Imprescriptible » Déportation
Le 4e dimanche d'avril est dévolu à la Journée nationale du Souvenir des victimes et héros de la déportation inscrite au calendrier des commémorations depuis la Loi n° 54-415 du 14 avril 1954, votée à l'unanimité. A la mémoire de tous les déportés sans distinction, une longue liste née de l'idéologie nazie, qui décline les opposants politiques et les Allemands anti-nazis, communistes, socialistes, religieux catholiques militants, protestants récalcitrants, Témoins de Jéhovah, Allemands sociaux-démocrates, homosexuels, criminels de droit commun, prostituées, syndicalistes, résistants, otages, victimes de rafles, délinquants, prisonniers de guerre, personnes souffrant d'un handicap physique ou mental, Juifs, Tsiganes, une liste pour des êtres humains condamnés à l'horreur du système concentrationnaire des camps.
Au protocole de cette cérémonie, la lecture du message commun rédigé conjointement par les associations de déportés ; à Vic, devant le monument aux Morts où s'était rassemblée, hélas pourrait-on souligner une fois de plus, une petite délégation, le maire Jean Bordères, a confié la lecture du message à Théo, 11 ans, qui l'a également accompagné pour le dépôt de gerbe ; c'est par les jeunes générations que la mémoire et le souvenir souvenir seront perpétués. Auparavant, Lucien Charignon, délégué aux cérémonies patriotiques avait lu un extrait de « L'Imprescriptible - Pardonner ? Dans l'honneur et la dignité », du philosophe Vladimir Jankélévitch : « Ainsi quelque chose nous incombe. Ces innombrables morts, massacrés, torturés, piétinés, offensés sont notre affaire à tous. Qui en parlerait si nous n'en parlons pas ?
[…] Les morts dépendent entièrement de notre fidélité.[…] Le passé a besoin qu'on se réunisse exprès pour le commémorer, car le passé a besoin de notre mémoire. Non, la lutte n'est pas égale entre la marée irrésistible de l'oubli qui, à la longue, submerge toutes les choses, et les protestations désespérées, mais intermittentes, de la mémoire ».
http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/26/1067825-Vic-en-Bigorre-Imprescriptible-Deportation.html
Le 4e dimanche d'avril est dévolu à la Journée nationale du Souvenir des victimes et héros de la déportation inscrite au calendrier des commémorations depuis la Loi n° 54-415 du 14 avril 1954, votée à l'unanimité. A la mémoire de tous les déportés sans distinction, une longue liste née de l'idéologie nazie, qui décline les opposants politiques et les Allemands anti-nazis, communistes, socialistes, religieux catholiques militants, protestants récalcitrants, Témoins de Jéhovah, Allemands sociaux-démocrates, homosexuels, criminels de droit commun, prostituées, syndicalistes, résistants, otages, victimes de rafles, délinquants, prisonniers de guerre, personnes souffrant d'un handicap physique ou mental, Juifs, Tsiganes, une liste pour des êtres humains condamnés à l'horreur du système concentrationnaire des camps.
Au protocole de cette cérémonie, la lecture du message commun rédigé conjointement par les associations de déportés ; à Vic, devant le monument aux Morts où s'était rassemblée, hélas pourrait-on souligner une fois de plus, une petite délégation, le maire Jean Bordères, a confié la lecture du message à Théo, 11 ans, qui l'a également accompagné pour le dépôt de gerbe ; c'est par les jeunes générations que la mémoire et le souvenir souvenir seront perpétués. Auparavant, Lucien Charignon, délégué aux cérémonies patriotiques avait lu un extrait de « L'Imprescriptible - Pardonner ? Dans l'honneur et la dignité », du philosophe Vladimir Jankélévitch : « Ainsi quelque chose nous incombe. Ces innombrables morts, massacrés, torturés, piétinés, offensés sont notre affaire à tous. Qui en parlerait si nous n'en parlons pas ?
[…] Les morts dépendent entièrement de notre fidélité.[…] Le passé a besoin qu'on se réunisse exprès pour le commémorer, car le passé a besoin de notre mémoire. Non, la lutte n'est pas égale entre la marée irrésistible de l'oubli qui, à la longue, submerge toutes les choses, et les protestations désespérées, mais intermittentes, de la mémoire ».
http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/26/1067825-Vic-en-Bigorre-Imprescriptible-Deportation.html