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30 substances chimiques, dont les risques sanitaires sont encore inconnus.

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Josué

Josué
Administrateur

Alors que nous passons 80% de notre temps dans des lieux fermés, les logements seraient contaminés par plus de 30 substances chimiques, dont les risques sanitaires sont encore inconnus.
Pour la première fois en France, une campagne de mesure de grande ampleur a été réalisée afin de connaître le niveau de contamination des logements en composés organiques semi-volatils (COSV), ces molécules issues de produits chimiques que l'on retrouve dans l'atmosphère ou dans les poussières. Les résultats de ce travail, mené conjointement par l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur (OQAI), le Centre scientifique et technique du bâtiment et l'École des hautes études en santé publique (EHESP), montrent qu'une trentaine de ces substances chimiques sont présentes dans plus de la moitié des logements français.
En raison de leurs multiples propriétés, les composés organiques semi-volatils (COSV) entrent dans la composition de la plupart des produits et des matériaux de notre quotidien, et finissent par être relargués dans l'environnement par ces objets. Phtalates, polybromodiphényléthers, alkylphénols, bisphénol-A ou encore muscs de synthèse issus des revêtements des sols ou des murs, du plastique des ordinateurs, des vêtements, des produits d'entretien, ou encore des produits cosmétiques se retrouvent ainsi en suspension dans l'air ou sous forme de particules au sol. Certains de ces polluants, comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques, proviennent directement de nos pratiques quotidiennes: tabagisme, cuisson, combustion d'encens et chauffage domestique (charbon, bois).
Omniprésence dans nos logements
Une fois émis dans l'atmosphère, certains des composés organiques semi-volatils sont capables de se fixer sur les surfaces (meubles, murs, sols) pendant plusieurs années. Afin d'évaluer la présence dans l'air intérieur de ces particules invisibles à l'œil nu, les scientifiques ont prélevé 145 échantillons de poussières provenant de sacs d'aspirateur et 285 échantillons issus de filtres pour l'étude de l'atmosphère.
Les résultats montrent qu'un nombre important de ces substances chimiques est présent dans nos foyers. Ainsi, dans les poussières au sol, 32 composés sur 48 substances recherchées ont été détectés dans près des deux-tiers des logements (67%). Et dans l'air, 35 des 66 substances recherchées étaient présentes dans plus d'un logement sur deux (53%). L'Observatoire de la qualité de l'air intérieur précise également que «certains de ces composés organiques semi-volatils, notamment les phtalates (plastiques souples) et les hydrocarbures aromatiques polycycliques (résidus de combustion), sont détectés dans quasiment tous les logements, à la fois dans l'air et dans les poussières».
Risques suspectés
Ces composés, que nous inhalons et ingérons en permanence sans le savoir sont, pour certains, suspectés d'avoir des effets néfastes sur la santé, notamment sur les systèmes nerveux, immunitaire et la reproduction. Parmi eux, il y aurait des perturbateurs endocriniens, ces substances chimiques pouvant être à l'origine de troubles hormonaux (baisse de la fertilité, malformation, cancer, obésité…). Leur omniprésence dans des lieux où nous passons environ 80% de notre temps préoccupe donc les scientifiques et les autorités sanitaires.
«Le risque individuel lié à cette pollution intérieure est vraisemblablement faible, mais le nombre très élevé de personnes concernées en fait une préoccupation de santé publique», constatent Philippe Glorennec et Nathalie Bonvallot, enseignants-chercheurs en évaluation des risques sanitaires à l'EHESP et à l'Institut de recherche en santé, environnement et travail (Irset). Dans son rapport, l'Oqai souligne notamment que «les jeunes enfants, qui portent fréquemment leurs mains à la bouche, sont particulièrement exposés».

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