Il a beaucoup été dit et écrit sur la rançon au cours des deux mille ans passés mais peu en ont compris sa raison d’être. Ce qui suit est une explication plus logique que religieuse du fonctionnement de la rançon.
Pour planter le décor, imaginons que nous soyons dans les cieux au moment même où Satan a réussi dans son dessein de faire manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal à Adam et Ève (cela étant l’événement qui a fait en sorte que la rançon soit nécessaire). À ce moment-là, Dieu se tourne vers son fils, secoue tristement la tête et dit: “Nous avons un gros problème”.
Le fils répond: “Oui, ça à l’air sérieux”.
Dieu: “Satan s’est vanté de ce que je ne pourrai pas résoudre ce problème sans enfreindre au moins une de mes lois.”
Dieu continue: “Je vais avoir besoin d’un peu d’aide, es-tu prêt à m’aider?”
Le fils: “Bien sûr”.
Dieu: “Je te remercie. Dans quelques milliers d’années, je te demanderai une grande faveur.”
Le fils: “Tous ce dont tu as besoin, j’y ferai.”
Ainsi, environ quatre mille années passent. Dieu se tourne vers son fils et dit: “J’ai besoin de ton aide maintenant. Je voudrai que tu ailles sur la terre et que tu vives une vie d’homme parfait.”
Le fils: “Je suis prêt à y faire. Vais-je perdre pour toujours ma vie céleste?”
Dieu: “Je te remercie encore. Non, tu ne perdras pas ton droit à la vie céleste, tu es un très bon fils, tu n’as rien fait de mal, je suis déjà impatient de ton retour.”
Ainsi, le fils de Dieu descend sur terre et vit une vie exceptionnelle qui surprendra et captivera notre imagination pour toujours. Puis il meurt, prouvant ainsi la véridicité de ce dicton: “aucune bonne action ne saurait demeurer impunie”. Enfin, il retourne au ciel.
Dieu (avec toute l’affection possible): “Bienvenue à la maison, mon fils”.
Le fils: “Et bien, comment ai-je été?”
Dieu: “Tu as été parfait, je ne pouvais pas être plus fier!”
Le fils: “Ai-je encore droit à ma vie dans le ciel?”
Dieu: “Absolument!”
Le fils: “Vraiment, je n’ai rien fait pour perdre ma vie sur la terre, n’est-ce pas?”
Dieu: “Non”.
Le fils: “Donc, j’ai droit à deux vies, l’une dans le ciel, l’autre sur la terre, non?”
Dieu: “Oui, c’est vrai, tu n’as rien fait pour mériter de perdre la vie”.
Le fils: “À ton avis, dirais-tu que la vie que j’ai vécue sur la terre vaut au moins autant que la vie d’Adam?”
Dieu: “Oui, jusqu’à ce qu’il mange du fruit”.
Le fils: “Alors, voici ce que je voudrai faire: je vais renoncer à toute réclamation de mon droit à la vie sur terre si tu me laisses disposer de cette vie et acheter tout ce qu’Adam 1 aurait dû posséder”.
Dieu, presque incapable de contenir sa fierté, sa joie et son amour pour son fils: “En harmonie complète avec les lois de justice qui gouvernent l’univers que j’ai fait, et mes propres désirs, ta requête est accordée”.
Comprenez, Satan connaissait parfaitement les principes de justice de Dieu, et il savait qu’une vie pouvait être échangée contre une autre vie, mais il savait que personne ne donnerait sa vie en échange de la vie d’Adam. Et il savait que Dieu ne demanderait jamais une telle chose, et qu’il ne permettrait jamais une telle chose. Ainsi, Satan pensant que Dieu avait le dos au mur, lia les mains de Dieu avec sa propre loi; ou c’est ce que croyait Satan! Sauf qu’il n’y a pas de loi qui dit que Dieu ne peut pas donner deux vies à une personne. Satan a dit “échec et mat” à Dieu, mais Dieu a répondu “non, seulement échec. Je te mettrai moi, échec et mat plus tard”.
Il y a un autre aspect juridique de la rançon qui a besoin d’être expliqué.
Dieu étant le père de Jésus, Satan ne pourrait faire aucune réclamation légale du côté paternel du Messie. Mais sa mère était humaine, et depuis l’épisode du jardin d’Éden, la famille humaine n’appartenait plus à Dieu mais à Satan. Cela a posé un problème, que faire, méditons méditons, hmmm…
Voici le moyen génial, et légal dont Dieu s’est servi pour régler le problème. Quand Israël (la famille de Jacob) était en Égypte, il grandit au point d’attendre la taille permettant à ce que Dieu le sélectionne en tant que nation. Ainsi, par l’intermédiaire de Moïse et des dix plaies, Dieu a commencé à faire d’Israël une profonde source d’irritation pour l’Égypte et Pharaon.
Pour résumer une longue histoire, l’Égypte/Pharaon furent tellement fatigués d’Israël qu’ils les expulsèrent du pays. Et c’est là que ça devient intéressant! À un moment, Pharaon en vient à regretter sa décision et poursuit Israël dans le désert avec un fort désir d’homicide. Finalement, lui et ses troupes bloquent Israël contre la Mer Rouge avec aucun espoir d’en sortir.
À ce moment, Dieu regarde et dit: “Hmmm…”
Dieu: “Satan, puis-je te dire un mot?”
Satan: “Que veux-tu?”
Dieu: “Il semble que tu t’es bien débrouillé avec Israël”.
Satan: “Ouais, et maintenant je vais les tuer”.
Dieu: “Vraiment?”
Satan, avec suffisance et manque de respect: “Oui, vraiment”.
Dieu: “Hmmm…”
Dieu, à Israël: “Il semble que l’Égypte veuille vous tuer”.
Israël: “On n’oserait pas parier le contraire”.
Dieu: “Ainsi, vous ne pensez pas qu’il y ait un moyen de vous sauver par vous-même?”
Israël: “Non, aucune chance”.
Dieu: “Je voulais juste m’assurer que vous en étiez conscient”.
Dieu, cette fois à Satan et à Israël: “Satan, tu as rejeté Israël au point que tu es maintenant prêt à le détruire”.
Satan: “Avec plaisir”.
Dieu: “Israel, tu sais que ton espérance de vie est perdue?”
Israël: “Oui, tout est perdu”.
Dieu: “Je vais maintenant ouvrir la Mer Rouge à laquelle est acculé Israël et les laisser passer. Par leur passage, ils reconnaîtront que leur existence dépend du salut que je leur donne, et Satan les ayant personnellement rejeté, ils ne sont plus sa propriété mais ils m’appartiennent, avec tous leurs défauts”.
Ainsi, la nation d’Israël est devenue unique parmi la race humaine, en ce qu’elle est la seule famille (ou nation) détenue par Dieu. Ainsi Dieu a légalement extirpé Israël de la propriété de Satan, fournissant ainsi le côté maternel de la rançon afin que Satan ne puisse faire aucune réclamation à ce sujet. (Voir Psaume 74:2)
Donc, Dieu a été fidèle à sa propre loi. Et son affirmation que sa loi est parfaite s’est avérée.
Et cela, cher lecteur, est la manière dont Jésus et son cher vieux papa ont racheté la race humaine.
À propos, au cas où vous vous demanderiez “à qui la rançon a-t’elle été payée?”…
Elle a été payée pour satisfaire la justice et la loi. C’est aussi simple que cela.
Sous le vieux code de lois juif “œil pour œil, dent pour dent, etc”, à qui était payé cet œil, cette dent, ou quoi que ce soit d’autre? À personne, il s’agissait seulement de satisfaire la justice.
Notes:
1 Les Chrétiens se plaisent à dire que “Jésus est mort pour moi” et bien que cela démontre de la gratitude, ce n’est techniquement pas correct. Jésus était seulement un homme parfait, il ne pouvait ainsi fournir une rançon équitable que pour un homme parfait (en utilisant le principe biblique de l’équivalence “œil pour œil”, etc). Donc, techniquement parlant, Jésus a seulement racheté la vie d’Adam. Mais cette vie incluait tous ce qui était propriété de cette vie, y-compris sa femme, ses enfants, sa domination sur les animaux, etc. Alors que Jésus ne mourut directement que pour Adam, nous en bénéficions indirectement, ou comme un effet secondaire. (Romains 5:12-18; 1 Corinthiens 15:21,22; 1 Timothée 2:6)
Pour planter le décor, imaginons que nous soyons dans les cieux au moment même où Satan a réussi dans son dessein de faire manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal à Adam et Ève (cela étant l’événement qui a fait en sorte que la rançon soit nécessaire). À ce moment-là, Dieu se tourne vers son fils, secoue tristement la tête et dit: “Nous avons un gros problème”.
Le fils répond: “Oui, ça à l’air sérieux”.
Dieu: “Satan s’est vanté de ce que je ne pourrai pas résoudre ce problème sans enfreindre au moins une de mes lois.”
Dieu continue: “Je vais avoir besoin d’un peu d’aide, es-tu prêt à m’aider?”
Le fils: “Bien sûr”.
Dieu: “Je te remercie. Dans quelques milliers d’années, je te demanderai une grande faveur.”
Le fils: “Tous ce dont tu as besoin, j’y ferai.”
Ainsi, environ quatre mille années passent. Dieu se tourne vers son fils et dit: “J’ai besoin de ton aide maintenant. Je voudrai que tu ailles sur la terre et que tu vives une vie d’homme parfait.”
Le fils: “Je suis prêt à y faire. Vais-je perdre pour toujours ma vie céleste?”
Dieu: “Je te remercie encore. Non, tu ne perdras pas ton droit à la vie céleste, tu es un très bon fils, tu n’as rien fait de mal, je suis déjà impatient de ton retour.”
Ainsi, le fils de Dieu descend sur terre et vit une vie exceptionnelle qui surprendra et captivera notre imagination pour toujours. Puis il meurt, prouvant ainsi la véridicité de ce dicton: “aucune bonne action ne saurait demeurer impunie”. Enfin, il retourne au ciel.
Dieu (avec toute l’affection possible): “Bienvenue à la maison, mon fils”.
Le fils: “Et bien, comment ai-je été?”
Dieu: “Tu as été parfait, je ne pouvais pas être plus fier!”
Le fils: “Ai-je encore droit à ma vie dans le ciel?”
Dieu: “Absolument!”
Le fils: “Vraiment, je n’ai rien fait pour perdre ma vie sur la terre, n’est-ce pas?”
Dieu: “Non”.
Le fils: “Donc, j’ai droit à deux vies, l’une dans le ciel, l’autre sur la terre, non?”
Dieu: “Oui, c’est vrai, tu n’as rien fait pour mériter de perdre la vie”.
Le fils: “À ton avis, dirais-tu que la vie que j’ai vécue sur la terre vaut au moins autant que la vie d’Adam?”
Dieu: “Oui, jusqu’à ce qu’il mange du fruit”.
Le fils: “Alors, voici ce que je voudrai faire: je vais renoncer à toute réclamation de mon droit à la vie sur terre si tu me laisses disposer de cette vie et acheter tout ce qu’Adam 1 aurait dû posséder”.
Dieu, presque incapable de contenir sa fierté, sa joie et son amour pour son fils: “En harmonie complète avec les lois de justice qui gouvernent l’univers que j’ai fait, et mes propres désirs, ta requête est accordée”.
Comprenez, Satan connaissait parfaitement les principes de justice de Dieu, et il savait qu’une vie pouvait être échangée contre une autre vie, mais il savait que personne ne donnerait sa vie en échange de la vie d’Adam. Et il savait que Dieu ne demanderait jamais une telle chose, et qu’il ne permettrait jamais une telle chose. Ainsi, Satan pensant que Dieu avait le dos au mur, lia les mains de Dieu avec sa propre loi; ou c’est ce que croyait Satan! Sauf qu’il n’y a pas de loi qui dit que Dieu ne peut pas donner deux vies à une personne. Satan a dit “échec et mat” à Dieu, mais Dieu a répondu “non, seulement échec. Je te mettrai moi, échec et mat plus tard”.
Il y a un autre aspect juridique de la rançon qui a besoin d’être expliqué.
Dieu étant le père de Jésus, Satan ne pourrait faire aucune réclamation légale du côté paternel du Messie. Mais sa mère était humaine, et depuis l’épisode du jardin d’Éden, la famille humaine n’appartenait plus à Dieu mais à Satan. Cela a posé un problème, que faire, méditons méditons, hmmm…
Voici le moyen génial, et légal dont Dieu s’est servi pour régler le problème. Quand Israël (la famille de Jacob) était en Égypte, il grandit au point d’attendre la taille permettant à ce que Dieu le sélectionne en tant que nation. Ainsi, par l’intermédiaire de Moïse et des dix plaies, Dieu a commencé à faire d’Israël une profonde source d’irritation pour l’Égypte et Pharaon.
Pour résumer une longue histoire, l’Égypte/Pharaon furent tellement fatigués d’Israël qu’ils les expulsèrent du pays. Et c’est là que ça devient intéressant! À un moment, Pharaon en vient à regretter sa décision et poursuit Israël dans le désert avec un fort désir d’homicide. Finalement, lui et ses troupes bloquent Israël contre la Mer Rouge avec aucun espoir d’en sortir.
À ce moment, Dieu regarde et dit: “Hmmm…”
Dieu: “Satan, puis-je te dire un mot?”
Satan: “Que veux-tu?”
Dieu: “Il semble que tu t’es bien débrouillé avec Israël”.
Satan: “Ouais, et maintenant je vais les tuer”.
Dieu: “Vraiment?”
Satan, avec suffisance et manque de respect: “Oui, vraiment”.
Dieu: “Hmmm…”
Dieu, à Israël: “Il semble que l’Égypte veuille vous tuer”.
Israël: “On n’oserait pas parier le contraire”.
Dieu: “Ainsi, vous ne pensez pas qu’il y ait un moyen de vous sauver par vous-même?”
Israël: “Non, aucune chance”.
Dieu: “Je voulais juste m’assurer que vous en étiez conscient”.
Dieu, cette fois à Satan et à Israël: “Satan, tu as rejeté Israël au point que tu es maintenant prêt à le détruire”.
Satan: “Avec plaisir”.
Dieu: “Israel, tu sais que ton espérance de vie est perdue?”
Israël: “Oui, tout est perdu”.
Dieu: “Je vais maintenant ouvrir la Mer Rouge à laquelle est acculé Israël et les laisser passer. Par leur passage, ils reconnaîtront que leur existence dépend du salut que je leur donne, et Satan les ayant personnellement rejeté, ils ne sont plus sa propriété mais ils m’appartiennent, avec tous leurs défauts”.
Ainsi, la nation d’Israël est devenue unique parmi la race humaine, en ce qu’elle est la seule famille (ou nation) détenue par Dieu. Ainsi Dieu a légalement extirpé Israël de la propriété de Satan, fournissant ainsi le côté maternel de la rançon afin que Satan ne puisse faire aucune réclamation à ce sujet. (Voir Psaume 74:2)
Donc, Dieu a été fidèle à sa propre loi. Et son affirmation que sa loi est parfaite s’est avérée.
Et cela, cher lecteur, est la manière dont Jésus et son cher vieux papa ont racheté la race humaine.
À propos, au cas où vous vous demanderiez “à qui la rançon a-t’elle été payée?”…
Elle a été payée pour satisfaire la justice et la loi. C’est aussi simple que cela.
Sous le vieux code de lois juif “œil pour œil, dent pour dent, etc”, à qui était payé cet œil, cette dent, ou quoi que ce soit d’autre? À personne, il s’agissait seulement de satisfaire la justice.
Notes:
1 Les Chrétiens se plaisent à dire que “Jésus est mort pour moi” et bien que cela démontre de la gratitude, ce n’est techniquement pas correct. Jésus était seulement un homme parfait, il ne pouvait ainsi fournir une rançon équitable que pour un homme parfait (en utilisant le principe biblique de l’équivalence “œil pour œil”, etc). Donc, techniquement parlant, Jésus a seulement racheté la vie d’Adam. Mais cette vie incluait tous ce qui était propriété de cette vie, y-compris sa femme, ses enfants, sa domination sur les animaux, etc. Alors que Jésus ne mourut directement que pour Adam, nous en bénéficions indirectement, ou comme un effet secondaire. (Romains 5:12-18; 1 Corinthiens 15:21,22; 1 Timothée 2:6)
Dernière édition par Baruq le Lun 28 Mar - 14:42, édité 1 fois