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19 oct. Lecture de la Bible : 1 Chroniques 8-11

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Josué

Josué
Administrateur

[Tableau]

Aphiah (descendant de Benjamin)
Bekorath
Tseror
Abiël ou Yéiël
Abdôn Tsour Qish Baal Ner Nadab Guedor Ahio Zekaria Miqloth
(Zéker)
Abner Qish
Saül
Par conséquent, lorsqu’on lit en 1 Samuel 9:1 que Qish (c’est-à-dire le deuxième Qish, le père de Saül) était “ le fils d’Abiël ”, il faut entendre qu’il était le petit-fils d’Abiël. En effet, les généalogies bibliques omettent couramment un ou plusieurs maillons. (Par exemple, alors qu’en 1 Samuel 10:21 Qish et Saül sont inclus dans “ la famille des Matrites ”, le nom Matri ne figure ni dans les récits précités ni ailleurs dans la Bible.)
Le récit en 1 Chroniques (8:33 ; 9:39) semble présenter très affirmativement Ner comme le père du deuxième Qish ; il est manifestement le plus explicite des deux récits à cet égard. —

Josué

Josué
Administrateur

Le mot “ Baal ” apparaît une seule fois dans les Écritures grecques chrétiennes, en Romains 11:4, où il est précédé dans le texte grec de l’article féminin hê. Commentant l’emploi de l’article féminin devant “ Baal ” dans la Septante et en Romains 11:4, John Newton a écrit dans un essai sur le culte de Baal : “ Bien qu’il soit du genre masculin dans l’hébreu, [habBaʽal], le seigneur, Baal est néanmoins appelé [hê Baal], = la dame, dans la Septante ; Hos. ii. 8 ; Tseph. i. 4 ; et dans le Nouveau Testament, Romains xi. 4. Dans le culte licencieux de ce dieu androgyne, ou bisexué, les hommes portaient des vêtements féminins en certaines occasions, tandis que les femmes se présentaient habillées en hommes et brandissant des armes. ” — Ancient Pagan and Modern Christian Symbolism, par T. Inman, 1875, p. 119.
Dans l’histoire d’Israël, Jéhovah fut parfois qualifié de “ Baal ”, dans le sens où il était le Propriétaire ou Époux de la nation (Is 54:5). Il se peut aussi que, dans leur apostasie, les Israélites aient associé d’une manière inconvenante Jéhovah avec Baal. C’est ce que semble confirmer la prophétie d’Hoshéa selon laquelle le temps viendrait où Israël, après être allé en exil et en être revenu, en signe de repentance appellerait Jéhovah “ Mon mari ” et non plus “ Mon propriétaire ”. (“ Mon Baal ”, Jé.) Le contexte donne à penser que le nom “ Baal ”, utilisé en rapport avec le faux dieu, ne franchirait plus les lèvres des Israélites (Ho 2:9-17). Selon certains, la connotation dépréciative qui s’était attachée au mot hébreu baʽal parce qu’il rappelait le culte dépravé de Baal est la raison pour laquelle le rédacteur de Deux Samuel employa les noms “ Ish-Bosheth ” et “ Mephibosheth ” (boshèth signifie honte) au lieu d’“ Eshbaal ” et de “ Merib-Baal ”. — 2S 2:8 ; 9:6 ; 1Ch 8:33, 34

Josué

Josué
Administrateur

Durant les jours de Samuel, les Philistins essuyèrent d’autres revers encore (1S 7:13, 14) et cette époque fut marquée par des célébrations remarquables de la Pâque (2Ch 35:18). Il semble aussi que Samuel ait pris certaines dispositions pour les portiers lévites, dispositions qui servirent peut-être de base à l’organisation que David mit sur pied (1Ch 9:22). À partir de sa maison à Rama, dans la région montagneuse d’Éphraïm, Samuel faisait chaque année le tour de Béthel, de Guilgal et de Mitspa et jugeait Israël dans tous ces endroits (1S 7:15-17). Jamais il n’abusa de sa position. Sa conduite fut irréprochable (1S 12:2-5). En revanche, ses fils, Yoël et Abiya, firent dévier le droit. — 1S 8:2, 3.

Josué

Josué
Administrateur

Beth-Shân (Beth-Shéân), ancienne ville fortifiée qui défendait l’accès à la vallée de Yizréel par l’E., a été l’objet d’importantes fouilles qui ont mis au jour 18 niveaux d’occupation. Il a fallu creuser pour cela à 21 m de profondeur (COUPE, vol. 1, p. 959). D’après le récit biblique, Beth-Shân n’était pas au nombre des villes que les Israélites occupèrent dès le début de la conquête. Aux jours de Saül, elle était encore habitée par les Philistins (Jos 17:11 ; Jg 1:27 ; 1S 31:8-12). C’est ce que confirment les fouilles en général, qui indiquent par ailleurs que cette ville fut détruite quelque temps après la défaite des Israélites près de Shilo (Jr 7:12). La découverte de temples cananéens à Beth-Shân présente un intérêt particulier. En effet, 1 Samuel 31:10 explique que les Philistins placèrent les armes du roi Saül “ dans la maison des images d’Ashtoreth ; et son cadavre, ils l’attachèrent à la muraille de Beth-Shân ”, alors que 1 Chroniques 10:10 dit qu’“ ils mirent ses armes dans la maison de leur dieu ; et son crâne, ils l’attachèrent à la maison de Dagôn ”. Deux des temples dégagés datent de la même époque. Les faits démontrent qu’un des deux était dédié à Ashtoreth, et on pense que l’autre serait celui de Dagôn, ce qui s’harmonise avec les textes cités plus haut quant à l’existence de deux temples à Beth-Shân.
Étsiôn-Guéber était la ville portuaire de Salomon sur le golfe d’Aqaba. Elle correspond peut-être à l’actuel Tell el-Kheleïfé, qu’on a fouillé de 1937 à 1940. On a trouvé des scories et des morceaux de minerai de cuivre sur une butte peu élevée de cette région, ce qui montre qu’il y avait là une fonderie de cuivre. Toutefois, l’archéologue Nelson Glueck a complètement révisé ses premières conclusions dans un article paru dans The Biblical Archaeologist (1965, p. 73). Son opinion selon laquelle il y avait là des hauts fourneaux pour fondre le minerai était basée sur la découverte de ce qu’il croyait être des “ trous de cheminée ” dans le plus important des bâtiments mis au jour. Il est maintenant arrivé à la conclusion que les trous dans les murs de ce bâtiment sont le résultat du “ délabrement ou de la destruction par le feu des poutres de bois placées en travers des murs en guise d’appareillage ou d’ancrage ”. Le bâtiment qu’il avait d’abord pris pour une fonderie passe maintenant pour un entrepôt de céréales. Bien qu’on pense toujours qu’une forme de métallurgie était bel et bien pratiquée en ce lieu, on ne lui attribue plus la même importance qu’auparavant. Ce revirement souligne que la signification donnée aux découvertes

Josué

Josué
Administrateur

Le désir inné chez l’homme de connaître l’avenir est satisfait chez celui qui adore et sert son Grand Créateur, car, avec bienveillance, Dieu révèle à l’avance par Son canal de communication ce qu’il est bon que l’homme connaisse (Am 3:7). Cependant, lorsque les hommes se détournent de Jéhovah et s’éloignent de Celui-là seul qui connaît la fin dès le commencement, ils tombent facilement sous l’influence des démons par le spiritisme. On en a un exemple frappant en la personne de Saül, qui se tourna d’abord vers Jéhovah pour connaître les événements à venir, mais qui, après avoir été privé de tout contact avec Dieu à cause de son infidélité, eut recours aux démons pour suppléer à la direction divine. — 1S 28:6, 7 ; 1Ch 10:13, 14.
Par conséquent, la différence est très nette entre la vérité révélée de Dieu et les informations obtenues par le moyen de la divination. Ceux qui recourent à cette pratique sont souvent soumis à des convulsions violentes par des forces démoniaques invisibles ; parfois une musique mystérieuse et certaines drogues les font entrer en transe. Les vrais serviteurs de Jéhovah, eux, ne connaissaient aucun trouble physique ou mental lorsque l’esprit saint les poussait à parler (Ac 6:15 ; 2P 1:21). Les prophètes de Dieu se faisaient un devoir de parler sans détour et sans se faire payer ; en revanche, les devins païens exerçaient leur art pour un gain égoïste.

Josué

Josué
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La Jérusalem des rois David et Salomon
Environ 400 ans plus tard, David devint roi sur Israël. En l’an 1070 avant notre ère, “David se mit en devoir de s’emparer de la forteresse de Sion, c’est-à-dire la ville de David”, dans Jérusalem. C’est là, sur le mont Sion, qu’il régna en tant que roi oint par Jéhovah. Son fils, Salomon, s’assit à son tour “sur le trône de Jéhovah, comme roi”. Durant son règne caractérisé par la paix, Salomon construisit un temple glorieux sur le mont Moriah, à Jérusalem. Ce temple devint le centre du culte de Jéhovah et de l’enseignement de sa parole et de sa Loi. — I Chroniques 11:5; 29:23; II Chroniques 7:12-16.
De nombreux Psaumes exaltent la beauté de Sion et de Jérusalem. Parlant de “la ville de notre Dieu, dans sa sainte montagne”, les fils de Coré ont déclaré: “Beau par l’élévation, l’exultation de toute la terre, est le mont Sion sur les côtés lointains du nord, la cité du grand Roi [Jéhovah Dieu].” De son côté, David a fait cette description: “Nos pieds se sont tenus à l’intérieur de tes portes, ô Jérusalem! Jérusalem est une cité bâtie comme une ville qui a été assemblée et faite une, où sont montées les tribus, les tribus de Jah, comme un avertissement à Israël de rendre grâce au nom de Jéhovah.” Il est dit de ce “grand Roi” qu’il “réside à Jérusalem” et qu’il est le Protecteur aimant de son peuple. “Jérusalem — de même que des montagnes sont tout autour d’elle, de même Jéhovah est tout autour de son peuple dès maintenant et jusqu’à des temps indéfinis.” — Psaumes 48:1, 2; 122:2-4; 135:21; 125:1, 2.

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