Au nom de Dieu, L'Infiniment Miséricordieux, Le Très Miséricordieux. Que le salut et bénédictions soient sur son messager, Mohammad, le dernier maillon de la chaîne prophétique. Amine
Al-Kharezmi - Publier dans RÉVEILLEZ-VOUS ! en MAI 2015
DANS beaucoup de pays, pour mesurer son poids ou calculer le prix de ses courses, on se sert des chiffres indo-arabes. Pourquoi « indo-arabes » ? Parce qu’apparemment les bases du système numéral moderne utilisant les chiffres de zéro à neuf ont été élaborées en Inde et introduites en Occident au Moyen Âge par des savants qui rédigeaient leurs écrits en arabe. Le plus éminent d’entre eux est un homme du nom de Muhammad ibn Musa al-Kharezmi. Né probablement vers 780 de notre ère dans une région correspondant aujourd’hui à l’Ouzbékistan, al-Kharezmi a été surnommé le « grand héros des mathématiques arabes ». Que lui vaut un tel éloge ?
LE « HÉROS DES MATHÉMATIQUES ARABES »
Dans ses écrits, al-Kharezmi a traité des applications concrètes du système décimal, et a clarifié et popularisé une méthode de résolution de certains problèmes mathématiques. Il a expliqué sa méthode dans son livre L’abrégé du calcul par la restauration et la comparaison. Le terme al-djabr dans le titre arabe original, Kitab al-djabr wa’l-muqabala, a donné le mot français algèbre. D’après Ehsan Masood, auteur scientifique, l’algèbre est considérée comme « le plus grand outil mathématique jamais inventé et la base de toutes les branches de la science * ».
Pour illustrer la simplicité des chiffres arabes : le nombre 188 s’écrit CLXXXVIII en chiffres romains.
« D’innombrables générations de lycéens auraient préféré qu’[al-Kharezmi] ne se donne pas autant de peine », plaisante un auteur. Il n’empêche que son but, tel qu’il l’a énoncé, était de fournir des méthodes permettant de simplifier les calculs pour le commerce, le partage d’héritage, l’arpentage, etc.
Des siècles plus tard, al-Kharezmi était tenu en haute estime par des mathématiciens occidentaux, tels Galilée et Fibonacci, pour ses explications claires sur l’utilisation des équations. Ses descriptions ont ouvert la voie à des études plus poussées en algèbre, en arithmétique et en trigonométrie. Grâce à cette dernière discipline, des savants du Moyen-Orient ont pu calculer la valeur des angles et des côtés d’un triangle, ainsi qu’approfondir l’étude de l’astronomie *.
L’algèbre : « le plus grand outil mathématique jamais inventé ».
Ceux qui se sont appuyés sur les travaux d’al-Kharezmi ont imaginé de nouvelles applications des fractions décimales et ont conçu de nouvelles techniques de calcul des surfaces et des volumes. Les architectes et les constructeurs du Moyen-Orient ont utilisé ces méthodes avancées bien avant leurs homologues occidentaux, qui les ont découvertes au cours des croisades. Ces derniers les ont plus tard rapportées chez eux, avec l’aide de prisonniers et d’immigrants musulmans instruits.
L’EXPANSION DES MATHÉMATIQUES ARABES
Avec le temps, les écrits d’al-Kharezmi ont été traduits en latin. On attribue généralement au mathématicien italien Fibonacci, dit Léonard de Pise (v. 1170-1250), le mérite d’avoir popularisé les chiffres indo-arabes en Occident. Il avait découvert leur existence lors de ses voyages dans le monde méditerranéen, avant d’écrire son Liber abbaci (Livre de l’abaque, ou Livre du calcul).
Il a fallu des siècles pour que les explications d’al-Kharezmi se propagent. Mais ses méthodes et les mathématiques associées sont aujourd’hui le fondement même de la science et de la technique, ainsi que du commerce et de l’industrie.
EN BREF
Les ancêtres des chiffres modernes ont été en usage en Inde dès le IIIe siècle avant notre ère.
Plus tard, des savants hindous ont transmis leurs connaissances mathématiques à la cour du calife al-Mansur, à Bagdad.
L’ouvrage d’al-Kharezmi intitulé Algorithmi de numero indorum (Calcul par les chiffres indiens) présentait le système décimal, en s’appuyant sur des notions trouvées dans des sources plus anciennes, dont des traités grecs, hébreux et hindous.
Un héritage inestimable
« En matière de chiffres et de mathématiques, l’héritage [laissé par les savants du Moyen-Orient médiéval] est immense et incontestable » (La science et l’islam [angl.], par Ehsan Masood).
« Les chiffres occidentaux modernes sont sans doute un mélange issu de différentes sources. Toutefois, pour autant que l’on sache, le premier pays à avoir utilisé le plus grand nombre de ces formes numérales est l’Inde » (Britannica Online Encyclopedia).
En Europe, les chiffres indo-arabes « se sont répandus au cours du XVe siècle » (Encyclopedia of Society and Culture in the Medieval World).
Source : http://www.jw.org/fr/publications/revues/g201505/al-kharezmi-pere-algebre/
Je comprend mieux maintenant pourquoi les témoins de Jéhovah se nomment les témoins de Jéhovah, c'est parce qu'ils sont de bons témoins de Jéhovah ! continuez de nous faire part de vos témoignages sur la civilisation musulmane.
Wa Salam
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Al-Kharezmi - Publier dans RÉVEILLEZ-VOUS ! en MAI 2015
DANS beaucoup de pays, pour mesurer son poids ou calculer le prix de ses courses, on se sert des chiffres indo-arabes. Pourquoi « indo-arabes » ? Parce qu’apparemment les bases du système numéral moderne utilisant les chiffres de zéro à neuf ont été élaborées en Inde et introduites en Occident au Moyen Âge par des savants qui rédigeaient leurs écrits en arabe. Le plus éminent d’entre eux est un homme du nom de Muhammad ibn Musa al-Kharezmi. Né probablement vers 780 de notre ère dans une région correspondant aujourd’hui à l’Ouzbékistan, al-Kharezmi a été surnommé le « grand héros des mathématiques arabes ». Que lui vaut un tel éloge ?
LE « HÉROS DES MATHÉMATIQUES ARABES »
Dans ses écrits, al-Kharezmi a traité des applications concrètes du système décimal, et a clarifié et popularisé une méthode de résolution de certains problèmes mathématiques. Il a expliqué sa méthode dans son livre L’abrégé du calcul par la restauration et la comparaison. Le terme al-djabr dans le titre arabe original, Kitab al-djabr wa’l-muqabala, a donné le mot français algèbre. D’après Ehsan Masood, auteur scientifique, l’algèbre est considérée comme « le plus grand outil mathématique jamais inventé et la base de toutes les branches de la science * ».
Pour illustrer la simplicité des chiffres arabes : le nombre 188 s’écrit CLXXXVIII en chiffres romains.
« D’innombrables générations de lycéens auraient préféré qu’[al-Kharezmi] ne se donne pas autant de peine », plaisante un auteur. Il n’empêche que son but, tel qu’il l’a énoncé, était de fournir des méthodes permettant de simplifier les calculs pour le commerce, le partage d’héritage, l’arpentage, etc.
Des siècles plus tard, al-Kharezmi était tenu en haute estime par des mathématiciens occidentaux, tels Galilée et Fibonacci, pour ses explications claires sur l’utilisation des équations. Ses descriptions ont ouvert la voie à des études plus poussées en algèbre, en arithmétique et en trigonométrie. Grâce à cette dernière discipline, des savants du Moyen-Orient ont pu calculer la valeur des angles et des côtés d’un triangle, ainsi qu’approfondir l’étude de l’astronomie *.
L’algèbre : « le plus grand outil mathématique jamais inventé ».
Ceux qui se sont appuyés sur les travaux d’al-Kharezmi ont imaginé de nouvelles applications des fractions décimales et ont conçu de nouvelles techniques de calcul des surfaces et des volumes. Les architectes et les constructeurs du Moyen-Orient ont utilisé ces méthodes avancées bien avant leurs homologues occidentaux, qui les ont découvertes au cours des croisades. Ces derniers les ont plus tard rapportées chez eux, avec l’aide de prisonniers et d’immigrants musulmans instruits.
L’EXPANSION DES MATHÉMATIQUES ARABES
Avec le temps, les écrits d’al-Kharezmi ont été traduits en latin. On attribue généralement au mathématicien italien Fibonacci, dit Léonard de Pise (v. 1170-1250), le mérite d’avoir popularisé les chiffres indo-arabes en Occident. Il avait découvert leur existence lors de ses voyages dans le monde méditerranéen, avant d’écrire son Liber abbaci (Livre de l’abaque, ou Livre du calcul).
Il a fallu des siècles pour que les explications d’al-Kharezmi se propagent. Mais ses méthodes et les mathématiques associées sont aujourd’hui le fondement même de la science et de la technique, ainsi que du commerce et de l’industrie.
EN BREF
Les ancêtres des chiffres modernes ont été en usage en Inde dès le IIIe siècle avant notre ère.
Plus tard, des savants hindous ont transmis leurs connaissances mathématiques à la cour du calife al-Mansur, à Bagdad.
L’ouvrage d’al-Kharezmi intitulé Algorithmi de numero indorum (Calcul par les chiffres indiens) présentait le système décimal, en s’appuyant sur des notions trouvées dans des sources plus anciennes, dont des traités grecs, hébreux et hindous.
Un héritage inestimable
« En matière de chiffres et de mathématiques, l’héritage [laissé par les savants du Moyen-Orient médiéval] est immense et incontestable » (La science et l’islam [angl.], par Ehsan Masood).
« Les chiffres occidentaux modernes sont sans doute un mélange issu de différentes sources. Toutefois, pour autant que l’on sache, le premier pays à avoir utilisé le plus grand nombre de ces formes numérales est l’Inde » (Britannica Online Encyclopedia).
En Europe, les chiffres indo-arabes « se sont répandus au cours du XVe siècle » (Encyclopedia of Society and Culture in the Medieval World).
Source : http://www.jw.org/fr/publications/revues/g201505/al-kharezmi-pere-algebre/
Je comprend mieux maintenant pourquoi les témoins de Jéhovah se nomment les témoins de Jéhovah, c'est parce qu'ils sont de bons témoins de Jéhovah ! continuez de nous faire part de vos témoignages sur la civilisation musulmane.
Wa Salam
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