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500.000 signatures pour une proposition de loi interdisant l’avortement

3 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Pologne : 500.000 signatures pour une proposition de loi interdisant l’avortement
12 juillet 2016 14 h 25 min·
Pologne avortement loi 500000 signatures
Militants polonais pro-vie.


Près d’un demi-million de signatures de soutien à l’interdiction de l’avortement et pour le changement de la loi actuelle en Pologne ont été apportées dans 35 boîtes au Parlement polonais le 5 juillet par de nombreux militants portant des tee-shirts jaunes et des drapeaux, avec le dessin d’un enfant à naître disant « Sauvez-moi ! ».

« Nous voulons changer la loi et ces procédures barbares qui n’appartiennent pas au 21e siècle » (elles font partie de l’héritage communiste en Pologne) a déclaré Jerzy Kwasniewski, un avocat co-auteur du projet de loi. « Nous voulons que la Pologne rejoigne le groupe des deux-tiers des pays du monde qui protège l’enfant à naître mieux que nous. »

Une mobilisation de la base pro-vie : près de 500.000 signatures contre l’avortement


Cette initiative a été lancée par la base du mouvement et, contrairement aux demandes précédentes, n’a pas été lancée par l’Eglise catholique ou par le gouvernement. Quatre mois ont été nécessaires à l’écriture de ce projet de loi contre l’avortement, réalisé par quatre juristes et un expert en bioéthique de l’institut Ordo Iuris en lien avec des organisations provie et pro-famille.

Des centaines de militants, épaulés par la fondation Right to Life, sont allés dans les rues récolter les signatures de leurs compatriotes, affrontant d’inhabituelles attaques verbales et physiques. Des experts de l’institut ont sillonné la Pologne pour présenter et expliquer le projet – affrontant la diffamation et les mensonges des principaux médias.

Leur détermination a payé. Avec près de 500.000 signatures récoltées, dont certaines provenant de la diaspora polonaise aux USA, au Canada et en Afrique, l’objectif est atteint. D’après Kwasniewski, les parlementaires polonais doivent commencer à plancher sur le projet dans les trois mois.


Une loi qui ferait de la Pologne un pays phare en matière de respect de la vie


Mais Ordo Iuris compte aller plus loin et veut un système qui apporte à la fois une véritable protection pour les enfants et la sécurité pour les familles. La proposition de loi prévoit des aides spécifiques « dans les cas où l’enfant est malade, handicapé ou a été conçu lors d’un viol ». L’une des propositions concerne des établissements pour soins prénataux. Un rapport des experts en bioéthique Blazej Kmieciak et Zofia Szafranskia a décrit les enfants à naître comme des patients ayant leurs propres droits aux soins de santé. Ce rapport est le premier de la sorte en Pologne.

Une disposition contenue dans la proposition de loi concerne les soins palliatifs pour les bébés, avec des financements publics à la clef. Ordo Iuris recommande aussi que les soins périnataux soient inclus dans le parcours médical universitaire ainsi que la psychologie, la sociologie et autres sciences sociales – mais aussi la théologie.

Mais le plus dur reste à faire, Jerzy Kwasniewski s’attendant à une contre-campagne massive de la part du lobby pro-avortement. Le premier ministre Beata Szydlo, interrogée sur le projet de loi lors d’une conférence de presse, a répondu que le sujet n’était actuellement pas à l’étude au gouvernement ni au parlement. Beata Szydlo est membre du parti Droit et Justice qui comporte une importante composante pro-vie.

L’institut de sondage polonais CBOS a annoncé en juillet que 64 % des électeurs de ce parti soutiennent le projet de loi.


Patrick Neuville

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

[size=38]Le Vatican met en garde contre l’élargissement de l’avortement médicamenteux en Italie[/size]
Les faits 

Dans une note publiée lundi 14 août, l’Académie pontificale pour la Vie s’inquiète de la décision du gouvernement italien d’assouplir les conditions de prise de la pilule abortive. Ses membres voient dans cette mesure un dangereux « enfermement dans la sphère privée » du geste abortif.



  • Caroline Celle, 
  • le 18/08/2020 à 18:41 

EnsembleJesus



Je voudrais participer à une pétition pour une loi contre l'avortement ; vous connaissez un site ?

Josué

Josué
Administrateur

Tu vas sur google et tu trouveras surement.

EnsembleJesus



Je pensais que vous en connaissiez ; ok, merci.

Josué

Josué
Administrateur

https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/29/ivg-dans-la-constitution-la-conference-des-eveques-de-france-exprime-sa-tristesse_6219299_3224.html?lmd_medium=email&lmd_campaign=trf_newsletters_lmfr&lmd_creation=le_monde_des_religions&lmd_send_date=20240229&lmd_email_link=dans-l-actu_titre_1&M_BT=113977059162465

IVG dans la Constitution : la Conférence des évêques de France exprime sa « tristesse »
Les évêques promettent de rester attentifs au respect de la « liberté de conscience des médecins et de tous les personnels soignants » qui seraient réticents à pratiquer l’IVG.

Le Monde avec AFP
Publié aujourd’hui à 16h14 


Manifestation contre l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution à Paris, le 28 février 2024. KIRAN RIDLEY / AFP
La Conférence des évêques de France (CEF) a fait part jeudi de sa « tristesse », après le vote des sénateurs en faveur de l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution.

« L’avortement, qui demeure une atteinte à la vie en son commencement, ne peut être vu sous le seul angle du droit des femmes », insiste l’instance de l’Eglise catholique dans un communiqué.

La révision constitutionnelle visant à inscrire une « liberté garantie » de recourir à l’IVG dans la Constitution a été approuvée mercredi au Sénat, après un vote quasi unanime à l’Assemblée nationale. Les deux chambres du Parlement se réuniront pour un ultime vote sans suspense lundi, à quatre jours du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes.

« Alors que sont mises à la lumière les violences nombreuses faites aux femmes et aux enfants, la Constitution de notre pays se serait honorée d’inscrire en son cœur la protection des femmes et des enfants », poursuit la CEF.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés L’inscription de l’IVG dans la Constitution franchit une nouvelle étape après un vote historique au Sénat

« Elimination pure et simple »
Elle promet, en outre, de rester « attentive au respect de la liberté de choix des parents décidant, même en des situations difficiles, de garder leur enfant, et de la liberté de conscience des médecins et de tous les personnels soignants, dont elle salue le courage et l’engagement. »

Un amendement Les Républicains (LR) visant à sanctuariser la clause de conscience des médecins n’a pas été retenu au Sénat. La CEF regrette par ailleurs que le débat « n’ait pas évoqué les dispositifs d’aide à celles et ceux qui voudraient garder leur enfant ».

Ces derniers mois, plusieurs évêques s’étaient élevés contre l’inscription du droit à l’avortement dans la Consitution, un engagement pris le 8 mars 2023 par Emmanuel Macron. C’est « un aveu de faiblesse sur notre capacité à débattre sereinement au sujet de l’IVG », avait estimé l’archevêque de Rennes, Pierre d’Ornellas, au micro de Radio Vatican, en octobre. En décembre, l’évêque de Bayonne, Marc Aillet, qualifiait l’avortement d’« élimination pure et simple d’un être humain », dans un communiqué.

En France, où l’acte est légal depuis la loi Veil, en 1975, le nombre d’avortements reste relativement stable depuis une vingtaine d’années, autour de 230 000 par an.

Josué

Josué
Administrateur

La hiérarchie catholique unanime contre l'inscription de l'avortement dans la Constitution

Photo : Les deux chambres du Parlement réunies en congrès à Versailles, le 4 mars 2024, pour ancrer le droit à l'avortement dans la Constitution du pays. Crédit photo : Emmmanuel Dunand /AFP.
« La France sera le premier pays au monde à protéger dans sa Constitution la liberté des femmes à disposer de leur corps » s'est écrié le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, en se félicitant d'avance du « vote historique » des sénateurs, le 29 février. Quatre heures de débats auront suffi pour dégager une majorité de 267 voix contre 50 (cf. Gènéthique magazine, 29 février). Le vote du Sénat a ouvert la voie à l'inscription de l'avortement dans la Constitution par l'ensemble des parlementaires réunis ce lundi en congrès à Versailles. Sur X (ex-Twitter), Emmanuel Macron s'est immédiatement réjoui du vote des sénateurs : « Je me suis engagé à rendre irréversible la liberté des femmes de recourir à l'IVG en l'inscrivant dans la Constitution. Après l'Assemblée nationale, le Sénat fait un pas décisif dont je me félicite. » A l'issue du Congrès, totalement prévisible, « le président devrait promulguer la révision constitutionnelle le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes », annonce La Croix (29 février).

Si des personnalités et des associations se sont publiquement opposées à l'inscription de l'avortement dans la Constitution de la France, l'Église catholique est la seule institution mondiale à l'avoir totalement désavouée. Alors qu'on évoque actuellement des désaccords au sein de sa hiérarchie sur des sujets tels que l'accueil des migrants ou la bénédiction de couples homosexuels, elle apparaît soudée face à l'avortement, en dépit de l'opinion publique (huit Français sondés sur dix se disent favorables à l'inscription de l'IVG dans la Constitution). Le 7 février, après le vote de l'Assemblée nationale française (30 janvier), le directeur de Radio Vatican et du site Vatican News, Massimiliano Menichetti, s'étonnait d'un tel projet : « Comment est-il possible de juxtaposer dans la charte fondamentale d'un État le droit qui protège la personne et celui qui sanctionne sa mort ? » Il se faisait ainsi l'écho fidèle du pape François qui, lors de sa visite à Marseille, en septembre dernier, s'était publiquement ému du sort des « enfants à naître, rejetés au nom d'un faux droit au progrès, qui est au contraire une régression de l'individu ». Deux ans plus tôt, le 15 septembre 2021, le Pape avait fait une réponse des plus « carrées » au journaliste d'American Magazine, Gerard O'Connell : « Qui pratique l'avortement tue, sans demi-mesure. » Expliquant pourquoi « l''Église est si dure sur cette question », il avait ajouté : « ... si elle acceptait cela, c'est comme si elle acceptait le meurtre au quotidien. » (Zenit, 16 septembre 2021). Dans son exhortation apostolique Evangelii Gaudium (2013, n°213), le pape François plaide pour « les enfants à naître, qui sont les plus sans défense et innocents de tous , en pleine cohérence avec ses prédécesseurs, notamment Jean-Paul II qui avait solennellement dénoncé « la suppression délibérée d'un être humain innocent » dans l'encyclique Evangelium Vitae (1995, n°58).

Le mois suivant le voyage du Pape à Marseille, la Conférence des évêques de France avait rappelé son « inquiétude à l'idée que la liberté d'avorter puisse être inscrite dans la Constitution » (CEF, 29 octobre 2023). Après le vote du Sénat, elle a fait part de sa « tristesse », redisant « que l'avortement, qui demeure une atteinte à la vie en son commencement, ne peut être vu sous le seul angle du droit des femmes. » La CEF achève son communiqué en assurant qu'elle « sera attentive au respect de la liberté de choix des parents décidant, même en des situations difficiles, de garder leur enfant, et de la liberté de conscience des médecins et de tous les personnels soignants, dont elle salue le courage et l'engagement » (CEF, 29 février).

Plusieurs évêques ont argumenté dans le même sens sur le site de leur diocèse. « Une société qui constitutionnalise la culture de mort, qu'elle en ait conscience ou non, se fragilise elle-même en profondeur » a averti Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre, dénonçant « une dangereuse inversion des valeurs » dans une déclaration (29 février). Mgr Luc Crepy, évêque de Versailles, lieu du Congrès, a publié ce message (27 février) : « Avec tous les évêques de France, je redis ma tristesse et ma profonde opposition devant cette évolution. C'est bien au contraire le respect de toute vie, de sa conception à sa mort naturelle, qui devrait être reconnu comme faisant partie du socle commun sur lequel se fonde notre société ». « Les parlementaires, réunis en Congrès le 4 mars, s'honoreront-ils d'un sursaut de conscience ou bien deviendront-ils responsables devant l'histoire de la plus grande transgression qui soit, celle de l'interdit de tuer ? » interpelle Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne (1er Mars). La veille du vote des sénateurs, Mgr Olivier de Germay, archevêque de Lyon, primat des Gaules, avait pointé cette « contradiction » : « Si la loi était adoptée, la France mettrait au même niveau l'égale dignité de toute vie humaine – principe à valeur constitutionnelle – et la liberté d'accès à l'avortement. Comment expliquer une telle contradiction ? » (Église catholique à Lyon, 27 février, en lien ci-dessous).

Philippe Oswald

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