Témoins de JEHOVAH VERITE actif


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Témoins de JEHOVAH VERITE actif

forum des discussions sur la bible ouvert a tous.

Le deal à ne pas rater :
Smartphone Xiaomi 14 – 512 Go- 6,36″ 5G Double SIM à 599€
599 €
Voir le deal

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Religions et violence : ce que l’on oublie de dire!

3 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

samuel

samuel
Administrateur

Religions et violence : ce que l’on oublie de dire
LAURENT STALLA-BOURDILLON, DIRECTEUR DU SERVICE PASTORAL D’ÉTUDES POLITIQUES publié le 03/08/2016
Pour pouvoir préciser les rapports que peuvent entretenir les religions et la violence, et pour dépasser les simplifications enfantines, il est nécessaire de bien voir d’abord ce qu’est l’être humain doué de foi et de raison. Alors seulement, devient-il possible de comprendre le mécanisme qui associe « la violence et le sacré » et d’y répondre de manière adulte. L'analyse du père Laurent Stalla-Bourdillon, recteur de la Basilique Sainte-Clotilde (Paris) et directeur du Service pastoral d’études politiques (SPEP)
Les journaux n’ont pas manqué de relever et de commenter les propos du pape François de retour des JMJ de Cracovie, le 31 juillet 2016 : « Je n'aime pas parler de violence islamique, parce qu'en feuilletant les journaux je vois tous les jours que des violences, même en Italie, (...). Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique. Non, les musulmans ne sont pas tous violents, les catholiques ne sont pas tous violents. (…) Je crois que ce n'est pas juste d'identifier l'islam avec la violence, ce n'est pas juste et ce n'est pas vrai. » Nul ne connaît précisément son degré d’expertise en islamologie, et tant pis pour ceux qui s’imaginait que François serait le pourfendeur de l’Islam, de ses mœurs, de sa doctrine… François ne cède pas au relativisme, sa remarque porte tout simplement sur une autre réalité.
Les propos complets du pape sur la violence et la religion
Si nous entendons correctement les propos du Pape, il ne serait pas juste d’identifier une religion – quelle qu’elle soit – avec la violence. François s’inscrit ici à rebours de ce que nous entendons souvent : « les religions sont intrinsèquement source de violence ». Naturellement des doctrines religieuses peuvent être attentatoires à la dignité humaine, elles ne sont probablement pas à mettre de facto sur le même plan, nous y reviendrons. Mais pour François, il est essentiel de comprendre que la violence est d’abord le fait de l’homme avant même toute adhésion à une doctrine religieuse.
C’est toujours à partir de l’engagement d’une liberté humaine qu’une doctrine génère selon l’interprétation qu’on en fait, plus ou moins, peu ou pas de violence. Avant d’incriminer la doctrine religieuse, il faut regarder ce qu’il y a dans l’homme ! Si le Pape dit qu’il y a chez les catholiques aussi des fanatiques, c’est bien que – pour lui – la source de la violence n’est pas contenue dans le corpus de doctrines chrétiennes, mais dans l’homme lui-même. C’est d’abord le cœur de l’homme qui est malade, son intelligence blessée, et la religion peut devenir alors pour certains, le révélateur de cette violence déjà là. Le Pape a ainsi voulu dire qu’il sera toujours plus facile de défausser sa propre violence sur des doctrines religieuses, pour s’affranchir de la regarder au plus profond de soi-même.
Chacun est libre de lire ce qu’il veut, mais chacun est aussi responsable de ce qu’il décide de croire.

Il reste certainement vrai que les religions servent d’alibi à cette violence en nous. Cela est d’autant plus regrettable que ces violents attribuent à la « parole de Dieu » la légitimité de leur violence, une violence qui est en eux et non d’abord dans leur livre. A quel type nouveau d’éducation devons-nous réfléchir qui puisse intégrer la dimension violente de l’homme ? Qu’on le veuille ou non, l’homme ne vient pas au monde indemne du mal. Hélas, il saura en faire sans qu’on le lui apprenne. Nous le savons tous, mais nous feignons de croire que l’on pourra éduquer des jeunes sans les aider à nommer les puissances, les désirs, les élans qui sont en eux. Comment avons-nous pu concevoir un système éducatif muet sur les aspirations de l’âme, sur ses tensions contradictoires ?
Si un « livre » (religieux ou pas) devait entraîner à la haine, une sagesse collective devrait aussitôt interroger sa crédibilité et son autorité. Chacun est libre de lire ce qu’il veut, mais chacun est aussi responsable de ce qu’il décide de croire. Nous consentons trop facilement à ce que les religions soient vues comme des « contraintes à ne plus penser par soi », à ne plus questionner, à croire sans discernement. Toute la faute incomberait aux religions.
Or, tout croyant authentique donne librement son consentement. À qui décide-t-il de faire confiance ? En vue de quoi s’engage-t-il ? Ce sont là des questions qu’il serait heureux que nous apprenions à nous poser. Nous verrions alors que toute personne se forge ses propres doctrines personnelles. Ces conceptions subjectives que nous nous faisons sont sans doute très éloignées du sens authentique des doctrines. Et ainsi nous comprenons ces remarques de « défense des religions » comme « ce n’est pas cela le véritable islam, ou le vrai christianisme, ou le vrai hindouisme … », que nous retrouverions pour toutes religions. Les terroristes auraient donc conçu une version dégénérée de la vraie doctrine. Qui dira alors le « vrai » dans cette affaire ?
La vérité qui devrait nous intéresser n’est pas d’abord celle des doctrines dans un jeu de concurrence, mais celle de l’homme ! Qu’est-ce que la vérité sur l’homme ? C’est à cette unique question qu’entend répondre la foi en la personne du Christ. C’est en révélant l’homme à lui-même, que le Christ établit l’homme en face de Dieu, son Créateur et Père. L’Homme est né de Dieu et appelé à vivre en « fils de Dieu ». Aussi obscure que soit cette parole, elle énonce une vocation, un chemin d’accès à une identité qui nous échappait jusqu’alors. Il y a là quelque chose qui n’est pas le produit de l’homme, mais qui le rejoint par révélation et l’élève aussitôt qu’il le conçoit.
Les documents normatifs des religions, les textes dits « révélés », « inspirés », ou « commentaires autorisés », sont toujours sujets à interprétation. L’instance de réception dans le croyant, reste toujours sa liberté. S’il est vrai que nous sommes appelés à découvrir la vérité du sens ultime de nos vies, cet appel fonde notre liberté. La lecture des livres religieux n’enclenche pas automatique des actions qui y sont prescrites, à moins que nous soyons en présence d’un homme-machine qui réponde à un programme, comme nous essayons ou rêvons de les concevoir aujourd’hui. Nous devrions avoir un peu moins peur de nous familiariser avec les notions religieuses, afin de pouvoir mieux en discuter librement. Nous devrions faire davantage confiance à la capacité de notre conscience de rejeter le faux, de discerner le vrai.
« Moins de religion » ne signifie pas moins de violence. « Plus de religion » non plus.

Après ce regard sur l’homme lui-même comme première source de violence, revenons aux religions en tant que telles. Des doctrines peuvent être cause de violence, s’il est vrai qu’elles contiennent un message contraire à la dignité de la personne, à l’unité de l’unique famille humaine,…
Des religions visent-elles à obtenir sous la contrainte une confession de foi verbale ? On s’interroge. Si tel est le cas, il faut dénoncer une triste conception anthropologique et théologique, et redire que c’est à partir de sa seule liberté que Dieu appelle l’homme à lui exprimer sa gratitude. Qui pourrait croire un « merci » ou un « je t’aime » prononcés sous la contrainte ? S’il devait apparaître qu’une simple confession verbale envers Dieu, indifférente à la liberté de conscience soit le signe de la foi, la preuve serait faite que ce « dieu » ne connaît pas l’homme et est sans intérêt pour l’homme.
« Moins de religion » ne signifie pas moins de violence. « Plus de religion » non plus. La question est ailleurs : la violence est dans l’exercice contrarié de notre liberté faussement certaine d’avoir atteint la vérité. Nous n’aurons rien à craindre d’une ébullition du sentiment religieux si nous savons dans le même temps, travailler ensemble et avec la raison à la recherche de la vérité. Nous aurons tout à craindre si l’ignorance religieuse déjà répandue se doublait de la démission de l’effort de raison.
Il serait essentiel aujourd’hui que notre société se penche sur les mécanismes de la croyance, constitutifs de l’humain. Plutôt que de se battre pour savoir lequel des « livres » serait supérieur aux autres, sans plus réfléchir… il serait davantage pertinent de travailler sur les aptitudes du cœur et de l’intelligence communes à tous, à discerner la vérité et ses modes d’expression dans l’histoire.
Ce travail est urgent parce que vital. C’est le travail de la raison à mener de l’école à l’Assemblée. Dans l’errance de croyances privées de raison, l’homme meurt. De même, il étouffe sous le poids d’une raison enfermée sur elle-même. La raison sauve la foi en précisant les critères d’une confiance qui humanise, et la foi fait rayonner sur la raison humaine, la lumière de l’humilité requise pour s’ouvrir, découvrir et s’unir à la Raison divine.
Jean Paul II débutait son encyclique Foi et Raison par ces mots : « La foi et la raison sont comme les deux ailes qui permettent à l'esprit humain de s'élever vers la contemplation de la vérité. » De ce point de vue, notre société ressemble à un avion qui aurait éteint ses deux réacteurs, celui de la foi et celui de la raison, ne sachant plus s’il est pertinent de s’élever vers une hypothétique vérité. La crise actuelle est donc plus philosophique que religieuse. Mais c’est à la lumière des convulsions religieuses – de fanatisme, d’athéisme, de consumérisme – que nous la percevons aujourd’hui le plus clairement.
http://www.lavie.fr/actualite/billets/religions-et-violence-ce-que-l-on-oublie-de-dire-03-08-2016-75349_288.php

samuel

samuel
Administrateur

Un imam abattu en pleine rue à New York
Les lieux du crime, toujours fermés au public samedi soir pour les besoins de l'enquête.
Les lieux du crime, toujours fermés au public samedi soir pour les besoins de l'enquête. Photo AFP
Des centaines de fidèles se sont rassemblés samedi soir devant la mosquée d'Ozone Park.
Les manifestants ont prié, mais aussi demandé justice et accusé Donald Trump d'avoir encouragé ce crime. Photo AFP
Les manifestants ont prié, mais aussi demandé justice et accusé Donald Trump d'avoir encouragé ce crime. Photo AFP
préc.suiv.
1 / 3
Les lieux du crime, toujours fermés au public samedi soir pour les besoins de l'enquête. Photo AFP
Des centaines de fidèles se sont rassemblés samedi soir devant la mosquée d'Ozone Park. Photo AFP
Les manifestants ont prié, mais aussi demandé justice et accusé Donald Trump d'avoir encouragé ce crime.

France/Monde
Le religieux bangladais a été pris samedi pour cible avec son assistant alors qu'il venait de quitter sa mosquée du Queens. La communauté musulmane dénonce un «crime de haine».

Un imam et son assistant, figures de la communauté bangladaise locale, ont été abattus samedi en pleine rue dans le Queens, un quartier populaire de New York.

Agé de 55 ans, l'imam Maulama Akonjee était arrivé en 2014 du Bangladesh. Samedi après-mIdi, le religieux rentrait chez lui après avoir dirigé les prières dans sa mosquée, lorsqu'un homme s'est approché par derrière. Il lui a tiré une balle dans la tête, ainsi qu'à son assistant Thara Uddin, 64 ans, qui l'accompagnait. Le meurtrier a immédiatement pris la fuite. Ses deux victimes sont décédées peu après, dans un hôpital de la ville.

Stephanie Colombini @Steph_Colombini
02:56 - 14 Août 2016

Des centaines de fidèles réclament justice
Ce double assassinat en pleine rue a semé la consternation dans la communauté bangladaise et musulmane, dont plusieurs centaines de membres se sont retrouvés dans la soirée sur les lieux pour demander justice. Ils ont également accusé Donald Trump, le candidat républicain à la Maison Blanche réputé pour ses positions hostiles aux musulmans, d'être indirectement responsable de la mort des deux hommes.

« C'est un crime raciste, à 100%. Mon beau-père était un imam, il portait un costume traditionnel en permanence», a affirmé son gendre Momin Ahmed au tabloïd The New York Post [article en anglais]. Les habitants interrogés par les médias américains au sujet de l'imam Maulama Akonjee ont décrit un homme doux et tranquille.

De son côté, la police américaine indique que rien ne permet, à ce stade, de supposer que les deux hommes ont été pris pour cibles en raison de leur religion. Une cellule de lutte contre les crimes de haine a toutefois été associée à l'enquête, et les patrouilles renforcées autour des mosquées du quartier.
http://www.ledauphine.com/france-monde/2016/08/14/un-imam-abattu-en-plein-jour-a-new-york

Josué

Josué
Administrateur

Australie : Il tue sa femme devenue chrétienne
Le Journal Daily Mail Online rapporte qu’une coiffeuse aurait été poignardée à mort en Australie par son mari parce que celle-ci s’était convertie au christianisme.

Le suspect, Amir Darbanou, un homme iranien de 42 ans, a été accusé d’avoir tué sa femme Nasrin Abek après que le corps sans vie de cette dernière a été retrouvé à l’intérieur de leur appartement dans le quartier aisé de Potts Point à Sydney.

C’est la police qui a découvert le cadavre jeudi matin vers 6h30, après que le père de la victime a appelé les autorités n’ayant pas de nouvelles de sa fille. Celui-ci a exprimé à la presse son indignation concernant le fait qu’il avait dû appeler plusieurs fois la police avant d’être pris au sérieux.

Amir Darbanou qui vivait avec sa femme depuis quatre ans en Australie n’avait pas d’antécédent judiciaire mais des voisins ont déclaré avoir entendu des cris venants de l’appartement, mercredi soir.

Selon les premiers résultats de l’enquête et les déclarations de la police, l’homme aurait tué sa femme sur un coup de colère, apprenant la conversion au christianisme de sa femme.

Le tueur devrait faire face au tribunal le 24 novembre.

Satan n’est point ravi lorsqu’il perd une âme au profit de Dieu ; réjouissons-nous que la mort du corps n’est pas la fin pour les chrétiens mais le début d’une nouvelle vie.
http://chretien.news/il-tue-sa-femme-devenue-chretienne/

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Le Coran interdit à un musulman de changer de religion et dans certains pays c'est meme puni de mort.

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum