23 nov. Lecture de la Bible : 2 Chroniques 1-5
Écrivain : Ezra
Lieu de composition : Jérusalem ?
Fin du travail de composition : vers 460 av. n. è.
Période qu’embrasse le texte : 1037-537 av. n. è.
PUISQU’IL apparaît que Un et Deux Chroniques ne formaient initialement qu’un seul volume, les arguments présentés dans le chapitre précédent relatifs au contexte historique, à l’écrivain, à l’époque de la composition, à la canonicité et à l’authenticité s’appliquent aux deux livres. Selon les preuves avancées, Ezra a terminé Deux Chroniques vers 460 av. n. è., probablement à Jérusalem. Il avait pour but de préserver des documents historiques susceptibles de se perdre. Grâce à l’aide de l’esprit saint et à sa capacité comme historien de réunir et de sélectionner des données, Ezra a pu composer un récit exact et permanent. Il a préservé en vue de l’avenir ce qu’il considérait comme des faits historiques. Le travail d’Ezra était des plus opportuns, car à ce moment-là il fallait aussi rassembler l’ensemble des textes sacrés des Écritures hébraïques rédigés au fil des siècles.
2 Les Juifs du temps d’Ezra ont tiré grand profit du livre des Chroniques qu’il a rédigé sous l’inspiration divine. Ce livre a été écrit pour leur instruction et pour les encourager à l’endurance. Par la consolation des Écritures, ils pouvaient avoir l’espérance. Ils ont accepté le livre des Chroniques comme une partie du canon de la Bible. Ils savaient que ce livre est digne de foi, et ils pouvaient le confronter avec les autres écrits divinement inspirés et avec les nombreux documents historiques profanes cités par Ezra. Alors qu’ils ont laissé les écrits historiques profanes non inspirés de Dieu tomber dans l’oubli, ils ont soigneusement préservé les Chroniques. Les traducteurs de la Septante ont inclus les Chroniques dans la partie hébraïque de la Bible.
3 Jésus Christ et les écrivains des Écritures grecques chrétiennes ont reconnu l’authenticité et l’inspiration divine de ce livre. Jésus avait sans doute présents à l’esprit des comportements comme ceux décrits en 2 Chroniques 24:21 lorsqu’il accusa Jérusalem de tuer et de lapider les prophètes et les serviteurs de Jéhovah (Mat. 23:35 ; 5:12 ; 2 Chron. 36:16). Quand Jacques parla d’Abraham comme de l’“ ami de Jéhovah ”, il se référait peut-être aux paroles d’Ezra en 2 Chroniques 20:7 (Jacq. 2:23). Le livre renferme aussi des prophéties qui se sont accomplies à la lettre. — 2 Chron. 20:17, 24 ; 21:14-19 ; 34:23-28 ; 36:17-20.
4 L’archéologie atteste également l’authenticité de Deux Chroniques. Des fouilles entreprises sur le site de l’ancienne Babylone ont mis au jour des tablettes d’argile relatives au règne de Neboukadnetsar ; l’une d’elles cite le nom de “ Jaʼukînu, roi du pays de Jâhudu ”, c’est-à-dire “ Yehoïakîn, roi du pays de Juda ”. Cela concorde avec le récit biblique qui dit que Yehoïakîn a été emmené captif à Babylone durant la septième année du règne de Neboukadnetsar.
5 Deux Chroniques relate les événements survenus en Juda depuis le règne de Salomon, qui commença en 1037 av. n. è., jusqu’au décret de Cyrus, en 537 av. n. è., ordonnant la reconstruction de la maison de Jéhovah à Jérusalem. Durant ces 500 ans d’histoire, il n’est question du royaume des dix tribus d’Israël que lorsqu’il est impliqué dans les affaires de Juda, et la destruction de ce royaume du Nord en 740 av. n. è. n’est pas même mentionnée. Pour quelle raison ? Parce que le prêtre Ezra se souciait essentiellement du culte de Jéhovah rendu dans son lieu légitime, la maison de Dieu à Jérusalem, et du royaume de la lignée de David, avec qui Jéhovah avait fait alliance. Ainsi, c’est sur le royaume du Sud que se porta toute l’attention d’Ezra, pour soutenir le vrai culte de Jéhovah et dans l’attente du chef qui devait sortir de Juda. — Gen. 49:10.
6 Ezra se place à un niveau élevé. Des 36 chapitres de Deux Chroniques, les 9 premiers sont consacrés au règne de Salomon et 6 d’entre eux uniquement à la préparation et à l’inauguration de la maison de Jéhovah. Le livre ne mentionne pas l’infidélité de Salomon. Des 27 chapitres qui restent, 14 parlent des cinq rois qui ont en gros suivi l’exemple d’attachement exclusif au culte de Jéhovah laissé par David, à savoir Asa, Yehoshaphat, Yotham, Hizqiya et Yehoash. Même dans les 13 autres chapitres, Ezra veille soigneusement à souligner les qualités des mauvais rois. Il met toujours en évidence les événements relatifs au rétablissement et à la préservation du culte pur. C’est un livre vraiment stimulant.
Écrivain : Ezra
Lieu de composition : Jérusalem ?
Fin du travail de composition : vers 460 av. n. è.
Période qu’embrasse le texte : 1037-537 av. n. è.
PUISQU’IL apparaît que Un et Deux Chroniques ne formaient initialement qu’un seul volume, les arguments présentés dans le chapitre précédent relatifs au contexte historique, à l’écrivain, à l’époque de la composition, à la canonicité et à l’authenticité s’appliquent aux deux livres. Selon les preuves avancées, Ezra a terminé Deux Chroniques vers 460 av. n. è., probablement à Jérusalem. Il avait pour but de préserver des documents historiques susceptibles de se perdre. Grâce à l’aide de l’esprit saint et à sa capacité comme historien de réunir et de sélectionner des données, Ezra a pu composer un récit exact et permanent. Il a préservé en vue de l’avenir ce qu’il considérait comme des faits historiques. Le travail d’Ezra était des plus opportuns, car à ce moment-là il fallait aussi rassembler l’ensemble des textes sacrés des Écritures hébraïques rédigés au fil des siècles.
2 Les Juifs du temps d’Ezra ont tiré grand profit du livre des Chroniques qu’il a rédigé sous l’inspiration divine. Ce livre a été écrit pour leur instruction et pour les encourager à l’endurance. Par la consolation des Écritures, ils pouvaient avoir l’espérance. Ils ont accepté le livre des Chroniques comme une partie du canon de la Bible. Ils savaient que ce livre est digne de foi, et ils pouvaient le confronter avec les autres écrits divinement inspirés et avec les nombreux documents historiques profanes cités par Ezra. Alors qu’ils ont laissé les écrits historiques profanes non inspirés de Dieu tomber dans l’oubli, ils ont soigneusement préservé les Chroniques. Les traducteurs de la Septante ont inclus les Chroniques dans la partie hébraïque de la Bible.
3 Jésus Christ et les écrivains des Écritures grecques chrétiennes ont reconnu l’authenticité et l’inspiration divine de ce livre. Jésus avait sans doute présents à l’esprit des comportements comme ceux décrits en 2 Chroniques 24:21 lorsqu’il accusa Jérusalem de tuer et de lapider les prophètes et les serviteurs de Jéhovah (Mat. 23:35 ; 5:12 ; 2 Chron. 36:16). Quand Jacques parla d’Abraham comme de l’“ ami de Jéhovah ”, il se référait peut-être aux paroles d’Ezra en 2 Chroniques 20:7 (Jacq. 2:23). Le livre renferme aussi des prophéties qui se sont accomplies à la lettre. — 2 Chron. 20:17, 24 ; 21:14-19 ; 34:23-28 ; 36:17-20.
4 L’archéologie atteste également l’authenticité de Deux Chroniques. Des fouilles entreprises sur le site de l’ancienne Babylone ont mis au jour des tablettes d’argile relatives au règne de Neboukadnetsar ; l’une d’elles cite le nom de “ Jaʼukînu, roi du pays de Jâhudu ”, c’est-à-dire “ Yehoïakîn, roi du pays de Juda ”. Cela concorde avec le récit biblique qui dit que Yehoïakîn a été emmené captif à Babylone durant la septième année du règne de Neboukadnetsar.
5 Deux Chroniques relate les événements survenus en Juda depuis le règne de Salomon, qui commença en 1037 av. n. è., jusqu’au décret de Cyrus, en 537 av. n. è., ordonnant la reconstruction de la maison de Jéhovah à Jérusalem. Durant ces 500 ans d’histoire, il n’est question du royaume des dix tribus d’Israël que lorsqu’il est impliqué dans les affaires de Juda, et la destruction de ce royaume du Nord en 740 av. n. è. n’est pas même mentionnée. Pour quelle raison ? Parce que le prêtre Ezra se souciait essentiellement du culte de Jéhovah rendu dans son lieu légitime, la maison de Dieu à Jérusalem, et du royaume de la lignée de David, avec qui Jéhovah avait fait alliance. Ainsi, c’est sur le royaume du Sud que se porta toute l’attention d’Ezra, pour soutenir le vrai culte de Jéhovah et dans l’attente du chef qui devait sortir de Juda. — Gen. 49:10.
6 Ezra se place à un niveau élevé. Des 36 chapitres de Deux Chroniques, les 9 premiers sont consacrés au règne de Salomon et 6 d’entre eux uniquement à la préparation et à l’inauguration de la maison de Jéhovah. Le livre ne mentionne pas l’infidélité de Salomon. Des 27 chapitres qui restent, 14 parlent des cinq rois qui ont en gros suivi l’exemple d’attachement exclusif au culte de Jéhovah laissé par David, à savoir Asa, Yehoshaphat, Yotham, Hizqiya et Yehoash. Même dans les 13 autres chapitres, Ezra veille soigneusement à souligner les qualités des mauvais rois. Il met toujours en évidence les événements relatifs au rétablissement et à la préservation du culte pur. C’est un livre vraiment stimulant.