Mais de quelle Eglise est le pape François ?
En 2017, deux anniversaires tombent en même temps : les 100 ans des apparitions de Fatima, qui ont eu lieu entre le 13 mai et le 13 octobre 1917, et les 500 ans de la révolte de Luther, survenue à Wittenberg, en Allemagne, le 31 octobre 1517.
Sous ce rapport, les erreurs que la Russie soviétique diffusa à partir de 1917 furent une chaîne d’aberrations idéologiques qui de Marx et Lénine remontaient aux premiers hérésiarques protestants. La Révolution luthérienne de 1517 peut donc être considérée comme l’un des évènements les plus néfastes de l’histoire de l’humanité, à l’instar de la révolution maçonnique de 1789, et de la Révolution communiste de 1917. Et le message de Fatima, qui a prédit la diffusion des erreurs communistes dans le monde, contient implicitement le refus des erreurs du protestantisme et de la Révolution française.
Le 13 octobre 2016, le début du centenaire des apparitions de Fatima est passé sous une chape de silence.
Le même jour, le pape François a reçu dans la salle d’audience Paul VI un millier de “pèlerins” luthériens et une statue de Martin Luther a été honorée au Vatican.
Par ailleurs, le 31 octobre prochain, le pape François se rendra à Lund, en Suède, où il prendra part à la cérémonie commune luthérienne-catholique de commémoration du 500ème anniversaire du protestantisme.
Au cours de l’audience accordée aux luthériens le 13 octobre, le pape Bergoglio a dit également que le prosélytisme est « le poison le plus fort » contre l’oecuménisme. « Les plus grands réformateurs sont les saints – a-t-il ajouté – et l’Eglise doit toujours être réformée». Ces mots contiennent à la fois, comme c’est fréquemment le cas dans ses discours, une vérité et une erreur. La vérité est que les saints, de saint Grégoire VII à saint Pie X, ont été les plus grands réformateurs. L’erreur consiste à insinuer que les pseudo-réformateurs, comme Luther, doivent être tenus pour saints.
L’oecuménisme, comme on l’entend aujourd’hui, est le poison le plus puissant contre l’esprit missionnaire de l’Eglise.
Les saints ont toujours été mu par cet esprit, à commencer par ces jésuites qui, au XVIème siècle, débarquèrent au Brésil, au Congo et dans les Indes, tandis que leurs confrères Diego Lainez, Alfonso Salmeron et Pietro Canisio, réunis au concile de Trente, combattaient les erreurs du luthéranisme et du calvinisme.
Mais, pour le pape François, qui est hors de l’Eglise catholique ne doit pas être converti.
Lors de l’audience du 13 octobre, répondant aux demandes de certains jeunes, il a affirmé :
« J’aime beaucoup les bons luthériens, les luthériens qui suivent vraiment la foi de Jésus-Christ. Par contre les catholiques tièdes et les luthériens tièdes ne me plaisent pas ».
Par une autre déformation du langage, le pape Bergoglio nomme “bons luthériens” ces protestants qui ne suivent pas la foi de Jésus-Christ, mais une dérive, et “catholiques tièdes” ces fils fervents de l’Eglise qui refusent de mettre au même niveau la vérité de la religion catholique et l’erreur du luthéranisme.
Quand on voit tout cela, on se demande ce qui arrivera à Lund le 31 octobre. Nous savons que la commémoration comprendra une célébration commune basée sur le guide liturgique catholico-luthérien Common Prayer (Prière commune), ébalorée sur la base du document Du conflit à la communion. Commémoration commune luthérano-catholique de la Réforme en 2017, rédigé par la Commission romaine catholico-luthérienne pour l’unité des chrétiens.
Il y en a qui craignent justement une “intercommunion” entre catholiques et luthériens, qui serait sacrilège, parce que les luthériens ne croient pas dans la transubstantiation.
Mais à quelle église appartient donc Jorge Mario Bergoglio ?
Source : Correspondance Européenne/Traduction de Marie Perrin.
En 2017, deux anniversaires tombent en même temps : les 100 ans des apparitions de Fatima, qui ont eu lieu entre le 13 mai et le 13 octobre 1917, et les 500 ans de la révolte de Luther, survenue à Wittenberg, en Allemagne, le 31 octobre 1517.
Sous ce rapport, les erreurs que la Russie soviétique diffusa à partir de 1917 furent une chaîne d’aberrations idéologiques qui de Marx et Lénine remontaient aux premiers hérésiarques protestants. La Révolution luthérienne de 1517 peut donc être considérée comme l’un des évènements les plus néfastes de l’histoire de l’humanité, à l’instar de la révolution maçonnique de 1789, et de la Révolution communiste de 1917. Et le message de Fatima, qui a prédit la diffusion des erreurs communistes dans le monde, contient implicitement le refus des erreurs du protestantisme et de la Révolution française.
Le 13 octobre 2016, le début du centenaire des apparitions de Fatima est passé sous une chape de silence.
Le même jour, le pape François a reçu dans la salle d’audience Paul VI un millier de “pèlerins” luthériens et une statue de Martin Luther a été honorée au Vatican.
Par ailleurs, le 31 octobre prochain, le pape François se rendra à Lund, en Suède, où il prendra part à la cérémonie commune luthérienne-catholique de commémoration du 500ème anniversaire du protestantisme.
Au cours de l’audience accordée aux luthériens le 13 octobre, le pape Bergoglio a dit également que le prosélytisme est « le poison le plus fort » contre l’oecuménisme. « Les plus grands réformateurs sont les saints – a-t-il ajouté – et l’Eglise doit toujours être réformée». Ces mots contiennent à la fois, comme c’est fréquemment le cas dans ses discours, une vérité et une erreur. La vérité est que les saints, de saint Grégoire VII à saint Pie X, ont été les plus grands réformateurs. L’erreur consiste à insinuer que les pseudo-réformateurs, comme Luther, doivent être tenus pour saints.
L’oecuménisme, comme on l’entend aujourd’hui, est le poison le plus puissant contre l’esprit missionnaire de l’Eglise.
Les saints ont toujours été mu par cet esprit, à commencer par ces jésuites qui, au XVIème siècle, débarquèrent au Brésil, au Congo et dans les Indes, tandis que leurs confrères Diego Lainez, Alfonso Salmeron et Pietro Canisio, réunis au concile de Trente, combattaient les erreurs du luthéranisme et du calvinisme.
Mais, pour le pape François, qui est hors de l’Eglise catholique ne doit pas être converti.
Lors de l’audience du 13 octobre, répondant aux demandes de certains jeunes, il a affirmé :
« J’aime beaucoup les bons luthériens, les luthériens qui suivent vraiment la foi de Jésus-Christ. Par contre les catholiques tièdes et les luthériens tièdes ne me plaisent pas ».
Par une autre déformation du langage, le pape Bergoglio nomme “bons luthériens” ces protestants qui ne suivent pas la foi de Jésus-Christ, mais une dérive, et “catholiques tièdes” ces fils fervents de l’Eglise qui refusent de mettre au même niveau la vérité de la religion catholique et l’erreur du luthéranisme.
Quand on voit tout cela, on se demande ce qui arrivera à Lund le 31 octobre. Nous savons que la commémoration comprendra une célébration commune basée sur le guide liturgique catholico-luthérien Common Prayer (Prière commune), ébalorée sur la base du document Du conflit à la communion. Commémoration commune luthérano-catholique de la Réforme en 2017, rédigé par la Commission romaine catholico-luthérienne pour l’unité des chrétiens.
Il y en a qui craignent justement une “intercommunion” entre catholiques et luthériens, qui serait sacrilège, parce que les luthériens ne croient pas dans la transubstantiation.
Mais à quelle église appartient donc Jorge Mario Bergoglio ?
Source : Correspondance Européenne/Traduction de Marie Perrin.