Wolfgang Capiton était un jeune homme aux profondes convictions religieuses. Après avoir étudié la médecine, le droit et la théologie, il est devenu pasteur en 1512, puis conseiller de l’archevêque de Mayence.
Au début, Capiton a tenté de calmer l’ardeur des réformateurs qui prêchaient un message contraire à celui de l’Église catholique. Toutefois, il n’a pas tardé à lui-même défendre la Réforme. Quelle a été sa démarche ? Comme l’explique l’historien James Kittelson, Capiton était persuadé que la meilleure façon d’évaluer un enseignement, c’était de le confronter à la Bible, qu’il considérait comme le seul livre fiable. C’est ainsi qu’il est parvenu à la conclusion que le dogme de la transsubstantiation et la vénération des saints, enseignés par l’Église, n’étaient pas fondés sur les Écritures. (Lire l’encadré « Pour voir si ces choses étaient ainsi ».) Abandonnant en 1523 son poste en vue auprès de l’archevêque, Capiton s’est installé à Strasbourg, l’un des centres de la Réforme.
Sa maison est devenue un lieu de rencontre pour les dissidents, qui sans nul doute y discutaient de nombreux enseignements bibliques et questions religieuses. S’il est vrai que des réformateurs continuaient à soutenir la Trinité, les écrits de Capiton, eux, reflétaient sa « réserve sur le dogme de la Trinité », lit-on dans La Réforme radicale (angl.). Pourquoi cette réticence ? Capiton avait été impressionné par la façon dont le théologien espagnol Michel Servet utilisait la Bible pour réfuter la Trinité *.
Sachant que le rejet de la Trinité pouvait lui coûter la vie, Capiton évitait d’exprimer ouvertement ses sentiments. Ses écrits suggèrent néanmoins qu’en privé il avait mis en doute la Trinité avant même d’avoir rencontré Servet. Un prêtre catholique écrira par la suite qu’on a vu Capiton et ses collaborateurs « soumettre à leur examen particulier tous les dogmes de la religion [et] rejeter le mystère de la Trinité * ». Un siècle plus tard, Capiton figurera en premier sur la liste des principaux auteurs antitrinitaires.
Wolfgang Capiton
Wolfgang Capiton pensait que le plus gros manquement de l’Église, « c’était de délaisser les Écritures ».
Capiton était convaincu que la Bible est la source de la vérité. « Laissez toujours la Bible et la loi du Christ faire autorité en théologie », a-t-il conseillé. D’après le professeur Kittelson, Capiton « affirmait que le plus gros manquement des théologiens scolastiques, c’était de délaisser les Écritures ».
Le même désir sincère de trouver la vérité dans la Parole de Dieu animait Martin Cellarius (alias Martin Borrhaus), un jeune homme qui a logé chez Capiton en 1526.
https://www.jw.org/fr/publications/revues/wp20140601/reforme-quete-de-verite/#?insight[search_id]=c3cfc6ab-19ad-481a-a671-cefa6b2abb0b&insight[search_result_index]=0
Au début, Capiton a tenté de calmer l’ardeur des réformateurs qui prêchaient un message contraire à celui de l’Église catholique. Toutefois, il n’a pas tardé à lui-même défendre la Réforme. Quelle a été sa démarche ? Comme l’explique l’historien James Kittelson, Capiton était persuadé que la meilleure façon d’évaluer un enseignement, c’était de le confronter à la Bible, qu’il considérait comme le seul livre fiable. C’est ainsi qu’il est parvenu à la conclusion que le dogme de la transsubstantiation et la vénération des saints, enseignés par l’Église, n’étaient pas fondés sur les Écritures. (Lire l’encadré « Pour voir si ces choses étaient ainsi ».) Abandonnant en 1523 son poste en vue auprès de l’archevêque, Capiton s’est installé à Strasbourg, l’un des centres de la Réforme.
Sa maison est devenue un lieu de rencontre pour les dissidents, qui sans nul doute y discutaient de nombreux enseignements bibliques et questions religieuses. S’il est vrai que des réformateurs continuaient à soutenir la Trinité, les écrits de Capiton, eux, reflétaient sa « réserve sur le dogme de la Trinité », lit-on dans La Réforme radicale (angl.). Pourquoi cette réticence ? Capiton avait été impressionné par la façon dont le théologien espagnol Michel Servet utilisait la Bible pour réfuter la Trinité *.
Sachant que le rejet de la Trinité pouvait lui coûter la vie, Capiton évitait d’exprimer ouvertement ses sentiments. Ses écrits suggèrent néanmoins qu’en privé il avait mis en doute la Trinité avant même d’avoir rencontré Servet. Un prêtre catholique écrira par la suite qu’on a vu Capiton et ses collaborateurs « soumettre à leur examen particulier tous les dogmes de la religion [et] rejeter le mystère de la Trinité * ». Un siècle plus tard, Capiton figurera en premier sur la liste des principaux auteurs antitrinitaires.
Wolfgang Capiton
Wolfgang Capiton pensait que le plus gros manquement de l’Église, « c’était de délaisser les Écritures ».
Capiton était convaincu que la Bible est la source de la vérité. « Laissez toujours la Bible et la loi du Christ faire autorité en théologie », a-t-il conseillé. D’après le professeur Kittelson, Capiton « affirmait que le plus gros manquement des théologiens scolastiques, c’était de délaisser les Écritures ».
Le même désir sincère de trouver la vérité dans la Parole de Dieu animait Martin Cellarius (alias Martin Borrhaus), un jeune homme qui a logé chez Capiton en 1526.
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Dernière édition par samuel le Mar 2 Aoû - 7:56, édité 1 fois