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Pauline Bebe, une femme libérée.

5 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Pauline Bebe, une femme libérée
PROPOS RECUEILLIS PAR AUDREY FELLA
CRÉÉ LE 13/04/2016 / MODIFIÉ LE 14/04/2016 À 10H00
En 1990, elle est devenue la première femme rabbin de France, imposant ainsi sa voix dans un monde d'hommes. À l'approche de la Pâque juive, qui célèbre la délivrance du peuple hébreu, Pauline Bebe nous confie le sens de sa vocation, née de ses propres libérations.

Dans la tradition juive, nous préparons les fêtes de manière très matérielle. La spiritualité s'inscrit dans l'action. Aussi étrange que cela puisse paraître, la fête de Pessah commence par le ménage. Ma mère appelait cela « la chasse à la miette ». Avec poésie et humour, elle me disait toujours : « Finalement il y a quelque chose de très spirituel dans la poussière car elle revient toujours. » Je plaisante aussi souvent à propos des aspirateurs, de l'aspiration et de l'inspiration, du fait que la synagogue est un lieu d'inspiration, surtout au moment de Pessah.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Quel genre de juifs fréquentent une synagogue présidé pas une femme rabbin ?
Au fait il faut dire rabbin ou rabbine ?

chico.

chico.

Tu sais chez les juifs il existe plusieurs mouvement et extrêmes entre les ultras orthodoxes et les ultras modérés.un gouffre entre les deux .

Josué

Josué
Administrateur




Mauvais genre
Elles sont chrétiennes, juives, musulmanes, bouddhistes, agnostiques ou athées. Les unes revendiquent leur attachement à une tradition spirituelle, les autres rejettent en bloc la religion, jugée par essence phallocrate. Mais toutes se rejoignent sur un point : celui de bousculer, de l'intérieur ou de l'extérieur, les institutions dépositaires du dogme. Pour, in fine, libérer les femmes, trop souvent reléguées à l'arrière-plan pour des motifs religieux. Ou prétendument religieux. De fait, si les textes sacrés ont pu contribuer à fixer dans le marbre des usages de ces temps très lointains où ils ont été écrits - par des hommes et pour les hommes -, ils ont parfois bon dos. Il est tellement commode de justifier les pratiques inégalitaires par le « respect de la tradition » ! C'est pourquoi certaines croyantes s'attachent à montrer que non seulement Dieu n'est pas misogyne, mais qu'Il, ou plutôt Elle, est même féministe - après tout, pourquoi parler du divin au masculin, observent quelques-unes de ces militantes ?

La tâche risque d'être longue, car on ne peut pas dire que les choses aillent forcément dans le bon sens. Simone de Beauvoir a dû se retourner dans sa tombe en apprenant que l'Arabie saoudite avait été élue, en avril dernier, membre de la Commission des droits des femmes de l'ONU, organe chargé de travailler à « la promotion de l'égalité hommes-femmes et l'autonomisation des femmes ». Un scandale quand on sait que, sous prétexte de respecter la sharia, les Saoudiennes ont l'obligation d'avoir un tuteur masculin prenant les décisions importantes en leur nom tout au long de leur vie... En outre, que penser du Synode sur la famille organisé par le Vatican en 2014-2015, au cours duquel la voix des femmes a été quasi inaudible - seules trois religieuses et quelques laïques avaient été conviées ? Comment ne pas être perplexes devant les affaires de chantage au divorce qui touchent la communauté juive orthodoxe, où les femmes sont otages du bon vouloir de leur époux en cas de séparation ? On pourrait multiplier à l'envi les exemples de « sexisme religieux », lequel concerne également les traditions non monothéistes telles que le bouddhisme ou le taoïsme. Le machisme ne connaît pas les frontières. Et les (très rares) cas de religions matriarcales qui ont pu être mentionnés semblent relever davantage du mythe que de la réalité.

Aussi y a-t-il eu, depuis les époques les plus reculées, des femmes - et quelquefois des hommes ! - qui ont oeuvré à faire bouger les lignes. Chacune à sa manière, avec sa sensibilité propre. Par la piété, par l'érudition, par la plume ou les armes, par le recours au droit : ces passionarias forcent l'admiration, quand bien même on peut ne pas cautionner certaines de leurs méthodes. Ce combat, des femmes le mènent au péril de leur vie. L'une d'elles s'appelait Ruqia Hassan Mohammed. Jeune habitante de Raqqa, en Syrie, elle a défié les djihadistes en racontant son quotidien de « citoyenne de seconde zone » sur les réseaux sociaux, au nez et à la barbe de ces soi-disant religieux. Elle a été exécutée à l'automne 2015. Non loin de là, d'autres femmes poursuivent la lutte dans les rangs du PKK. À armes égales avec les hommes. Reste à savoir si cette émancipation gagnée à la (dé)faveur d'un conflit perdurera une fois la crise passée.
http://www.lemondedesreligions.fr/papier/2017/84/mauvais-genre-27-06-2017-6371_236.php

Josué

Josué
Administrateur

Les femmes de confession juive entament leur petite révolution… aidées par quelques hommes. Et cela commence, comme souvent, sur Facebook, avec un groupe qui prend de l’ampleur.

L’ordination des femmes rabbins en France est un sujet de discorde depuis le 19ème siècle. C’est en effet en 1860 que des femmes de confession juive ont manifesté pour la première fois de l’intérêt pour des missions rabbiniques au sein de leur communauté. Il faudra attendre 1935 et Regina Jonas, première femme ordonnée rabbin aux États-Unis, pour voir les mentalités évoluer sur le sujet. En France, ce n’est qu’en 1990 que la communauté juive aura « sa » femme rabbin, Pauline Bebe. Suivront Delphine Horvilleur et Floriane Chinsky.

L’avènement d’une pensée féministe juive

Cette réflexion sur un rôle de commandement religieux au sein de la communauté juive, elle est l’activité principale d’un groupe Facebook, « Féminisme et Judaïsme ». Cette communauté dans la communauté, en quelque sorte, est gérée par cinq administrateurs (deux hommes et trois femmes) dont la mission est de faire vivre le groupe, en suscitant constamment le débat, via des articles et des vidéos, notamment.

Le but est, in fine, d’accompagner l’évolution d’une pensée féministe juive qui conduira, de l’aveu de Sonia Sarah Lypsic, journaliste à Montréal et une des administratrices du groupe, à un accroissement significatif du nombre de femmes dans les instances dirigeantes de la communauté israélite. « Le groupe a été créé par un jeune homme, Michael Amsellem, lors de remous qu’il y a eu suite à la lecture de la Torah par des femmes lors d’une fête juive, à Neuilly-Sur-Seine. Elles avaient bénéficié d’une salle dans une synagogue, et le Consistoire (organisme chargé d’administrer le culte israélite en France, ndlr) avait très mal réagi », nous raconte Sonia Sarah Lypsic.

Le problème français

On apprenait, en août dernier, qu’une femme allait prendre la tête d’une « Midreshet » (« école ») à Jérusalem, et, tout aussi récemment, qu’une autre allait intégrer un tribunal rabbinique, fonction hautement hiérarchique dans la communauté juive. Ces progrès sont par ailleurs reconnus au niveau international, ils sont bien visibles, notamment en Israël et aux États-Unis, où les religieux sont dans une logique perpétuelle de recherche de la modernité.

"La révolution continue". Un post Facebook qui met en lumière une avancée féministe au sein de la communauté juive.
« La révolution continue ». Un post Facebook qui met en lumière une avancée féministe au sein de la communauté juive. Crédits : Judaïsme et Féminisme / Facebook
En France, c’est beaucoup plus compliqué, comme le dit Michaël Amsellem, celui à qui on doit l’existence de « Féminisme et Judaïsme ». « Les juifs de France ne sont pas connectés avec les autres juifs du monde, ils ne sont dans aucun réseau international. Ce conservatisme appauvrit une certaine vitalité, ce qui fait que des questions principales ne sont pas posées », nous affirme le jeune trentenaire. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, des cinq administrateurs du groupe Facebook, un seul habite en France. « Sortir de ce pays permet de s’ouvrir l’esprit », affirme Michael Amsellem. Delphine Horvilleur et Floriane Chinsky, deux femmes rabbins françaises très médiatisées, contredisent légèrement le discours de Michaël Amsellem, mais force est de constater que l’évolution est lente à l’intérieur de nos frontières.

Un article de Sonia Sarah Lypsic sur le blog Judaïsmes mentionne que « la loi juive offre tous les dispositifs pour que le statut des femmes soit égalitaire. Ainsi, elles pourraient monter lire la Torah à la synagogue, étudier le Talmud, être juge rabbinique ou rabbins. Mais encore faut-il que les femmes, avec la complicité de leurs compagnons de route, connaissent bien la loi, que les communautés juives (« kahal ») souhaitent cette évolution et que, in fine, les rabbins avalisent ces orientations ». L’égalité totale dans la religion juive est, à en croire ce papier très bien documenté, pour bientôt.
http://www.respectmag.com/29734-judaisme-feminisme-femmes-pouvoir

samuel

samuel
Administrateur

Que dit la bible exactement sur cette question ?

Josué

Josué
Administrateur

JUDAÏSME
Une femme candidate au Consistoire israélite de Paris
Par Loïc Druenne - publié le 27/10/2017

Évelyne Gougenheim est la première femme candidate à la présidence du Consistoire israélite de Paris, dont l’élection aura lieu le 26 novembre. Son objectif : rendre au Consistoire sa représentativité et sa transparence.
Ce n'était jamais arrivé : pour la première fois, une femme brigue la présidence du Consistoire israélite de Paris, la section parisienne de l'institution fondée par Napoléon dans le but d'administrer le judaïsme de France.

« Sans les juifs, la France ne serait pas la France », observe Évelyne Gougenheim, confirmant sa décision devant les journalistes conviés à la conférence de presse. Partisane d'un Consistoire fort et représentatif de toutes les tendances du judaïsme de France, la candidate plaide pour le dialogue. Issue des mondes de l'entreprise, de l'art et de la publicité, Évelyne Gougenheim « conteste avant tout la gestion [actuelle] du Consistoire », qui ferait selon elle l'objet d'une « monopolisation » non représentative de la diversité des tendances, le faisant « échapper à la communauté ». Il n'est pas dans son intention de fusionner les sensibilités, mais plutôt de favoriser « le dialogue et l'union ».

Dans une instance très majoritairement masculine, qu'elle n'hésite pas à qualifier de « discriminatoire à l'égard des femmes », son élection serait notamment « un signal fort contre le dogmatisme de l'islam » et constituerait à l’attention des musulmans « une invitation à reconsidérer leur position vis-à-vis des femmes ».

Une « concentration des pouvoirs » au sein du Consistoire actuel saperait, selon Évelyne Gougenheim, les voix de l'opposition par des mécanismes allant de la disparition de la plupart des anciennes commissions (éthique médicale, cacherout, etc.) au non-respect des statuts (notamment sur des questions de transparence) en passant par la violence verbale et par la censure de l'opposition par le pouvoir en place. La démocratie constitue ainsi un axe majeur de la campagne de la candidate, qui vise à « remettre la parole des rabbins au centre du Consistoire et de la société ». Il s'agit aussi de clarifier la gestion de l'institution bicentenaire en mettant en place une commission de contrôle de gestion qui veillera à la bonne tenue des finances du Consistoire et à la préservation du patrimoine juif de France.

Aider les juifs qui se sentent menacés

Au sujet de l'affaire Merah, Évelyne Gougenheim regrette la médiatisation « des tueurs d'enfants à tétine dans la bouche », qu'elle pense responsable de l'augmentation du nombre des attentats. Elle est, en outre, vice-présidente du comité de soutien « Vérité et justice pour Sarah Halimi ». Afin de venir en aide aux juifs qui se sentent menacés, la candidate propose la mise en place d'un dispositif de prise en charge et d'assistance.

Le 26 novembre aura lieu l'élection de la moitié des vingt-six membres du Conseil d'administration du Consistoire, qui élira à son tour sa présidence au mois de décembre. Évelyne Gougenheim considère le choix de cette date comme une attaque supplémentaire envers l'opposition, les synagogues étant particulièrement vides à cette période de l'année, qui suit une série de fêtes religieuses. Des 30 000 électeurs potentiels, aucune liste complète n'existe, l'élection risquant de ce fait de passer inaperçue de la plupart des juifs « consistoriaux » de la région.

À ce sujet, la candidate propose la mise en place d'une commission électorale neutre et répondant à des critères de transparence, permettant à chaque candidat de s'exprimer librement et sans entraves.

Se revendiquant juive traditionnaliste, Évelyne Gougenheim se veut rassembleuse et constitue pour ses partisans l'espoir d'un Consistoire renouvelé, représentatif, ouvert au dialogue interne et externe, transparent et accessible. « Commençons par changer d'esprit, promouvoir le dialogue et la démocratie, la légitimité et la pluralité. Le reste du programme viendra plus tard, propose la candidate. Le Consistoire est notre lieu à tous, et il nous faut aller de l'avant. »
http://www.lemondedesreligions.fr/une/une-femme-candidate-au-consistoire-israelite-de-paris-27-10-2017-6729_115.php

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Étudier le judaïsme des origines à nos jours


Pauline Bebe, une femme libérée. Img_9902-535498e
Une série indispensable de livres de base
Le judaïsme
Un programme élémentaire à suivre
Valeurs et pratiques du judaïsme
Enquête sur le peuple juif

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Le grand-rabbinat d’Israël s’oppose à la formation rabbinique des femmes[/size]

Les faits 

En Israël, l’ouverture prochaine des études rabbiniques pour les femmes suscite la colère et l'opposition très ferme du grand rabbinat. L’autorité religieuse suprême du judaïsme orthodoxe menace de se mettre en grève.



  • Héloïse de Neuville, 
  • le 01/07/2020 à 18:26



Pauline Bebe, une femme libérée. Tradition-juives-rabbinat-charge-maintenir-permettent-formation-femmes-rabbinat-tranche-grand-rabbin-sefarade-Yitzhak-Yosef_0_730_485



« La loi et la tradition juives que le rabbinat est chargé de maintenir ne permettent pas la formation des femmes dans le rabbinat », a tranché le grand rabbin séfarade Yitzhak Yosef.[size=12]AMATEUR007 - STOCK.ADOBE.COM
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Le grand-rabbinat d’Israël menace de se mettre en grève et de suspendre toute certification de rabbins dans le pays. L’autorité religieuse suprême du judaïsme orthodoxe, qui dépend directement de l’État israélien, a manifesté sa ferme opposition à la décision du procureur général du pays de vouloir créer un parcours d’étude rabbinique pour les femmes dans le pays.
→ À LIRE. Femmes et judaïsme, une révolution silencieuse

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