Le chapitre 38 commence ainsi : “ Jéhovah répondit à Job du milieu de la tempête de vent et dit : ‘ Quel est celui qui obscurcit le conseil par des paroles sans connaissance ? Ceins tes reins, s’il te plaît, comme un homme robuste, que je te questionne, et tu me renseigneras. ’ ” (Job 38:1-3). Ces paroles donnent le ton à la suite. Elles ont aidé Job à se souvenir qu’il se tenait devant le Créateur de l’univers, qu’il avait des comptes à lui rendre. Nous pouvons également en tirer leçon. Dieu évoque ensuite le genre de choses qu’a mentionnées Élihou. “ Où étais-tu quand j’ai fondé la terre ? Indique-le-moi, si vraiment tu connais l’intelligence. Qui en a fixé les mesures, si tu le sais, ou qui a tendu sur elle le cordeau ? Dans quoi ses socles mortaisés furent-ils enfoncés, ou qui posa sa pierre angulaire ? ” — Job 38:4-6.
Oui, où était Job ? Du reste, où étions-nous tous lorsque la terre vint à l’existence ? L’un quelconque d’entre nous a-t-il été l’architecte qui a conçu le plan de notre planète et qui, à partir de ce plan, en a dessiné les dimensions à la règle ? Évidemment non. Les humains n’existaient même pas à l’époque. Comparant la terre à un bâtiment, Dieu demande : “ Qui posa sa pierre angulaire ? ” Nous savons que la terre est située à la distance idéale du soleil pour que nous y vivions et que nous nous épanouissions. Mais elle a également le volume qu’il faut. Si notre planète était plus volumineuse, en effet, l’hydrogène ne pourrait s’échapper de l’atmosphère, et la vie serait alors impossible sur la terre. De toute évidence, quelqu’un “ posa sa pierre angulaire ” au bon endroit. Le mérite en revenait-il à Job ? Nous en revient-il ? Ou en revient-il à Jéhovah Dieu ? — Proverbes 3:19 ; Jérémie 10:12.