Vivre sa foi à l'heure des menaces terroristes
PASCAL TOURNIER ET PIERRE-YANN MAZARI
CRÉÉ LE 27/05/2015 / MODIFIÉ LE 27/05/2015 À 17H54
Comment pratiquer sa religion avec la présence de militaires déployés depuis les attentats ? Retour sur trois lieux de culte emblématiques.
Le soir des attentats contre Charlie Hebdo, un homme lance quatre grenades au plâtre et tire avec un fusil. Sa cible : une mosquée du Mans (72). Il n'y aura aucune victime. Le lendemain matin, Amedy Coulibaly tue une policière, près d'une école-synagogue située à Montrouge (92). Visait-il le lieu de prière ? L'hypothèse circule avec insistance. Le lendemain, le terroriste prendra en otage et tuera plusieurs personnes dans un supermarché cacher à Paris. Trois mois plus tard, ce sont deux églises de Villejuif (94) qui échappent à un attentat.
À cause de ces événements, l'État met en place un dispositif de sécurité sans précédent pour protéger les quelque 52 000 lieux de culte du territoire national. Près de 7 000 militaires, en garde statique ou mobile, sont déployés en appui des services de police et de gendarmerie. Des contacts réguliers sont instaurés aux niveaux national et local entre les autorités religieuses et l'État. Par exemple, à Paris et dans sa petite couronne, tous les responsables de paroisse ont été contactés. Et un numéro d'accès direct a été créé dans les commissariats. « La menace existe et elle est multiforme », affirme le directeur de cabinet du préfet de police de Paris, Patrice Latron.
Face à cette situation inédite, les fidèles se sentent-ils en sécurité ? Vivent-ils normalement leur foi ? Pour le savoir, nous sommes retournés à Montrouge, à Villejuif et au Mans.
École-synagogue de Montrouge : l'obsession sécuritaire
PASCAL TOURNIER ET PIERRE-YANN MAZARI
CRÉÉ LE 27/05/2015 / MODIFIÉ LE 27/05/2015 À 17H54
Comment pratiquer sa religion avec la présence de militaires déployés depuis les attentats ? Retour sur trois lieux de culte emblématiques.
Le soir des attentats contre Charlie Hebdo, un homme lance quatre grenades au plâtre et tire avec un fusil. Sa cible : une mosquée du Mans (72). Il n'y aura aucune victime. Le lendemain matin, Amedy Coulibaly tue une policière, près d'une école-synagogue située à Montrouge (92). Visait-il le lieu de prière ? L'hypothèse circule avec insistance. Le lendemain, le terroriste prendra en otage et tuera plusieurs personnes dans un supermarché cacher à Paris. Trois mois plus tard, ce sont deux églises de Villejuif (94) qui échappent à un attentat.
À cause de ces événements, l'État met en place un dispositif de sécurité sans précédent pour protéger les quelque 52 000 lieux de culte du territoire national. Près de 7 000 militaires, en garde statique ou mobile, sont déployés en appui des services de police et de gendarmerie. Des contacts réguliers sont instaurés aux niveaux national et local entre les autorités religieuses et l'État. Par exemple, à Paris et dans sa petite couronne, tous les responsables de paroisse ont été contactés. Et un numéro d'accès direct a été créé dans les commissariats. « La menace existe et elle est multiforme », affirme le directeur de cabinet du préfet de police de Paris, Patrice Latron.
Face à cette situation inédite, les fidèles se sentent-ils en sécurité ? Vivent-ils normalement leur foi ? Pour le savoir, nous sommes retournés à Montrouge, à Villejuif et au Mans.
École-synagogue de Montrouge : l'obsession sécuritaire