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Intolérance en Azerbaïdjan.

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Mikael
Josué
samuel
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1Intolérance en Azerbaïdjan. Empty Intolérance en Azerbaïdjan. Lun 6 Avr - 22:24

samuel

samuel
Administrateur

Escalade de l’intolérance religieuse en Azerbaïdjan

L’intolérance religieuse en Azerbaïdjan s’intensifie tandis que les forces de l’ordre punissent les Témoins de Jéhovah de lourdes amendes et de peines de prison. Les autorités les poursuivent au pénal parce qu’ils se rassemblent pour pratiquer leur culte et parce qu’ils parlent de leur foi à d’autres personnes.

Les activités religieuses déclarées illégales
Le 5 décembre 2014, deux Témoins de Jéhovah, Irina Zakharchenko, une veuve de 55 ans partiellement infirme et Valida Jabrayilova, 38 ans, qui pourvoit aux besoins de sa mère, parlaient de leurs croyances avec les résidents d’un immeuble à Bakou. Les deux femmes proposaient gratuitement la brochure Nos petites leçons bibliques, conçue pour aider les parents à enseigner des leçons et des histoires bibliques à leurs enfants *.

L’enquêteur de police les a poursuivies pénalement pour avoir diffusé des publications bibliques sans « permission valable ». L’accusation retenue contre ces femmes portait particulièrement sur un délit commis en tant que groupe organisé et qui est puni d’une amende très élevée, de 7 000 à 9 000 manats * (6 200 à 8 000 euros), ou de deux à cinq ans d’emprisonnement.

Au cours de la procédure, l’enquêteur et le ministère de la Sécurité nationale (MNS) ont convoqué à de nombreuses reprises les femmes Témoins pour les interroger. Quand elles se sont à nouveau présentées à une convocation du MNS le 17 février 2015, elles ont eu la surprise d’être traduites devant le tribunal du district de Sabail à Bakou au cours d’une audience à huis clos.

Après avoir porté les chefs d’accusation, l’enquêteur a présenté une requête pour placer ces femmes en détention préventive, convaincu qu’elles allaient récidiver et qu’elles allaient « s’échapper pour se soustraire à l’enquête ». Leur avocat a fait objection en soutenant que la mise en détention n’était pas justifiée au vu des circonstances et de la pleine coopération de ses clientes avec les autorités. Bien que le juge ait constaté qu’elles n’avaient jamais été condamnées auparavant, il a qualifié leur activité de « menace pour l’ordre public ». Et il a accédé à la requête de l’enquêteur : trois mois de détention dans une prison gérée par la police secrète.

L’avocat des deux femmes a fait appel. Le 26 février 2015, la police les a menottées pour les transporter de la prison jusqu’à la Cour d’appel de Bakou, à bord d’un véhicule aux vitres teintées. Lors de l’audience à huis clos qui a suivi, le procureur et l’enquêteur du MNS n’ont pas pu présenter d’arguments justifiant leur détention préventive. Néanmoins, la Cour a rejeté les appels : Irina Zakharchenko et Valida Jabrayilova ont été renvoyées en prison.

Le 6 mars 2015, deux groupes du MNS ont obtenu des mandats pour perquisitionner les domiciles d’Irina Zakharchenko et de Valida Jabrayilova. Ils ont confisqué leurs ouvrages religieux, des carnets de notes personnels, un ordinateur et un téléphone portable. Le 10 mars 2015, le MNS, la police et le Comité d’État pour la coopération avec les associations religieuses ont présenté des mandats pour perquisitionner la Salle du Royaume (lieu de culte) de Bakou et le domicile d’un des ministres du culte de l’assemblée locale. Le MNS a également convoqué des Témoins de Jéhovah de cette ville pour les interroger dans cette affaire.

En réaction à la détention d’Irina Zakharchenko et de Valida Jabrayilova, les Témoins de Jéhovah ont préparé une lettre adressée à l’ONU pour solliciter l’intervention du rapporteur spécial et du Groupe de travail sur la détention arbitraire. Un avocat local prépare une requête pour demander le remplacement de la détention préventive par la détention à domicile.

De lourdes amendes et des peines de prison infligées à ceux qui assistent à des offices religieux
À Ganja, les autorités imposent de lourdes amendes aux personnes qui assistent aux offices des Témoins et en emprisonnent même certaines. Ces amendes vont de 1 500 manats (1 300 euros) à 2 000 manats (1 800 euros).

En octobre 2014, des tribunaux de Ganja ont fait emprisonner trois Témoins et un homme assistant à leurs offices parce qu’ils n’avaient pas payé les amendes infligées pour rassemblement religieux. Même s’ils avaient effectué des versements partiels, les autorités les ont condamnés à des peines de 3 à 20 jours de prison.

L’homme qui assistait au culte avec les Témoins déclare : « Pour moi, 1 500 manats (1 300 euros), c’est une grosse somme d’argent. Au début, je ne voulais pas payer l’amende parce que je suis innocent. » Deux Témoins ont également pensé que leur condamnation était injuste et ont signalé que les autorités les traitaient comme des délinquants.

Le troisième Témoin emprisonné, une femme, raconte : « Personne n’a pris en compte le fait que ma famille a des difficultés financières, que je m’occupe de ma mère handicapée qui ne peut rien faire toute seule, et que j’ai commencé à payer l’amende de mon plein gré. »

Les quatre témoins ont purgé la totalité de leurs peines de prison mais la Cour exige toujours le paiement complet des amendes. S’ils ne procèdent pas aux derniers versements à temps, la Cour peut de nouveau ordonner leur détention.

L’Azerbaïdjan va-t-il respecter la justice ?
Les autorités d’Azerbaïdjan recourent à de nombreuses méthodes pour entraver l’activité des Témoins de Jéhovah. Actuellement, la Cour européenne des droits de l’homme examine 19 requêtes déposées par les Témoins de Jéhovah contre l’Azerbaïdjan. Ces requêtes portent sur l’intolérance qu’ils subissent. Dans le même temps, les Témoins de Jéhovah espèrent que les hautes autorités répareront l’injustice consistant à maintenir Irina Zakharchenko et Valida Jabrayilova en détention provisoire. Si l’Azerbaïdjan remédie à cette situation et fait cesser les autres actes d’intolérance religieuse, il montrera du respect pour ses citoyens et sa constitution, et son soutien aux droits fondamentaux de l’homme.

2Intolérance en Azerbaïdjan. Empty Re: Intolérance en Azerbaïdjan. Dim 26 Juil - 14:12

samuel

samuel
Administrateur

L’Azerbaïdjan prolonge de deux mois une détention préventive injustifiée

Le 4 juillet 2015, le tribunal du district de Sabail a prolongé de deux mois la détention préventive d’Irina Zakharchenko et de Valida Jabrayilova, deux Témoins de Jéhovah. Cette décision repousse leur libération au 17 septembre 2015. Les enquêteurs prétendent que cette détention est nécessaire pendant qu’ils préparent le dossier en vue du procès.

Le ministère de la Sécurité nationale (MNS) a injustement emprisonné ces femmes le 17 février 2015 parce qu’elles parlaient de la Bible à leur prochain. Dans le même temps, le MNS continue de soumettre des Témoins de Jéhovah à interrogatoire à propos de cette affaire, dont certains de façon répétée.

Josué

Josué
Administrateur

Autorités azerbaïdjanaises gardent prisonniers de conscience pour leurs croyances au NSM police secrète prison d'enquête
Publié par The Librarian le 11 Septembre, 2015 15:46 dans séculier Nouvelles du monde
Le 4 Septembre, un tribunal de la capitale azerbaïdjanaise Bakou a prolongé la détention provisoire de deux femmes prisonnières Témoin de Jéhovah de conscience pour trois mois supplémentaires. Les deux visage féminin d'un emprisonnement maximal de cinq ans pour offrir la littérature religieuse pour les riverains. Ils - 54 ans Irina Zakharchenko (une veuve handicapés) et 38 ans Valida Jabrayilova - ont été emprisonnés au ministère de la Sécurité nationale (NSM) la police secrète pénitentiaires enquête à Bakou depuis Février de cette année pour les punir de parler aux résidents près de leurs maisons de leur foi en Décembre 2014, l'organisation internationale pour la liberté de religion ou de conviction Forum 18 écrit.  

"L'emprisonnement des musulmans et des Témoins de Jéhovah prisonniers de conscience pour leurs croyances est partie d'une répression plus large de l'Etat, '' Forum 18 dit.  

Dans les 4 audiences septembre à Sabail tribunal de district de Bakou, Rauf Ahmadov juge a statué que Zakharchenko et Jabrayilova peuvent être maintenus en détention provisoire jusqu'au 17 Décembre. "Les deux femmes ont été prises à la cour, mais que les audiences ont été fermées, leurs parents ou amis ont été interdits d'assister. Ces audiences sont normalement fermés," les Témoins de Jéhovah ont dit Forum 18.  
Forum 18 a été incapable d'atteindre juge Ahmadov à savoir pourquoi il a jugé nécessaire pour répondre à la demande de l'enquêteur pour maintenir les femmes dans la police secrète pénitentiaires enquête pour trois mois supplémentaires. Chaque fois Forum 18 a appelé le 9 Septembre, son assistant a dit qu'il était dans une session de la cour.

L'organisation internationale va à raconter sur les cinq musulmans sunnites ont été arrêtés à la fin de Février de cette année à Bakou pour la vente de la littérature religieuse sans l'enregistrement obligatoire de l'État. Tous les cinq - Imam Mubariz Qarayev, Habibulla Omarov, Salim Qasimov, Eyvaz Mammadov et Azad Qafarov - étaient liés à la Mosquée Lezgin dans la vieille ville de Bakou. Imam Qarayev dirigeait la prière il. Les autorités ont cherché à fermer de force la Mosquée Lezgin, comme ils l'ont fait avec beaucoup d'autres mosquées sunnites.

L'autre connue NSM secrète prisonnier de conscience de la police arrêté pour l'exercice du droit à la liberté de religion ou de conviction est musulman chiite Jeyhun Djafarov. Il a été arrêté en Mars 2015 pour le punir d'être un traducteur d'œuvres islamiques et des émissions publiques. Forum18 note, que la police secrète NSM étudie Djafarov sur accusation de trahison en vertu de l'article 274. Code criminel Si jugé et reconnu coupable, il risque la prison comprise entre 12 ans et la vie.

Selon les informations, tandis que Djafarov a été autorisé à avoir une copie du Coran, il a été refusé toute autre littérature religieuse tandis que dans la prison d'enquête NSM. Zakharchenko et Jabrayilova ont été nié toute littérature religieuse du tout. Les Témoins de Jéhovah Fellow essayé de remettre une copie de la Bible pour eux, mais les gardiens de prison l'ont rejeté. Les Témoins de Jéhovah ont à maintes reprises déclaré préoccupé par le bien-être émotionnel des deux femmes.

La police secrète NSM étudie Zakharchenko et Jabrayilova vertu du Code criminel l'article 167-2.2.1. Cette punit: "La production, la vente et la distribution de la littérature religieuse, objets religieux et d'autres documents d'information de nature religieuse dans le but de l'importation, la vente et la distribution sans autorisation appropriée", lorsqu'elle est effectuée par un "groupe organisé". La sanction est une amende ou une peine d'emprisonnement de deux à cinq ans.

https://www.panorama.am/en/popular/2015/09/11/azerbaijan-jehovah-witnesses/

4Intolérance en Azerbaïdjan. Empty Re: Intolérance en Azerbaïdjan. Ven 11 Déc - 10:01

samuel

samuel
Administrateur

Azerbaïdjan : demande d’assignation à résidence pour Irina Zakharchenko

Le 3 décembre 2015, le Comité des droits de l’homme de l’ONU a fait droit à une demande en faveur d’Irina Zakharchenko et a exigé que le gouvernement d’Azerbaïdjan transforme immédiatement sa peine de prison en « une assignation à résidence ou lui propose une autre solution ». Cette requête urgente a été justifiée parce que la santé de Mme Zakharchenko se dégrade.

Irina Zakharchenko et une autre Témoin, Valida Jabrayilova, sont en détention préventive depuis dix mois. Le 10 décembre 2015, à Bakou, le tribunal de district traitera l’affaire de ces deux femmes poursuivies pénalement pour avoir diffusé des publications bibliques et avoir parlé de leurs croyances sans « permission valable ».

5Intolérance en Azerbaïdjan. Empty Re: Intolérance en Azerbaïdjan. Dim 27 Déc - 17:43

samuel

samuel
Administrateur



11 DÉCEMBRE 2015
AZERBAÏDJAN

Rashad Niftaliyev condamné à des amendes et à de la prison pour avoir participé à des offices religieux

Pour la deuxième fois en quatorze mois, Rashad Niftaliyev, un ministre religieux Témoin de Jéhovah, a été mis en prison car il n’a pas payé les amendes qui lui ont été infligées pour avoir participé à des offices religieux. Le 19 novembre 2015, un tribunal de Ganja, en Azerbaïdjan, a condamné M. Niftaliyev à 25 jours de détention car il n’a pas effectué les versements suffisants au paiement des amendes prononcées pour avoir « organisé et présidé des offices religieux ».

À ce jour, les amendes de M. Niftaliyev s’élèvent à 9 450 manats (10 360 euros). Même s’il pense qu’elles sont injustes, il a déjà effectué de petits versements, selon ses moyens limités.

Condamné pour avoir assisté à un office religieux
Qu’est-ce qui a provoqué l’emprisonnement de M. Niftaliyev ? Le 14 novembre 2015, la police a fait une descente lors d’un office religieux à Ganja, la deuxième plus grande ville d’Azerbaïdjan. Elle a interrompu un service religieux et a emmené 27 personnes au poste de police du district de Kapaz, à Ganja. Douze d’entre elles, y compris M. Niftaliyev, ont été poursuivies pour avoir violé les lois sur les offices religieux *. Lors d’audiences tenues à huis clos entre le 18 et le 25 novembre, le tribunal du district de Kapaz a condamné neuf personnes à des amendes de 2 000 manats chacune (environ 1 930 euros) pour leur participation à « un office religieux sans permission valable ».

Le 19 novembre, des huissiers ont convoqué M. Niftaliyev afin de l’interroger sur la lenteur de ses versements effectués pour les cinq amendes infligées ces dernières années pour la même accusation. M. Niftaliyev a expliqué qu’il avait fait de son mieux pour effectuer les paiements mais qu’il était dans une situation particulière : ses revenus sont faibles et il doit subvenir aux besoins de sa mère. Les huissiers ont quand même renvoyé l’affaire devant le tribunal. Quand le tribunal du district de Kapaz a examiné l’affaire, il a immédiatement fait emprisonner M. Niftaliyev. Par la suite, le tribunal l’a aussi condamné à une amende pour avoir participé à un office religieux le 14 novembre, augmentant ainsi la dette de M. Niftaliyev et amplifiant l’injustice dont il est victime du fait de la pratique de son culte.

Des offices religieux troublés
La descente de police du 14 novembre était la huitième à Ganja depuis 2010 *. Les descentes de police se déroulent toujours de la même façon : les Témoins se réunissent paisiblement en petit groupe chez un particulier. La police pénètre dans le domicile sans mandat ni jugement du tribunal ; les agents de police ne donnent ni leur identité ni la raison de leur venue. Ils interrompent l’office, confisquent des exemplaires personnels de Bibles et d’ouvrages religieux, filment la scène, insultent et menacent verbalement les assistants.

La police emmène tous les assistants au commissariat, y compris les personnes âgées et les enfants. Une audience est prévue plus tard dans la journée, même si le tribunal permet à certains de prendre contact avec leurs avocats et leur donne quelques jours pour préparer leur défense. À plusieurs reprises, les médias locaux ont rendu publiques ces arrestations et ont même diffusé à la télévision les images de Témoins attendant au poste de police.

L’enregistrement est obligatoire mais systématiquement rejeté
Les Témoins de Ganja n’ont pas pu obtenir l’enregistrement officiel de la part du gouvernement. Les autorités déclarent donc leurs offices religieux illégaux. Le tribunal du district de Kapaz a invoqué cette raison pour condamner les assistants de l’office du 14 novembre à des amendes, déclarant que la « communauté des Témoins de Jéhovah n’a pas obtenu la permission des autorités compétentes pour exercer ses activités dans la ville de Ganja * ».

Contrairement à cette décision, aucune loi en Azerbaïdjan n’exige une autorisation préalable de l’État pour organiser des offices religieux. L’article 21 de la loi sur la liberté de croyances religieuses dispose : « On devrait pouvoir librement rendre un culte, organiser des cérémonies et des rites religieux dans des lieux de culte [...] ainsi que dans des appartements ou dans des maisons appartenant à des citoyens. »

Les Témoins de Jéhovah sont enregistrés dans la capitale, Bakou, et depuis 2010, ils ont déposé de nombreuses requêtes pour se faire enregistrer à Ganja. Cependant, le Comité d’État pour la coopération avec les associations religieuses a rejeté à chaque fois leur demande pour de prétendus vices de forme, ou n’a pas du tout répondu. La dernière requête des Témoins à Ganja, en date du 10 novembre 2015, est toujours en cours.

Démarches pour mettre un terme aux atteintes à la liberté de religion
Des démarches sont engagées auprès des autorités azerbaïdjanaises pour que les Témoins de Jéhovah puissent obtenir leur enregistrement et bénéficier d’un plus grand respect de leurs droits fondamentaux. Cependant, à cause de cette injustice persistante, les Témoins d’Azerbaïdjan ont déposé 21 requêtes auprès de la Cour européenne des droits de l’homme pour des incidents dans lesquels les autorités interfèrent avec leur liberté de religion et leur liberté de parler de leurs croyances religieuses.

Les Témoins de Jéhovah demandent que le gouvernement azerbaïdjanais leur reconnaisse les droits que les lois du pays garantissent à tous les citoyens (y compris la liberté de religion) et qu’il arrête de condamner des fidèles sincères comme M. Niftaliyev.

Josué

Josué
Administrateur

7 mars 2016 AZERBAÏDJAN

Irina Zakharchenko et demander l'absolution Valide Jabrayilova

Le 9 Mars, 2016, la Cour d'appel de Bakou examinera les demandes et Irina Zakharchenko Jabrayilova Valide soumises afin que les peines qui ont été imposées distribuer injustement les publications religieuses sont annulées. Demandez l'absolution, le paiement des frais de justice et la compensation financière pour leurs droits ont été violés de les emprisonner pendant presque un an.

Avant le procès, le Groupe de travail sur la détention arbitraire de l'ONU a émis un avis juridiquement contraignant dans lequel il a déterminé que les autorités azerbaïdjanaises avaient violé les droits de Irina Zakharchenko et valide Jabrayilova et qu'ils méritaient une compensation. Lors de l'audience du 28 Janvier, 2016, le tribunal a ignoré cette décision et condamné.

samuel

samuel
Administrateur

Mubariz Gurbanli rencontre avec le président de l'Association européenne des Témoins chrétiens de Jéhovah
Bakou. Mubariz Aslanov - APA . Président du Comité d' Etat pour le travail avec les organisations religieuses de l' Azerbaïdjan Mubariz Gurbanli a reçu le Président de l'Association européenne des chrétiens Témoins de Jéhovah Tony Brace et le représentant de l'association Mariano Makias Guzman le 14 septembre

Lors de la réunion Gurbanli a noté que les relations entre l'État-religion en Azerbaïdjan sont régies par la Constitution et la loi "sur la liberté de religion".

"96% de la population azerbaïdjanaise est les musulmans", at-il dit, soulignant que la tolérance religieuse est caractéristique de la société azerbaïdjanaise et est l'une de ses réalisations importantes.

"En Azerbaïdjan accorde une attention particulière pour assurer la liberté de conscience et de foi, de créer un pont de communication inter-religieux et élargir la coopération entre les confessions religieuses," le président du comité ajouté.

Gurbanli dit les témoins de Yehovah a aussi une communauté en Azerbaïdjan, mais il n'a pas passé de réenregistrement.

Les invités, à son tour, a informé sur les activités de l'Association européenne des chrétiens Témoins de Jéhovah en Europe.

présidents adjoints du Comité d'Etat Seyavush Heydarov et Gunduz Ismayilov ont également assisté à la réunion.
http://en.apa.az/azerbaijan_religion_news/mubariz-gurbanli-meets-with-chairman-of-european-association-of-jehovah-s-christian-witnesses.html

Josué

Josué
Administrateur

Des Témoins de Jéhovah font appel après avoir été condamnés pour avoir parlé de leurs croyances

Le 2 décembre 2016, les services de police de Goranboy en Azerbaïdjan ont assigné Ziyad Dadashov à comparaître devant le tribunal pour ses activités religieuses en tant que Témoin de Jéhovah. Quatre hommes de son village ont attesté que M. Dadashov avait parlé de ses croyances et proposé des publications bibliques. Le juge Shirzad Huseynov du tribunal de Goranboy l’a déclaré coupable d’activités religieuses illégales * et l’a condamné à une amende de 1 500 manat (environ 800 euros). M. Dadashov pense ne pas mériter cette condamnation. Il va faire appel de cette décision.

Dans la même région, Jaarey Suleymanova et Gulnaz Israfilova rendaient visite depuis plusieurs mois à une femme qui appréciait leurs discussions bibliques. Par la suite, les services de police de Goranboy ont accusé les deux femmes Témoins de participer à des activités religieuses « en dehors de la zone légale ». Le 17 novembre 2016, le juge Ismayil Abdurahmanli du tribunal de Goranboy les a toutes deux condamnées à une amende de 2 000 manat (plus de 1 000 euros). Elles font appel de leur condamnation.

Jason Wise, spécialiste en droit international relatif aux droits de l’homme, fait ce constat : « La discrimination contre les Témoins de Jéhovah en Azerbaïdjan est un manque de respect pour la Convention européenne. Les actions menées par les autorités de Goranboy sont en contradiction avec les principes de liberté de croyances religieuses que le pays déclare souten
ihttps://www.jw.org/fr/actualites/juridique/par-region/azerbaidjan/temoins-appel-condamnations-13122016/r. »

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

C'est quand même dans tous les pays de l'ex URSS que les TJ sont les plus persécutés.

10Intolérance en Azerbaïdjan. Empty Re: Intolérance en Azerbaïdjan. Lun 24 Avr - 14:39

Josué

Josué
Administrateur

AZERBAIJAN – DESTÉMOINS DE JEHOVAH LIBÉRÉS AU MOMENT DE LA SIGNATURE D’UNE NOUVELLE LOI PORTANT SUR LES RELIGIONS – EN

PARTAGER Sélectionné par Observatoire Pharos
Des Témoins de Jehovah ont été libérés après avoir été arrêtés et condamnés pour avoir participé à une réunion, au moment où une nouvelle loi réglementant davantage les religions est signée par le président Ilham Aliyev.
https://www.observatoirepharos.com/pays/azerbaijan/azerbaijan-destemoins-de-jehovah-liberes-au-moment-de-la-signature-d2019une-nouvelle-loi-portant-sur-les-religions-en/

11Intolérance en Azerbaïdjan. Empty Re: Intolérance en Azerbaïdjan. Ven 22 Déc - 9:27

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

[size=32]Un tribunal d’Azerbaïdjan accorde un dédommagement à Irina Zakharchenko et à Valida Jabrayilova[/size]

Le 4 août 2017, à Bakou, en Azerbaïdjan, un tribunal de district a accordé des dommages et intérêts à Irina Zakharchenko et à Valida Jabrayilova, deux femmes Témoins de Jéhovah qui ont été injustement emprisonnées pendant onze mois. Bien que le montant du dédommagement soit faible en comparaison des mauvais traitements subis, le tribunal a reconnu que les instances de l’État ont condamné les deux femmes sans aucun motif valable, que celles-ci ont subi des traumatismes affectifs et physiques et que leur réputation a été salie.

L’acquittement prononcé par la Cour suprême donne lieu à une demande de dédommagement

Le 8 février 2017, la Cour suprême d’Azerbaïdjan a levé les poursuites engagées contre Mmes Zakharchenko et Jabrayilova pour distribution d’un ouvrage religieux sans autorisation de l’État. Le tribunal a établi que l’import de la brochure incriminée, Nos petites leçons bibliques, avait été approuvée et que cette brochure ne constituait pas une menace pour la société. Il a aussi établi que les deux femmes disposaient du droit fondamental de parler de leurs croyances autour d’elles. La Cour suprême a basé son jugement sur les droits garantis par la constitution du pays et sur les traités internationaux que l’Azerbaïdjan a ratifiés.
La Cour suprême a laissé le soin aux tribunaux civils de s’occuper du dédommagement. C’est ainsi que Mmes Zakharchenko et Jabrayilova ont porté l’affaire devant le tribunal de district de Nasimi, à Bakou, dans le but d’obtenir des dommages et intérêts de la part du ministère des Finances pour les mauvais traitements que leur a infligés le service chargé de la sécurité de l’État (précédemment le ministère de la Sécurité nationale). Les deux femmes ont assisté à l’audience, même si Mme Zakharchenko n’était pas en bonne santé. Le juge Shahin Abdullayev a laissé les deux femmes relater brièvement les pénibles épreuves qu’elles ont traversées.

Le tribunal de district reconnaît qu’il y a eu mauvais traitements

Le tribunal de district a confirmé l’engagement de l’Azerbaïdjan à respecter les droits fondamentaux de ses citoyens et a en partie satisfait à la requête des Témoins. Mme Zakharchenko, dont la santé s’est gravement détériorée à cause de la peine d’emprisonnement, a reçu un dédommagement de 9 744 manats (4 860 euros). Mme Jabrayilova, qui est plus jeune, a reçu un dédommagement de 8 200 manats (4 090 euros). La décision du tribunal stipulait : « Le tribunal estime que la détention injuste des plaignantes et les poursuites pénales infondées dont elles ont été l’objet ont engendré un préjudice moral. »
Le ministère des Finances a interjeté appel du jugement imposant le dédommagement des deux femmes. Mais le 20 novembre 2017, la cour d’appel de Bakou a rejeté cette requête et a laissé inchangé le jugement du tribunal de district.

« Dans sa Constitution, la République azerbaïdjanaise déclare que son objectif premier est de garantir les libertés et les droits de l’homme, [et] établit que le devoir des tribunaux est de rétablir les libertés et les droits de l’homme — et en accord avec l’article 41 de la Convention et de la jurisprudence européenne, en cas de violation des libertés et droits de l’homme, de revenir à l’état précédent au moyen d’une satisfaction équitable. » — Tribunal de district de Nasimi (Bakou), jugement du 4 août 2017.

Le jugement aura-t-il des effets positifs ?

En Azerbaïdjan, les Témoins de Jéhovah continuent de pratiquer leur culte en dépit des graves violations de leur droit fondamental à la liberté de religion et malgré les menaces qui pèsent sur leur sécurité personnelle. Ils continuent d’être harcelés, de recevoir des amendes et de subir des mauvais traitements lorsqu’ils se réunissent pour le culte ou participent à leurs activités religieuses paisibles. Le gouvernement n’a pas instauré de service civil de remplacement pour les objecteurs de conscience au service militaire. Les autorités refusent d’enregistrer légalement les Témoins ailleurs qu’à Bakou. Dix-huit affaires sont en attente d’examen par la Cour européenne des droits de l’homme et onze plaintes concernant de mauvais traitements infligés aux Témoins d’Azerbaïdjan ont été déposées devant le Comité des droits de l’homme de l’ONU.
Les Témoins de Jéhovah du monde entier espèrent que les récentes décisions de justice encourageront les autorités à respecter les droits de leurs coreligionnaires d’Azerbaïdjan.

12Intolérance en Azerbaïdjan. Empty Re: Intolérance en Azerbaïdjan. Mar 27 Nov - 14:35

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Azerbaïdjan : les Témoins de Jéhovah de Bakou sont enregistrés comme association religieuse[/size]

Le 8 novembre 2018, le Comité d’État pour la coopération avec les associations religieuses d’Azerbaïdjan a accepté l’enregistrement légal des Témoins de Jéhovah de Bakou (la capitale du pays). Nos frères bénéficient maintenant d’une meilleure protection juridique pour pratiquer leur culte et prêcher ouvertement dans la ville.
Nous espérons que cette avancée constituera un précédent qui permettra à nos coreligionnaires dans d’autres parties du pays d’être légalement enregistrés. Nous remercions Jéhovah de la décision prise en notre faveur par des fonctionnaires d’État, décision qui établit légalement la pratique de notre culte à Bakou (Philippiens 1:7).
https://www.jw.org/fr/actualites/jw/region/azerbaijan/temoins-jehovah-enregistrement-22112018/

13Intolérance en Azerbaïdjan. Empty Re: Intolérance en Azerbaïdjan. Ven 21 Déc - 11:51

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Azerbaïdjan : un objecteur de conscience fait appel auprès de la Cour suprême[/size]

Intolérance en Azerbaïdjan. 702018211_univ_cnt_01_md
Le 31 octobre 2018, la Cour d’appel de Ganja (Azerbaïdjan) a confirmé la décision d’une juridiction inférieure de condamner frère Vahid Abilov pour son refus d’effectuer le service militaire. Ce jeune homme de 19 ans n’est pas emprisonné, mais sa liberté conditionnelle d’un an lui impose de nombreuses restrictions. Par exemple, chaque semaine, il doit se présenter à un agent de probation ; et il n’est pas autorisé à quitter le pays. Vahid va introduire un recours en appel auprès de la Cour suprême : c’est sa dernière possibilité d’obtenir justice dans le système judiciaire d’Azerbaïdjan.
Les difficultés de notre frère ont commencé en mai 2017. À 18 ans, il a dû se présenter au Service d’État pour la mobilisation et la conscription du district d’Agdam. À cette occasion, il a remis une déclaration pour expliquer son refus de servir dans l’armée. Voici ce qu’on y lisait : « Ma conscience éduquée par la Bible ne m’autorise pas à faire le service militaire. Je ne cherche pas à me soustraire à mes devoirs civiques. Cela ne m’a même pas traversé l’esprit. Je vous prie simplement de me permettre d’effectuer un service civil de remplacement plutôt qu’un service militaire. » Les autorités ont rejeté la demande de Vahid ; et le 9 juillet 2018, il a été inculpé pour refus du service militaire.
Lors de son audience devant la Cour d’appel de Ganja, frère Abilov a expliqué en détail pourquoi il refusait d’effectuer le service militaire. Il a lu Isaïe 2:4 et a expliqué que son étude de la Bible l’avait convaincu qu’il ne devait même pas ‘apprendre la guerre’. Néanmoins, la Cour d’appel a maintenu la condamnation de frère Abilov. Son avenir est donc désormais entre les mains de la Cour suprême.
Quand l’Azerbaïdjan est devenu membre du Conseil de l’Europe en 2001, ce pays s’est engagé à adopter une loi proposant un service civil de remplacement. Mais l’État ne l’a toujours pas fait. Par conséquent, nos frères sont régulièrement amenés à défendre leur position de neutralité quand ils refusent d’effectuer le service militaire pour objection de conscience. D’ailleurs, plus tôt dans l’année, un tribunal de district a déclaré Emil Mehdiyev coupable pour ce motif, et l’a condamné à une peine d’un an de probation. Lui aussi s’est pourvu en appel auprès de la Cour suprême. Quatre autres affaires concernant nos frères d’Azerbaïdjan objecteurs de conscience sont également en attente d’examen par la Cour européenne des droits de l’homme. Malgré ces difficultés, nos frères continuent de s’appuyer sur Jéhovah pour rester neutres (Jean 15:19).

14Intolérance en Azerbaïdjan. Empty Re: Intolérance en Azerbaïdjan. Mar 20 Aoû - 17:49

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Assemblée régionale historique en Azerbaïdjan[/size]

Du 26 au 28 juillet 2019, les Témoins de Jéhovah d’Azerbaïdjan ont tenu leur assemblée régionale dans la salle de cérémonie Darnagul à Bakou, la capitale. En cette année marquée par les assemblées internationales, l’assemblée régionale de Bakou a été historique. C’était la plus grande assemblée publique jamais tenue en Azerbaïdjan. C’était aussi la première fois que les assemblées locales azerbaïdjanaises et russes de tout le pays se réunissaient en même temps.
Bien qu’il n’y ait que 1 500 proclamateurs en Azerbaïdjan, l’assistance maximale a été de 1 938 personnes. Il y a eu 33 baptêmes. Frère Mark Sanderson a obtenu un visa d’entrée dans le pays, ce qui lui a permis de venir prononcer des discours. C’était la première fois qu’un membre du Collège central desservait une assemblée en Azerbaïdjan. Nous sommes reconnaissants aux autorités gouvernementales d’avoir accordé cette autorisation.
L’unité entre les frères et sœurs a rendu un excellent témoignage. Le responsable du site de l’assemblée a fait remarquer que les Témoins manifestent la paix, l’amour et la gentillesse et qu’ils mettent vraiment en pratique ce qu’ils prêchent.
Même si les Témoins de Jéhovah d’Azerbaïdjan continuent de subir des atteintes à leur liberté de religion, les autorités accordent petit à petit à nos frères plus de liberté dans l’exercice de leur foi. En novembre 2018, l’Azerbaïdjan a accepté l’enregistrement légal des Témoins de Jéhovah à Bakou. Cet enregistrement donne à nos frères une meilleure protection juridique pour pratiquer ouvertement leur culte dans la capitale.
Nous nous réjouissons avec nos frères et sœurs d’Azerbaïdjan de ces avancées positives, et notamment de cet évènement théocratique historique. Nous prions Jéhovah pour qu’il continue de bénir les efforts mis en œuvre pour ‘faire reconnaître la bonne nouvelle en justice’ en Azerbaïdjan et dans le monde entier (Philippiens 1:7).

15Intolérance en Azerbaïdjan. Empty Re: Intolérance en Azerbaïdjan. Mer 21 Aoû - 6:38

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Ce pays commence à mettre un peut d'eau dans son vin, puisqu'il permet ce genre de grande réunion.
Je suis content pour les fréres de ce pays.

16Intolérance en Azerbaïdjan. Empty Re: Intolérance en Azerbaïdjan. Jeu 22 Aoû - 19:50

papy

papy

Peut être que l'église orthodoxe n'est pas dominante dans ce pays, ce qui expliquerait cette clémence envers nous.

17Intolérance en Azerbaïdjan. Empty Re: Intolérance en Azerbaïdjan. Jeu 22 Aoû - 21:51

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Ce pays est majoritairement musulman mais l'eglise orthodoxe russe est la principale représentante de la chrétienté dans ce pays "tolérant' ainsi que l'église arménienne. Alors prudence même si pour le moment nos frères sont depuis peu bien tolérés.
A+

18Intolérance en Azerbaïdjan. Empty Re: Intolérance en Azerbaïdjan. Mar 27 Aoû - 15:46

chico.

chico.

philippe83 a écrit:Ce pays est majoritairement musulman mais l'eglise orthodoxe russe est la principale représentante de la chrétienté dans ce pays "tolérant' ainsi que l'église arménienne. Alors prudence même si pour le moment nos frères sont depuis peu bien tolérés.
A+
Chaque jour suffit sa peine et les frères de ce pays doivent apprécier cette 'tolérance' a leurs égards.

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]La Cour européenne des droits de l’homme se prononce en faveur de cinq Témoins objecteurs de conscience en Azerbaïdjan[/size]

Le 17 octobre 2019, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a déclaré que nos frères d’Azerbaïdjan objecteurs de conscience ne doivent pas être jugés coupables. Cette décision établit de nouveau clairement que sanctionner des objecteurs de conscience est une violation des droits individuels à la liberté de conscience, de pensée et de religion. Il s’agit de la première décision de la CEDH en faveur des Témoins de Jéhovah d’Azerbaïdjan.
Cette décision s’applique à quatre affaires présentées à la Cour entre 2008 et 2015. Ces affaires concernent cinq frères : Mushfig Mammadov, Samir Huseynov, Farid Mammadov, Fakhraddin Mirzayev et Kamran Mirzayev. Chacun d’entre eux a été jugé coupable et emprisonné en Azerbaïdjan pour avoir refusé d’accomplir son service militaire. La Cour a établi que, dès lors que les frères étaient objecteurs de conscience sur la base de « convictions religieuses sincères », les poursuites de l’Azerbaïdjan contre nos frères violaient la Convention européenne des droits de l’homme. La Cour a également spécifié que le service de remplacement ne devait pas être réservé uniquement au clergé et aux étudiants d’institutions religieuses spécifiques. De plus, la Cour a demandé à l’Azerbaïdjan de payer des dommages et intérêts aux frères concernés.
Comme la Cour l’a expliqué dans sa décision, lorsque l’Azerbaïdjan a intégré le Conseil de l’Europe en 2001, ce pays a officiellement accepté de créer une loi sur le service civil de remplacement. D’ailleurs, la constitution de l’Azerbaïdjan prévoit déjà un service civil de remplacement pour les personnes qui refusent par convictions personnelles d’effectuer le service militaire obligatoire. Mais les autorités gouvernementales n’ont pas encore édicté de loi sur le service de remplacement ; nos frères objecteurs de conscience continuent donc d’être déclarés coupables.
Nous espérons vraiment que la décision de la CEDH incitera les autorités de l’Azerbaïdjan à mettre en place un service civil de remplacement. En attendant, nous prions pour que nos frères de ce pays continuent de servir Jéhovah avec courage (Psaume 27:14).

georges_09

georges_09

Mikael a écrit:C'est quand même dans tous les pays de l'ex URSS que les TJ sont les plus persécutés.
A l'exception de l'Azerbaïdjan et de la Turquie aucun pays mahométan n'admet le jéhovisme comme religion. Le Maroc était à deux doigts de le faire mais les islamistes ont fait reculer le gouvernement qui admet pourtant la scientologie

21Intolérance en Azerbaïdjan. Empty Re: Intolérance en Azerbaïdjan. Dim 10 Nov - 11:38

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Il y a des témoins de Jéhovah au Maroc, mais ils sont discrets par la force des choses.

georges_09

georges_09

Mikael a écrit:Il y a des témoins de Jéhovah au Maroc, mais ils sont discrets par la force des choses.

Un mahométan qui change de religion peut être égorgé de façon halal par n'importe quel mahométan. Au Maroc comme en Azerbaïdjan.

23Intolérance en Azerbaïdjan. Empty Re: Intolérance en Azerbaïdjan. Lun 11 Nov - 19:29

Josué

Josué
Administrateur

Il y a des musulmans qui prennent le risque et changent de religions.

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Pourtant en matière de religion n'est-il pas dit :"Quiconque tue intentionnellement un croyant sa récompense alors est la géhenne d'y demeurer éternellement..."Sourate 4:93/95 les femmes"

Mikael

Mikael
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[size=33]Liberté de culte en Azerbaïdjan : plusieurs victoires à la CEDH[/size]

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a statué en faveur des Témoins de Jéhovah dans deux affaires liées à notre liberté de culte en Azerbaïdjan. Nous espérons que ces décisions établiront plus solidement la liberté de culte de nos frères dans tout le pays.
Le 20 février 2020, la cour a rendu sa décision concernant les affaires Nasirov et autres c. Azerbaïdjan, qui était en attente depuis 2010, et Communauté religieuse des Témoins de Jéhovah c. Azerbaïdjan, en attente depuis 2009. Dans l’affaire Nasirov, la cour a statué que l’Azerbaïdjan avait enfreint les articles 5 et 9 de la Convention européenne des droits de l’homme (liberté de la personne et liberté de religion). En effet, à plusieurs reprises en 2010, des Témoins de Jéhovah qui prêchaient ont été emprisonnés, condamnés et contraints à payer des amendes. La cour a ordonné à l’Azerbaïdjan de verser 3 000 euros à chaque requérant pour préjudice moral, ce qui fait un total de 21 000 euros. Dans l’affaire Communauté religieuse des Témoins de Jéhovah, la cour a statué que l’Azerbaïdjan avait enfreint l’article 10 de la Convention (liberté d’expression) en empêchant nos frères d’importer et de diffuser certaines de nos publications.
Jason Wise, l’un des avocats qui a travaillé sur ces dossiers, explique : « Pendant de nombreuses années, les Témoins de Jéhovah d’Azerbaïdjan n’ont pas pu importer ni diffuser facilement des publications religieuses. Nous avons mené des dizaines d’actions en justice pour contester les restrictions portant sur nos importations. Et nous en avons mené des dizaines d’autres pour contester les arrestations et les détentions de Témoins qui prêchaient. Les deux décisions rendues par la CEDH marquent un tournant pour les Témoins de Jéhovah d’Azerbaïdjan. Dans l’affaire Communauté religieuse des Témoins de Jéhovah, la cour a statué que les publications religieuses des Témoins de Jéhovah n’avaient pas entraîné de frictions interreligieuses ni d’autres conséquences négatives. Dans l’affaire Nasirov, la cour a confirmé que les Témoins avaient le droit de diffuser des publications religieuses dans des lieux publics. Nous sommes heureux que la cour ait défendu la liberté de religion et d’expression en Azerbaïdjan. »
Frère Famil Nasirov raconte : « Par le passé, nous avons rencontré beaucoup de difficultés dans notre pays. Des policiers nous arrêtaient et nous interrogeaient souvent pendant quatre ou cinq heures. Mais grâce au soutien de Jéhovah et au bon travail de nos chers frères, ce n’est plus le cas et nous pouvons maintenant prêcher plus librement. »
Depuis quelques années déjà, nos frères peuvent pratiquer leur culte plus librement en Azerbaïdjan. Le gouvernement leur a permis d’importer et de diffuser nos publications. Depuis janvier 2017, aucun de nos frères n’a reçu d’amende pour avoir assisté à nos réunions. Les réunions ont lieu dans trois Salles du Royaume de Bakou, ainsi que dans des logements privés dans le reste du pays. Depuis 2015, le Comité d’État pour la coopération avec les associations religieuses (l’agence gouvernementale chargée d’enregistrer les religions en Azerbaïdjan et de réglementer leurs activités) a autorisé la Communauté religieuse des Témoins de Jéhovah à tenir le Mémorial de la mort de Christ, ainsi que des assemblées régionales et de circonscription dans des endroits loués.
Nous remercions Jéhovah pour ces décisions en notre faveur et pour son soutien constant à nos frères et sœurs d’Azerbaïdjan (Psaume 98:1).

samuel

samuel
Administrateur

C'est une bonne nouvelle pour les frères de ce pays.

27Intolérance en Azerbaïdjan. Empty Re: Intolérance en Azerbaïdjan. Dim 11 Oct - 11:57

Josué

Josué
Administrateur

29 SEPTEMBRE 2020
AZERBAÏDJAN


[size=33]Azerbaïdjan : La Cour européenne des droits de l’homme rend deux décisions en faveur des Témoins de Jéhovah[/size]

Le 24 septembre 2020, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a rendu deux décisions importantes en faveur des Témoins de Jéhovah d’Azerbaïdjan. La première concerne l’affaire Valiev et autres c. Azerbaïdjan, et la deuxième, l’affaire Communauté religieuse des Témoins de Jéhovah c. Azerbaïdjan. Ces décisions visent à protéger le droit de nos frères de pratiquer librement leur religion.
L’État azerbaïdjanais a émis un avis reconnaissant qu’il avait violé ce droit dans ces deux affaires. Et il a accepté de verser à nos frères 19 000 euros d’indemnités. Les décisions de la CEDH indiquent que la Cour est en faveur de l’avis émis par l’État d’Azerbaïdjan.
Intolérance en Azerbaïdjan. 702020419_univ_cnt_01_md

Frère Valiev dirige une réunion dans un foyer.


En 2011, une requête concernant l’affaire Valiev et autres c. Azerbaïdjan avait été déposée devant la CEDH. Cette affaire impliquait nos frères de Gandja. Pendant des années, les autorités de Gandja ont refusé d’enregistrer officiellement les activités de nos frères. Et pour cette raison, les forces de l’ordre ont souvent interrompu les offices religieux que tenaient paisiblement les Témoins de Gandja. Tous les assistants étaient alors arrêtés et emprisonnés, et certains d’entre eux devaient payer de lourdes amendes. À plusieurs reprises, un frère a été déclaré coupable et condamné à payer des amendes s’élevant en tout à 9 450 manats (environ 9 660 euros). Certains de nos frères et sœurs ont même été arrêtés parce qu’ils n’avaient pas les moyens de payer des amendes très élevées.
En 2013, les frères ont porté la deuxième affaire Communauté religieuse des Témoins de Jéhovah c. Azerbaïdjan devant la CEDH parce que l’Azerbaïdjan limitait l’importation de certaines de leurs publications religieuses.
Même si les autorités de Gandja n’acceptent toujours pas d’enregistrer officiellement les activités des Témoins de Jéhovah, la situation de nos frères s’est nettement améliorée. Depuis quelques années, ils peuvent se réunir par petits groupes dans des foyers sans que les forces de l’ordre n’interviennent. De plus, même si l’État contrôle toujours les publications qui sont importées, nos frères sont tout de même autorisés à en importer une quantité suffisante.
Frère Kiril Stepanov, coordinateur du bureau des relations publiques des Témoins de Jéhovah en Azerbaïdjan, déclare : « Nous espérons que ces deux décisions importantes de la CEDH vont conduire l’État à accepter l’enregistrement officiel des Témoins de Jéhovah à Gandja et dans d’autres villes d’Azerbaïdjan. Nous espérons aussi que prochainement l’importation de nos publications ne sera plus contrôlée. »
Nous remercions Jéhovah pour son soutien. Ces décisions juridiques en notre faveur sont une preuve de plus qu’‘aucune arme fabriquée pour faire du mal au peuple de Dieu ne vaincra’ (Isaïe 54:17).
https://www.jw.org/fr/actualites/jw/region/azerbaijan/Azerbaïdjan-La-Cour-européenne-des-droits-de-lhomme-rend-deux-décisions-en-faveur-des-Témoins-de-Jéhovah/

28Intolérance en Azerbaïdjan. Empty Re: Intolérance en Azerbaïdjan. Dim 11 Oct - 17:19

samuel

samuel
Administrateur

Mais malheureusement pour le moment ce pays à d'autres chats à fouetter aux regard de ce qui se passe avec l'Arménie.

29Intolérance en Azerbaïdjan. Empty Re: Intolérance en Azerbaïdjan. Jeu 31 Déc - 17:51

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Azerbaïdjan : Des décisions récentes prises par la CEDH garantissent la liberté de culte[/size]

En octobre et en novembre 2020, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a statué plusieurs fois en faveur des Témoins de Jéhovah d’Azerbaïdjan. Les affaires concernées étaient celle de Gridneva c. Azerbaïdjan, celle de Sheveli et Shengelaya c. Azerbaïdjan, celle de Jafarov c. Azerbaïdjan, et celle de Tagiyev c. Azerbaïdjan. Ces décisions de la CEDH visent à protéger les droits de nos frères de prêcher, de tenir des offices religieux et d’importer des publications.
Ces affaires ont été portées devant la CEDH en 2011 et 2012. Les affaires Gridneva c. Azerbaïdjan, et Sheveli et Shengelaya c. Azerbaïdjan étaient liées à des évènements où les forces de l’ordre ont fait irruption pendant des offices ou bien se sont opposées à l’activité de prédication de nos frères. Pour les affaires Jafarov c. Azerbaïdjan et Tagiyev c. Azerbaïdjan, il s’agissait de cas où les autorités ont interdit ou limité l’importation de plusieurs de nos publications.
Fait intéressant, pour trois de ces affaires (Gridneva c. AzerbaïdjanJafarov c. Azerbaïdjan et Tagiyev c. Azerbaïdjan), l’Azerbaïdjan a reconnu avoir violé les droits de nos frères et a accepté de leur verser une indemnité de 10 500 euros.
L’affaire Sheveli et Shengelaya c. Azerbaïdjan, quant à elle, concerne un couple dans le service de la circonscription, qui a été arrêté et déporté sous de fausses accusations. La CEDH a demandé à l’Azerbaïdjan de verser à ce couple une indemnité de 3 000 euros.
Dans sa décision, la CEDH explique : « Inculper ce couple pour avoir prié ou manifesté de toute autre façon ses croyances n’est pas compatible avec la convention européenne des droits de l’homme. Admettre le contraire reviendrait à exclure les croyances religieuses minoritaires qui ne sont pas officiellement enregistrées auprès de l’État et, par conséquent, reviendrait à admettre qu’un État peut dicter ce qu’une personne doit croire. »
Ces dernières années, les autorités d’Azerbaïdjan ont été plus tolérantes vis-à-vis des Témoins de Jéhovah et plus respectueuses de leurs droits. Nous sommes reconnaissants pour les dernières décisions prises par la CEDH, qui permettent de protéger la liberté religieuse de nos frères. Et nous voulons surtout remercier Jéhovah, « notre refuge et notre force » (Psaume 46:1).

samuel

samuel
Administrateur

[size=33]Azerbaïdjan : Le Comité des droits de l’homme des Nations unies statue en faveur des Témoins de Jéhovah[/size]

Le 15 décembre 2020, le Comité des droits de l’homme des Nations unies a rendu deux décisions importantes en faveur des Témoins de Jéhovah. Il s’agit des affaires de Rahima Houseïnova c. Azerbaïdjan et de Saladdine Mammadov, Rachad Niftaliev et Sadagat Abbasova c. Azerbaïdjan. Dans les deux affaires, le Comité a déclaré que l’Azerbaïdjan avait violé les droits des Témoins de Jéhovah et il a demandé à ce que ce pays modifie sa législation pour que de telles violations ne se reproduisent plus.
L’affaire Rahima Houseïnova c. Azerbaïdjan concerne sœur Rahima Houseïnova qui, en décembre 2014, a été emprisonnée à Bakou parce qu’elle parlait de ses croyances. Un tribunal de district lui a ensuite imposé une amende de 1 500 manats (720 euros), parce qu’à l’époque, les Témoins de Jéhovah à Bakou n’étaient pas enregistrés *. Notre sœur a fait appel, mais la Cour d’appel de Bakou a confirmé la décision du tribunal. Sœur Houseïnova a décidé de porter l’affaire devant une Cour internationale.
Le Comité des droits de l’homme des Nations unies a déclaré que l’État avait violé l’article 18(1) du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP). Il a demandé à l’Azerbaïdjan de verser à notre sœur une indemnisation suffisante. Fait intéressant, dans le rapport qu’il a publié, le Comité a déclaré que l’Azerbaïdjan est aussi « sous l’obligation de prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher que ce genre de violations aient lieu à l’avenir, notamment en reconsidérant sa législation, sa réglementation et/ou ses façons d’agir afin de protéger et de respecter les droits garantis par l’article 18 du [PIDCP] ».
Quant à l’affaire Saladdine Mammadov, Rachad Niftaliev et Sadagat Abbasova c. Azerbaïdjan, elle concerne un groupe de frères et sœurs de Gandja qui se sont réunis pour étudier la Bible chez frère Saladdine Mammadov. En octobre 2014, des policiers ont fait une descente lors de leur petite réunion ; ils ont fouillé la maison et ont confisqué des bibles et d’autres publications. Frère Mammadov, frère Rachad Niftaliev et sœur Sadagat Abbasova ont été emmenés au poste de police, où on les a détenus pendant plus de six heures. Deux jours plus tard, ils ont été convoqués au tribunal du district de Nizami à Gandja. Le tribunal a déclaré que leur réunion était illégale parce que le groupe des participants n’avait pas été enregistré en tant qu’association religieuse à Gandja. Le tribunal a imposé à chaque Témoin une amende de 2 000 manats (960 euros). Ils ont fait appel de cette décision auprès de la Cour d’appel de Gandja. Malheureusement, la Cour d’appel a confirmé la décision du tribunal. Les frères et sœurs ont ensuite porté l’affaire devant le Comité des droits de l’homme des Nations unies.
Le Comité a conclu que l’Azerbaïdjan avait violé de nombreux articles du PIDCP et qu’il devrait indemniser les trois Témoins. Dans le rapport qu’il a publié, le Comité a fait remarquer que « le tribunal de district n’a pas avancé un seul argument pour expliquer pourquoi les auteurs devaient d’abord s’enregistrer avant de pratiquer leur religion en groupe dans un foyer. » Le rapport du Comité confirme que nos frères d’Azerbaïdjan n’ont pas besoin d’être enregistrés officiellement pour avoir le droit de se réunir afin de pratiquer un culte.
Comme pour l’affaire Rahima Houseïnova, le Comité a demandé à l’Azerbaïdjan de reconsidérer « sa législation, sa réglementation et/ou ses façons d’agir » pour veiller à respecter les droits garantis par le PIDCP.
Heureusement, la situation en Azerbaïdjan s’est améliorée, et au cours des dernières années, les autorités n’ont pas violé la liberté de religion de nos frères. Nous espérons que ces deux décisions contribueront à faire reconnaître la bonne nouvelle en justice en Azerbaïdjan (Philippiens 1:7).

Josué

Josué
Administrateur

Enfin une bonne nouvelle pour nos frères de ce pays.

samuel aime ce message

32Intolérance en Azerbaïdjan. Empty Re: Intolérance en Azerbaïdjan. Sam 12 Fév - 17:53

Josué

Josué
Administrateur

12.02.2022
4 FÉVRIER 2022
AZERBAÏDJAN


[size=33]Le Comité des droits de l’homme des Nations unies défend les droits de deux sœurs d’Azerbaïdjan arrêtées pour avoir prêché[/size]

Le Comité des droits de l’homme des Nations unies (CCPR) a rendu deux décisions en novembre et décembre 2021 qui ont confirmé le droit des Témoins de Jéhovah à communiquer leurs croyances. Les deux décisions concernent des sœurs d’Azerbaïdjan arrêtées par la police pour avoir prêché le message de la Bible.
Le 5 novembre 2021, le CCPR a confirmé le droit de sœurs Matanat Gourbanova et Saadat Mouradhassilova à prêcher. Les deux sœurs avaient été arrêtées en novembre 2014, après que la police avait reçu une plainte anonyme contre elles. Les sœurs avaient été condamnées chacune à une amende 1 500 manats (environ 800 euros). Le CCPR a estimé que leur arrestation était illégale et a exigé que l’Azerbaïdjan prenne des mesures pour que ce genre d’incident ne se reproduise pas.
Matanat et Saadat, qui sont aussi sœurs au sens propre, ont témoigné : « Ce que voulaient les policiers et le juge, c’était nous intimider, mais cet incident n’a fait que fortifier notre foi. Jéhovah nous a montré une fois de plus que sa main n’est pas trop courte et qu’il sait quand et comment protéger ses serviteurs. »
Dans une décision semblable du 21 décembre 2021, le CCPR a jugé que des policiers d’Azerbaïdjan avaient enfreint la loi en arrêtant sœurs Djeïran Azizova et Goulnaz Israfilova pour « activités religieuses en dehors de leurs domiciles ». Le CCPR a confirmé que les sœurs n’avaient rien fait d’illégal en parlant de leurs croyances.
Alors qu’elles rendaient visite à des amis dans la région de Goranboy (Azerbaïdjan) en novembre 2016, Djeïran et Goulnaz avaient prêché le message de la Bible. Un fonctionnaire local s’était plaint à la police, et les sœurs avaient été arrêtées. Lors du procès qui avait suivi, un juge les avait accusées d’être des espionnes et les avait condamnées à une amende de 2 000 manats (environ 1 000 euros). Une cour d’appel avait confirmé leur culpabilité. Les sœurs avaient alors saisi le CCPR.
Des décisions judiciaires favorables nous aident à effectuer notre activité extrêmement importante en toute liberté. Nous partageons la joie de nos sœurs, qui nous donnent un excellent exemple pour ce qui est de prêcher la bonne nouvelle avec courage (Matthieu 10:18).

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Presque tous les pays de l'ex URSS percécutent les témoins de Jéhovah.

34Intolérance en Azerbaïdjan. Empty Re: Intolérance en Azerbaïdjan. Lun 16 Jan - 19:37

Josué

Josué
Administrateur

4 JANVIER 2023
AZERBAÏDJAN

[size=33]Azerbaïdjan : Frères Royal Karimov et Seymur Mammadov sont libérés de prison

[/size]
En Azerbaïdjan, frères Royal Karimov et Seymur Mammadov ont été libérés de prison. Ils ont refusé d’effectuer le service militaire par objection de conscience.
Comme mentionné dans un article précédent, un tribunal d’Azerbaïdjan a refusé la demande de Seymur d’effectuer un service civil de remplacement. Le 22 septembre 2022, il a été déclaré coupable et condamné à neuf mois de prison. En prenant cette décision, le tribunal a refusé délibérément de respecter deux arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme concernant l’Azerbaïdjan. Les avocats de Seymur ont fait appel et, le 12 décembre 2022, la Cour d’appel de Gandja a décidé de transformer la peine de prison en une peine de prison avec sursis. Bien que Seymur soit maintenant libre, il fait appel à la Cour suprême d’Azerbaïdjan pour qu’elle annule sa condamnation et sa peine injustes.
En prison, Seymur n’était pas autorisé à avoir une bible ni à recevoir de lettres, mais Jéhovah l’a soutenu. Il explique : « La veille de ma dernière audience, j’ai écrit sur un morceau de papier les paroles de Josué 1:5, 6, qui dit : “Je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse. Je ne te délaisserai pas, je ne t’abandonnerai pas.” » Une fois en prison, ces paroles ont encouragé Seymur. « Ces versets sont devenus mon texte du jour », dit-​il.
Le 30 mai 2022, Royal a été convoqué au Service d’État pour la mobilisation et la conscription de la région de Gadabay. Il a refusé d’effectuer le service militaire par objection de conscience et a demandé à effectuer un service civil de remplacement. Sa demande a été rejetée. Le 25 juillet 2022, des membres de l’armée sont venus l’arrêter, et il a été détenu illégalement jusqu’au 1[size=11]er
 novembre 2022. Royal demande que les mesures prises par le Service d’État pour la mobilisation et la conscription de la région de Gadabay fassent l’objet d’une enquête par les autorités compétentes.
« Quand on m’a dit que je ne serais pas libéré, ç’a été terrible », raconte Royal. « Mais, je me suis efforcé de me rappeler que c’était une mise à l’épreuve de ma foi. »
Pendant la détention de Royal, sa sœur a été autorisée à lui rendre visite. Elle a pu lui donner une bible, et Royal explique que cela lui a permis de s’affermir spirituellement. « Parfois, je me sentais découragé. Mais dans ces moments-​là, Jéhovah me donnait un second souffle. Quand je lisais la Bible et que je priais Jéhovah, je ressentais une paix indescriptible. »
Nous continuons de prier pour que les autorités d’Azerbaïdjan arrêtent d’emprisonner nos frères objecteurs de conscience et leur proposent un véritable service civil de remplacement, comme cela se fait dans de nombreux pays (1 Timothée 2:1, 2).
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