilisation aux communautés de minorités religieuses, l'exode continuera vraisemblablement.
Mais les nouvelles ne sont pas toutes mauvaises. Dans mes vastes voyages depuis la prise de ce poste il y a presque deux ans, j'ai assisté à des exemples de tolérance religieuse croissante dans la région. J'ai vu cela dans l'effort à Marrakech où les chercheurs islamiques ont promu la citoyenneté égale pour les minorités religieuses. J'ai vu cela en Egypte avec des clercs musulmans et chrétiens se réunissant pour promouvoir le dialogue interreligieux. J'ai vu cela en Tunisie avec l'affichage remarquable du soutien du gouvernement pour le pèlerinage annuel à la synagogue de l'île de Djerba. J'ai vu cela dans le golfe Persique, comme les Émirats arabes unis et Oman, permettant la construction d'églises pour accueillir de grandes communautés expatriées, ainsi que des temples hindous et des Gurdwaras Sikhs.
À partir de ces discussions aujourd'hui, construisons ces exemples positifs, travaillons à un plus grand respect des droits de l'homme, à l'égalité pour tous les résidents, à la liberté religieuse et à la tolérance et à l'acceptation interreligieuse et interethnique. La meilleure façon de vaincre l'ISIS et de contrer les idéologies de la haine consiste à protéger ce qu'ils cherchent à exterminer: le pluralisme religieux. Je vous remercie.
https://it.usembassy.gov/international-conference-protecting-religious-communities/