quarts des chrétiens du Royaume-Uni ne croient pas à la résurrection de Jésus-Christ

Pâques: quarts des chrétiens du Royaume-Uni ne croient pas à la résurrection de Jésus-Christ, révèle le sondage
Et plus d'un dixième de croyants «actifs» disent qu'ils ne pensent pas qu'il y a de la vie après la mort

Jon Sharman Lundi 10 avril 2017 15:06 BST16 commentaires


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Vue générale d'un crucifix dans les arcs à ciseaux de Wells Cathedral PA Archive / PA Images
Près d'un quart des chrétiens du Royaume-Uni ne croient pas que Jésus-Christ a ressuscité des morts, selon un sondage.

Alors que 44 pour cent de la population croit généralement que Christ est revenu de la mort selon l'histoire de la Bible, la figure ne représente que 72 p. 100 parmi les chrétiens, même si l'événement est une partie centrale de la foi.

Mais l'évêque de Manchester, David Walker, a accueilli les résultats du sondage et a déclaré qu'ils ont montré que même les non-religieux détenaient des «croyances chrétiennes fondamentales». Un peu plus d'un tiers des personnes qui se sont identifiées comme non-chrétiens ont déclaré qu'elles pensaient que la résurrection avait eu lieu.

Cependant, cinq pour cent des personnes qui se considéraient comme des chrétiens «actifs» ne croyaient pas que la revendication de la Bible était vraie, selon l' enquête Com Res auprès de 2 010 personnes .

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The Right Rev Walker a déclaré: «Ce sondage important et bienvenu prouve que beaucoup de Britanniques, bien qu'ils ne soient pas des fidèles réguliers, tiennent les croyances chrétiennes fondamentales.

"À côté d'eux, il trouve des niveaux étonnamment élevés de croyance religieuse parmi ceux qui ne suivent pas de religion spécifique, souvent appelés à titre erroné comme laïcistes ou athées.

"Cela démontre l'importance de la croyance dans notre société et, par conséquent, l'importance de l'alphabétisation religieuse et de la religion qui occupe une position importante dans le discours public".

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Alastair Lichten, agent de campagne de la National Secular Society, a déclaré que les résultats n'étaient "pas très surprenants" parce que beaucoup de personnes ont été identifiées comme chrétiennes pour des raisons culturelles.

Il a déclaré: "Les gens ont tout le droit d'identifier comment ils veulent, mais je pense que cela devrait simplement envoyer un message.

«Lorsque les gens s'identifient d'une certaine manière religieuse qui ne vous en dit rien. Cela ne leur dit pas leur position sur des questions théologiques ou sociales».

L'opinion sur l'existence d'une vie après la mort a été divisée dans tout le pays, 46% croient qu'il y en avait 46% disant l'opposition et 8% sans doute.

Plus d'un dixième de chrétiens "actifs" ont déclaré qu'ils ne croyaient pas qu'il y avait une vie après la vie.

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que reste t-il des enseignements de la bible sur la résurrection ?
Rien! et ça confirme les paroles de Paul.
Buvons mangeons car demain nous mourrons.

Cela confirme les écritures.
(2 Timothée 3:5) 5 ayant une forme d’attachement à Dieu, mais trahissant sa puissance ; et de ceux-là détourne-toi [...]

Australie, Canada et Royaume-Uni : un avenir contrasté pour les différentes catégories de « non-religion » – et des questions ouvertes
PAR RELIGIOSCOPE, 20 MAI 2017

Les données fournies par les recensements en Australie, au Canada et au Royaume-Uni confirment la rapide croissance de la population qui se déclare irreligieuse ou n'a aucune appartenance religieuse. Cette population atteint un meilleur équilibre entre hommes et femmes que par le passé, et sa moyenne d'âge augmente, alors qu'elle était auparavant à prédominance jeune et masculine. Cependant, rappellent James R. Lewis (Université de Tromsø), Margrethe Løøv (Université de Bergen) et Bernard Doherty (Université Charles Stuart) dans une analyse comparative à paraître dans l'Alternative Spirituality and Religion Review, l'irreligion (de l'athéisme dur à l'agnosticisme) et l'absence d'identification à une religion (incluant des personnes avec des croyances religieuses, mais sans affiliation à un groupe religieux) ne doivent pas être confondues ; les données démographiques dessinent des perspectives d'avenir différentes pour ces groupes.
Il y avait 7.495 personnes s'identifiant comme athées lors du recensement australien de 1996 et 58.898 lors du recensement de 2011, soit une phénoménale progression de 685,8 %. Les agnostiques étaient pour leur part passés de 8.804 à 34.631 (augmentation de 292,7 %), tandis que les humanistes (qui tendent à appartenir à des associations organisées) avaient connu une croissance notable aussi, mais moins spectaculaire (88 %). Quant aux personnes n'ayant aucune religion, avec plus de 4,6 millions de personnes en 2011, ils représentaient un cinquième de la population (augmentation de 60,3 %). L'examen des recensements britanniques indique une croissance des athées notable, mais moins massive qu'en Australie (triplement en Angleterre et au Pays de Galles, de 10.357 en 2001 à 29.267 en 2011). Les agnostiques ont doublé (de 14.909 à 32.382), de même que les humanistes (de 8.297 à 15.067). Quant au nombre de personnes sans religion, il a presque doublé, au point de constituer près d'un quart de la population (de plus de 7,2 millions à plus de 13,8 millions). Quant aux recensements canadiens, plus que doublement de la population athée (18.605 en 2001, 48.675 en 2011), doublement de la population agnostique (de 17.670 à 36.290), augmentation du modeste nombre d'humanistes (de 2.085 à 3.445), tandis que les personnes sans religion passent de près de 4.8 millions en 2001 à près de 7,75 millions en 2011, en arrivant ainsi à constituer près d'un quart de la population, comme en Angleterre et aux Pays de Galles.
Selon les auteurs, la rapide croissance de l'irreligion est en partie le fruit de l'écho médiatique donné au « nouvel athéisme », mais cette popularité pourrait retomber. De plus les données statistiques et démographiques révèlent que les populations athées, agnostiques et humanistes ont peu d'enfants, ce qui ne favorisera pas leur croissance. En revanche, la fertilité des personnes n'indiquant aucune appartenance religieuse (les nones des analyses anglophones) est au-dessus de la moyenne de la population au Canada et en Grande-Bretagne (en Australie, on peut simplement dire qu'elle est supérieure à celle des athées et des agnostiques). Du fait que la catégorie des personnes sans religion comprend à la fois des personnes sans intérêt pour la religion et des personnes ayant des croyances, mais sans rattachement à une religion, il est difficile pour l'instant de prédire dans quelle mesure cette partie de la population contribuera à un développement futur de l'irreligion.
James R. Lewis, Margrethe Løøv et Bernard Doherty, « Same Trajectory, Different Prospects : Anglophone Census Data and the Future of the Irreligious and the ‘Nones’ », Alternative Spirituality and Religion Review, mis en ligne le 10 mai 2017 (doi : 10.5840/asrr20175933).
L’Alternative Spirituality and Religion Review existe depuis 2010. Cette revue en ligne, accessible sur abonnement, est dirigée par James R. Lewis et publiée par le Philosophy Documentation Center. Elle est publiée sous forme de volumes et de numéros, avec accès aux articles en format PDF. Comme pour d’autres revues, certains articles sont accessibles aux abonnés avant leur parution dans un numéro : c’est le cas de celui-ci.
Informations et abonnements :
https://www.pdcnet.org/asrr/Alternative-Spirituality-and-Religion-Review